100 resultados para filmmaking
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Notre mémoire cherche à identifier les traces du cinéma de “l’âge d’or” dans le cinéma mexicain des années quatre-vingt-dix. Au Mexique, l’apogée que le cinéma industriel a connu entre 1935 et 1955 a établi les principaux genres et normes du cinéma national. Le cinéma produit durant cette période, abondamment diffusé par la télévision et la vidéo et apprécié de la critique, continue d’influencer la production contemporaine. En concentrant notre analyse sur deux films en particulier, Danzón (1991) de María Novaro et La ley de Herodes (1999) de Luis Estrada, nous étudions d’une part, comment le cinéma des années quatre-vingt-dix rend hommage au cinéma de l’âge d’or et, d’autre part, comment on l’utilise pour commenter les nouvelles tendances dans la politique et la production culturelle. La diffusion continue du cinéma de l’âge d’or nous permet d’expliquer en partie son influence sur les cinéastes mexicains contemporains. Par ailleurs, le contexte de néolibéralisme et de globalisation des années quatre-vingt-dix nous permet d’avancer d’autres hypothèses concernant les raisons qui ont amené ces cinéastes à récupérer des éléments de la culture “nationale-populaire”. Nous pensons que ce contexte pourrait expliquer autant l’hommage que la critique que font les films contemporains du cinéma de l’âge d’or. Notre analyse des références au cinéma de l’âge d’or dans le cinéma des années quatre-vingt-dix s’appuie sur la théorie de l’intertextualité dans le cinéma.
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Pour respecter les droits d’auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de ses documents visuels et audio‐visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de ses documents visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La version intégrale de ce mémoire est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l’Université de Montréal www.bib.umontreal.ca/MU).
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Résumé Cette thèse de doctorat porte sur le cinéma envisagé comme un agent de réappropriation culturelle pour les Premières Nations du Québec et les Inuit du Nunavut. De manière plus spécifique, nous avons cherché à comprendre comment les peuples autochtones et inuit se servent d’un médium contemporain pour prendre la parole, revendiquer leurs droits politiques et réécrire une histoire ayant été jusqu’à récemment racontée selon le point du vue de médiateurs externes. À cet effet, l’emprunt d’éléments propres aux méthodologies autochtones, autant dans la forme que dans le contenu, auront permis de faire ressortir un aspect particulier des cultures autochtones, soit la manifestation d’une pensée orale centrée autour de la notion du sacré. La première partie de cette recherche est ainsi consacrée à la théorisation d’un sacré autochtone omniprésent dans toutes les sphères de leur quotidien, et qui se transpose à l’écran sous la forme d’une esthétique particulière, que nous nommons esthétique du sacré. En outre, le visionnement et l’analyse de courts et de long-métrages autochtones et inuit ont fait ressortir avec force les principaux éléments d’une esthétique du sacré qui s’exprime entre autres à travers une éthique de travail privilégiant la collaboration communautaire et une écoute attentive de la parole de l’interlocuteur, ainsi qu’à travers la remédiation des récits issus de la tradition orale. Ainsi, l’exploration de l’œuvre documentaire d’Alanis Obomsawin met de l’avant l’importance du rôle joué par les femmes autochtones au sein de leurs communautés, celles-ci se présentant comme les principaux agents de changement et médiatrices de leur culture. Dans la même veine, l’étude du projet Wapikoni Mobile nous a permis d’esquisser un portrait nouveau de la jeunesse autochtone, les œuvres réalisées par ces cinéastes néophytes reflétant l’importance pour eux de réactualiser la tradition tout en nourrissant des liens de confiance avec leurs aînés, ces gardiens de la mémoire. Enfin, le dernier chapitre portant sur l’élaboration d’une nouvelle cinématographie inuit démontre comment le cinéma est un outil apte à traduire avec justesse les subtilités présentes dans les récits issus de la tradition orale.
