897 resultados para Lymphocytes T DP (CD4 CD8 )


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Linfection VIH-1 est associe une forte dpltion des lymphocytes T CD4+ polarisation Th17 au niveau des tissus lymphodes associs aux muqueuses intestinales (GALT, gut-associated lymphoid tissues). Ceci conduit la translocation microbienne, qui est une cause dactivation immunitaire chronique et de progression de la maladie. Les cellules pithliales (CE) jouent un rle critique dans le maintien de lintgrit et de lhomostasie au niveau des muqueuses intestinales via le recrutement des cellules de limmunit inne (e.g., neutrophiles) et adaptative (e.g., cellules Th17). Les neutrophiles produisent des molcules antivirales (e.g., dfensines-) et ont la capacit de limiter la rplication virale au niveau des muqueuses. Les cellules Th17 jouent un double rle lors de linfection VIH. Elles contribuent dune part la dfense contre diffrents pathognes opportunistes en augmentant, via la production dIL-17, la capacit des CE attirer les cellules Th17 et les neutrophiles. Dautre part, les cellules Th17 jouent un rle dltre en tant que cibles de rplication virale et sources de cytokines pro-inflammatoires. La frquence des cellules Th17 est diminue dans les GALT mais pas dans les poumons des patients infects par le VIH, suggrant quil existe des mcanismes diffrents par lesquels les cellules Th17 sont recrutes vers ces sites anatomiques. Nous avons test lhypothse selon laquelle le VIH interfre avec la capacit des CE intestinales et non pas pulmonaires produire des chimiokines (CK) responsables de lattraction des cellules Th17 et des neutrophiles. Nous avons dmontr que les CE intestinales et pulmonaires produisent des CK spcifiques pour les cellules Th17 (CCL20) et les neutrophiles (CXCL8) en rponse des stimuli pro-inflammatoires tels que lIL-1 et le TNF-. Le TNF- agit en synergie avec lIL-17, un signal de danger rcemment identifi, et augmente la capacit des CE intestinales mais pas pulmonaires produire la chimiokine CCL20. Cette synergie sexplique par laugmentation prfrentielle de lexpression du rcepteur lIL-17 la surface des CE intestinales suite la stimulation par le TNF-. Lexposition au VIH naffecte pas la production de CCL20 et de CXCL8 par les CE intestinales, mais altre la capacit des CE alvolaires produire ces chimiokines en accord avec la permissivit slective de ces dernires linfection par le VIH. En conclusion, nos rsultats dmontrent que (i) le VIH ninterfre pas directement avec la capacit des CE intestinales recruter des cellules Th17 et des neutrophils et que (ii) la production de CCL20 par ces cellules est dpendantes de la synergie entre le TNF- et lIL-17. Ainsi, la dpltion des cellules Th17 et la pnurie en IL-17 dans les GALT des sujets infects pourrait causer de faon prfrentielle des altrations fonctionnelles au niveau des CE intestinales, se traduisant par laltration du recrutement des cellules Th17 en rponse au CCL20.

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Thse numrise par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral.

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Thse numrise par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral.

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La diffrentiation entre le soi et le non-soi est un processus biologique essentiel la vie. Les peptides endognes prsents par les complexes majeurs dhistocompatibilit de classe I (CMH I) reprsentent le fondement du soi pour les lymphocytes T CD8+. On donne le nom dimmunopeptidome lensemble des peptides prsents la surface cellulaire par les molcules du CMH I. Nos connaissances concernant lorigine, la composition et la plasticit de limmunopeptidome restent trs limites. Dans le cadre de cette thse, nous avons dvelopp une nouvelle approche par spectromtrie de masse permettant de dfinir avec prcision : la nature et labondance relative de lensemble des peptides composant limmunopeptidome. Nous avons trouv que limmunopeptidome, et par consquent la nature du soi immun, est surreprsent en peptides provenant de transcrits fortement abondants en plus de dissimuler une signature tissu-spcifique. Nous avons par la suite dmontr que limmunopeptidome est plastique et modul par lactivit mtabolique de la cellule. Nous avons en effet constat que les modifications du mtabolisme cellulaire par linhibition de mTOR (de langlais mammalian Target Of Rapamycin) provoquent des changements dynamiques dans la composition de limmunopeptidome. Nous fournissons galement la premire preuve dans ltude des systmes que limmunopeptidome communique la surface cellulaire lactivit de certains rseaux biochimiques ainsi que de multiples vnements mtaboliques rguls plusieurs niveaux lintrieur de la cellule. Nos dcouvertes ouvrent de nouveaux horizons dans les domaines de la biologie des systmes et de limmunologie. En effet, notre travail de recherche suggre que la composition de limmunopeptidome est module dans lespace et le temps. Il est par consquent trs important de poursuivre le dveloppement de mthodes quantitatives au niveau des systmes qui nous permettront de modliser la plasticit de limmunopeptidome. La simulation et la prdiction des variations dans limmunopeptidome en rponse diffrents facteurs cellulaires intrinsques et extrinsques seraient hautement pertinentes pour la conception de traitements immunothrapeutiques.

