908 resultados para Sociology, Demography


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Plusieurs études ont démontré l’impact de divers facteurs sur l’espérance de vie, dont les caractéristiques liées à l’environnement dans l’enfance et à l’âge adulte. L’objectif principal de ce mémoire est de déterminer si l’exposition à une épidémie durant la période fœtale ou pendant la première année de vie a un impact sur la survie après 40 ans pour les Québécois nés entre 1885 et 1901. Durant cette période, nous avons relevé des épidémies de variole et de scarlatine, ainsi qu’une pandémie de grippe, la grippe russe. L’influence d’autres facteurs sur l’âge au décès est également étudiée, celle du sexe, de l’année et de la saison de naissance, du lieu de résidence à la naissance (urbain ou rural) et des régions d’habitation dans l’enfance et à l’âge adulte. Les données sur les Canadiens français nés au Québec à la fin du XIXe siècle, soit l’échantillon de 5% des ménages du recensement canadien de 1901 (Sager 2001) recueilli par le Canadian Families Project, jumelées aux dates de décès à partir de l’index des décès de 1926 à 1996 de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) et de la Société de généalogie du Québec (Pilon-Marien et al. 2009; Gagnon et Bohnert 2012) ont été analysées. Plus spécifiquement, nous avons effectué une analyse descriptive de la population étudiée, puis une analyse multivariée à l’aide de modèles de Cox et de modèles de Gompertz. Il en résulte qu’une exposition à une épidémie avant l’âge d’un an augmente significativement le risque de décéder après l’âge de 40 ans. L’exposition pendant la période fœtale a également un effet négatif sur la longévité, toutefois cet effet n’est pas significatif dans les modèles fournissant le meilleur ajustement aux données. Enfin, une naissance pendant une épidémie, donc une exposition in utero et durant la première année de vie n’a pas d’impact négatif significatif sur l’âge au décès pour ceux qui survivent jusqu’à 40 ans.

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La baisse de la fécondité permet aux couples d'investir davantage dans la scolarité de chacun de leurs enfants (évidence dans les pays occidentaux, d’Asie et d’Amérique latine). Ce postulat est l’un des arguments clés des politiques de planification familiale en Afrique subsaharienne. Pourtant, la plupart des études sur l'Afrique ont trouvé une corrélation nulle ou même une relation positive entre le nombre d'enfants dans un ménage et leur niveau de scolarité. Ces résultats mitigés sont généralement expliqués par des solidarités familiales et des transferts de ressources qui pourraient réduire la pression occasionnée par une descendance nombreuse sur les ressources du ménage, et des problèmes méthodologiques inhérents à plusieurs recherches sur la région. L’objectif principal de cette thèse était d’apporter une contribution à une meilleure compréhension des aspects méthodologiques et substantiels relatifs aux liens entre fécondité et scolarisation. Spécifiquement, la thèse visait à évaluer 1) le rôle des réseaux familiaux dans la scolarisation des enfants, 2) la simultanéité des décisions portant sur le nombre d’enfants et leur scolarisation, 3) l’impact causal du nombre d’enfants sur leur scolarisation, et 4) à comprendre les perceptions des parents sur l’école et les coûts et bénéfices de l’éducation des enfants, et dans quelle mesure ces perceptions sont prises en compte dans leurs stratégies reproductives. Quatre articles ont été rédigés en utilisant quatre sources de données complémentaires : l’Observatoire de population de Ouagadougou (OPO), l’enquête Demtrend, l’enquête santé de base et une enquête qualitative, toutes adossées à l’OPO. Dans le premier article, il est ressorti que les familles de grande taille bénéficient d’un appui plus fréquent des réseaux familiaux pour la scolarisation. De plus, les réseaux familiaux seraient en mesure de compenser l’effet négatif d’un nombre élevé d’enfants sur la scolarisation, mais seulement pour une partie de la population qui exclut les plus pauvres. Ainsi, les solidarités familiales de soutien à la scolarisation des enfants sont loin d’être généralisées. Le deuxième article a montré que les enfants dont les mères ont intentionnellement limité leur fécondité avaient de meilleures chances de scolarisation que ceux dont les mères ont connu des problèmes d’infécondité secondaire et n’ont pas atteint leur nombre d’enfants désiré. Par conséquent, les aspirations scolaires ne sont pas indépendantes des décisions de fécondité et l’hypothèse de fécondité naturelle n’est plus tenable dans ce contexte. Le troisième article a révélé, contrairement à la plupart des études antérieures sur l’Afrique subsaharienne, un effet négatif net de la taille de la fratrie sur le niveau d’éducation atteint des enfants, effet qui se renforce d’ailleurs au fur et à mesure que l’on avance dans le système éducatif. Dans le quatrième article, le discours des participants à l’enquête qualitative a indiqué que l’émergence de cette relation négative entre le nombre d’enfants et leur scolarisation dans les quartiers périphériques de Ouagadougou est intimement liée aux changements dans les coûts et bénéfices de l’éducation des enfants qui font reposer dorénavant de façon presque exclusive les dépenses scolaires sur les parents biologiques.