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Ce mémoire propose une analyse de la collaboration à l’intérieur de projets cinématographiques dans l’œuvre de Pierre Perrault. Comme la collaboration entre cinéaste et participants soulève des questions éthiques, cette recherche étudie deux films pivots dans la carrière de ce cinéaste soit Pour la suite du monde et La bête lumineuse. Tout en contrastant le discours du cinéaste avec celui d’un protagoniste nommé Stéphane-Albert Boulais, cette étude détaille les dynamiques de pouvoir liées à la représentation et analyse l’éthique du créateur. Ce mémoire présente une description complète de la pensée de Pierre Perrault, ainsi que sa pratique tant au niveau du tournage que du montage. Cette étude se consacre à deux terrains cinématographiques pour soulever les pratiques tant au niveau de l’avant, pendant, et après tournage. Ce mémoire se penche ensuite sur Stéphane-Albert Boulais, qui grâce à ses nombreux écrits sur ses expériences cinématographiques, permet de multiplier les regards sur la collaboration. Après une analyse comparative entre les deux terrains cinématographiques, ce mémoire conclut sur une analyse détaillée de l’éthique du créateur à l’intérieur de projets collaboratifs.
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Ce mémoire de maîtrise se penche sur la place du cinéma analogique à l’ère du « tout-numérique », en particulier dans le domaine du cinéma d’avant-garde. Le premier chapitre se consacre, d’un point de vue historique et théorique, sur «l’air du temps cinématographique», c’est-à-dire, sur le statut de la pellicule dans un contexte où l’on assiste à la disparition du format 35mm, tout aussi bien comme support de diffusion dans les salles de cinéma qu’à l’étape du tournage et de la postproduction. Face à une industrie qui tend à rendre obsolète le travail en pellicule, tout en capitalisant sur l’attrait de celle-ci en la reproduisant par le biais de simulacres numériques, il existe des regroupements de cinéastes qui continuent de défendre l’art cinématographique sur support argentique. Ainsi, le deuxième chapitre relève la pluralité des micros-laboratoires cinématographiques qui offrent des formes de résistance à cette domination du numérique. Nous nous intéresserons également, en amont, aux mouvements des coopératives tels que la Film-Maker’s Cooperative de New York et la London Filmmaker’s Coop afin de comprendre le changement de paradigme qui s’est opéré au sein de l’avant-garde cinématographique entre les années 50 et 70. Les mouvements de coopératives cherchaient avant tout une autonomie créative, tandis que les collectifs contemporains dédiés à la pellicule assurent la pérennité d’une pratique en voie de disparition. Finalement, le troisième chapitre propose une étude de cas sur le collectif de cinéastes montréalais Double Négatif. Ce chapitre relate tout aussi bien l’historique du collectif (fondement du groupe lors de leur passage à l’université Concordia), les spécificités qui émanent de leur filmographie (notamment les multiples collaborations musicales) ainsi que leur dévouement pour la diffusion de films sur support pellicule, depuis bientôt dix ans, au sein de la métropole. À l’image de d’autres regroupements similaires ailleurs sur la planète (Process Reversal, l’Abominable, Filmwerplaats pour ne nommer que ceux-là) le collectif Double Négatif montre des voies à suivre pour assurer que le cinéma sur pellicule puisse se décliner au futur.
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Cette étude se penche sur le geste singulier se dégageant de l’œuvre du cinéaste sénégalais Djibril Diop Mambety. Une force de « mise en présence » y est identifiée, dont la présente recherche démontre qu’elle s’apparente à l’action médiatrice du griot des traditions orales d’Afrique de l’Ouest. Singulièrement, cette force tenant de l’oralité ne repose pas sur le récit ou la parole comme discours, mais relève au contraire de ruptures narratives et de disjonctions image-son qui mettent le récit en question, invitant le spectateur à fréquemment réviser son interprétation de ce qu’il voit et entend. C’est le film lui-même qui devient alors griot, actualisant un lien en constante transformation entre l’univers qu’il porte et son spectateur. En instaurant un rapport critique à l’égard du monde dans lequel s’inscrit le récit, les multiples ruptures dans le cinéma de Mambety sont également les brèches par lesquelles se crée un espace d’accueil pour la marginalité, qui habite tous ses films. La tradition orale et le griot sont présentés en premier lieu, de manière à poser les bases à partir desquelles peut se développer la réflexion. La description et l’analyse des films Parlons Grand-mère et Le franc démontrent en quoi ceux-ci sont des films médiateurs, qui se comportent en griots. Cette découverte ouvre la voie à une réflexion plus large sur la médiation au cinéma, où la portée éthique du film-médiateur est explorée, ainsi que la nature des relations possibles entre médiation et récit. Finalement, l’analyse du film Hyènes, eu égard à la différence qu’il présente en déployant un récit plus linéaire, est l’occasion d’approfondir une compréhension à la fois de ce que font les films de Mambety et de ce que peut la médiation au cinéma de façon plus large.
