Discours sociaux et aliénation dans deux romans de Gary Victor

L’aliénation est une problématique clé de la littérature haïtienne. Ce thème, abordé à de nombreuses reprises, est renouvelé dans les œuvres de l’écrivain Gary Victor, plus particulièrement dans les romans À l’angle des rues parallèles et Je sais quand Dieu vient se promener dans mon jardin. Ce mémoire a pour but d’étudier l’aliénation due à l’assimilation des différents discours qui circulent dans la société. Victor ne fait pas que montrer l’aliénation collective et individuelle ainsi que les différents mécanismes qui provoquent cette «folie». Il campe ses récits dans un univers chaotique où les modalités interdiscursives de la représentation des lieux et des milieux viennent renforcer cette impression d’aliénation quasi généralisée, et les personnages les plus fous apparaissent finalement comme étant les plus lucides. Des notions empruntées à la sociocritique nous ont servi de cadre théorique pour cette recherche. Le mémoire est composé de cinq chapitres. Les quatre premiers procèdent à l’analyse des discours qui sont présentés comme les sources de l’aliénation des personnages. Le chapitre un est consacré aux discours qui découlent de la société de consommation, qui ne s’appliquent plus uniquement aux objets, mais bien à la gestion des relations interpersonnelles. Le second chapitre se penche sur la question des croyances religieuses, que ce soient les croyances traditionnelles indigènes ou la religion catholique, et montre comment elles peuvent être potentiellement dangereuses pour ceux et celles qui sont trop crédules et comment elles peuvent devenir une arme pour les personnes malintentionnées. Le troisième chapitre étudie la façon dont les discours politiques et historiques sont devenus des lieux de référence pernicieux pour la société haïtienne et la manière dont les personnes au pouvoir les utilisent afin de manipuler le peuple. Le quatrième chapitre aborde les effets pervers des différents discours des savoirs en sciences humaines, plus particulièrement ceux de la philosophie et de la psychanalyse. Il montre les conséquences désastreuses qu’ils peuvent entraîner lorsqu’ils sont transformés en principes immuables. Le dernier chapitre analyse quelques modalités de cette représentation inédite de l’aliénation. Des lieux hostiles, des personnages violents ainsi que l’utilisation de références littéraires et cinématographiques marquant l’imaginaire social font partie des techniques employées par Victor. Ce chapitre fait ressortir également les différentes figures qui traduisent la résistance à cet univers démentiel. Notre lecture des romans de Victor conduit à une réflexion sur la définition du roman populaire, en lien avec la modernité telle que définie par Alexis Nouss. D’après ce qui se dégage de l’œuvre de Gary Victor, ce genre, objet de nombreuses critiques et défini comme servant uniquement au simple divertissement des lecteurs, peut aussi aider à prévenir les dérives des sociétés en perte de repères.

Innocents Abroad: Gary Newton manages global efforts to help the world's most vulnerable children

Gary Newton ’72 manages global efforts to help vulnerable kids.

Inclusão das representações de gary e de skilling-umoto em modelos de linhas de transmissão trifásicas: Aplicação em simulações de transitórios eletromagnéticos em sistemas de energia elétrica

Pós-graduação em Engenharia Elétrica - FEIS

Review of Harvest for Hope: A Guide to Mindful Eating by Jane Goodall with Gary McAvoy and Gail Hudson

One of the world's preeminent experts on primate behavior, author Jane Goodall now invests her boundless energy traveling and speaking about conservation. After years of studying chimpanzees in the Gombe National Park in Tanzania, Goodall found their very existence threatened by poachers, by encroachment of farming into their habitat, and by global forces far from their wild environment. She is now on a mission to inform the public about what is wrong with our society and its impact on the planet. Harvest for Hope catalogs the problems and provides practical solutions.

A crinoid from the Pennsylvanian Essex fauna of Illinois / N. Gary Lane --

v.12:no.9(1969)

The power of language and the language of power in M. T. Anderson’s Feed and Gary Stheyngart’s Super Sad True Love Story. A comparative analysis

The aim of my dissertation is to analyze how selected elements of language are addressed in two contemporary dystopias, Feed by M. T. Anderson (2002) and Super Sad True Love Story by Gary Shteyngart (2010). I chose these two novels because language plays a key role in both of them: both are primarily focused on the pervasiveness of technology, and on how the use/abuse of technology affects language in all its forms. In particular, I examine four key aspects of language: books, literacy, diary writing, as well as oral language. In order to analyze how the aforementioned elements of language are dealt with in Feed and Super Sad True Love Story, I consider how the same aspects of language are presented in a sample of classical dystopias selected as benchmarks: We by Yevgeny Zamyatin (1921), Brave New World by Aldous Huxley (1932), Animal Farm (1945) and Nineteen Eighty-Four (1949) by George Orwell, Fahrenheit 451 by Ray Bradbury (1952), and The Handmaid's Tale by Margaret Atwood (1986). In this way, I look at how language, books, literacy, and diaries are dealt with in Anderson’s Feed and in Shteyngart’s Super Sad True Love Story, both in comparison with the classical dystopias as well as with one another. This allows for an analysis of the similarities, as well as the differences, between the two novels. The comparative analysis carried out also takes into account the fact that the two contemporary dystopias have different target audiences: one is for young adults (Feed), whereas the other is for adults (Super Sad True Love Story). Consequently, I also consider whether further differences related to target readers affect differences in how language is dealt with. Preliminary findings indicate that, despite their different target audiences, the linguistic elements considered are addressed in the two novels in similar ways.

Gary Moeller, UM football coach, 1990

[close-up on sideline at MSU game]