129 resultados para cardiometabolic
Resumo:
La méthylation de l'ADN est l'une des modifications épigénétiques au niveau des îlots CpG. Cette modification épigénétique catalysée par les ADN méthyltransférases (DNMTs) consiste en la méthylation du carbone 5' d’une cytosine ce qui aboutit à la formation de 5-méthylcytosine. La méthylation de l'ADN est clairement impliquée dans l'inactivation des gènes et dans l'empreinte génétique. Elle est modulée par la nutrition, en particulier par les donneurs de méthyle et par une restriction protéique. Ces modifications épigénétiques persistent plus tard dans la vie et conduisent au développement de nombreuses pathologies telles que le syndrome métabolique et le diabète de type 2. En fait, de nombreux gènes clés subissent une modification de leur état de méthylation en présence des composants du syndrome métabolique. Cela montre que la méthylation de l'ADN est un processus important dans l'étiologie du syndrome métabolique. Le premier travail de ce doctorat a porté sur la rédaction d’un article de revue qui a examiné le cadre central du syndrome métabolique et analyser le rôle des modifications épigénétiques susceptibles d'influer sur l'apparition du stress oxydant et des complications cardiométaboliques. D’autre part, les cellules intestinales Caco-2/15, qui ont la capacité de se différencier et d’acquérir les caractéristiques physiologiques de l'intestin grêle, ont été utilisées et traitées avec du Fer-Ascorbate pour induire un stress oxydant. Le Fer-Ascorbate a induit une augmentation significative de l’inflammation et de la peroxydation des lipides (malondialdehyde) ainsi que des altérations de de la défense antioxydante (SOD2 et GPx) accompagnées de modifications épigénétiques. De plus, la pré-incubation des cellules avec de la 5-aza-2'-désoxycytidine, un agent de déméthylation et/ou l’antioxydant Trolox a normalisé la défense antioxydante, réduit la peroxydation des lipides et prévenu l'inflammation. Ce premier travail a démontré que les modifications du redox et l’inflammation induites par le Fer-Ascorbate peuvent impliquer des changements épigénétiques, plus particulièrement des changements dans la méthylation de l’ADN. Pour mieux définir l’impact du stress oxydant au niveau nutritionnel, des cochons d’Inde âgés de trois jours ont été séparés en trois groupes : 1) Témoins: alimentation régulière; 2) Nutrition parentérale (NP) 3) H2O2 : Témoins + 350 uM H2O2. Après quatre jours, pour un groupe, les perfusions ont été stoppées et les animaux sacrifiés pour la collecte des foies. Pour l’autre groupe d’animaux, les perfusions ont été arrêtées et les animaux ont eu un accès libre à une alimentation régulière jusqu'à la fin de l’étude, huit semaines plus tard où ils ont été sacrifiés pour la collecte des foies. Ceci a démontré qu’à une semaine de vie, l'activité DNMT et les niveaux de 5'-méthyl-2'-désoxycytidine étaient inférieurs pour les groupes NP et H2O2 par rapport aux témoins. A neuf semaines de vie, l’activité DNMT est restée basse pour le groupe NP alors que les niveaux de 5'-méthyl-2'-désoxycytidine étaient plus faibles pour les groupes NP et H2O2 par rapport aux témoins. Ce travail a démontré que l'administration de NP ou de H2O2, tôt dans la vie, induit une hypométhylation de l'ADN persistante en raison d'une inhibition de l'activité DNMT. Finalement, des souris ayant reçu une diète riche en gras et en sucre (HFHS) ont été utilisées comme modèle in vivo de syndrome métabolique. Les souris ont été nourris soit avec un régime standard chow (témoins), soit avec une diète riche en gras et en sucre (HFHS) ou avec une diète HFHS en combinaison avec du GFT505 (30 mg/kg), un double agoniste de PPARα et de PPARδ, pendant 12 semaines. La diète HFHS était efficace à induire un syndrome métabolique étant donnée l’augmentation du poids corporel, du poids hépatique, des adiposités viscérales et sous-cutanées, de l’insensibilité à l’insuline, des lipides plasmatiques et hépatiques, du stress oxydant et de l’inflammation au niveau du foie. Ces perturbations étaient accompagnées d’une déficience dans l’expression des gènes hépatiques PPARα et PPARγ concomitant avec une hyperméthylation de leurs promoteurs respectifs. L’ajout de GFT505 à la diète HFHS a empêché la plupart des effets cardiométaboliques induits par la diète HFHS via la modulation négative de l’hyperméthylation des promoteurs, résultant en l’augmentation de l’expression des gènes hépatiques PPARα et PPARγ. En conclusion, GFT505 exerce des effets métaboliques positifs en améliorant le syndrome métabolique induit par l'alimentation HFHS via des modifications épigénétiques des gènes PPARs. Ensemble, les travaux de cette thèse ont démontré que le stress oxydant provenant de la nutrition induit d’importants changements épigénétiques pouvant conduire au développement du syndrome métabolique. La nutrition apparait donc comme un facteur crucial dans la prévention de la reprogrammation fœtale et du développement du syndrome métabolique. Puisque les mécanismes suggèrent que le stress oxydant agit principalement sur les métabolites du cycle de la méthionine pour altérer l’épigénétique, une supplémentation en ces molécules ainsi qu’en antioxydants permettrait de restaurer l’équilibre redox et épigénétique.