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Ce mémoire de recherche-création prend comme point de départ le film documentaire American Utopias que j’ai réalisé en 2014-2015. Le film nous plonge au cœur du quotidien de cinq communautés alternatives et expérimentales des États-Unis et réfléchit aux multiples défis et enjeux que vivent leurs membres. Organisé autour du thème de l’utopie, ce récit de voyage documentaire nous fait connaître tour à tour une communauté de mini-maisons à Washington D.C., une communauté « Earthship » à Ithaca, une communauté vivant sans électricité et sans pétrole au Missouri, un laboratoire urbain dans le désert de l’Arizona et le festival Burning Man au Nevada. La portion théorique de ce mémoire s’organise quant à elle autour de la question des approches du cinéma documentaire. Prenant comme appui la typologie de Bill Nichols, il s’agit ici de voir comment chaque approche privilégiée par le créateur de documentaire renvoie au réel d’une manière qui lui est propre. Grâce à une approche autopoïétique et un travail d’analyse de films, ce mémoire cherche également à circonscrire les forces et les limites intrinsèques à chaque mode. Ce faisant, le lecteur est amené à mieux comprendre les motivations qui soutiennent certains choix de création dans American Utopias.
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The video Ballet engages with recent histories of rural filmmaking, linking everyday farming movements with the aesthetics of dance. Starting point for this new work is a series of archival films from the collection of the Museum of English Rural Life (MERL), which provide warnings of contagion and nuclear catastrophe, describing procedure and instruction in the case of emergency. These films present a unique vision of rural labour and collective staged action, where extras, rural background actors, are performing 'normality' prior to potential disruption of an imminent crisis. Szuper Gallery's video deconstructs the movements of extras in these rural propaganda films. It features a large cast of dancers and non-dancers in a spectacular rural setting performing a new choreography to a dramatic sound score.
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This solo exhibition featured Ballet, a filmed performance and video installation by Szuper Gallery and an installation of original archive films. Ballet engages with recent histories of rural filmmaking, with movement and dance, linking everyday farming movements with the aesthetics of dance. The starting point for this new work was a series of archival films from the MERL collection, which were made for British farmers as a means both for information and for propaganda, to provide warnings of contagion and nuclear catastrophe, describing procedure and instruction in the case of emergency. Gestural performances and movements of background actors observed in those films were re-scripted into a new choreography of movement for camera to form a playful assemblage.
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This article extends the traditions of style-based criticism through an encounter with the insights that can be gained from engaging with filmmakers at work. By bringing into relationship two things normally thought of as separate: production history and disinterested critical analysis, the discussion aims to extend the subjects which criticism can appreciate as well as providing some insights on the creative process. Drawing on close analysis, on observations made during fieldwork and on access to earlier cuts of the film, this article looks at a range of interrelated decision-making anchored by the reading of a particular sequence. The article examines changes the film underwent in the different stages of production, and some of the inventions deployed to ensure key themes and ideas remained in play, as other elements changed. It draws conclusions which reveal perspectives on the filmmaking process, on collaboration, and on the creative response to material realities. The article reveals elements of the complexity of the process of the construction of image and soundtrack, and extends the range of filmmakers’ choices which are part of a critical dialogue. Has a relationship to ‘Sleeping with half open eyes: dreams and realities in The Cry of the Owl’, Movie: A Journal of Film Criticism, 1, (2010) which provides a broader interpretative context for the enquiry.