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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral.

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Le CD40 ligand (CD40L) est un rgulateur important de la rponse immunitaire et un contributeur cl dans les maladies auto-immunes. Nous avons rapport prcdemment que le CD40L se liait lintgrine 51, toutefois, les consquences fonctionnelles de cette interaction demeurent inconnues. Les lymphocytes T sont au centre de la pathognse des maladies auto-immunes. Ils expriment, lors de celles-ci, des quantits aberrantes dintgrines 1 faisant en sorte que la liaison CD40L/51 pourrait tre dune haute importance dans les rponses inflammatoires. Dans cette tude, nous avons dmontr que la forme soluble du CD40L (sCD40L) se liait aux lymphocytes T primaires ainsi quaux cellules Jurkat E6.1 et ce, dpendamment de lintgrine 51. Linteraction du CD40L avec l51 lymphocytaire a induit lactivation des voies anti-apoptotiques dont les MAPKs (les protines kinases mitogne active) et les PI3 kinases (PI3K). La liaison du sCD40L l51 na pas induit son changement structural ni son adhsion la FN (fibronectine). Ceci pourrait avoir des consquences directes sur la survie des cellules T lors de la progression des maladies inflammatoires. Ces rsultats soulignent limpact de linteraction CD40L/51 sur la fonction biologique des lymphocytes T et ils pourraient expliquer leur survie et leur persistance au niveau des sites dinflammations durant les maladies auto- immunes.

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Les molcules classiques du CMH de classe II sont responsables de la prsentation de peptides exognes par les cellules prsentatrices dantigne aux lymphocytes T CD4+. Cette prsentation antignique est essentielle ltablissement dune rponse immunitaire adaptative. Cependant, la reconnaissance dauto-antignes ainsi que llimination des cellules du Soi sont des problmes lorigine de nombreuses maladies auto-immunes. Notamment, le diabte et la sclrose en plaque. Dventuels traitements de ces maladies pourraient impliquer la manipulation de la prsentation antignique chez les cellules dont la reconnaissance et llimination engendrent ces maladies. Il est donc primordial dapprofondir nos connaissances en ce qui concerne les mcanismes de rgulation de la prsentation antignique. La prsentation antignique est rgule tant au niveau transcriptionnel que post-traductionnel. Au niveau post-traductionnel, diverses cytokines affectent le processus. Parmi celles-ci, lIL-10, une cytokine anti-inflammatoire, cause une rtention intracellulaire des molcules du CMH II. Son mcanisme daction consiste en lubiquitination de la queue cytoplasmique de la chane bta des molcules de CMH II. Cette modification protique est effectue par MARCH1, une E3 ubiquitine ligase dont lexpression est restreinte aux organes lymphodes secondaires. Jusqu tout rcemment, il y avait trs peu de connaissance concernant la structure et les cibles de MARCH1. Considrant son impact majeur sur la prsentation antignique, nous nous sommes intress la structure-fonction de cette molcule afin de mieux caractriser sa rgulation ainsi que les diverses conditions ncessaires son fonctionnement. Dans un premier article, nous avons tudi la rgulation de lexpression de MARCH1 au niveau protique. Nos rsultats ont rvl lautorgulation de la molcule par formation de dimres et son autoubiquitination. Nous avons galement dmontr limportance des domaines transmembranaires de MARCH1 dans la formation de dimres et linteraction avec le CMH II. Dans un second article, nous avons investigu limportance de la localisation de MARCH1 pour sa fonction. Les rsultats obtenus montrent la fonctionnalit des motifs de localisation de la portion C-terminale de MARCH1 ainsi que la prsence dautres lments de localisation dans la portion N-terminale de la protine. Les nombreux mutants utiliss pour ce projet nous ont permis didentifier un motif VQNC, situ dans la portion cytoplasmique C-terminale de MARCH1, dont la valine est requise au fonctionnement optimal de la molcule. En effet, la mutation de la valine engendre une diminution de la fonction de la molcule et des expriences de BRET ont dmontr une modification de lorientation spatiale des queues cytoplasmiques. De plus, une recherche dhomologie de squence a rvl la prsence de ce mme motif dans dautres ubiquitines ligases, dont Parkin. Parkin est fortement exprime dans le cerveau et agirait, entre autre, sur la dgradation des agrgats protiques. La dysfonction de Parkin cause laccumulation de ces agrgats, nomms corps de Lewy, qui entranent des dficiences au niveau du fonctionnement neural observ chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. La valine comprise dans le motif VQNC a dailleurs t identifie comme tant mute au sein dune famille o cette maladie est gntiquement transmise. Nous croyons que limportance de ce motif ne se restreint pas MARCH1, mais serait gnralise dautres E3 ligases. Ce projet de recherche a permis de caractriser des mcanismes de rgulation de MARCH1 ainsi que de dcouvrir divers lments structuraux requis sa fonction. Nos travaux ont permis de mieux comprendre les mcanismes de contrle de la prsentation antignique par les molcules de CMH II.