Resumo:
La maladie cardiaque ischémique, la plus commune des maladies qui affectent le cœur, est encore aujourd’hui une importante cause de décès dans les pays industrialisés. Une réponse cardio-métabolique inflammatoire à un changement aigu initié par une modification du métabolisme énergétique du cœur ischémique est accentuée après que l’apport en oxygène ait été rétabli. Parmi les altérations délétères dans le myocarde qui en résultent, sont inclus l’accumulation d’acides gras non estérifiés (AGNE) ainsi que leur oxydation au détriment de l’utilisation du glucose, ce qui amplifie la génération d’espèces réactives de l’oxygène (ROS). Les tissus en périphérie du cœur tel que le tissu adipeux peuvent affecter l’étendue des blessures au myocarde par la relâche en circulation de substances bioactives comme les AGNE et l’adiponectine. Le CD36 est le principal facilitateur de l’entrée d’AGNE dans le cœur et les adipocytes et constitue une importante cible métabolique spécialement lors d’un stress d’ischémie-reperfusion (I/R). Il a été rapporté précédemment par notre groupe qu’un ligand synthétique et sélectif envers le CD36 exerce un effet protecteur puissant sur le système vasculaire. Cependant, aucune étude in vivo n’a rapporté d’effet cardioprotecteur de ligands sélectifs envers le CD36. Ainsi, ce projet visait à évaluer le rôle et possiblement l’effet cardioprotecteur de ligands sélectifs du récepteur CD36 sur la blessure au myocarde en I/R. Des souris CD36+/+ et CD36-/- ont été traitées quotidiennement avec le EP 80317, le CP-3(iv) ou le véhicule pendant 14 jours avant de subir la ligature temporaire de l’artère coronaire antérieure descendante gauche (LAD). Notre première étude a montré que le EP 80317 exerce un effet cardioprotecteur puissant tel que montré par la réduction de la surface des lésions et l’amélioration de la fonction cardiaque in vivo suivant la blessure au myocarde en I/R. De plus, le EP 80317 a réduit l’internalisation totale d’AGNE dans le myocarde, mesurée in vivo par l’imagerie métabolique cardiaque, en accord avec la diminution du niveau circulant d’AGNE. Une réduction de la lipolyse révélée par une perfusion de radiotraceur de palmitate et une augmentation du niveau d’expression de gènes adipogéniques et anti-lipolytiques appuient davantage l’effet du EP 80317 dans la prévention de la mobilisation délétère d’acides gras du tissu adipeux. Notre deuxième étude a investigué le mécanisme cardioprotecteur d’une nouvelle génération de ligands dotés d’une plus grande affinité de liaison envers le CD36. Cette étude a montré que le CP-3(iv) est aussi pourvu d’un puissant effet cardioprotecteur comme le montre la réduction de la taille de l’infarctus et l’amélioration de la fonction cardiaque post-I/R du myocarde qui est fonction d’une signalisation métabolique et anti-oxydante de l’adiponectine. En effet, l’augmentation des principales voies de signalisation régulant la sécrétion de l’adiponectine et des gènes antioxydants a été démontrée dans le tissu adipeux suivant l’I/R du myocarde et un traitement avec le CP-3(iv). L’activation de la protéine kinase B ou Akt dans le myocarde avec la diminution de la génération de ROS et de la signalisation de mort cellulaire appuient davantage le rôle cardioprotecteur du CP-3(iv) dans l’I/R du myocarde. En conclusion, le travail présenté dans cette thèse soutient qu’une signalisation du CD36 par le EP 80317 et le CP-3(iv) pourrait s’avérer être une nouvelle approche thérapeutique dans le traitement de la maladie cardiaque ischémique. Ces ligands synthétiques sélectifs envers le CD36 provoquent un effet salutaire sur le myocarde ischémique par le biais d’une amélioration du profil métabolique dans les premières heures de la reperfusion. Le EP 80317 réduit le niveau délétère d’AGNE et leur internalisation dans le cœur en situation d’excès, tandis que le CP-3(iv) augmente le niveau bénéfique d’adiponectine et son effet cardioprotecteur.
