157 resultados para oxytocin
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Dissertação de Mestrado Integrado em Medicina Veterinária
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There are only a few studies on the ontogeny and differentiation process of the hypothalamic supraoptic-paraventriculo-neurohypophysial neurosecretory system. In vitro neuron survival improves if cells are of embryonic origin; however, surviving hypothalamic neurons in culture were found to express small and minimal amounts of arginine-vasopressin (AVP) and oxytocin (OT), respectively. The aim of this study was to develop a primary neuronal culture design applicable to the study of magnocellular hypothalamic system functionality. For this purpose, a primary neuronal culture was set up after mechanical dissociation of sterile hypothalamic blocks from 17-day-old Sprague-Dawley rat embryos (E17) of both sexes. Isolated hypothalamic cells were cultured with supplemented (B27)-NeuroBasal medium containing an agent inhibiting non-neuron cell proliferation. The neurosecretory process was characterized by detecting AVP and OT secreted into the medium on different days of culture. Data indicate that spontaneous AVP and OT release occurred in a culture day-dependent fashion, being maximal on day 13 for AVP, and on day 10 for OT. Interestingly, brain-derived neurotrophic factor (BDNF) and Angiotensin II (A II) were able to positively modulate neuropeptide output. Furthermore, on day 17 of culture, non-specific (high-KCl) and specific (Angiotensin II) stimuli were able to significantly (P < 0.05) enhance the secretion of both neuropeptides over respective baselines. This study suggests that our experimental design is useful for the study of AVP- and OT-ergic neuron functionality and that BDNF and A II are positive modulators of embryonic hypothalamic cell development.
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En février, 2009 un rapport de PHRMA (Pharmaceutical Research and Manufacturers of America) confirmait que plus de 300 médicaments pour le traitement des maladies cardiaques étaient en phase d’essais cliniques ou en révision par les agences règlementaires. Malgré cette abondance de nouvelles thérapies cardiovasculaires, le nombre de nouveaux médicaments approuvés chaque année (toutes indications confondues) est en déclin avec seulement 17 et 24 nouveaux médicaments approuvés en 2007 et 2008, respectivement. Seulement 1 médicament sur 5000 sera approuvé après 10 à 15 ans de développement au coût moyen de 800 millions $. De nombreuses initiatives ont été lancées par les agences règlementaires afin d’augmenter le taux de succès lors du développement des nouveaux médicaments mais les résultats tardent. Cette stagnation est attribuée au manque d’efficacité du nouveau médicament dans bien des cas mais les évaluations d’innocuité remportent la palme des causes d’arrêt de développement. Primum non nocere, la maxime d’Hippocrate, père de la médecine, demeure d’actualité en développement préclinique et clinique des médicaments. Environ 3% des médicaments approuvés au cours des 20 dernières années ont, par la suite, été retirés du marché suite à l’identification d’effets adverses. Les effets adverses cardiovasculaires représentent la plus fréquente cause d’arrêt de développement ou de retrait de médicament (27%) suivi par les effets sur le système nerveux. Après avoir défini le contexte des évaluations de pharmacologie de sécurité et l’utilisation des bio-marqueurs, nous avons validé des modèles d’évaluation de l’innocuité des nouveaux médicaments sur les systèmes cardiovasculaires, respiratoires et nerveux. Évoluant parmi les contraintes et les défis des programmes de développements des médicaments, nous avons évalué l’efficacité et l’innocuité de l’oxytocine (OT), un peptide endogène à des fins thérapeutiques. L’OT, une hormone historiquement associée à la reproduction, a démontré la capacité d’induire la différentiation in vitro de lignées cellulaires (P19) mais aussi de cellules souches embryonnaires en cardiomyocytes battants. Ces observations nous ont amené à considérer l’utilisation de l’OT dans le traitement de l’infarctus du myocarde. Afin d’arriver à cet objectif ultime, nous avons d’abord évalué la pharmacocinétique de l’OT dans un modèle de rat anesthésié. Ces études ont mis en évidence des caractéristiques uniques de l’OT dont une courte demi-vie et un profil pharmacocinétique non-linéaire en relation avec la dose administrée. Ensuite, nous avons évalué les effets cardiovasculaires de l’OT sur des animaux sains de différentes espèces. En recherche préclinique, l’utilisation de plusieurs espèces ainsi que de différents états (conscients et anesthésiés) est reconnue comme étant une des meilleures approches afin