94 resultados para postcolonialism
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Résumé Cette thèse de doctorat porte sur le cinéma envisagé comme un agent de réappropriation culturelle pour les Premières Nations du Québec et les Inuit du Nunavut. De manière plus spécifique, nous avons cherché à comprendre comment les peuples autochtones et inuit se servent d’un médium contemporain pour prendre la parole, revendiquer leurs droits politiques et réécrire une histoire ayant été jusqu’à récemment racontée selon le point du vue de médiateurs externes. À cet effet, l’emprunt d’éléments propres aux méthodologies autochtones, autant dans la forme que dans le contenu, auront permis de faire ressortir un aspect particulier des cultures autochtones, soit la manifestation d’une pensée orale centrée autour de la notion du sacré. La première partie de cette recherche est ainsi consacrée à la théorisation d’un sacré autochtone omniprésent dans toutes les sphères de leur quotidien, et qui se transpose à l’écran sous la forme d’une esthétique particulière, que nous nommons esthétique du sacré. En outre, le visionnement et l’analyse de courts et de long-métrages autochtones et inuit ont fait ressortir avec force les principaux éléments d’une esthétique du sacré qui s’exprime entre autres à travers une éthique de travail privilégiant la collaboration communautaire et une écoute attentive de la parole de l’interlocuteur, ainsi qu’à travers la remédiation des récits issus de la tradition orale. Ainsi, l’exploration de l’œuvre documentaire d’Alanis Obomsawin met de l’avant l’importance du rôle joué par les femmes autochtones au sein de leurs communautés, celles-ci se présentant comme les principaux agents de changement et médiatrices de leur culture. Dans la même veine, l’étude du projet Wapikoni Mobile nous a permis d’esquisser un portrait nouveau de la jeunesse autochtone, les œuvres réalisées par ces cinéastes néophytes reflétant l’importance pour eux de réactualiser la tradition tout en nourrissant des liens de confiance avec leurs aînés, ces gardiens de la mémoire. Enfin, le dernier chapitre portant sur l’élaboration d’une nouvelle cinématographie inuit démontre comment le cinéma est un outil apte à traduire avec justesse les subtilités présentes dans les récits issus de la tradition orale.
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Cette thèse, au croisement de l’histoire et de l’anthropologie, prend pour objet les représentations d’un massacre colonial, la répression sanglante de tirailleurs sénégalais survenue au camp de Thiaroye, à proximité de Dakar, le 1er décembre 1944. Il s’agit d’abord de mieux documenter l’événement historique lui-même qui, soixante-dix ans après les faits, reste un sujet de controverse historiographique. D’autre part, inscrire les réappropriations passées et actuelles de ce drame dans diverses temporalités donne à lire la trajectoire de la nation sénégalaise postcoloniale à travers le prisme de la mobilisation de référents historiques. Ce travail sur la mémoire de cet événement s’appuie sur plus de soixante entretiens, l’analyse des œuvres d’art traitant de cet événement, un travail d’archives – des sources coloniales mais aussi différents journaux depuis 1945 jusqu’à aujourd’hui –, enfin une dimension ethnographique de recherche action, notamment auprès de lycéens sénégalais. Aujourd’hui, au Sénégal, les représentations attachées à l’événement du 1er décembre 1944 apparaissent comme un des paradigmes de la mémoire coloniale. Tenter de décrire ces usages du passé sur plus de soixante-dix ans permet alors d’envisager l’articulation entre des mémoires dominantes – officielles ou non –, des formes particulières de rappel du passé et le rôle de ce passé dans certaines dynamiques identitaires.
