999 resultados para Espagne -- Frontières
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Donateur : Boutroue, Alexandre (1846-1899)
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Ancien possesseur : Argenson, Antoine-René de Voyer (1722-1787 ; marquis de Paulmy d')
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Les recompositions familiales mettent en exergue les limites des études de la famille fondées sur le ménage. En effet, la famille qui compte dépasse de toute évidence, dans cette situation, les frontières de celui-ci. Sur la base d'un échantillon de 300 femmes ayant un enfant entre 5 et 13 ans, la moitié en situation de recomposition familiale, cette recherche rend compte de la diversité de la composition des contextes familiaux significatifs aux yeux des individus, en distinguant neuf configurations-types. Ces configurations se retrouvent tant dans les familles de première union que dans les familles recomposées. Elles dépassent le cadre du ménage en répondant aux choix familiaux des individus, ainsi qu'aux contraintes socio-démographiques imposées par le réservoir de parenté et l'institutionnalisation du couple.
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Ancien possesseur : Argenson, Antoine-René de Voyer (1722-1787 ; marquis de Paulmy d')
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Ancien possesseur : Argenson, Antoine-René de Voyer (1722-1787 ; marquis de Paulmy d')
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Ancien possesseur : Argenson, Antoine-René de Voyer (1722-1787 ; marquis de Paulmy d')
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Extensible Markup Language (XML) is a generic computing language that provides an outstanding case study of commodification of service standards. The development of this language in the late 1990s marked a shift in computer science as its extensibility let store and share any kind of data. Many office suites software rely on it. The chapter highlights how the largest multinational firms pay special attention to gain a recognised international standard for such a major technological innovation. It argues that standardisation processes affects market structures and can lead to market capture. By examining how a strategic use of standardisation arenas can generate profits, it shows that Microsoft succeeded in making its own technical solution a recognised ISO standard in 2008, while the same arena already adopted two years earlier the open source standard set by IBM and Sun Microsystems. Yet XML standardisation also helped to establish a distinct model of information technology services at the expense of Microsoft monopoly on proprietary software
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Il y a deux cents ans, en 1812, parut le premier volume des Contes pour les enfants et la maison collectés par les Frères Grimm. Un second lui succéda en 1815. Depuis lors, l'ouvrage a constamment été réédité et traduit. Les auteurs eux-mêmes l'ont profondément remanié, l'augmentant d'une édition à l'autre, et finalement, d'un troisième volume contenant des annotations, des « Témoignages » (Zeugnisse) et une section « Littérature » (Literatur). L'intérêt de cet apparat paratextuel pour la recherche sur le conte est inestimable. Le but de cette contribution est de rendre plus accessible une partie de ces paratextes : les « Témoignages » et la section « Littérature ». La première partie de cette étude, consacrée aux « Témoignages », s'intéresse à leur emplacement au sein de l'oeuvre et à leur présentation chronologique. Une attention particulière est prêtée à la sélection des sphères linguistiques et culturelles que les Grimm ont effectuée ainsi qu'au vocabulaire étranger choisi pour définir par équivalence leur concept de Märchen. On analyse aussi les mises en scène narratives que les Grimm ont élaborées, leur maniement des citations et des sources des « Témoignages ». On montre comment ils ont utilisé et fonctionnalisé ces derniers pour légitimer la « scénographie » et le projet des Kinder- und Hausmärchen gesammelt durch die Brüder Grimm. La deuxième partie propose une traduction française inédite du début de la section « Littérature ». Les Grimm y ont traité des recueils de contes italiens (Straparola, Basile), des Gesta Romanorum, et de l'Espagne, ainsi que des auteurs de contes français, dont Perrault et Madame d'Aulnoy. Cette section offre donc un intérêt particulier pour la recherche sur les littératures et cultures européennes.