d’accroître la valeur prédictive des résultats obtenus chez les animaux à la réponse chez l’humain. Des modèles de rats anesthésiés et éveillés, de chiens anesthésiés et éveillés et de singes éveillés avec suivi cardiovasculaire par télémétrie ont été utilisés. L’OT s’est avéré être un agent ayant d’importants effets hémodynamiques présentant une réponse variable selon l’état (anesthésié ou éveillé), la dose, le mode d’administration (bolus ou infusion) et l’espèce utilisée. Ces études nous ont permis d’établir les doses et régimes de traitement n’ayant pas d’effets cardiovasculaires adverses et pouvant être utilisées dans le cadre des études d’efficacité subséquentes. Un modèle porcin d’infarctus du myocarde avec reperfusion a été utilisé afin d’évaluer les effets de l’OT dans le traitement de l’infarctus du myocarde. Dans le cadre d’un projet pilote, l’infusion continue d’OT initiée immédiatement au moment de la reperfusion coronarienne a induit des effets cardiovasculaires adverses chez tous les animaux traités incluant une réduction de la fraction de raccourcissement ventriculaire gauche et une aggravation de la cardiomyopathie dilatée suite à l’infarctus. Considérant ces observations, l’approche thérapeutique fût révisée afin d’éviter le traitement pendant la période d’inflammation aigüe considérée maximale autour du 3ième jour suite à l’ischémie. Lorsqu’initié 8 jours après l’ischémie myocardique, l’infusion d’OT a engendré des effets adverses chez les animaux ayant des niveaux endogènes d’OT élevés. Par ailleurs, aucun effet adverse (amélioration non-significative) ne fût observé chez les animaux ayant un faible niveau endogène d’OT. Chez les animaux du groupe placebo, une tendance à observer une meilleure récupération chez ceux ayant des niveaux endogènes initiaux élevés fût notée. Bien que la taille de la zone ischémique à risque soit comparable à celle rencontrée chez les patients atteints d’infarctus, l’utilisation d’animaux juvéniles et l’absence de maladies coronariennes sont des limitations importantes du modèle porcin utilisé. Le potentiel de l’OT pour le traitement de l’infarctus du myocarde demeure mais nos résultats suggèrent qu’une administration systémique à titre de thérapie de remplacement de l’OT devrait être considérée en fonction du niveau endogène. De plus amples évaluations de la sécurité du traitement avec l’OT dans des modèles animaux d’infarctus du myocarde seront nécessaires avant de considérer l’utilisation d’OT dans une population de patients atteint d’un infarctus du myocarde. En contre partie, les niveaux endogènes d’OT pourraient posséder une valeur pronostique et des études cliniques à cet égard pourraient être d’intérêt.
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L’obésité provient d’un déséquilibre de l’homéostasie énergétique, c’est-à-dire une augmentation des apports caloriques et/ou une diminution des dépenses énergétiques. Plusieurs données, autant anatomiques que physiologiques, démontrent que l’hypothalamus est un régulateur critique de l’appétit et des dépenses énergétiques. En particulier, le noyau paraventriculaire (noyau PV) de l’hypothalamus intègre plusieurs signaux provenant du système nerveux central (SNC) et/ou de la périphérie, afin de contrôler l’homéostasie énergétique via des projections axonales sur les neurones pré-ganglionnaires du système autonome situé dans le troc cérébral et la moelle épinière. Plusieurs facteurs de transcription, impliqués dans le développement du noyau PV, ont été identifiés. Le facteur de transcription SIM1, qui est produit par virtuellement tous les neurones du noyau PV, est requis pour le développement du noyau PV. En effet, lors d’une étude antérieure, nous avons montré que le noyau PV ne se développe pas chez les souris homozygotes pour un allèle nul de Sim1. Ces souris meurent à la naissance, probablement à cause des anomalies du noyau PV. Par contre, les souris hétérozygotes survivent, mais développent une obésité précoce. De façon intéressante, le noyau PV des souris Sim1+/- est hypodéveloppé, contenant 24% moins de cellules. Ces données suggèrent fortement que ces anomalies du développement pourraient perturber le fonctionnement du noyau PV et contribuer au développement du phénotype d’obésité. Dans ce contexte, nous avons entrepris des travaux expérimentaux ayant pour but d’étudier l’impact de l’haploinsuffisance de Sim1 sur : 1) le développement du noyau PV et de ses projections neuronales efférentes; 2) l’homéostasie énergétique; et 3) les voies neuronales physiologiques contrôlant l’homéostasie énergétique chez les souris Sim1+/-. A cette fin, nous avons utilisé : 1) des injections stéréotaxiques combinées à des techniques d’immunohistochimie afin de déterminer l’impact de l’haploinsuffisance de Sim1 sur le