960 resultados para political movements
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Despite their growing importance, the political effectiveness of social media remains understudied. Drawing on and updating resource mobilization theory and political process theory, this article considers how social media make “political engagement more probable,” and the determinants of success for online social movements. It does so by examining the mainstreaming of the Canadian “user rights” copyright movement, focusing on the Fair Copyright for Canada Facebook page, created in December 2007. This decentralized, grassroots, social media-focused action – the first successful campaign of its kind in Canada and one of the first in the world – changed the terms of the Canadian copyright debate and legitimized Canadian user rights. As this case demonstrates, social media have changed the type and amount of resources needed to create and sustain social movements, creating openings for new groups and interests. Their success, however, remains dependent on the political context within which they operate.
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Les mouvements nationalistes flamands et québécois divergent en concernant leur structure; par exemple le nationalisme flamand s'est développé comme un mouvement chrétien-démocrate, alors que le nationalisme québécois contemporain s’est galvanisé autour d'une idéologie laïque de gauche. Par ailleurs, il existe un contraste entre les poids sociodémographique, politique et économique portés par la région de Flandres en Belgique, et ceux portés dans la province du Québec au Canada. Cependant, malgré les influences divergentes structurelles et systémiques, les mouvements nationalistes flamand et québécois ont développé et maintenu des profils très similaires. Par exemple, les deux mouvements nationalistes se définissent par une distinction ethnolinguistique, les deux ont un discours nationaliste parallèle axé sur la nécessité de préserver et de protéger la langue et la culture de la communauté nationale, et les deux se concentrent sur l'obtention d'une redistribution des pouvoirs culturels et politiques. Dans ce mémoire, nous proposons que le profil nationaliste ressemblant du mouvement nationaliste flamand et québécois puisse être expliqué par le développement d'un « nationalisme ethnolinguistique de contestation », qui était initialement mis en place par les nationalistes flamands et québécois cherchant à corriger les effets d'une « division culturelle du travail ». Ce sentiment d’un nationalisme de contestation ethnolinguistique est instrumentalisé et perpétué par les nationalistes flamands et québécois en évoquant certains « souvenirs partagés », qui sont trouvés dans le récit historique de la communauté nationale. Ces souvenirs partagés, ainsi que leurs représentations symboliques, reflètent les sentiments de protestation, injustice et victimisation, qui sont vitaux pour les nationalistes flamands et québécois dans le maintien de leur expression parallèlement à un nationalisme de contestation ethnolinguistique en Flandres et au Québec.
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Cette thèse étudie la stabilité et l’instabilité politique des régimes hybrides. Elle pose la question suivante : dans quelles conditions l’autorité des élites au pouvoir est-elle reconnue ou contestée? Notre réponse s’articule en lien avec le caractère inclusif ou exclusif de la coalition dirigeante : c’est-à-dire, l’alliance stratégique des élites dirigeantes avec les groupes sociaux dominants. L’inclusion de ces derniers favorise le consentement et la stabilité; leur exclusion entraîne l’affrontement et l’instabilité politique. Sa composition dépend (i) du degré de violence organisée extra-légale et (ii) du degré de pénétration de l’État sur le territoire et dans l’économie. La première variable permet d’identifier quel groupe social au sein de l’État (militaires) ou du régime (partis d’opposition) est dominant et influence les formes de communication politique avec les élites dirigeantes. La deuxième variable permet d’identifier quel groupe social au sein de l’État (fonctionnaires) ou de la société (chefs locaux) est dominant et oriente les rapports entre les régions et le pouvoir central. L’apport de la recherche est d’approfondir notre compréhension des institutions politiques dans les régimes hybrides en mettant l’accent sur l’identité des groupes sociaux dominants dans un contexte donné. La thèse propose un modèle simple, flexible et original permettant d’appréhender des relations causales autrement contre-intuitives. En ce sens, la stabilité politique est également possible dans un pays où l’État est faible et/ou aux prises avec des mouvements de rébellion; et l’instabilité dans un contexte inverse. Tout dépend de la composition de la coalition dirigeante. Afin d’illustrer les liens logiques formulés et d’exposer les nuances de notre théorie, nous employons une analyse historique comparative de la coalition dirigeante en Malaisie (1957-2010), en Indonésie (1945-1998), au Sénégal (1960-2010) et au Paraguay (1945-2008). La principale conclusion est que les deux variables sont incontournables. L’une sans l’autre offre nécessairement une explication incomplète des alliances politiques qui forgent les conditions de stabilité et d'instabilité dans les régimes hybrides.