Resumo:
Les patients atteints de diabète de type 1 (DbT1) présentent un risque accru de maladies cardiovasculaires. De plus, sous l’influence sociétale et iatrogénique, leur profil de risque cardiométabolique a défavorablement évolué au cours des dernières décennies. Cette population aurait aussi davantage de barrières à l’adoption d’un mode de vie sain. L’objectif de ce mémoire visait à explorer le mode de vie des adultes DbT1 et sa relation avec les facteurs de risque cardiométabolique. Une étude transversale observationnelle menée auprès de 124 adultes DbT1 a permis d’obtenir une caractérisation de leur profil cardiométabolique et de leurs habitudes de vie. Les résultats démontrent que la majorité des adultes atteints de DbT1 n'adoptent pas les saines habitudes de vie recommandées (bonne qualité alimentaire, pratique régulière d’activité physique, non fumeur) et que ceux-ci présentent un profil cardiométabolique altéré comparativement aux adultes DbT1 qui les adoptent. De plus, il y aurait une relation proportionnelle entre l’adoption d’un plus grand nombre de saines habitudes de vie et l’amélioration du profil cardiométabolique. Des études d’interventions ciblant les patients DbT1 et visant à améliorer ces trois grandes composantes des habitudes de vie sont nécessaires.
Resumo:
Introducción: Los factores de riesgo de la enfermedad cardiovascular (FRECV) pueden estar presentes desde la infancia y predicen la enfermedad cardiovascular del adulto. Objetivo: Evaluar la prevalencia de FRECV en niños de 3 a 17 años hijos de Enfermeras de la Fundación CardioInfantil - Instituto de cardiología (FCI). Métodos: Estudio de corte transversal analítico. Resultados: 118 niños, edad promedio 7,4 años, desviación estándar 3,86, la mayoría eutróficos 72,0%. Presentaron FRECV como malos hábitos alimenticios 89,0%, sedentarismo 78,8%, exposición a tabaco 19,5%, historia familiar de riesgo cardiovascular 16,1%, sobrepeso 15,3% y obesidad 12,7%. No se encontraron diferencias entre factores de riesgo entre niños y niñas.El sedentarismo en niños con sobrepeso u obesidad fue del 90,9% y en niños eutróficos del 36,5%. Los malos hábitos alimentarios en niños con sobrepeso u obesidad fueron 84,8% y en niños eutróficos 42,4%. Los adolescentes presentaron una mayor exposición a tabaco en comparación con los preescolares y escolares, al igual que una mayor proporción de malos hábitos alimenticios en comparación con ambos grupos. De la totalidad de la población de estudio, el 97,5% presentó al menos un FRECV, y el 42,4% 3 o más FRECV. La presencia de ≥3 FRECV fue mayor en obesos al compararlos con los niños en sobrepeso y eutróficos. Conclusiones: Los resultados del estudio indican que los niños de 3 a 17 años evaluados presentan una alta carga de FRECV, en especial en aquellos con sobrepeso y obesidad.
Resumo:
Los factores de riesgo para el desarrollo de eventos cardiometabólicos, constituyen un set de variables útiles como predictores de enfermedades cardiovasculares y metabólicas. Uno de los factores de riesgo que recibe mayor atención en la deteccion y prevencion de eventos cardiometabolicos, es la obesidad y la herramienta más común para diagnosticarla es el índice de masa corporal. Sin embargo, existen imprecisiones y sesgos en su concepto actual y en la forma de medirla. Nuevas alternativas de valoracion y tamizaje deben incluir porcentaje de grasa corporal y su distribución, dada la relevancia que adquiere la adiposidad en la definicion de obesidad y por ende en la mejoría del pronóstico de eventos cardiometabólicos. Los entornos laborales son ambientes vulnerables que se beneficiarían ampliamente de la aplicación de estas nuevas alternativas para predecir e intervenir tempranamente el riesgo cardiometabólico desde el correcto tamizaje de obesidad, dado el volumen poblacional que se puede abordar.