développement du noyau PV et de ses projections neuronales efférentes; 2) le paradigme des apports caloriques pairés, afin de déterminer l’impact de l’haploinsuffisance de Sim1 sur l’homéostasie énergétique; et 3) une approche pharmacologique, c’est-à-dire l’administration intra- cérébroventriculaire (i.c.v.) et/ou intra-péritonéale (i.p.) de peptides anorexigènes, la mélanotane II (MTII), la leptine et la cholécystokinine (CCK), afin de déterminer l’impact de l’haploinsuffisance de Sim1 sur les voies neuronales contrôlant l’homéostasie énergétique. Dans un premier temps, nous avons constaté une diminution de 61% et de 65% de l’expression de l’ARN messager (ARNm) de l’ocytocine (Ot) et de l’arginine-vasopressine (Vp), respectivement, chez les embryons Sim1+/- de 18.5 jours (E18.5). De plus, le nombre de cellules produisant l’OT et la VP est apparu diminué de 84% et 41%, respectivement, chez les souris Sim1+/- adultes. L’analyse du marquage axonal rétrograde des efférences du noyau PV vers le tronc cérébral, en particulier ses projections sur le noyau tractus solitaire (NTS) aussi que le noyau dorsal moteur du nerf vague (X) (DMV), a permis de démontrer une diminution de 74% de ces efférences. Cependant, la composition moléculaire de ces projections neuronales reste inconnue. Nos résultats indiquent que l’haploinsuffisance de Sim1 : i) perturbe spécifiquement le développement des cellules produisant l’OT et la VP; et ii) abolit le développement d’une portion importante des projections du noyau PV sur le tronc cérébral, et notamment ses projections sur le NTS et le DMV. Ces observations soulèvent donc la possibilité que ces anomalies du développement du noyau PV contribuent au phénotype d’hyperphagie des souris Sim1+/-. En second lieu, nous avons observé que la croissance pondérale des souris Sim1+/- et des souris Sim1+/+ n’était pas significativement différente lorsque la quantité de calories présentée aux souris Sim1+/- était la même que celle consommée par les souris Sim1+/+. De plus, l’analyse qualitative et quantitative des tissus adipeux blancs et des tissus adipeux bruns n’a démontré aucune différence significative en ce qui a trait à la taille et à la masse de ces tissus chez les deux groupes. Finalement, au terme de ces expériences, les souris Sim1+/--pairées n’étaient pas différentes des souris Sim1+/+ en ce qui a trait à leur insulinémie et leur contenu en triglycérides du foie et des masses adipeuses, alors que tous ces paramètres étaient augmentés chez les souris Sim1+/- nourries ad libitum. Ces résultats laissent croire que l’hyperphagie, et non une diminution des dépenses énergétiques, est la cause principale de l’obésité des souris Sim1+/-. Par conséquent, ces résultats suggèrent que : i) l’haploinsuffisance de Sim1 est associée à une augmentation de l’apport calorique sans toutefois moduler les dépenses énergétiques; ii) l’existence d’au moins deux voies neuronales issues du noyau PV : l’une qui régule la prise alimentaire et l’autre la thermogénèse; et iii) l’haploinsuffisance de Sim1 affecte spécifiquement la voie neuronale qui régule la prise alimentaire. En dernier lieu, nous avons montré que l’injection de MTII, de leptine ainsi que de CCK induit une diminution significative de la consommation calorique des souris des deux génotypes, Sim1+/+ et Sim1+/-. De fait, la consommation calorique cumulative des souris Sim1+/- et Sim1+/+ est diminuée de 37% et de 51%, respectivement, durant les 4 heures suivant l’administration i.p. de MTII comparativement à l’administration d’une solution saline. Lors de l’administration i.c.v. de la leptine, la consommation calorique cumulative des souris Sim1+/- et Sim1+/+ est diminuée de 47% et de 32%, respectivement. Finalement, l’injection i.p. de CCK diminue la consommation calorique des souris Sim1+/- et Sim1+/+ de 52% et de 36%, respectivement. L’ensemble des résultats suggère ici que l’haploinsuffisance de Sim1 diminue l’activité de certaines voies neuronales régulant l’homéostasie énergétique, et particulièrement de celles qui contrôlent la prise alimentaire. En résumé, ces travaux ont montré que l’haploinsuffisance de Sim1 affecte plusieurs processus du développement au sein du noyau PV. Ces anomalies du développement peuvent conduire à des dysfonctions de certains processus physiologiques distincts régulés par le noyau PV, et notamment de la prise alimentaire, et contribuer ainsi au phénotype d’obésité. Les souris hétérozygotes pour le gène Sim1 représentent donc un modèle animal unique, où l’hyperphagie, et non les dépenses énergétiques, est la principale cause de l’obésité. En conséquence, ces souris pourraient représenter un modèle expérimental intéressant pour l’étude des mécanismes cellulaires et moléculaires en contrôle de la prise alimentaire.