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Les cellules T mmoires (Tm) protgent lorganisme contre les rinfections de pathognes quil a dj combattu. Les Tm possdent plusieurs proprits en commun avec les cellules souches hmatopotiques (CSH), notamment la capacit de se diffrencier, de sauto-renouveler et de maintenir une population relativement constante au sein de lorganisme via des mcanismes homostatiques. Il a t dmontr que Hoxb4, un membre de la famille des facteurs de transcription Hox, tait capable dinduire lexpansion des CSH in vivo et in vitro de faon rapide. Au vu de ces parallles, nous avons pos lhypothse que la surexpression de Hoxb4 pourrait induire lexpansion de populations de Tm. Nous avons analys les populations de Tm et lymphocytes T nafs (Tn) dans les organes lymphodes de souris transgniques surexprimant Hoxb4 et les avons compares des souris de type sauvage (wt). Alors que la frquence des cellules T matures Hoxb4 diminuait avec lge, leur phnotype ainsi que leur viabilit demeuraient inchangs. Ensuite, nous avons procd des transplantations en comptition de Tm (CD4+CD44hi) Hoxb4 et wt chez des htes dpourvus de lymphocytes T (CD3-/-) dans le but dvaluer leur contribution la reconstitution du compartiment T aprs 2 mois. Au final, les Tm wt avait contribu un peu plus que les Tm Hoxb4 la reconstitution (~60%). Des analyses fonctionnelles et phnotypiques ont montr que les Tm Hoxb4 possdaient une fonctionnalit normale, mais se distinguaient des Tm wt par la prsence dune faible population qui prsentait un phnotype mmoire central (Tcm), confrant habituellement une longvit accrue. Les cellules des ganglions lymphatiques totaux des htes furent transplantes de faon srielle chez trois gnrations de nouveaux htes. Le phnotype Tcm observs chez les Tm Hoxb4 tait rcapitul chez les htes secondaires uniquement. Les ratios sont demeurs en faveur des Tm wt lors des deux transplantations suivantes, mais les Tm Hoxb4 ont commenc montrer un avantage comptitif chez certains htes quaternaires. Une transplantation en comptition court terme de Tm Hoxb4 et wt marqus avec un marqueur cytoplasmique ont dmontr la prsence chez les Tm Hoxb4 seulement dune faible population CD62Lhi prolifrant lentement. Ainsi, lexpansion prfrentielle de Tcm CD4 par le biais dune slection ou dune diffrenciation induite par la surexpression de Hoxb4 pourrait potentiellement leur permettre de maintenir un tat de quiescence leur permettant de persister plus longtemps suite des transplantations srielles.