Resumo:
Background: Isometric grip strength, evaluated with a handgrip dynamometer, is a marker of current nutritional status and cardiometabolic risk and future morbidity and mortality. We present reference values for handgrip strength in healthy young Colombian adults (aged 18 to 29 years). Methods: The sample comprised 5.647 (2.330 men and 3.317 women) apparently healthy young university students (mean age, 20.6±2.7 years) attending public and private institutions in the cities of Bogota and Cali (Colombia). Handgrip strength was measured two times with a TKK analogue dynamometer in both hands and the highest value used in the analysis. Sex- and age-specific normative values for handgrip strength were calculated using the LMS method and expressed as tabulated percentiles from 3 to 97 and as smoothed centile curves (P3, P10, P25, P50, P75, P90 and P97). Results: Mean values for right and left handgrip strength were 38.1±8.9 and 35.9±8.6 kg for men, and 25.1±8.7 and 23.3±8.2 kg for women, respectively. Handgrip strength increased with age in both sexes and was significantly higher in men in all age categories. The results were generally more homogeneous amongst men than women. Conclusions: Sex- and age-specific handgrip strength normative values among healthy young Colombian adults are defined. This information may be helpful in future studies of secular trends in handgrip strength and to identify clinically relevant cut points for poor nutritional and elevated cardiometabolic risk in a Latin American population. Evidence of decline in handgrip strength before the end of the third decade is of concern and warrants further investigation
Resumo:
Examina la relación entre los niveles de actividad física (AF) de forma objetiva, la condición física (CF) y el tiempo de exposición a pantallas en niños y adolescentes de Bogotá, Colombia.
Resumo:
Objetivo: Determinar los valores del índice cintura/cadera (ICC) en una población escolar de Bogotá, Colombia, pertenecientes al estudio FUPRECOL. Métodos: Estudio descriptivo y transversal, realizado en 3.005 niños y 2.916 adolescentes de entre 9 y 17,9 años de edad, pertenecientes a 24 instituciones educativas oficiales de Bogotá, Colombia. Se tomaron medidas de peso, talla, circunferencia de cintura, circunferencia de cadera. El estado de maduración sexual se recogió por auto-reporte. Se calcularon los percentiles (P3, P10, P25, P50, P75, P90 y P97) según sexo y edad y se realizó una comparación entre los valores del ICC observados con estándares internacionales. Resultados: De la población general (n=5.921), el 57,0% eran mujeres (promedio de edad 12,7 ± 2,3 años). En todas las edades el ICC fue mayor en los varones que en las mujeres, observándose un descenso en la media de los valores obtenidos desde los 9 hasta los 17,9 años. En varones, los valores del ICC mayores del P90 (asociados a riesgo cardiovascular) estuvieron en el rango 0,87 y 0,93 y en las mujeres entre 0,85 y 0,89. Al comparar los resultados de este estudio, por grupos de edad y sexo, con trabajos internacionales de niños y adolescentes de Europa, Suramérica, Asia y África, se observa que los valores del ICC fueron menores en este estudio en ambos sexos, con excepción de los escolares originarios de Grecia y Venezuela. Conclusiones: Se presentan percentiles del ICC según edad y sexo que podrán ser usados de referencia en la evaluación del estado nutricional y en la predicción del riesgo cardiovascular desde edades tempranas en población de Bogotá, Colombia.
Resumo:
Background FFAR1 receptor is a long chain fatty acid G-protein coupled receptor which is expressed widely, but found in high density in the pancreas and central nervous system. It has been suggested that FFAR1 may play a role in insulin sensitivity, lipotoxicity and is associated with type 2 diabetes. Here we investigate the effect of three common SNPs of FFAR1 (rs2301151; rs16970264; rs1573611) on pancreatic function, BMI, body composition and plasma lipids. Methodology/Principal Findings For this enquiry we used the baseline RISCK data, which provides a cohort of overweight subjects at increased cardiometabolic risk with detailed phenotyping. The key findings were SNPs of the FFAR1 gene region were associated with differences in body composition and lipids, and the effects of the 3 SNPs combined were cumulative on BMI, body composition and total cholesterol. The effects on BMI and body fat were predominantly mediated by rs1573611 (1.06 kg/m2 higher (P = 0.009) BMI and 1.53% higher (P = 0.002) body fat per C allele). Differences in plasma lipids were also associated with the BMI-increasing allele of rs2301151 including higher total cholesterol (0.2 mmol/L per G allele, P = 0.01) and with the variant A allele of rs16970264 associated with lower total (0.3 mmol/L, P = 0.02) and LDL (0.2 mmol/L, P<0.05) cholesterol, but also with lower HDL-cholesterol (0.09 mmol/L, P<0.05) although the difference was not apparent when controlling for multiple testing. There were no statistically significant effects of the three SNPs on insulin sensitivity or beta cell function. However accumulated risk allele showed a lower beta cell function on increasing plasma fatty acids with a carbon chain greater than six. Conclusions/Significance Differences in body composition and lipids associated with common SNPs in the FFAR1 gene were apparently not mediated by changes in insulin sensitivity or beta-cell function.