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L’accumulation de triglycérides (TG) dans les hépatocytes est caractéristique de la stéatose hépatique non-alcoolique (SHNA). Cette dernière se produit dans diverses conditions dont le facteur commun est le métabolisme anormal des lipides. Le processus conduisant à l'accumulation des lipides dans le foie n’a pas encore été totalement élucidé. Toutefois, des lipides s'accumulent dans le foie lorsque les mécanismes qui favorisent leur exportation (oxydation et sécrétion) sont insuffisants par rapport aux mécanismes qui favorisent leur importation ou leur biosynthèse. De nos jours il est admis que la carence en œstrogènes est associée au développement de la stéatose hépatique. Bien que les résultats des études récentes révèlent l'implication des hormones ovariennes dans l'accumulation de lipides dans le foie, les mécanismes qui sous-tendent ce phénomène doivent encore être étudiés. En conséquence, les trois études présentées dans cette thèse ont été menées sur des rates ovariectomizées (Ovx), comme modèle animal de femmes post-ménopausées, pour étudier les effets du retrait des œstrogènes sur le métabolisme des lipides dans le foie, en considérant l'entraînement physique comme étant un élément positif pouvant contrecarrer ces effets. Il a été démontré que l'entraînement physique peut réduire l'accumulation de graisses dans le foie chez les rates Ovx. Dans la première étude, nous avons montré que chez les rates Ovx nourries à la diète riche en lipides (HF), les contenus de TG hépatiques étaient élevées (P < 0.01) comparativement aux rates Sham, 5 semaines après la chirurgie. Le changement de la diète HF par la diète standard (SD) chez les rates Sham a diminué l’accumulation de lipides dans le foie. Toutefois, chez les rates Ovx, 8 semaines après le changement de la HF par la SD le niveau de TG dans le foie était maintenu aussi élevé que chez les rates nourries continuellement avec la diète HF. Lorsque les TG hépatiques mesurés à la 13e semaine ont été comparés aux valeurs correspondant au retrait initial de la diète HF effectué à la 5e semaine, les niveaux de TG hépatiques chez les animaux Ovx ont été maintenus, indépendamment du changement du régime alimentaire; tandis que chez les rats Sham le passage à la SD a réduit (P < 0.05) les TG dans le foie. Les mêmes comparaisons avec la concentration des TG plasmatiques ont révélé une relation inverse. Ces résultats suggèrent que la résorption des lipides au foie est contrée par l'absence des œstrogènes. Dans cette continuité, nous avons utilisé une approche physiologique dans notre seconde étude pour investiguer la façon dont la carence en œstrogènes entraîne l’accumulation de graisses dans le foie, en nous focalisant sur la voie de l'exportation des lipides du foie. Les résultats de cette étude ont révélé que le retrait des œstrogènes a entraîné une augmentation (P < 0.01) de l’accumulation de lipides dans le foie en concomitance avec la baisse (P < 0.01) de production de VLDL-TG et une réduction l'ARNm et de la teneur en protéines microsomales de transfert des triglycérides (MTP). Tous ces effets ont été corrigés par la supplémentation en œstrogènes chez les rates Ovx. En outre, l'entraînement physique chez les rates Ovx a entraîné une réduction (P < 0.01) de l’accumulation de lipides dans le foie ainsi qu’une diminution (P < 0.01) de production de VLDL-TG accompagnée de celle de l'expression des gènes MTP et DGAT-2 (diacylglycérol acyltransférase-2). Des études récentes suggèrent que le peptide natriurétique auriculaire (ANP) devrait être au centre des intérêts des recherches sur les métabolismes énergétiques et lipidiques. Le ANP est relâché dans le plasma par les cellules cardiaques lorsque stimulée par l’oxytocine et exerce ses fonctions en se liant à son récepteur, le guanylyl cyclase-A (GC-A). En conséquence, dans la troisième étude, nous avons étudié les effets du blocage du système ocytocine-peptide natriurétique auriculaire (OT-ANP) en utilisant un antagoniste de l’ocytocine (OTA), sur l'expression des gènes guanylyl cyclase-A et certains marqueurs de l’inflammation dans le foie de rates Ovx. Nous avons observé une diminution (P < 0.05) de l’ARNm de la GC-A chez les rates Ovx et Sham sédentaires traitées avec l’OTA, tandis qu’une augmentation (P < 0.05) de l'expression de l’ARNm de la protéine C-réactive (CRP) hépatique a été notée chez ces animaux. L’exercice physique n'a apporté aucun changement sur l'expression hépatique de ces gènes que ce soit chez les rates Ovx ou Sham traitées avec l’OTA. En résumé, pour expliquer l’observation selon laquelle l’accumulation et la résorption de lipides dans le foie dépendent des mécanismes associés à des niveaux d’œstrogènes, nos résultats suggèrent que la diminution de production de VLDL-TG induite par une déficience en œstrogènes, pourrait être un des mecanismes responsables de l’accumulation de lipides dans le foie. L’exercice physique quant à lui diminue l'infiltration de lipides dans le foie ainsi que la production de VLDL-TG indépendamment des niveaux d'œstrogènes. En outre, l'expression des récepteurs de l’ANP a diminué par l'OTA chez les rates Ovx et Sham suggérant une action indirecte de l’ocytocine (OT) au niveau du foie indépendamment de la présence ou non des estrogènes. L’axe ocytocine-peptide natriurétique auriculaire, dans des conditions physiologiques normales, protègerait le foie contre l'inflammation à travers la modulation de l’expression de la GC-A.