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Depuis les années cinquante la sociologie a été concernée par le phénomène des mouvements sociaux. Diverses théories ont essayé de les expliquer. Du collective behaviour à la mobilisation des ressources, par l`entremise de processus politiques, et de la perspective de framing jusqu'à la théorie des nouveaux mouvements sociaux, la sociologie a trouvé certains moyens pour expliquer ces phénomènes. Bien que toutes ces perspectives couvrent et saisissent des facettes importantes des angles de l'action collective, ils le font de manière disparate, en regardant un côté et en omettant l'autre. Les différences entre les points de vue proviennent, d'une part, d'un changement dans les contextes sociaux, historiques et scientifiques, et d'autre part du fait que les différentes approches ne posent pas les mêmes questions, même si certaines questions se chevauchent. Poser des questions différentes amène à considérer des aspects différents. En conséquence, ce n'est pas seulement une question de donner une réponse différente à la même question, mais aussi une question de regarder le même objet d'étude, à partir d'un angle différent. Cette situation réside à la base de la première partie de ma thèse principale: le champ de la théorie des mouvements sociaux n'est pas suffisant, ni suffisamment intégré pour expliquer l'action collective et nous avons besoin d'une théorie plus complète afin d'obtenir une meilleure compréhension des mouvements et la façon dont ils remplissent leur rôle de précurseurs de changement dans la société. Par conséquent, je considère que nous avons besoin d'une théorie qui est en mesure d'examiner tous les aspects des mouvements en même temps et, en outre, est capable de regarder au-delà de la forme de l'objet d’étude afin de se concentrer sur l'objet lui-même. Cela m'amène à la deuxième partie de l'argument, qui est l'affirmation selon laquelle la théorie générale des systèmes telle que formulée par Niklas Luhmann peut contribuer à une meilleure compréhension de l'action collective. Il s'agit d'une théorie intégrale qui peut compléter le domaine de la théorie de l`action collective en nous fournissant les outils nécessaires pour rechercher dynamiquement les mouvements sociaux et de les comprendre dans le contexte social en perpétuel changement. Une analyse du mouvement environnementaliste sera utilisé pour montrer comment les outils fournis par cette théorie nous permettent de mieux comprendre non seulement les mouvements sociaux, mais également le contexte dans lequel ils fonctionnent, comment ils remplissent leur rôle, comment ils évoluent et comment ils changent aussi la société.
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The main objective of this chapter is to address the following theoretical issue: How are the transnationalization and the marginalization processes related? We suggest that in order to understand more accurately how marginalized people’s movements and transnationalization processes are embedded, we need to open our understanding of transnationalization processes to see what the actors do when they build transnationalizing movements. In order to analyze experiences of poor people’s movement transnationalizing, we propose first to consider transnationalization as a social practice of solidarities building and second, as practices of “translation,” a search of recognition beyond borders.
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La monografía presenta la auto-organización sociopolítica como la mejor manera de lograr patrones organizados en los sistemas sociales humanos, dada su naturaleza compleja y la imposibilidad de las tareas computacionales de los regímenes políticos clásico, debido a que operan con control jerárquico, el cual ha demostrado no ser óptimo en la producción de orden en los sistemas sociales humanos. En la monografía se extrapola la teoría de la auto-organización en los sistemas biológicos a las dinámicas sociopolíticas humanas, buscando maneras óptimas de organizarlas, y se afirma que redes complejas anárquicas son la estructura emergente de la auto-organización sociopolítica.
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The thesis analyses the making of the Shiite middle- and upper/entrepreneurial-class in Lebanon from the 1960s till the present day. The trajectory explores the historical, political and social (internal and external) factors that brought a sub-proletariat to mobilise and become an entrepreneurial bourgeoisie in the span of less than three generations. This work proposes the main theoretical hypothesis to unpack and reveal the trajectory of a very recent social class that through education, diaspora, political and social mobilisation evolved in a few years into a very peculiar bourgeoisie: whereas Christian-Maronite middle class practically produced political formations and benefited from them and from Maronite’s state supremacy (National Pact, 1943) reinforcing the community’s status quo, Shiites built their own bourgeoisie from within, and mobilised their “cadres” (Boltanski) not just to benefit from their renovated presence at the state level, but to oppose to it. The general Social Movement Theory (SMT), as well as a vast amount of the literature on (middle) class formation are therefore largely contradicted, opening up new territories for discussion on how to build a bourgeoisie without the state’s support (Social Mobilisation Theory, Resource Mobilisation Theory) and if, eventually, the middle class always produces democratic movements (the emergence of a social group out of backwardness and isolation into near dominance of a political order). The middle/upper class described here is at once an economic class related to the control of multiple forms of capital, and produced by local, national, and transnational networks related to flows of services, money, and education, and a culturally constructed social location and identity structured by economic as well as other forms of capital in relation to other groups in Lebanon.
