798 resultados para Industrias de exportación
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Cette thèse porte sur l’émergence sur la scène chilienne d’un nouvel acteur dans la production du livre, acteur qui s’organise à la fin des années 1990 en se définissant lui-même en tant qu’éditeur indépendant et qui, au cours des premières années du XXIe siècle, élargit cette définition pour inclure le phénomène de l’édition autonome et le domaine de l’édition universitaire. Le point de ralliement de ces acteurs, organisés autour de l’association Editores de Chile, est la reprise et l’affirmation d’un rôle moderne des éditeurs de livres, au sens des Lumières. On peut constater l’articulation entre les revendications spécifiques du secteur et ses positions politiques sur la valeur symbolique de la production culturelle, sur son rôle en tant que facteur de construction identitaire et démocratique car l’accès aux livres ne peut pas être restreint par l’action sans contrepoids du marché. L’angle théorique que nous proposons est celui des théories des industries culturelles tout en intégrant aussi les contributions des études culturelles. En nous situant dans une perspective de l’économie politique des industries culturelles, nous chercherons à redéfinir le concept d’indépendance par le biais d’une analyse des stratégies d’unités économiques (les maisons d’édition) et des rapports entre ces unités et leurs contextes géographiques, politiques et culturels spécifiques. Nous tenons aussi en considération des éléments macrostructurels, mais en considérant que leur capacité d’influence est toujours relative et, en conséquence, doit faire l’objet d’une réévaluation en fonction des rapports de forces et des conjonctures politiques, économiques et sociales spécifiques. Nous pensons que l’indépendance n’est pas un phénomène qui n’est pas exclusif au monde de l’édition. Nous avons fait le constat qu’il existe aussi au sein des industries de l’enregistrement sonore, de l’audiovisuel et des médias comme la presse, la radio et, en moindre proportion, la télévision. En termes méthodologiques, nous proposons une approche qui combine des méthodes et des instruments quantitatifs et qualitatifs, c’est-à-dire, l’analyse des statistiques de l’édition au Chili (fréquences des titres, genres et auteurs), des entrevues semi-structurées et une analyse documentaire. Avant d’aborder la description et l’analyse de la production de livres au Chili et du sens que les éditeurs donnent à l’indépendance et à leurs prises de position dans le champ culturel, nous proposons une description historique et industrielle de l’édition du livre chilien. Cette description permet de comprendre la naissance et le développement du secteur en regard des processus politiques, économiques et sociaux du Chili et de l’Amérique latine, ainsi que sa situation actuelle en regard des nouvelles conditions politiques et économiques qui résultent du processus de globalisation et des transformations néolibérales locales et internationales. La recherche examine ensuite le caractère de la production de livres publiés au Chili entre les années 2000 et 2005 en considérant les titres produits, les auteurs et les genres. Cette analyse permet aussi d’établir des différences entre ces maisons d’édition et celles qui relèvent des grands conglomérats transnationaux de l’édition de livres. Cette analyse comparative nous permet d’établir de manière concluante des différences quant au nombre et á la diversité et l’intérêt culturel des livres publiés entre les éditeurs transnationaux et les éditeurs indépendants regroupés sous le nom de Editores de Chile. Cette analyse permet aussi d’établir des liens précis entre la production des éditeurs indépendants et leurs objectifs culturels et politiques explicites. Nous faisons ensuite état, par le biais de l’exposition et de l’analyse des entrevues réalisées avec les éditeurs, des trajectoires de ces organisations en tenant compte des périodes historiques spécifiques qui ont servi de contexte à leur création et à leur développement. Nous mettons ici en rapport ces trajectoires des éditeurs, les définitions de leurs missions et les stratégies mobilisées. Nous tenons aussi compte des dimensions internationales de ces définitions qui s’expriment dans leur participation au sein d’organisations internationales telle que l’Alliance internationale d’éditeurs indépendants (Gijón 2000 et Dakar 2003) et, spécifiquement, leur expression dans la coopération avec des maisons d’édition latino-américaines. Les entrevues et l’analyse documentaire nous permettent d‘entrevoir les tensions entre la politique culturelle de l’État chilien, en contraste avec des définitions, des objectifs et des actions politiques de Editores de Chile. Nous relions donc dans l’analyse, l’émergence de l’édition indépendante et les résistances qu’engendrent la globalisation des marchés culturels et les mouvements de concentration de la propriété, ainsi que les effets et réponses aux transformations néolibérales au plan des politiques culturelles publiques. Nous concluons alors à la nécessité d’une économie politique critique des industries culturelles qui puisse se pencher sur ces phénomènes et rendre compte non seulement de rapports entre conglomérats et indépendants et du développement des filières de la production culturelle, mais aussi du déploiement des logiques culturelles et politiques sous-jacentes, voire des projets historiques, qui se confrontent dans le champ des industries culturelles.