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réalisé avec la codirection de Marek Jankowski
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Traditionnellement associée à la reproduction féminine, l'ocytocine (OT), une hormone peptidique synthétisée par les noyaux paraventriculaire et supraoptique de l'hypothalamus et sécrétée par l'hypophyse postérieure (neurohypophyse), a été récemment revue et a été démontrée avoir plusieurs nouveaux rôles dans le système cardio-vasculaire. En effet, notre laboratoire a montré que l’OT peut induire la différenciation des cellules souches embryonnaires (CSE) en cardiomyocytes (CM) fonctionnels. À l’aide du modèle cellulaire embryonnaire carcinomateux de souris P19, il a été démontré que ce processus survenait suite à la libération de la guanosine monophosphate cyclique (GMPc) dépendante du monoxyde d’azote. De même, il est connu que le peptide natriurétique auriculaire (ANP), un peptide produit, stocké et sécrété par les myocytes cardiaques, peut aussi induire la production du GMPc. De nombreuses études ont démontré que le cœur ayant subi un infarctus pouvait être régénéré à partir d’une population isolée de cellules souches et progénitrices transplantées. Une de ces populations de cellules, fréquemment isolées à partir d'organes provenant d'animaux aux stades de développement embryonnaire et adulte, appelée « Side Population » (SP), sont identifiées par cytométrie en flux (FACS) comme une population de cellules non marquées par le colorant fluorescent Hoechst 33342 (Ho). Les cellules SP expriment des protéines de transport spécifiques, de la famille ATP-binding cassette, qui ont pour rôle de transporter activement le colorant fluorescent Ho de leur cytoplasme. La sous-population de cellules SP isolée du cœur affiche un potentiel de différenciation cardiaque amélioré en réponse à un traitement avec l’OT. Récemment, l'hétérogénéité phénotypique et fonctionnelle des CSE a été mise en évidence, et cela a été corrélé avec la présence de sous-populations cellulaires ressemblant beaucoup aux cellules SP issues du cœur. Puisque l’ANP peut induire la production du GMPc et qu’il a été démontré que la différenciation cardiaque était médiée par la production du GMPc, alors nous émettons l'hypothèse selon laquelle l’ANP pourrait induire la différenciation cardiaque. Étant donné que les CSE sont composés d’un mélange de différents types cellulaires alors nous émettons aussi l’hypothèse selon laquelle l’utilisation d’une sous-population de CSE plus homogène renforcerait le potentiel de différenciation de l'ANP. Méthodes : Les SP ont été isolées des cellules P19 par FACS en utilisant la méthode d’exclusion du colorant fluorescent Ho. Puis, leur phénotype a été caractérisé par immunofluorescence (IF) pour les marqueurs de l’état indifférencié, d’auto-renouvellement et de pluripotence octamer-binding transcription factor 4 (OCT4) et stage-specific embryonic antigen-1 (SSEA1). Ensuite, la dose pharmacologique optimale d’ANP a été déterminée via des tests de cytotoxicité sur des cellules P19 (MTT assay). Pour induire la différenciation en cardiomyocytes, des cellules à l’état de sphéroïdes ont été formées à l’aide de la technique du « Hanging-Drop » sous la stimulation de l’ANP pendant 5 jours. Puis, des cryosections ont été faites dans les sphéroïdes afin de mettre en évidence la présence de marqueurs de cellules cardiaques progénitrices tels que GATA4, Nkx2.5 et un marqueur mitochondrial spécifique Tom22. Ensuite, les cellules SP P19 ont été stimulées dans les sphéroïdes cellulaires par le traitement avec de l'ANP (10-7 M) ou de l’OT (10-7 M), de l’antagoniste spécifique du guanylate cyclase particulé (GCp) A71915 (10-6 M), ainsi que la combinaison des inducteurs OT+ANP, OT+A71915, ANP+A71915. Après la mise en culture, la différenciation en cardiomyocytes a été identifié par l’apparition de colonies de cellules battantes caractéristiques des cellules cardiaques, par la détermination du phénotype cellulaire par IF, et enfin par l’extraction d'ARN et de protéines qui ont été utilisés pour le dosage du GMPc par RIA, l’expression des ARNm par RT-PCR et l’expression des protéines par immunobuvardage de type western. Résultats : Les sphéroïdes obtenus à l’aide de la technique du « Hanging-Drop » ont montré une hausse modeste de l’expression