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Linterleukine 6 (IL-6) est une cytokine qui joue un rle essentiel dans linflammation. Son rcepteur (IL-6R) est compos de la chane non signaltique IL-6R et de la chane transductrice du signal gp130, commune aux cytokines de la famille IL-6. La liaison de lIL-6 son rcepteur permet lactivation de plusieurs voies de signalisation, notamment des voies Jak/STAT1 et prfrentiellement Jak/STAT3. De faon complmentaire, nous avons dmontr que lIL-6 est capable dactiver la voie Jak/STAT5 dans les lymphocytes T CD4. Lactivation de cette voie de signalisation pourrait tre implique dans le rtrocontrle des effets pro-inflammatoires de lIL-6 sur les cellules T CD4. Le facteur neurotrophique ciliaire (CNTF) et la cardiotrophin-like cytokine/cytokine-like factor 1 (CLC/CLF) sont deux cytokines de la famille de lIL-6 qui signalent travers un rcepteur commun, le rcepteur au CNTF (CNTFR), compos du CNTFR, leukaemia inhibitory factor receptor (LIFR) et gp130. Toutes deux exercent des actions au niveau du systme immunitaire, or la chane CNTFR de leur rcepteur ny est pas exprime. Il a t montr que le CNTFR humain peut galement activer un rcepteur form des sous-units IL-6R, LIFR et gp130. Nous avons compar les effets du CNTF et du CLC/CLF de souris sur des transfectants exprimant LIFR et gp130 et les chaines connues de la famille IL-6 (IL-6R, IL-11R et CNTFR). Nos rsultats indiquent que le CNTF de souris, comme le CNTF humain est capable dactiver un rcepteur form de lIL-6R, LIFR et gp130. Toutefois cette proprit nest pas partage par CLC/CLF et le rcepteur impliqu dans les effets de cette cytokine sur le systme immunitaire reste donc identifier. LIL-27 appartient la famille de lIL-6 compose dune sous-unit cytokinique, p28, associe un rcepteur soluble lEpstein-Barr virus-induced gene 3 (EBI3). La sous-unit p28 peut sassocier avec le rcepteur soluble CLF pour former une cytokine capable dactiver les lymphocytes T. Dans le but de caractriser cette cytokine, nous avons montr que p28/CLF agit aussi sur les lymphocytes B et permet leur diffrenciation en plasmocytes. Le partage de lIL-6R par lIL-6 et p28/CLF semble tre lorigine de la similarit des effets de ces deux cytokines. De plus, nous avons observ des effets semblables ceux de lIL-6 suite lassociation de la sous-unit p28 seule avec la chane IL-6R. En effet, afin de mieux caractriser la cytokine p28/CLF, nous avons tudi les effets dus au recrutement de la chane IL-6R par la sous-unit p28. Les cytokines de la famille de lIL-6 sont composes de quatre hlices disposes de faon anti-parallle deux deux. La sous-unit p28 possde, au niveau dune boucle reliant deux hlices , un motif de plusieurs acides glutamiques conscutifs (motif polyE) qui nest retrouv dans aucune autre cytokine de cette famille. Nous avons dmontr que ce motif est impliqu dans la liaison de cette sous-unit avec lhydroxyapatite et los. Cette caractristique de p28 pourrait permettre un ciblage de lIL-27 (p28/EBI3) et de p28/CLF prfrentiellement vers la niche endostale des cellules souches et des cellules immunitaires.

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Les vaccins base de cellules dendritiques (DCs) constituent une avenue trs populaire en immunothrapie du cancer. Alors que ces cellules peuvent prsenter des peptides exognes ajouts au milieu, lefficacit de chargement de ces peptides au le complexe majeur d'histocompatibilit (CMH) de classe II est limite. En effet, la majorit des molcules du CMH II la surface des DCs sont trs stable et lchange de peptide spontan est minime. Confine aux vsicules endosomales, HLA-DM (DM) retire les peptides des molcules du CMH II en plus de leur accorder une conformation rceptive au chargement de peptides. Il est possible, cependant, de muter le signal de rtention de DM de faon ce que la protine saccumule en surface. Nous avons mis lhypothse que ce mutant de DM (DMY) sera aussi fonctionnel la surface que dans la voie endosomale et quil favorisera le chargement de peptides exognes aux DCs. Nous avons utilis un vecteur adnoviral pour exprimer DMY dans des DCs et avons montrer que la molcule augmente le chargement de peptides. Laugmentation du chargement peptidique par DMY est autant qualitatif que quantitatif. DMY amliore la rponse T auxiliaire (Th) du cot Th1, ce qui favorise limmunit anti-cancer. Du ct qualitatif, le chargement de peptides rsulte en des complexes peptide-CMHII (pCMH) dune conformation suprieure (conformre). Ce conformre (Type A) est le prfr pour la vaccination et DMY dite avec succs les complexes pCMH la surface en liminant ceux de type B, lesquels sont indsirables. La fonction de DM est rgule par HLA-DO (DO). Ce dernier inhibe lhabilit de DM changer le peptide CLIP (peptide drive de la chane invariante) en fonction du pH, donc dans les endosomes tardifs. Mes rsultats indiquent que la surexpression de DO influence la prsentation des superantignes (SAgs) dpendants de la nature du peptide. Il est probable que DO amliore indirectement la liaison de ces SAgs au pCMH d laccumulation de complexe CLIP-CMH, dautant plus quil neutralise la polarisation Th2 normalement observe par CLIP. Ensemble, ces rsultats indiquent que DMY est un outil intressant pour renforcer le chargement de peptides exognes sur les DCs et ainsi gnrer des vaccins efficaces. Un effet inattendu de DO sur la prsentation de certains SAgs a aussi t observ. Davantage de recherche est ncessaire afin de rsoudre comment DMY et DO influence la polarisation des lymphocytes T auxiliaires. Cela conduira une meilleure comprhension de la prsentation antignique et de son troite collaboration avec le systme immunitaire.