Resumo:
Foods derived from animals are an important source of nutrients for humans. Concerns have been raised that due to their SFA content, dairy foods may increase the risk of cardiometabolic disease. Prospective studies do not indicate an association between milk consumption and increased disease risk although there are less data for other dairy foods. SFA in dairy products can be partially replaced by cis-MUFA through nutrition of the dairy cow although there are too few human studies to conclude that such modification leads to reduced chronic disease risk. Intakes of LCn-3 FA are sub-optimal in many countries and while foods such as poultry meat can be enriched by inclusion of fish oil in the diet of the birds, fish oil is expensive and has an associated risk that the meat will be oxidatively unstable. Novel sources of LCn-3 FA such as kirll oil, algae, and genetically modified plants may prove to be better candidates for meat enrichment. The value of FA-modified foods cannot be judged by their FA composition alone and there needs to be detailed human intervention studies carried out before judgements concerning improved health value can be made. Practical applications: The amount and FA composition of dietary lipids are known to contribute to the risk of chronic disease in humans which is increasing and becoming very costly to treat. The use of animal nutrition to improve the FA composition of staple foods such as dairy products and poultry meat has considerable potential to reduce chronic risk at population level although judgements must not be based simply on FA composition of the foods.
Resumo:
The importance of chronic low-grade inflammation in the pathology of numerous age-related chronic conditions is now clear. An unresolved inflammatory response is likely to be involved from the early stages of disease development. The present position paper is the most recent in a series produced by the International Life Sciences Institute's European Branch (ILSI Europe). It is co-authored by the speakers from a 2013 workshop led by the Obesity and Diabetes Task Force entitled ‘Low-grade inflammation, a high-grade challenge: biomarkers and modulation by dietary strategies’. The latest research in the areas of acute and chronic inflammation and cardiometabolic, gut and cognitive health is presented along with the cellular and molecular mechanisms underlying inflammation–health/disease associations. The evidence relating diet composition and early-life nutrition to inflammatory status is reviewed. Human epidemiological and intervention data are thus far heavily reliant on the measurement of inflammatory markers in the circulation, and in particular cytokines in the fasting state, which are recognised as an insensitive and highly variable index of tissue inflammation. Potential novel kinetic and integrated approaches to capture inflammatory status in humans are discussed. Such approaches are likely to provide a more discriminating means of quantifying inflammation–health/disease associations, and the ability of diet to positively modulate inflammation and provide the much needed evidence to develop research portfolios that will inform new product development and associated health claims.
Resumo:
There is much speculation with regard to the potential cardioprotective benefits of equol, a microbial-derived metabolite of the isoflavone daidzein, which is produced in the large intestine after soy intake in 30% of Western populations. Although cross-sectional and retrospective data support favorable associations between the equol producer (EP) phenotype and cardiometabolic health, few studies have prospectively recruited EPs to confirm this association. The aim was to determine whether the acute vascular benefits of isoflavones differ according to EP phenotype and subsequently investigate the effect of providing commercially produced S-(–)equol to non-EPs. We prospectively recruited male EPs and non-EPs (n = 14/ group) at moderate cardiovascular risk into a double-blind, placebocontrolled crossover study to examine the acute effects of soy isoflavones (80-mg aglycone equivalents) on arterial stiffness [carotid-femoral pulse-wave velocity (cfPWV)], blood pressure, endothelial function (measured by using the EndoPAT 2000; Itamar Medical), and nitric oxide at baseline (0 h) and 6 and 24 h after intake. In a separate assessment, non-EPs consumed 40 mg S-(–)equol with identical vascular measurements performed 2 h after intake. After soy intake, cfPWV significantly improved in EPs at 24 h (cfPWV change from 0 h: isoflavone, 20.2 6 0.2 m/s; placebo, 0.6 6 0.2 m/s; P , 0.01), which was significantly associated with plasma equol concentrations (R = 20.36, P = 0.01). No vascular effects were observed in EPs at 6 h or in non-EPs at any time point. Similarly, no benefit of commercially produced S-(–)equol was observed in non-EPs despite mean plasma equol concentrations reaching 3.2 mmol/L. Acute soy intake improved cfPWV in EPs, equating to an 11–12% reduced risk of cardiovascular disease if sustained. However, a single dose of commercially produced equol had no cardiovascular benefits in non-EPs. These data suggest that the EP phenotype is critical in unlocking the vascular benefits of equol in men, and long-term trials should focus on confirming the implications of EP phenotype on cardiovascular health. This trial was registered at clinicaltrials.gov as NCT01530893. Am J Clin Nutr doi: 10.3945/ajcn.115.125690.