des ARNm suivants : OTR, ANP et GATA4 comparativement aux cellules cultivées en monocouches. Les sphéroïdes induits par l’ANP ont présenté une augmentation significative des facteurs de transcription cardiaque GATA4 et Nkx2.5 ainsi qu’un plus grand nombre de mitochondries caractérisé par une plus grande présence de Tom22. De plus, L’ANP a induit l’apparition de colonies de cellules battantes du jour 7 (stade précoce) au jour 14 (stade mature) de façon presque similaire à l’OT. Cependant, la combinaison de l’ANP avec l’OT n’a pas induit de colonies de cellules battantes suggérant un effet opposé à celui de l’OT. Par IF, nous avons quantifié (nombre de cellules positives) et caractérisé, du jour 6 au jour 14 de différenciation, le phénotype cardiaque de nos cellules en utilisant les marqueurs suivants : Troponine T Cardiaque, ANP, Connexines 40 et 43, l’isoforme ventriculaire de la chaîne légère de myosine (MLC-2v), OTR. Les SP différenciées sous la stimulation de l’ANP ont montré une augmentation significative du GMPc intracellulaire comparé aux cellules non différenciées. À notre grande surprise, l’antagoniste A71915 a induit une plus grande apparition de colonies de cellules battantes comparativement à l’OT et l’ANP à un jour précoce de différenciation cardiaque et l’ajout de l’OT ou de l’ANP a potentialisé ses effets, augmentant encore plus la proportion de colonies de cellules battantes. De plus, la taille des colonies de cellules battantes était encore plus importante que sous la simple stimulation de l’OT ou de l’ANP. Les analyses radioimmunologiques dans les cellules SP P19 stimulés avec l’ANP, A71915 et la combinaison des deux pendant 15min, 30min et 60min a montré que l’ANP stimule significativement la production du GMPc, cependant A71915 n’abolit pas les effets de l’ANP et celui-ci au contraire stimule la production du GMPc via des effets agonistes partiels. Conclusion : Nos résultats démontrent d’une part que l’ANP induit la différenciation des cellules SP P19 en CM fonctionnels. D’autre part, il semblerait que la voie de signalisation NPRA-B/GCp/GMPc soit impliquée dans le mécanisme de différenciation cardiaque puisque l’abolition du GMPc médiée par le GCp potentialise la différenciation cardiaque et il semblerait que cette voie de signalisation soit additive de la voie de signalisation induite par l’OT, NO/GCs/GMPc, puisque l’ajout de l’OT à l’antagoniste A71915 stimule plus fortement la différenciation cardiaque que l’OT ou l’A71915 seuls. Cela suggère que l’effet thérapeutique des peptides natriurétiques observé dans la défaillance cardiaque ainsi que les propriétés vasodilatatrices de certains antagonistes des récepteurs peptidiques natriurétiques inclus la stimulation de la différenciation des cellules souches en cardiomyocytes. Cela laisse donc à penser que les peptides natriurétiques ou les antagonistes des récepteurs peptidiques natriurétiques pourraient être une alternative très intéressante dans la thérapie cellulaire visant à induire la régénération cardiovasculaire.
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El diagnóstico de cáncer ha sido asociado con un alto riesgo de presentar ideación suicida en comparación con la población no oncológica, sin embargo se ha considerado al apoyo social como un factor protector para la ocurrencia de esta conducta. La presente investigación tuvo como objetivo identificar la relación entre el apoyo social percibido y la ideación suicida en 90 pacientes oncológicos adultos en Bogotá, bajo la hipótesis de que a mayor apoyo social percibido, menor presencia de ideación suicida. Se midió la variable de apoyo social a través del cuestionario Duke UNC y la ideación suicida a través de cuatro instrumentos: Escala de Ideación Suicida (SSI), Escala de Desesperanza de Beck (BHS), el ítem 9 del Inventario de Depresión de Beck (BDI-IA) y una entrevista semiestructurada. Los resultados mostraron que no existe relación entre el apoyo social percibido y la ideación suicida. Por otro lado se identificó una prevalencia de suicidio entre 5,6% y 22,77%, confirmando que el paciente con cáncer considera el suicidio y es fundamental evaluar esta variable en esta población. Se considera importante continuar con la realización de investigaciones que permitan generalizar los resultados a la población oncológica colombiana.