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This book investigates the challenges that the presence of digital imaging within the cinematic frame can pose for the task of interpretation. Applying close textual analysis to a series of case studies, the book demystifies the relationship of digital imaging to processes of watching and reading films, and develops a methodology for approaching the digital in popular cinema. In doing so, the study places contemporary digital imaging practice in relation to historical traditions of filmmaking and special effects practice, and proposes a fresh, flexible approach the the close reading of film that can take appropriate account of the presence of the digital.
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In this chapter, I will focus on the female participation in what became known as ‘The Retomada do Cinema Brasileiro’, or the Brazilian Film Revival, by thinking beyond differences of gender, class, age and ethnicity. I will first re-consider the Retomada phenomenon against the backdrop of its historical time, so as to evaluate whether the production boom of the period translated into a creative peak, and, if so, how much of this carried onto the present day. I will then look at the female participation in this phenomenon not just in terms of numerical growth of women film directors, admittedly impressive, but only partially reflective of the drastic changes in the modes of production and address effected by the neoliberal policies introduced in the country in the mid 1990s. I will argue that the most decisive contribution brought about by the rise of women in Brazilian filmmaking has been the spread of team work and shared authorship, as opposed to a mere aspiration to the auteur pantheon, as determined by a notoriously male-oriented tradition. Granted, films focusing on female victimisation were rife during the Retomada period and persist to this day, and they have been, and continue to be, invaluable for the understanding of women’s struggles in the country. However, rather than resorting to feminist readings of representational strategies in these films, I will draw attention to other, presentational aesthetic experiments, open to the documentary contingent and the unpredictable real, which, I argue, suspend the pedagogical character of representational narratives. In order to demonstrate that new theoretical tools are needed to understand the gender powers at play in contemporary world cinema, I will, to conclude, analyse an excerpt of the film, Delicate Crime (Crime delicado, Beto Brant, 2006), where team work comes out as a particularly effective female, and feminist, procedure.
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The emergence and development of digital imaging technologies and their impact on mainstream filmmaking is perhaps the most familiar special effects narrative associated with the years 1981-1999. This is in part because some of the questions raised by the rise of the digital still concern us now, but also because key milestone films showcasing advancements in digital imaging technologies appear in this period, including Tron (1982) and its computer generated image elements, the digital morphing in The Abyss (1989) and Terminator 2: Judgment Day (1991), computer animation in Jurassic Park (1993) and Toy Story (1995), digital extras in Titanic (1997), and ‘bullet time’ in The Matrix (1999). As a result it is tempting to characterize 1981-1999 as a ‘transitional period’ in which digital imaging processes grow in prominence and technical sophistication, and what we might call ‘analogue’ special effects processes correspondingly become less common. But such a narrative risks eliding the other practices that also shape effects sequences in this period. Indeed, the 1980s and 1990s are striking for the diverse range of effects practices in evidence in both big budget films and lower budget productions, and for the extent to which analogue practices persist independently of or alongside digital effects work in a range of production and genre contexts. The chapter seeks to document and celebrate this diversity and plurality, this sustaining of earlier traditions of effects practice alongside newer processes, this experimentation with materials and technologies old and new in the service of aesthetic aspirations alongside budgetary and technical constraints. The common characterization of the period as a series of rapid transformations in production workflows, practices and technologies will be interrogated in relation to the persistence of certain key figures as Douglas Trumbull, John Dykstra, and James Cameron, but also through a consideration of the contexts for and influences on creative decision-making. Comparative analyses of the processes used to articulate bodies, space and scale in effects sequences drawn from different generic sites of special effects work, including science fiction, fantasy, and horror, will provide a further frame for the chapter’s mapping of the commonalities and specificities, continuities and variations in effects practices across the period. In the process, the chapter seeks to reclaim analogue processes’ contribution both to moments of explicit spectacle, and to diegetic verisimilitude, in the decades most often associated with the digital’s ‘arrival’.