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L’objectif de ce mémoire est de porter un regard critique sur l’exposition du patrimoine culturel immatériel kanak, dernièrement proposée au musée du quai Branly. Ayant pour objet de corriger l’élitisme de l’eurocentrisme, le postcolonialisme est un courant de pensée qui vise à repositionner les acteurs et enjeux marginaux. Interdisciplinaire, le discours postcolonial suscite une pluralité de perspectives pour inclure la voix des « autres ». Dans notre étude, nous choisissons de traiter du propos dans un cadre singulier. Notre approche se consacrera à l’interprétation de l’ « autre » par le musée du quai Branly, de manière à comprendre comment, aujourd’hui, la particularité du patrimoine culturel kanak y est exposée. Ce mémoire se propose d’effectuer un retour sur la venue du quai Branly dans le cadre de quelques problèmes récurrents concernant la perception et le traitement de l’objet nonoccidental, retour qui semble nécessaire à l’établissement d’un bilan sur les pratiques expositionnelles du patrimoine culturel immatériel dans l’exposition « Kanak. L’art est une parole ». Pour ce faire, les enjeux soulevés seront abordés dans les perspectives de l’histoire de l’art, de l’anthropologie et de la muséologie. Par la muséographie qu’il met en place, le musée fait part au public de son parti-pris quant au discours didactique qu’il souhaite lui transmettre. Les choix effectués pour la mise en exposition et sa contextualisation expriment la définition que le musée donne aux objets qu’il contient. Le musée du quai Branly est un cas particulier. Promu au rang de musée d’ « art premier » à son ouverture, il expose des objets ethnographiques venus d’Afrique, d’Océanie, des Amériques ou encore d’Asie pour leurs qualités esthétiques. Loin de nos préceptes occidentaux, la difficulté de ce musée est de rendre compte de l’histoire de ces objets. L’exemple de l’expression artistique kanak soulève le fond du problème dans la mesure où elle prend forme à travers des ressources orales.
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Wilson Harris créée dans son roman Le palace du paon un espace de transformation intellectuelle d’une nature inédite. Cet espace se confond avec la matrice narrative de son roman. Celle-ci permet la génèse de l’identité guyanaise, non pas à partir des vestiges pré-coloniaux, ni grâce aux récits des historiens des vainqueurs mais avec des ingrédients philosophiques et littéraires de nature à transformer l’étoffe même de notre imaginaire et énergie créative. Il utilise pour ce faire la répétition comme stratégie narrative permettant de rompre la linéarité chronologique qui joint passé, présent et avenir. Ainsi faisant, il déjoue toutes les attentes de ses lecteurs les habituant ainsi à ce que Derrida appelle la logique spectrale qui permet l’influence mutuelle entre passé et présent. Ce travail est l’exploration des mécanismes de ce lâcher prise imaginatif mais aussi de toutes les voix qui répètent, à travers le temps et les continents, cet appel à l’hospitalité inconditionnelle envers l’Autre, c'est-à-dire une ouverture envers le paradoxal, le multiple, le différent en soi et en dehors de soi.
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This paper looks at how two immigrant autobiographies can be read and understood from a postcolonial perspective. Emphasis is placed on the theoretical framework of Postcolonial Studies and how the presence of a hegemonic “other” can influence the formation of identity. More specifically, I will show how the culture of the “colonizer” is internalized and how the two authors assimilate the cultural dominant before immigrating.
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Este trabalho debruça-se sobre a literatura pós-colonial e as questões de identidade dos escritores dos países colonizados do Magrebe. Centramo-nos em Tahar Ben Jelloun, escritor franco-marroquino que reflete sobre a sua identidade, o bilinguismo e a pertença a duas culturas assim como sobre o conceito de francofonia.
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This paper briefly sets the scene for the articles that follow, introducing some key debates that have characterized the recent practice of historical archaeology. The definition of historical archaeology is explored according to parameters of chronology and methodology, drawing a distinction between New World traditions that define the subject as 'post-Columbian' and Old World approaches that establish broader connections with the 'documentary archaeology' of all literate societies. Current issues in European and American historical archaeology are highlighted, including the gradual breakdown of the medieval/post-medieval divide and the call for a global 'modern-world archaeology' to address the 'grand historical narratives' of the period, such as capitalism, economic improvement, and consumerism. The resistance to this global research agenda is explored with reference to archaeologies of diaspora and postcolonialism, which demand local perspectives to explore diversity and meaning. Finally, the innovative use of community archaeology and multi-vocality is introduced, with particular reference to the experimental narratives pursued by American historical archaeologists, in their new role as 'storytellers'.
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This paper briefly sets the scene for the articles that follow, introducing some key debates that have characterized the recent practice of historical archaeology. The definition of historical archaeology is explored according to parameters of chronology and methodology, drawing a distinction between New World traditions that define the subject as 'post-Columbian' and Old World approaches that establish broader connections with the 'documentary archaeology' of all literate societies. Current issues in European and American historical archaeology are highlighted, including the gradual breakdown of the medieval/post-medieval divide and the call for a global 'modern-world archaeology' to address the 'grand historical narratives' of the period, such as capitalism, economic improvement, and consumerism. The resistance to this global research agenda is explored with reference to archaeologies of diaspora and postcolonialism, which demand local perspectives to explore diversity and meaning. Finally, the innovative use of community archaeology and multi-vocality is introduced, with particular reference to the experimental narratives pursued by American historical archaeologists, in their new role as 'storytellers'.