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The recent rise of the Tea Party movement has added a new dimension to our discussion of domestic politics. The main question is: what effect will the Tea Party have on the political landscape? The best way to answer this question is to place the Tea Party in historical and theoretical context, in order to discuss what type of social movement the Tea Party is and what impact it might have. To this end, I will define and discuss the two major literatures in socialmovement theory: Issue Evolution and Political Process theory. This theoretical framework will provide the basis for a more concrete definition of the Tea Party movement itself. I will attemptto define the Tea Party movement based on its demographics, goals and political successes and will discuss it within the context of this theoretical framework. In addition, I will discuss four landmark social movements within our country’s history through the lens of the theoretical framework. I have found that successful movements rely on a combination of internal organizations and networks and external political opportunities to achieve and maintain nationalrelevance. In the end, I will come to the conclusion that the Tea Party will not likely have a major lasting impact on the political arena. It lacks key parts of the internal structure that makes some movements, such as the Civil Rights movement, so influential. But in the short term it will succeed in pushing the Republican Party towards a more fiscally conservative position.
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Historical accounts of revolutionary movements oftentimes occlude the pleasures of countering hegemony or criticize the “frivolity” of what is perceived to be non-political activities. However, turn of the century Finnish-American socialist theater clubs and early twentieth century Finnish-American communist halls and their uncounted social groups and activities prove to be a rich resource in reconsidering the importance of acknowledging and understanding the role that pleasure has played and should play in political protest. Finnish-American radical activities, especially those condemned already at the time as hall socialism, are important historical precedents to today’s alter-globalization student festivals and protest concerts, midnight raves
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Of the Southeast Asian countries most badly affected by the 1997 financial crisis, Malaysia and Thailand remain the most unsettled by its political fallout. Their present political situations are not akin to 'politics as usual'. Instead, they capture the unpredicted outcomes of post-crisis struggles to reorganize structures of economic and political power. Comparing the situations in Malaysia and Thailand, this paper focuses on their differing state and civil society engagements with neoliberalism. It is suggested that the post-crisis contestations, sometimes tied to pre-crisis conflicts in political economy, left something of a stalemate: neither neoliberalism nor the social movements satisfactorily fulfilled their agendas in either country.
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This study examines the road to statehood for the Zionist and Palestinian movements. There are three components which frame this investigation: 1. social movements and the practices in which they engage that are aimed at establishing statehood for a people; 2. distinctive configurations of the international system and the manner in which both the material and ideational foundations of that system pulls units towards conformity and predictable behavior; and finally, 3. the role of agency, that is, the way in which instrumentally rational individuals attempt to push the structure in which they are embedded towards a configuration that is better suited to their interests and objectives The most influential factor guiding these struggles for national liberation are those forces which emanate from the prevailing structure of the international system. Not only was it demonstrated that the established material and ideational preferences of existing states have strong bearing on a movement’s ideological orientation and by consequence its chosen course of struggle, but hegemonic order configurations also define political cleavages and in so doing present movement leaders with both tactical and strategic opportunities by harnessing or exploiting those cleavages. From the agency perspective, the cases showed that the leadership of each movement was highly influential in the determination of a movement’s success or failure.
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The results of parliamentary elections in seven German federal states, ongoing since early 2011, show the collapse of the existing order on the German political scene, both on a national level and on the level of the individual federal states. So far, the federal states have been governed by one of the catch-all parties1 – i.e. the Christian Democrats or Social Democrats – in coalitions with smaller partners – the FDP and the Greens, respectively2. This year’s elections have fully revealed the extent of social transformation in Germany and its impact on voting preferences and the hitherto stable party system in this country. The largest and most popular parties so far – the CDU and the SPD – are losing the voters’ confidence and support, whereas the parties associated with protest movements (such as the Greens) are gaining prominence. Moreover, the German political scene is undergoing increasing fragmentation, as new small, local groups are appearing who have no political aspirations at the federal level but who are attractive to voters acting as successful groups of common cause. The changes in the existing balance of power on the German political scene are being sped up by the specific features of the federal system. Elections to the parliaments of the federal states are held at regular intervals which increasingly affects policies on the national level. The key decisions that concern domestic and foreign affairs are made under the pressure of constant election campaigns.
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From the Introduction. Having simultaneously evolved theoretically and in political practice over centuries, the concept of citizenship is one of the most complex in political and social sciences. It correlates and intersects with another set of concepts and values, especially the rule of the law and democracy. Its historical evolution, thanks to individuals and citizens’ movements’ struggle to gain equal rights in their political communities, needs to be captured by theory.