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Le Streptocoque de groupe B (GBS) est un important agent dinfection invasive pouvant mener la mort et demeure la cause principale de septicmie nonatale ce jour. Neuf srotypes ont t officiellement dcrits bass sur la composition de la capsule polysaccharidique (CPS). Parmi ces srotypes, le type III est considr le plus virulent et frquemment associ aux maladies invasives graves, telle que la mningite. Malgr que plusieurs recherches aient t effectues au niveau des interactions entre GBS type III et les cellules du systme immunitaire innes, aucune information nest disponible sur la rgulation de la rponse immunitaire adaptative dirige contre ce dernier. Notamment, le rle de cellules T CD4+ dans limmuno-pathogense de linfection cause par GBS na jamais t tudi. Dans cet tude, trois diffrents modles murins dinfection ont t dvelopp pour valuer lactivation et la modulation des cellules T CD4+ rpondantes au GBS de type III : ex vivo, in vivo, et in vitro. Les rsultats dinfections ex vivo dmontrent que les splnocytes totaux rpondent linfection en produisant des cytokines de type-1 pro-inflammatoires. Une forte production dIL-10 accompagne cette cascade inflammatoire, probablement dans leffort de lhte de maintenir lhomostasie. Les rsultats dmontrent aussi que les cellules T sont activement recrutes par les cellules rpondantes du systme inn en produisant des facteurs chimiotactiques, tels que CXCL9, CXCL10, et CCL3. Plus spcifiquement, les rsultats obtenus partir des cellules isoles T CD4+ provenant des infections ex vivo ou in vivo dmontrent que ces cellules participent la production dIFN- et de TNF- ainsi que dIL-2, suggrant un profil dactivation Th1. Les cellules isoles T CD4+ ntaient pas des contributeurs majeurs dIL-10. Ceci indique que cette cytokine immuno-rgulatrice est principalement produite par les cellules de limmunit inne de la rate de souris infectes. Le profil Th1 des cellules T CD4+ a t confirm en utilisant un modle in vitro. Nos rsultats dmontrent aussi que la CPS de GBS a une role immuno-modulateur dans le dveloppement de la rponse Th1. En rsum, cette tude adresse pour la premire fois, la contribution des cellules T CD4+ dans la production dIFN- lors dune infection GBS et donc, dans le dveloppement dune rponse de type Th1. Ces rsultats renforcent davantage le rle central de cette cytokine pour un control efficace des infections causes par ce pathogne.