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L’eau a longtemps été considérée comme une ressource commune non susceptible d’appropriation et accessible à tous. De nos jours, toutefois, face à l’inégale répartition de l’eau sur la planète, à l’augmentation constante de la population et à la multiplication des usages qui entraînent la surexploitation et la pollution des ressources hydriques, l’eau prend une valeur nouvelle. L’eau devient de plus en plus un enjeu stratégique, politique et commercial. En conséquence, la redéfinition du statut juridique de l’eau devient un objet de débat important. Ce débat est avant tout un débat rhétorique et une « bataille » idéologique entre des groupes qui soutiennent différentes approches et qui cherchent à obtenir le monopole de la nouvelle réalité et créer ainsi le nouveau droit. Deux grandes approches s’affrontent pour redéfinir la ressource. La première, celle qui envisage l’eau comme un bien économique, soutient que pour éviter les problèmes de gaspillage et de pollution, l’eau doit être soumise aux lois de l’offre et de la demande. La deuxième, celle qui considère l’eau comme une chose commune, non appropriable et hors commerce, soutient que la valeur d’une ressource aussi vitale que l’eau ne peut être établie par les lois du marché puisque cette alternative ne permet pas d’assurer l’accès à l’eau aux plus démunis de la société. Cette approche prône également la reconnaissance d’un droit humain à l’eau. Notre thèse tente de déterminer comment s’effectue le choix du statut juridique de l’eau, et ce, tant au Québec qu’au Mexique. Notre question de recherche est traitée selon une perspective constructiviste en vertu de laquelle le statut juridique de l’eau serait une réalité « construite » et le nouveau droit serait le résultat des luttes, des oppositions et des compromis entre les acteurs sociaux impliqués. Notre terrain d’étude est le Québec et le Mexique. En effet, ce sont des territoires intégrés économiquement par le biais de l’ALENA où l’on observe des variations importantes en termes de ressources, de prélèvements et de consommation. Au Québec, nous analysons le débat qui a eu lieu lors de la Consultation sur la gestion de l’eau au Québec (1999), notamment les discours concernant le statut de l’eau, la gestion publique/privée des services d’eau et l’exportation en vrac de la ressource. Au Mexique, nous analysons les représentations des acteurs sociaux à l’occasion de l’adoption de la Loi des eaux nationales de 1992, notamment les questions qui comportent un lien étroit avec la symbolique de l’eau. Or, nous avons remarqué que le résultat de ces constructions sociales au sein de ces territoires est complètement différent. Au Québec, on a confirmé le statut de l’eau en tant que chose commune, tandis qu’au Mexique, c’est plutôt la symbolique de l’eau en tant que bien économique qui a été adoptée dans la nouvelle législation portant sur l’eau.
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Primer premio de la primera edición de Premios a la Elaboración de Materiales de Estudio sobre la Región de Murcia en la modalidad de Bachillerato.
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Se recoge toda la trayectoria y el trabajo diario del Centro de Referencia Nacional de Formación Profesional de Cartagena (Murcia) con motivo del 25 aniversario de su creación. Dicho centro inició sus actividades de forma progresiva en sus distintas áreas docentes a partir del año 1983; el 1993 se integra en la red de Centros Nacionales de Formación cuyas áreas formativas son las Industrias Químicas y Servicios a las Empresas: control de Calidad. Durante estos años se han puesto en práctica diferentes técnicas innovadoras y participado en programas europeos, proyectos internacionales, prácticas en el extranjero y proyectos transnacionales de movilidad, que ha permitido mejorar la cualificación de sus alumnos y mayores oportunidades laborales.