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La recherche des facteurs de longévité gagne en intérêt dans le contexte actuel du vieillissement de la population. De la littérature portant sur la longévité et la mortalité aux grands âges, un constat émerge : bien que les déterminants associés à la survie humaine soient multiples, l'environnement familial aurait un rôle déterminant sur la mortalité et sur l'atteinte des âges avancés. Dès lors, l'objectif de cette thèse est d'évaluer les déterminants de la survie exceptionnelle et d'examiner le rôle des aspects familiaux, en début de vie et à l'âge adulte, dans les différentiels de durée de vie. Plus spécifiquement, elle vise à : (1) examiner la similarité des âges au décès entre frères, soeurs et conjoints afin d'apprécier l'ampleur de la composante familiale de la longévité; (2) explorer, d'un point de vue intrafamilial, les conséquences à long terme sur la survie des variables non partagées issues de la petite enfance tels l'âge maternel à la reproduction, le rang de naissance et la saison de naissance; et (3) s'interroger sur le rôle protecteur ou délétère de l’environnement et du milieu familial d'origine dans l’enfance sur l'atteinte des grands âges et dans quelle mesure le statut socioéconomique parvient à médiatiser la relation. Cette analyse s'appuie sur le jumelage des recensements canadiens et des actes de décès de l’état civil québécois et emploie des données québécoises du 20e siècle issues de deux échantillons distincts : un échantillon aléatoire représentatif de la population provenant du recensement canadien de 1901 ainsi qu’un échantillon de frères et soeurs de centenaires québécois appartenant à la même cohorte. Les résultats, présentés sous forme d'articles scientifiques, ont montré, en outre, que les frères et soeurs de centenaires vivent plus longtemps que les individus appartenant aux mêmes cohortes de naissance, reflétant la contribution d'une robustesse commune, mais également celle de l'environnement partagé durant la petite enfance. Ces analyses ont également témoigné d'un avantage de survie des conjoints des centenaires, soulignant l'importance d'un même environnement à l'âge adulte (1er article). De plus, nos travaux ont mis de l'avant la contribution aux inégalités de longévité des variables biodémographiques issues de l'environnement non partagé telles que l'âge maternel à la reproduction, le rang de naissance et la saison de naissance, qui agissent et interagissent entre elles pour créer des vulnérabilités et influer sur l'atteinte des âges exceptionnels (2e article). Enfin, une approche longitudinale a permis de souligner la contribution du milieu social d'origine sur la longévité, alors que les individus issus d’un milieu socioéconomique défavorisé pour l'époque (milieu urbain, père ouvrier) vivent moins longtemps que ceux ayant vécu dans un environnement socioéconomique favorable (milieu rural, fermier), résultat d'une potentielle accumulation des avantages liée à la reproduction du statut social ou d'une programmation précoce des trajectoires de santé. L’influence est toutefois moindre pour les femmes et pour les frères de centenaires et s'exprime, dans ce cas, en partie par l'effet de la profession à l'âge adulte (3e article).