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Les cellules T CD4+ humaines sont htrognes du point de vue de la permissivit linfection par le virus de limmunodficience humaine de type 1 (VIH-1). Notre laboratoire a pralablement dmontr que les cellules Th1 phnotype CXCR3+CCR6- sont relativement rsistantes linfection par le VIH-1 alors que les cellules Th1Th17 phnotype CXCR3+CCR6+ y sont hautement permissives. La rplication du VIH dpend de plusieurs facteurs cellulaires de restriction ou de permissivit agissant diffrentes tapes du cycle viral. Toutefois, malgr plusieurs avances, la comprhension des voies de signalisation cellulaire impliques dans la rgulation de la rplication du VIH est encore limite. Lobjectif majeur de ce projet de matrise est de caractriser les mcanismes molculaires de la permissivit et de la rsistance au VIH respectivement dans les cellules Th1Th17 et Th1. Ce mmoire est divis en quatre parties qui visent: (i) lidentification des voies canoniques et des fonctions biologiques diffremment rgules dans les cellules Th1Th17 versus Th1 par lanalyse de leur transcriptome au niveau du gnome entier; (ii) la validation de lexpression diffrentielle des gnes dintrt identifis par biopuces au niveau des transcrits et des protines; (iii) la caractrisation du rle fonctionnel de certains de ces facteurs (i.e., PPARG, AhR) sur la rplication du VIH dans les cellules Th1Th17 versus Th1; et (iv) lidentification du niveau auquel ces facteurs interfrent avec le cycle de rplication du VIH. Nos rsultats danalyse du transcriptome du gnome entier par Gene Set Enrichment Analysis et Ingenuity Pathway Analysis indiquent que les cellules profil Th1Th17 sont plus susceptibles lactivation cellulaire et lapoptose, favorisent plus linflammation et expriment moins fortement les gnes lis la dgradation protosomale compar aux cellules profil Th1. Ces diffrences dans la rgulation de diverses voies et fonctions biologiques permettent en partie dexpliquer la susceptibilit linfection par le VIH dans ces cellules. Nous avons ensuite confirm lexpression diffrentielle de certains gnes dintrt dans les cellules Th1Th17 (CXCR6, PPARG, ARNTL, CTSH, PTPN13, MAP3K4) versus Th1 (SERPINB6, PTK2) au niveau de lARNm et des protines. Finalement, nous avons dmontr le rle des facteurs de transcription PPARG et AhR dans la rgulation de la rplication du VIH. Lactivation de la voie PPARG par la rosiglitazone induit la diminution importante de la rplication du VIH dans les cellules T CD4+, alors que lactivation de la voie AhR par les ligands exognes TCDD et FICZ augmente de faon significative la rplication virale. Nous proposons que la voie PPARG agit comme un rgulateur ngatif de la rplication du VIH dans ces cellules, en interfrant avec la polarisation Th17 et probablement en inhibant lactivit transcriptionnelle du facteur NF-kB. Les rles des formes nuclaires versus cytoplasmiques du rcepteur Ahr semblent tre diamtralement opposs, dans la mesure o linterfrence ARN contre AhR sassocie galement laugmentation de la rplication virale. Il est ainsi possible que la forme cytoplasmique dAhR, connue par son activit E3 ligase, participe la dgradation protosomale des particules virales. Le mcanisme par lequel le AhR nuclaire versus cytoplasmique interfre avec la rplication virale est en cours dtude au laboratoire. Cette tude reprsente la premire caractrisation de lexpression diffrentielle de gnes au niveau du gnome entier de sous-populations T CD4+ permissives versus rsistantes linfection par le VIH. Nos rsultats identifient de nouvelles cibles molculaires pour de nouvelles stratgies thrapeutiques visant limiter la rplication du VIH dans les lymphocytes T CD4+ primaires.

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Introduction: Lactivation des cellules stellaires hpatiques (CSHs) est un point cl du processus de fibrose hpatique. Les lymphocytes T CD4+ intra-hpatiques sont une source majeure de cytokines anti-inflammatoires comme lIL-10 et pro-inflammatoire (IL-17A), hpatoprotectrice (IL-22) produites par les Th17. Les Th17 sont impliqus dans de nombreuses pathologies inflammatoires mais leffet de ces cellules sur les CSHs nest pas encore lucid. Objectif: Comprendre le rle des cytokines de type Th17 dans le processus dactivation des CSHs. Mthodes: La ligne de CSHs humaine LX2 a t stimule par lIL-17A ou lIL-22 puis compare des cellules traites par le TGF-b et le tampon phosphate salin (PBS). Lactivation des CSHs a t value en examinant les molcules profibrotique alpha-smooth muscle actin (a-SMA), collagne de type I (COL1A1) et inhibiteur produits par les tissus des mtalloprotases matricielles I (TIMP-I) par q-PCR. Lexpression protique a t valide par immunobuvardage ou coloration au rouge de picro Sirius. Lexpression membranaire de lIL-10Rb, du TGF-b-RII et de lIL-17RA a t mesure par cytomtrie en flux. Rsultats: LIL-17A et lIL-22 nactivent pas les cellules LX2, car aucune induction da-SMA, de COL1A1 et de TIMP-I na t observe. Cependant, lIL-17A et lIL-22 sensibilisent les CSHs laction du TGF-b, tel que dmontr par une forte expression et production da-SMA, collagne type I et TIMP-I. LIL-17A, mais pas lIL-22, induit la surexpression la surface cellulaire du TGF-b-RII et inhibe partiellement la baisse dexpression du TGF--RII aprs stimulation au TGF-b. Conclusion: Nos rsultats dmontrent une fonction pro-fibrotique de lIL-17A et de lIL-22, car les deux cytokines sensibilisent les CSHs laction du TGF-b. LIL-17A agit via la surexpression et la stabilisation du TGF-b-RII tandis que lIL-22 agit probablement par des mcanismes intracellulaires.