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Bone morphogenetic proteins (BMPs) and their receptors are expressed in ovarian theca cells (TC) and granulosa cells (GC) and BMPs have been implicated in the regulation of several aspects of follicle development including thecal androgen production and granulosal oestrogen production. Their potential involvement in luteal function has received less attention. in this study, we first compared relative abundance of mRNA transcripts for BMPs, activin-beta A and BMP/activin receptors in bovine corpus luteum (CL) and follicular theca and granulosa layers before undertaking functional in vitro experiments to test the effect of selected ligands (BMP6 and activin A) on luteinizing bovine TC and GC. Relative to P-actin transcript abundance, CL tissue contained more BMP4 and -6 mRNA than granulosa, more BMP2 mRNA than theca but much less activin-beta A mRNA than both granulosa and theca. Transcripts for all seven BMP/activin receptors were readily detected in each tissue and two transcripts (BMPRII, ActRIIA) were more abundant in CL than either theca or granulosa, consistent with tissue responsiveness. In vitro luteinization of TC and GC from antral follicles (4-6 mm) was achieved by culturing with 5% serum for 6 days. Treatment with BMP6 (0, 2, 10, and 50 ng/ml) and activin A (0, 2, 10 and 50 ng/ml) under these conditions dose-dependently suppressed forskolin-induced progesterone (P-4) secretion from both cell types without affecting cell number. BMP6 reduced forskolin-stimulated upregulation of STAR mRNA and raised 'basal' CYP17A1 mRNA level in theca-lutein cells without affecting expression of CYP11A1 or hydroxy-Delta-5-steroid dehydrogenase, 3 beta- and steroid Delta-isomerase 1 (HSD3B1). In granulosa-lutein cells, STAR transcript abundance was not affected by BMP6, whereas forskolin-induced expression of CYP11A1, HSD3B1, CYP19A1 and oxytocin transcripts was reduced. In both cell types, follistatin attenuated the suppressive effect of activin A and BMP6 on forskolin-induced P4 secretion but had no effect alone. Granulosa-lutein cells secreted low levels of endogenous activin A (similar to 1 ng/ml); BMP6 reduced this, while raising follistatin secretion thus decreasing activin A:follistatin ratio. Collectively, these findings support inhibitory roles for BMP/activin signalling in luteinization and steroidogenesis in both TC and GC.
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Evidence shows that nutritional and environmental stress stimuli during postnatal period influence brain development and interactions between gut and brain. In this study we show that in rats, prevention of weaning from maternal milk results in depressive-like behavior, which is accompanied by changes in the gut bacteria and host metabolism. Depressive-like behavior was studied using the forced-swim test on postnatal day (PND) 25 in rats either weaned on PND 21, or left with their mother until PND 25 (non-weaned). Non-weaned rats showed an increased immobility time consistent with a depressive phenotype. Fluorescence in situ hybridization showed non-weaned rats to harbor significantly lowered Clostridium histolyticum bacterial groups but exhibit marked stress-induced increases. Metabonomic analysis of urine from these animals revealed significant differences in the metabolic profiles, with biochemical phenotypes indicative of depression in the non-weaned animals. In addition, non-weaned rats showed resistance to stress-induced modulation of oxytocin receptors in amygdala nuclei, which is indicative of passive stress-coping mechanism. We conclude that delaying weaning results in alterations to the gut microbiota and global metabolic profiles which may contribute to a depressive phenotype and raise the issue that mood disorders at early developmental ages may reflect interplay between mammalian host and resident bacteria.
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Crosstalk between nuclear receptors is important for conversion of external and internal stimuli to a physiologically meaningful response by cells. Previous studies from this laboratory have demonstrated crosstalk between the estrogen (ER) and thyroid hormone receptors (TR) on two estrogen responsive physiological promoters, the preproenkephalin and oxytocin receptor gene promoter. Since ERa and ERb are isoforms possessing overlapping and distinct transactivation properties, we hypothesized that the interaction of ERa and b with the various TR isoforms would not be equivalent. To explore this hypothesis, the consensus estrogen response element (ERE)derived from the Xenopus vitellogenin gene is used to investigate the differences in interaction between ERa and b isoforms and the different TR isoforms in fibroblast cells. Both the ER isoforms transactivate from the consensus ERE, though ERa transactivates to a greater extent than ERb. Although neither of the TRb isoforms have an effect on ERa transactivation from the consensus ERE, the liganded TRa1 inhibits the ERa transactivation from the consensus ERE. In contrast, the liganded TRa1 facilitates ERb-mediated transactivation. The crosstalk between the TRb isoforms with the ERa isoform, on the consensus ERE, is different from that with the ERb isoform. The use of a TRa1 mutant, which is unable to bind DNA, abolishes the ability of the TRa1 isoform to interact with either of the ER isoforms. These differences in nuclear receptor crosstalk reveal an important functional difference between isoforms, which provides a novel mechanism for neuroendocrine integration.