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This paper draws on ethnographic case-study research conducted amongst a group of first and second generation immigrant children in six inner-city schools in London. It focuses on language attitudes and language choice in relation to cultural maintenance, on the one hand, and career aspirations on the other. It seeks to provide insight into some of the experiences and dilemmatic choices encountered and negotiations engaged in by transmigratory groups, how they define cultural capital, and the processes through which new meanings are shaped as part of the process of defining a space within the host society. Underlying this discussion is the assumption that alternative cultural spaces in which multiple identities and possibilities can be articulated already exist in the rich texture of everyday life amongst transmigratory groups. The argument that whilst the acquisition of 'world languages' is a key variable in accumulating cultural capital, the maintenance of linguistic diversity retains potent symbolic power in sustaining cohesive identities is a recurring theme.
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The purpose of this study is to examine how two Muslim feminists perceive themselves to betreated by the Swedish majority society and within the secular feminist movement. Thesurvey was conducted using qualitative method with a total of two interviews. For the study'stheoretical perspectives, I have used postcolonialism and postcolonial feminism. The result ofthe survey and the analysis show that the informants say that they face an image of Muslimwomen as considered being under oppression. The informants believe that this stereotypicalimage has its origin from the colonial period. The question that is most important for themwithin feminism is to be treated as a feminist and as a Muslim without being questioned. Theyfeel like it's hard to identify with the Swedish secular feminism, but they also feel that thegroup of Swedish secular feminists have a difficulty identifying themselves with Muslimwomen too. Consider this, one of the informants does not feel welcome among Swedishsecular feminism while the other one never had an interest in becoming a member of itbecause she did not consider them to strive for the same goal as herself. The informantsclaims that there are opportunities for them to speak in the public debate, but as Muslimfeminists they are facing a bigger struggle.
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In 2000 when Sweden signed the Framework Convention for the Protection of National Minorities the Roma minority became one of the acknowledged national minorities in the country. It meant that the rights of the Roma mi-nority would be safeguarded and the knowledge of its history and culture would be spread. In that context, the Swedish school, with its founded as-signment of democracy, was given an important role. The education was to communicate the multicultural values of the society and to make visible the history and culture of the Roma minority. The school books used in teaching today do not meet these demands. The view of the Roma minority given in school books is often inadequate and simplified. The present study will therefore examine a different type of edu-cational material used in schools and teaching, The Swedish Educational Broadcasting Company‟s programs of history and social studies regarding the Roma minority. Starting in postcolonial theory as well as critical dis-course analysis the study examines how the picture of the Roma cultural and ethnic identity in the Swedish Educational Broadcasting Company‟s material has been displayed and possibly changed during the period of 1975 to 2013. The results show a picture of Roma which, both in form and content, con-sists of some clearly demarcated discursive categories. The obvious continui-ty of the categories gives a picture of static and invariable Roma identity. At the same time this unambiguous picture is broken both by giving the existing discourses new meaning and also adding new discourses. The complexity and nuances become more prominent and the Roma identity is integrated in common Swedish history telling. The changes in the view of Roma, given by the Swedish Educational Broadcasting Company, can mainly be explained by the change of the Swedish immigration and minority policy and, as a conse-quence of this, the change of the school‟s mission regarding knowledge communication of Sweden as a multicultural country.
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In light of these continuing debates concerning immigration, national identity and belonging, re-examinations of immigrant and ethnic communities, often referred to as ‘diaspora,’ have become increasingly popular and prudent. Khachig Tololian, editor of Diaspora magazine, calls diaspora “exemplary communities of the transnational moment.”5 In an increasingly globalized world, where labor, capital, and resources are passed fluidly from continent to continent, diaspora are created by relocation or displacement of immigrant workers and their descendents.6 For these unskilled, immigrant laborers, middle class immigrants, and the children of both groups, adaptation to the culture, society, and life in a new ‘host’ country can be difficult, to say the least. So, in response to a new cultural landscape and a tenuous sense belonging, as well as to maintain a connection with a shared past, citizens of the world’s numerous diaspora replicate linguistic, cultural, and social norms, creating their own “cultural space[s]” that mirror and often replace a past relationship to their land of origin, or ‘home’.
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The article presents the main ideas of Euclides da Cunha (1866-1909), a famous Brazilian intellectual from the beginning of the twentieth-century. Da Cunha was one of the first writers to provide a proto-sociological account of subaltern people in Brazil. The aim of the article is to review his contributions in the light of contemporary discussions concerning postcolonialism and decolonisation.
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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)