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Linfection par le VIH-1 est caractrise par une activation chronique du systme immunitaire et par une rduction graduelle du nombre de lymphocytes TCD4+, qui contribuent une dtrioration lente du systme immunitaire menant la phase SIDA. Paradoxalement, ce sont majoritairement des lymphocytes T CD4+ non infects qui sont dtruits et la cause de ce phnomne reste encore inconnue. Certaines protines virales, dont la protine accessoire Vpr, sont souponnes de jouer un rle dans ce processus. Synthtise tardivement, Vpr est incorpore lintrieur des virions, en plus dtre relche sous forme soluble dans le milieu extracellulaire. La principale fonction biologique de Vpr est linduction dun arrt de cycle en phase G2/M, via le recrutement du complexe dubiquitine E3 ligase CUL4A-DDB1VprBP et lactivation de la voie de dommage lADN contrle par la kinase ATR. Une tude dmontre que lactivation des voies de dommages lADN conduit lexpression de ligands du rcepteur activateur NKG2D, exprims par les cellules NK, dclenchant leurs fonctions cytolytiques. Chose intressante, plusieurs tudes suggrent que le VIH-1 rgule positivement lexpression des ligands de NKG2D la surface des lymphocytes T CD4+ infects. Cependant, le facteur viral impliqu dans ce processus reste encore indfini. Le but de cette thse tait dvaluer le rle de Vpr dans la modulation des fonctions cytolytiques des cellules NK et son implication potentielle dans la destruction des lymphocytes T CD4+. Nos travaux ont permis de dmontrer que lexpression de Vpr, seule ou dans le contexte de linfection, est suffisante afin daugmenter spcifiquement lexpression du ligand de NKG2D, ULBP2, au niveau de lymphocytes T CD4+ primaires. Consquemment, Vpr augmente ainsi la susceptibilit de ces cellules une lyse par des cellules NK autologues. Nous dmontrons que cette rgulation positive dULBP2 repose sur la capacit de Vpr de recruter le complexe dubiquitine E3 ligase DDB1-CUL4AVprBP et lactivation de la voie de dommage lADN ATR. Plus important encore, nous apportons des preuves que Vpr augmente galement lexpression dULBP2 au niveau des cellules non infectes lors dune infection de lymphocytes TCD4+ par le VIH-1. cet effet, nous montrons que lacheminement de Vpr au niveau de lymphocytes T CD4+ non infects via des particules virales dfectives est suffisant afin de rguler positivement ULBP2 et daugmenter leur lyse par des cellules NK autologues. De plus, nous dcrivons pour la premire fois que Vpr, sous forme soluble, a la capacit dinduire des dommages lADN et de rguler positivement ULBP2 suite la transduction de diffrents types cellulaires, incluant des cellules T. Globalement, nos rsultats dmontrent que Vpr est un facteur viral cl impliqu dans la rgulation positive des ligands de NKG2D induite par le VIH-1. Cette rgulation positive dULBP2 pourrait alors contribuer la destruction des lymphocytes T CD4+ infects et non infects via lactivation des fonctions cytolytiques des cellules NK. Une meilleure comprhension de la contribution de cette activit de Vpr dans la pathogense du VIH-1 a le potentiel de permettre le dveloppement de nouvelles cibles ou stratgies thrapeutiques contre le VIH-1.