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Oestrogens are critical for the display of lordosis behaviour and, in recent years, have also been shown to be involved in synaptic plasticity. In the brain, the regulation of ionotropic glutamate receptors has consequences for excitatory neurotransmission. Oestrogen regulation of the N-methyl-d-aspartate receptor subunit 2D (NR2D) has generated considerable interest as a possible molecular mechanism by which synaptic plasticity can be modulated. Since more than one isoform of the oestrogen receptor (ER) exists in mammals, it is possible that oestrogen regulation via the ERalpha and ERbeta isoforms on the NR2D oestrogen response element (ERE) is not equivalent. In the kidney fibroblast (CV1) cell line, we show that in response to 17beta-oestradiol, only ERalpha, not ERbeta, could upregulate transcription from the ERE which is in the 3' untranslated region of the NR2D gene. When this ERE is in the 5' position, neither ERalpha nor ERbeta showed transactivation capacity. Thyroid hormone receptor (TR) modulation of ER mediated induction has been shown for other ER target genes, such as the preproenkephalin and oxytocin receptor genes. Since the various TR isoforms exhibit distinct roles, we hypothesized that TR modulation of ER induction may also be isoform specific. This is indeed the case. The TRalpha1 isoform stimulated ERalpha mediated induction from the 3'-ERE whereas the TRbeta1 isoform inhibited this induction. This study shows that isoforms of both the ER and TR have different transactivation properties. Such flexible regulation and crosstalk by nuclear receptor isoforms leads to different transcriptional outcomes and the combinatorial logic may aid neuroendocrine integration.
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There are several different milking management systems in Latin America, because Gir cattle are reputed to be easily stressed and not well adapted to machine-milking. This paper, therefore, provides an overview of hormone release and behavior during suckling and milking in Gir cows and their crossbred offspring. Several experiments were performed to study oxytocin release during exclusive suckling or exclusive hand- and machine-milking, oxytocin, and prolactin release during a mixed suckling-milking system and oxytocin release after weaning. Cortisol concentrations and behavior were also examined. Concentration of oxytocin, released during suckling, and both types of milking were high, but the maximum concentration measured during suckling was significantly greater than that observed during exclusive milking. In the mixed suckling-milking system, the greatest oxytocin and prolactin releases were measured during suckling. Cortisol concentrations measured before, during, and after milking demonstrated that Gir x Holstein and Holstein cows were not stressed. On the other hand, although Gir had greater concentrations of cortisol, the percentage of residual milk for Gir cows was less than for dairy cows exposed to different stressful situations. In general, Gir cows and their crossbred offspring adapted to machine-milking, although these breeds can react negatively to milkers. Gir, Gir x Holstein, and Holstein cows all had similar cortisol levels during and after milking.
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Oxytocinergic brainstem projections participate in the autonomic control of the circulation. We investigated the effects of hypertension and training on cardiovascular parameters after oxytocin (OT) receptor blockade within the nucleus tractus solitarii (NTS) and NTS OT and OT receptor expression. Male spontaneously hypertensive rats (SHR) and Wistar-Kyoto (WKY) rats were trained (55% of maximal exercise capacity) or kept sedentary for 3 months and chronically instrumented (NTS and arterial cannulae). Mean arterial blood pressure (MAP) and heart rate (HR) were measured at rest and during an acute bout of exercise after NTS pretreatment with vehicle or OT antagonist (20 pmol of OT antagonist (200 nl of vehicle)-1). Oxytocin and OT receptor were quantified (35S-oligonucleotide probes, in situ hybridization) in other groups of rats. The SHR exhibited high MAP and HR (P < 0.05). Exercise training improved treadmill performance and reduced basal HR (on average -11%) in both groups, but did not change basal MAP. Blockade of NTS OT receptor increased exercise tachycardia only in trained groups, with a larger effect on trained WKY rats (+31 +/- 9 versus +12 +/- 3 beats min-1 in the trained SHR). Hypertension specifically reduced NTS OT receptor mRNA density (-46% versus sedentary WKY rats, P < 0.05); training did not change OT receptor density, but significantly increased OT mRNA expression (+2.5-fold in trained WKY rats and +15% in trained SHR). Concurrent hypertension- and training-induced plastic (peptide/receptor changes) and functional adjustments (HR changes) of oxytocinergic control support both the elevated basal HR in the SHR group and the slowing of the heart rate (rest and exercise) observed in trained WKY rats and SHR.
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Prion protein (PrP(C)) interaction with stress inducible protein 1 (STI1) mediates neuronal survival and differentiation. However, the function of PrP(C) in astrocytes has not been approached. In this study, we show that STI1 prevents cell death in wild-type astrocytes in a protein kinase A-dependent manner, whereas PrP(C)-null astrocytes were not affected by STI1 treatment. At embryonic day 17, cultured astrocytes and brain extracts derived from PrP(C)-null mice showed a reduced expression of glial fibrillary acidic protein (GFAP) and increased vimentin and nestin expression when compared with wild-type, suggesting a slower rate of astrocyte maturation in PrP(C)-null animals. Furthermore, PrP(C)-null astrocytes treated with STI1 did not differentiate from a flat to a process-bearing morphology, as did wild-type astrocytes. Remarkably, STI1 inhibited proliferation of both wild-type and PrP(C)-null astrocytes in a protein kinase C-dependent manner. Taken together, our data show that PrP(C) and STI1 are essential to astrocyte development and act through distinct signaling pathways.(C) 2009 Wiley-Liss, Inc.