Resumo:
Objective: The currently available data concerning the influence of subclinical thyroid disease (STD) on morbidity and mortality are conflicting. Our objective was to investigate the relationships between STD and cardiometabolic profile and cardiovascular disease at baseline, as well as with all-cause and cardiovascular mortality in a 7.5-year follow-up. Design: Prospective, observational study. Methods: An overall of 1110 Japanese-Brazilians aged above 30 years, free of thyroid disease, and not taking thyroid medication at baseline were studied. In a cross-sectional analysis, we investigated the prevalence of STD and its relationship with cardiometabolic profile and cardiovascular disease. All-cause and cardiovascular mortality rates were assessed for participants followed for up to 7.5 years. Association between STD and mortality was drawn using multivariate analysis, adjusting for potential confounders. Results: A total of 913 (82.3%) participants had euthyroidism, 99 (8.7%) had subclinical hypothyroidism, and 69 (6.2%) had subclinical hyperthyroidism. At baseline, no association was found between STD and cardiometabolic profile or cardiovascular disease. Multivariate-adjusted hazard ratios (HRs (95% confidence interval)) for all-cause mortality were significantly higher for individuals with both subclinical hyperthyroidism (HR, 3.0 (1.5-5.9); n=14) and subclinical hypothyroidism (HR, 2.3 (1.2-4.4); n=13) than for euthyroid subjects. Cardiovascular mortality was significantly associated with subclinical hyperthyroidism (HR, 3.3 (1.4-7.5); n=8), but not with subclinical hypothyroidism (HR, 1.6 (0.6-4.2); n=5). Conclusion: In the Japanese-Brazilian population, subclinical hyperthyroidism is an independent risk factor for all-cause and cardiovascular mortality, while subclinical hypothyroidism is associated with all-cause mortality.
Resumo:
BACKGROUND: Increased circulating cathepsin S levels have been linked to increased risk of cardiometabolic diseases and cancer. However, whether cathepsin S is a modifiable risk factor is unclear. We aimed to investigate the effects of a prudent diet on plasma cathepsin S levels in healthy individuals. FINDINGS: Explorative analyses of a randomized study were performed in 88 normal to slightly overweight and hyperlipidemic men and women (aged 25 to 65) that were randomly assigned to ad libitum prudent diet, i.e. healthy Nordic diet (ND) or a control group (habitual Western diet) for 6 weeks. Whereas all foods in the ND were provided, the control group was advised to consume their habitual diet throughout the study. The ND was in line with dietary recommendations, e.g. low in saturated fats, sugars and salt, but high in plant-based foods rich in fibre and unsaturated fats.The ND significantly decreased cathepsin S levels (from 20.1 (+/-4.0 SD) to 19.7 μg/L (+/-4.3 SD)) compared with control group (from 18.2 (+/-2.9 SD) to 19.1 μg/L (+/-3.8 SD)). This difference remained after adjusting for sex and change in insulin sensitivity (P = 0.03), and near significant after adjusting for baseline cathepsin S levels (P = 0.06), but not for change in weight or LDL-C. Changes in cathepsin S levels were directly correlated with change in LDL-C. CONCLUSIONS: Compared with a habitual control diet, a provided ad libitum healthy Nordic diet decreased cathepsin S levels in healthy individuals, possibly mediated by weight loss or lowered LDL-C. These differences between groups in cathepsin S were however not robust and therefore need further investigation.
Resumo:
Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)