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La Sclrose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune inflammatoire dmylinisante du systme nerveux central (SNC), lors de laquelle des cellules inflammatoires du sang priphrique infiltrent le SNC pour y causer des dommages cellulaires. Dans ces ractions neuroinflammatoires, les cellules immunitaires traversent le systme vasculaire du SNC, la barrire hmo-encphalique (BHE), pour avoir accs au SNC et sy accumuler. La BHE est donc la premire entit que rencontrent les cellules inflammatoires du sang lors de leur migration au cerveau. Ceci lui confre un potentiel thrapeutique important pour influencer linfiltration de cellules du sang vers le cerveau, et ainsi limiter les ractions neuroinflammatoires. En effet, les interactions entre les cellules immunitaires et les parois vasculaires sont encore mal comprises, car elles sont nombreuses et complexes. Diffrents mcanismes pouvant influencer la permabilit de la BHE aux cellules immunitaires ont t dcrits, et reprsentent aujourdhui des cibles potentielles pour le contrle des ractions neuro-immunes. Cette thse a pour objectif de dcrire de nouveaux mcanismes molculaires oprant au niveau de la BHE qui interviennent dans les ractions neuroinflammatoires et qui ont un potentiel thrapeutique pour influencer les interactions neuro-immunologiques. Ce travail de doctorat est spar en trois sections. La premire section dcrit la caractrisation du rle de langiotensine II dans la rgulation de la permabilit de la BHE. La seconde section identifie et caractrise la fonction dune nouvelle molcule dadhrence de la BHE, ALCAM, dans la transmigration de cellules inflammatoires du sang vers le SNC. La troisime section traite des proprits scrtoires de la BHE et du rle de la chimiokine MCP-1 dans les interactions entre la BHE et les cellules souches. Dans un premier temps, nous dmontrons limportance de langiotensinogne (AGT) dans la rgulation de la permabilit de la BHE. LAGT est scrt par les astrocytes et mtabolis en angiotensine II pour pouvoir agir au niveau des CE de la BHE travers le rcepteur langiotensine II, AT1 et AT2. Au niveau de la BHE, langiotensine II entrane la phosphorylation et lenrichissement de loccludine au sein de radeaux lipidiques, un phnomne associ laugmentation de ltanchit de la BHE. De plus, dans les lsions de SEP, on retrouve une diminution de lexpression de lAGT et de loccludine. Ceci est reli nos observations in vitro, qui dmontrent que des cytokines pro-inflammatoires limitent la scrtion de lAGT. Cette tude lucide un nouveau mcanisme par lequel les astrocytes influencent et augmentent ltanchit de la BHE, et implique une dysfonction de ce mcanisme dans les lsions de la SEP o saccumulent les cellules inflammatoires. Dans un deuxime temps, les techniques tablies dans la premire section ont t utilises afin didentifier les protines de la BHE qui saccumulent dans les radeaux lipidiques. En utilisant une technique de protomique nous avons identifi ALCAM (Activated Leukocyte Cell Adhesion Molecule) comme une protine membranaire exprime par les CE de la BHE. ALCAM se comporte comme une molcule dadhrence typique. En effet, ALCAM permet la liaison entre les cellules du sang et la paroi vasculaire, via des interactions homotypiques (ALCAM-ALCAM pour les monocytes) ou htrotypiques (ALCAM-CD6 pour les lymphocytes). Les cytokines inflammatoires augmentent le niveau dexpression dALCAM par la BHE, ce qui permet un recrutement local de cellules inflammatoires. Enfin, linhibition des interactions ALCAM-ALCAM et ALCAM-CD6 limite la transmigration des cellules inflammatoires (monocytes et cellules T CD4+) travers la BHE in vitro et in vivo dans un modle murin de la SEP. Cette deuxime partie identifie ALCAM comme une cible potentielle pour influencer la transmigration de cellules inflammatoires vers le cerveau. Dans un troisime temps, nous avons pu dmontrer limportance des proprits scrtoires spcifiques la BHE dans les interactions avec les cellules souches neurales (CSN). Les CSN reprsentent un potentiel thrapeutique unique pour les maladies du SNC dans lesquelles la rgnration cellulaire est limite, comme dans la SEP. Des facteurs qui limitent lutilisation thrapeutique des CSN sont le mode dadministration et leur maturation en cellules neurales ou gliales. Bien que la route dadministration prfre pour les CSN soit la voie intrathcale, linjection intraveineuse reprsente la voie dadministration la plus facile et la moins invasive. Dans ce contexte, il est important de comprendre les interactions possibles entre les cellules souches et la paroi vasculaire du SNC qui sera responsable de leur recrutement dans le parenchyme crbral. En collaborant avec des chercheurs de la Belgique spcialiss en CSN, nos travaux nous ont permis de confirmer, in vitro, que les cellules souches neurales humaines migrent travers les CE humaines de la BHE avant dentamer leur diffrenciation en cellules du SNC. Suite la migration travers les cellules de la BHE les CSN se diffrencient spontanment en neurones, en astrocytes et en oligodendrocytes. Ces effets sont nots prfrentiellement avec les cellules de la BHE par rapport aux CE non crbrales. Ces proprits spcifiques aux cellules de la BHE dpendent de la chimiokine MCP-1/CCL2 scrte par ces dernires. Ainsi, cette dernire partie suggre que la BHE nest pas un obstacle la migration de CSN vers le SNC. De plus, la chimiokine MCP-1 est identifie comme un facteur scrt par la BHE qui permet laccumulation et la diffrentiation prfrentielle de cellules souches neurales dans lespace sous-endothlial. Ces trois tudes dmontrent limportance de la BHE dans la migration des cellules inflammatoires et des CSN vers le SNC et indiquent que de multiples mcanismes molculaires contribuent au drglement de lhomostasie du SNC dans les ractions neuro-immunes. En utilisant des modles in vitro, in situ et in vivo, nous avons identifi trois nouveaux mcanismes qui permettent dinfluencer les interactions entre les cellules du sang et la BHE. Lidentification de ces mcanismes permet non seulement une meilleure comprhension de la pathophysiologie des ractions neuroinflammatoires du SNC et des maladies qui y sont associes, mais suggre galement des cibles thrapeutiques potentielles pour influencer linfiltration des cellules du sang vers le cerveau