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Determinar con precisión qué ramas de FP deben implantarse y donde deben localizarse con el fin de surtir la demanda de profesionales allí donde se presenta, dada la necesidad de incrementar, en los años siguientes a la investigación, el número de alumnos de FP. 150 empresas asturianas. El estudio está dividido en tres partes. En la primera se hace hincapié en conocer la población ocupada con titulación de FP, la valoración del empresario de los estudios de FP y su disposición ante la institucionalización de la relación empresa-centro docente. En la segunda se analizan las ramas de FP, su distribución espacial y la previsión de titulados y en la tercera parte los medios docentes de FP en Asturias. Se utilizaron los datos y estudios de la Sociedad Asturiana de Estudios Industriales (SADEI) y una encuesta enviada a 150 empresas asturianas, para el bloque que trata del mercado de empleo. Para el bloque referente a la dotación y matrícula de los centros escolares públicos y privados del Principado se utilizaron los datos aportados por la Unidad Estadística de la Dirección Provincial del MEC. La mayoría de los empleos ocupados en la zona central se concentra en los sectores secundario y terciario ya que aquí se sitúan las industrias metálicas básicas, en la zona occidental el grueso de la población se ocupa de los sectores agropecuario y madera y en la zona oriental el trabajo agrícola y la incipiente industria hotelera son los elementos principales. Existe una tendencia expansiva en la construcción y el sector servicios, estabilidad en transporte y caída en hostelería e industrias químicas. Algo menos de la mitad de las empresas no mantienen relación con los centros docentes, aunque ven positiva la relación. Se ve necesaria la creación de la rama minera en Mieres y Langreo y de otras especialidades como la de Mecánica-agrícola y la Marítimo-pesquera. No parece oportuno, por el momento, implantar la rama de Imagen y Sonido. Se hace una relación de las necesidades de incremento o reducción de la matrícula de las distintas especialidades por ciudades. Por último, se señala que debería modificarse el currículo de la rama de Artes Gráficas para adaptarse a la demanda.
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Pretende llegar al conocimiento de la realidad de la comarca para así detectar las disfuncionalidades y los verdaderos problemas que la afectan cuya dinámica supone un freno a la consecución de los objetivos: desarrollo del potencial endógeno de la zona procurando un aprovechamiento racional de los recursos; mejora del tejido industrial existente y flexibilización de la estructura económica mediante el reajuste intersectorial y la diversificación de la producción; formulación de nuevas alternativas de desarrollo que favorezcan la inserción profesional del colectivo de jóvenes parados. Para la encuesta se utilizó una muestra representativa de los jóvenes parados de los Concejos implicados en el estudio. Tras un estudio del medio físico y demográfico, de la actividad económica, del equipamiento y hábitat, infraestructuras, planeamientos de los recursos ociosos y del análisis de la población en paro, se realiza una propuesta de actuaciones de desarrollo endógeno y un plan formativo que responde a las deficiencias detectadas a través del análisis estadístico y del trabajo de campo. Como respuesta a la situación de la realidad de los cinco Concejos objeto de estudio, se propone un plan formativo, fruto de la comparación de las necesidades detectadas y la oferta formativa, que pretende la creación de un marco de actuación que posibilite la especialización en las ramas y actividades que presentan posibilidades de empleo a corto y medio plazo. Las líneas formativas propuestas son: Asistencia social, Desarrollo socioeconómico de la comunidad, Medio Ambiente, Formación empresarial y Gestión, Especialización Agraria, Hostelería y Turismo rural, Diseño, Construcción, Madera y Muebles, Alimentación, Papel y Artes gráficas, Textil, Transformación metálica, Joyería y Orfebrería, Nuevas tecnologías. Se propone un plan de actuaciones de desarrollo endógeno: conservación y mejora del medio natural, de los recursos agrarios, fomento de actividades turísticas, de la pequeña y mediana empresa, apoyo a la minería, potenciación del sector metalúrgico, de las industrias derivadas de productos autóctonos, del comercio, promoción empresarial, mejora de infraestructuras y equipamientos, potenciación de la economía social y empleo juvenil.