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La présente thèse se propose d'étudier les fortifications connues dans le territoire d'Erétrie (île d'Eubée, Grèce), essentiellement aux époques classique et hellénistique (Ve-IIe siècles av. J.-C.). La plupart de ces constructions (forteresses de grand appareil, habitats fortifiés, enceintes de pierres sèches et tours) sont connues depuis le 19e siècle, mais ce travail constitue la première étude archéologique et historique d'ensemble qui leur est consacrée exclusivement. Bien que décrites depuis longtemps, les fortifications des campagnes grecques ont surtout été étudiées d'un point de vue architectural et historique. Cette approche a privilégié une interprétation militaire et stratégique, reliant les fortifications au sein de réseaux défensifs conçus à grande échelle et destinés à bloquer les accès et les frontières du territoire. Notre perspective est différente, puisqu'elle s'efforce de replacer chaque fortification dans la géographie antique en étudiant son interaction avec les plaines et les reliefs, les frontières, l'habitat, les voies de communication, les terres cultivables et la répartition de la population. Pour ce faire, nous avons établi une carte archéologique de l'Erétriade, conduit des prospections extensives autour des fortifications, ainsi que dans de nombreuses régions du territoire. Cette méthode permet d'aborder l'étude des fortifications rurales en adoptant des angles d'analyse différents : le premier, macro-géographique, met ainsi en valeur des caractéristiques générales, telles que la relation entre les fortifications et la capitale d'une part, les fortifications et les terres cultivables de l'autre ; au plan régional, ou micro-géographique, elle analyse la répartition des fortifications au sein de chaque district de l'Erétriade, voire des vallées ou des cantons, mettant en évidence le rôle local des ouvrages fortifiés. Au terme de cette recherche, il est apparu qu'une approche purement stratégique ou militaire ne permettait pas d'expliquer la répartition géographique des fortifications, puisque ces dernières se trouvent pour la plupart à l'intérieur du territoire et non à ses frontières. Elles ne sont pas non plus disposées de manière à pouvoir exercer une surveillance étroite sur les routes pénétrant dans la chôra ; aussi leur fonctionnement au sein d'un «réseau défensif frontalier ne peut pas être démontré. Dans l'Erétriade, la colonne vertébrale de la sécurité publique est formée par les habitats fortifiés, dèmes et kômai, complétée par l'existence de deux forteresses militaires ayant accueilli des garnisons. Placés toujours à bonne distance de la ville, puis à intervalles plus ou moins réguliers au sein du territoire, les habitats fortifiés jouent sur le plan régional le rôle de la ville : en cas d'invasion ou de danger, la population du dème ou des dèmes environnants pouvait y trouver refuge, mettant ainsi à l'abri récoltes, biens et animaux. L'apparition des fortifications territoriales correspond à l'extension maximale de l'occupation humaine, agricole et économique du territoire. Les communautés rurales qui en avaient la possibilité se dotèrent alors de fortifications, souvent sommaires, pour faire face à des menaces variées, mais surtout pour assurer leur propre sécurité et protéger un équilibre autarcique fragile. Il ne faut donc pas nécessairement attribuer la construction de fortifications à un événement historique précis, interprétation abusive courante dans l'étude des fortifications, en Grèce comme ailleurs. La fortification des habitats ruraux s'est réalisée de manière progressive, en réponse aux sentiments d'insécurité d'une population rurale toujours plus nombreuse. Faute de références littéraires et d'inscriptions, en particulier de décrets honorifiques, les forteresses et les habitats fortifiés de l'Erétriade constituent les derniers témoins de l'insécurité publique et des violences auxquelles fut confronté le territoire d'Erétrie aux époques classique et hellénistique.
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RESUMECette recherche empirique porte sur les emplois temporaires subventionnés (ETS) instaurés dans le cadre du chômage et de l'aide sociale en Suisse depuis une dizaine d'années. La mise en place de politiques d'activation dans le cadre de la protection sociale met l'accent sur les liens explicites, souvent réglementaires, qu'entretiennent actuellement la protection sociale, les politiques de l'emploi et le marché du travail dans les pays industrialisés. Ces transformations ont largement contribué au développement d'activités exercées en marge du marché de l'emploi. Dans le cadre du chômage, comme dans celui de l'aide sociale, une mise au travail peut être exigée en contrepartie du versement des indemnités ; en Suisse, on nomme ce procédé l'assignation au travail. L'assignation est le processus par lequel un-e conseiller?ère en placement peut contraindre, sous peine de sanction (suppression des indemnités pour un temps déterminé) une personne au chômage (inscrit-e auprès d'un office régional de placement) à souscrire à une mesure du marché du travail (MMT), particulièrement les ETS.Cette recherche propose une analyse de l'assignation à un programme d'emploi temporaire sous l'éclairage de la sociologie du travail. Elle adopte une perspective compréhensive attentive aux tensions que vivent les individus pris dans une situation de travail hybride et inédite qui les place aux frontières des différentes catégories administratives de chômage, d'inactivité et de population occupée. Partant d'une étude empirique auprès de personnes assignées, cette recherche mène une analyse qualitative des conditions et de l'organisation du travail en ETS, des modalités contractuelles et statutaires des personnes assignées à une activité de travail contrainte et matériellement non reconnue, puisque non salariée. Elle s'attache également à cerner le vécu de l'assignation au travail, ainsi que le sens que les personnes lui attribuent dans leur trajectoire biographique et professionnelle.SUMMARYThis research investigates a specific and new form of labor, namely «temporary subsidized jobs» {emplois temporaires subventionnés, ETS) that have been developed since the late 1990s in Switzerland in the context of unemployment and social assistance benefits. Although ETS are specific to Switzerland, they echo similar «workfare» measures imposed on unemployed and welfare recipients introduced in recent years in almost all industrialized countries. Indeed, the evolution of public policies and the generalization of «active labour-market policies» {politiques d'activation) have become central to social protection in the majority of Western countries and have emerged in parallel to the expansion of work activities situated at the margins of traditional wage- labor.My analysis of the ETS phenomenon is informed by labor sociology and discusses the pertinence of a classical approach in grasping this hybrid and new work situation, which sets individual persons at the border between various administrative categories such as «unemployed», «inactive» and «at work». I investigate in particular the issue of contractual and statutory modalities imposed on persons who have been assigned to a form of activity that is both constraining as well as materially non-recognized (as it remains outside of traditional wage-labor forms). In order to understand ETS conditions and labor organization, my fieldwork consist of interviews of persons who have been assigned to it and observations. I investigate their personal experience, as well as the meaning that these individuals attribute to the ETS experience in the context of their biographical and professional trajectory.