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Conseguir un acercamiento a la comprensi??n de las ense??anzas de las Artes y los Oficios en Espa??a, mediante el conocimiento de los programas de la Escuela de Artes y Oficios de Oviedo, de su origen y de la transformaci??n de estos estudios en dicha escuela, que actuar??a como catalizador en el ??mbito regional. Condiciones que posibilitaron la creaci??n del centro, a qui??nes iban dirigidos estos estudios y su posible repercusi??n social, su ordenamiento acad??mico y su evoluci??n. 1) Antecedentes de los estudios de las Artes y los Oficios en Espa??a. 2) La Escuela de Artes y Oficios de Oviedo: su origen y creaci??n. 3) La Escuela de Artes y Oficios: su evoluci??n. Bibliograf??a. Disposiciones legislativas. Fuentes orales. Fuentes manuscritas: registros de matr??culas, registros de entradas y comunicaciones, y actas de la Junta de profesores. Como antecedentes de los estudios de las Artes y los Oficios en Espa??a, se citan los siguientes: los gremios; las juntas y consulados; la Sociedad Econ??mica de Amigos del Pa??s, como fomentadora de la instauraci??n de un nuevo tipo de Educaci??n T??cnica; y el Estado en el siglo XVIII y XIX, creador del Real Conservatorio de Artes para el progreso de los Oficios, de las Artes y de la Agricultura. El antecedente m??s directo de la Escuela de Artes y Oficios, fue la Escuela de Dibujo de Oviedo, creada por la Sociedad de Amigos del Pa??s en 1785. En 1854, esta escuela pasa a convertirse en Academia Elemental de Bellas Artes. Esta academia funcion?? hasta 1886, pasando en ese momento la totalidad de su alumnado a quedar integrado en la Escuela de Artes y Oficios que hab??a sido creada en 1878. A partir de 1900, esta escuela recibi?? varias denominaciones: en 1900 pas?? a llamarse Escuela de Industrias y Bellas Artes, en 1953 se denomin?? Escuela de Artes y Oficios Art??sticos, y en 1963 adquiri?? el nombre que sigue vigente en la actualidad (Escuela de Artes Aplicadas y Oficios Art??sticos) con nuevos planes de estudios. En 1986 se lleva a cabo la reforma de la Escuela de Oviedo. A partir de este momento, el programa se compone de dos cursos comunes, tras cuya superaci??n se accede a la especialidad (dise??o gr??fico, grabado y t??cnicas de estampaci??n, dise??o de interiores) cuya duraci??n es de dos cursos, tras los cuales los alumnos deber??n superar un proyecto fin de carrera. El t??tulo obtenido equivale a FPII y posibilita el desarrollo de su especialidad en el campo laboral, o continuar sus estudios en cualquiera de las escuelas universitarias donde hubiera especialidad similar. Este trabajo expone una recopilaci??n de datos y un ordenamiento de un material escaso y disperso, con el fin de que sirva como punto de partida para realizar un posterior an??lisis exhaustivo de la escuela y una interpretaci??n sociol??gica de alumnos y profesores.
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La formación de los estudiantes universitarios es un tema de constante preocupación para los profesionales dedicados a desempeñar tareas docentes. Los tiempos van evolucionando y las demandas del mercado laboral cambiando, por lo que el profesorado universitario se ve en la obligación de ir adaptando el proceso enseñanza-aprendizaje con el fin de desarrollar competencias en los alumnos que satisfagan las necesidades de este mercado. Tras escuchar las opiniones de altos cargos de las industrias asturianas acerca de las demandas actuales del mundo laboral, las profesoras de la asignatura ‘Selección de Materiales en Diseño Mecánico’, perteneciente al tercer año de Ingeniería Técnica Industrial en la Universidad de Oviedo (España), hemos llevado a cabo una adaptación del proceso enseñanza-aprendizaje en dicha asignatura durante el curso 2007-2008, con la que se pretende acercar la formacion de los estudiantes a dichas demandas. Para ello se ha propuesto a los alumnos la realización de un proyecto en grupo, que posteriormente debería ser expuesto públicamente, siendo valorado por las profesoras y por el resto de compañeros. Los objetivos perseguidos con el método docente llevado a cabo son fomentar el aprendizaje individual activo y estratégico, el aprendizaje en grupo, el trabajo en equipo, el aprendizaje a través de las tutorías con el profesor, la utilización de las nuevas tecnologías como vía de obtención de información, la mentalidad crítica, así como la comunicación oral tanto en ‘petit comité’ como en público, introduciendo al mismo tiempo una forma alternativa de evaluación. Además de la evaluacion externa realizada por las profesoras y por el resto de los compañeros, se ha pedido a los alumnos que evaluasen su propio trabajo, es decir, que se autoevaluasen, ya que consideramos, por un lado, que la reflexión sobre un trabajo hecho ayuda a valorar su realidad y por otro que los cambios que emanan de una autoevaluación son más eficaces que los que provienen de instancias externas al proceso