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Comme la plupart des villes en Afrique subsaharienne, Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, a connu au cours de ces dernières décennies une croissance démographique rapide. Cette situation pose de nombreux problèmes d’ordre sanitaire et environnemental. Pourtant, les liens entre la santé et l’environnement immédiat sont encore faiblement étudiés du fait de la qualité des données qui, lorsqu’elles existent, se révèlent peu appropriées. La présente thèse vise à analyser les liens entre l’environnement immédiat et certains symptômes de maladies, plus spécifiquement la fièvre et la diarrhée ; deux problèmes majeurs de santé liés à l’environnement chez les enfants de moins de 5 ans dans les villes d’Afrique subsaharienne. Cette étude se base sur des données de l’Observatoire de population de Ouagadougou (OPO) recueillies entre 2009 et 2010 dans l’objectif d’étudier les inégalités de santé en milieu urbain (notamment les données de l’enquête santé portant sur 950 enfants de moins de 5 ans recueillies en 2010). La thèse décrit d’abord la santé environnementale en milieu urbain en dépassant l’opposition classique quartiers lotis/quartiers non lotis (zones d’habitation formelles/zones d’habitation informelles). Elle s’intéresse ensuite à l’évaluation plus fine des liens entre l’environnement immédiat et la fièvre en tenant compte des facteurs démographiques et socio-économiques pertinents dans l’estimation. Enfin, la thèse approfondit les analyses sur la co-occurrence de la diarrhée et de la fièvre en mettant en évidence les effets conjoints des facteurs environnementaux et démographiques. À l’aide des analyses spatiales basées sur la distance euclidienne, des analyses factorielles et de classification, cette étude décrit le contexte sanitaire des quartiers formels et informels et analyse la pertinence de la dichotomie entre les quartiers lotis et les quartiers non lotis dans les zones suivies par l’OPO. L’étude effectue également des analyses multivariées en recourant respectivement aux modèles logit simple et ordonné pour estimer les effets propres de l’environnement immédiat sur la fièvre et la co-occurrence de la diarrhée et de la fièvre chez les enfants. Les résultats de l’étude montrent que les risques environnementaux sont variables d’un quartier à l’autre, et que les quartiers lotis bien qu’étant les plus pourvus en services urbains de base sont les plus exposés aux dangers environnementaux. Néanmoins, ce constat ne suffit pas pour rendre compte de la vulnérabilité des enfants dans les quartiers lotis que dans les quartiers non lotis, puisque l’accès à l’eau, l’assainissement, la nature du sol, et le niveau d’éducation de la mère sont des facteurs clés dans l’occurrence des symptômes liés à l’environnement immédiat. On note également une hétérogénéité concernant la santé environnementale, notamment dans les zones non loties. En considérant les effets de l’environnement immédiat sur la fièvre chez les enfants, les résultats montrent que ces effets baissent après la prise en compte des variables démographiques, socio-économiques et du quartier de résidence. Les facteurs de l’environnement tels que la gestion des ordures ménagères et celle des eaux usées discriminent significativement la fièvre. Les enfants à Nioko 2 (quartier non loti), par exemple, ont deux fois plus de risque d’avoir eu de la fièvre par rapport à Kilwin (quartier loti). Les effets conjoints des facteurs environnementaux et démographiques sont également mis en exergue dans la co-occurrence de la diarrhée et de la fièvre, même si ces effets diminuent régulièrement avec le nombre des symptômes chez les enfants. Le fait d’être dans un ménage insalubre ou d’avoir le sol extérieur en terre augmente la propension de co-occurrence de la diarrhée et de la fièvre. En revanche, cette co-occurrence chez les enfants diminue significativement avec l’âge. Les effets de l’environnement sur l’occurrence ou la co-occurrence des symptômes existent, quand bien même ces effets diminuent avec la prise en compte des facteurs démographiques et socio-économiques et du quartier de résidence. Les résultats de la thèse plaident pour un effort méthodologique, afin d’affiner la définition des variables de l’environnement en milieu urbain.

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Robert Bourbeau, département de démographie (Directeur de recherche) Marianne Kempeneers, département de sociologie (Codirectrice de recherche)

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Depuis plusieurs décennies, des études empiriques réalisées sur plusieurs pays développés ou en émergence ont montré que la baisse de la taille de la famille favorise l’investissement dans l’éducation des enfants, expliquant qu’un nombre élevé d’enfants a un effet d’amenuisement des ressources familiales. Les retombées positives de la baisse de la fécondité sur l’éducation sont largement étudiées et connues. En dépit des résultats controversés des premières études portant sur les pays de l’Afrique de l’Ouest, les récentes études empiriques tendent à confirmer l’effet positif de la baisse de la taille de la famille dans le contexte africain, du moins en milieu urbain. Par contre, jusqu’à présent, très peu d’études semblent intéressées à analyser la répartition de ces retombées entre les enfants, et encore moins à comprendre comment ces dernières affecteraient la structure des inégalités éducatives existantes. Notre étude s’intéresse à explorer la potentielle dimension démographique des inégalités socioéconomiques, notamment les inégalités éducatives dans le contexte de la baisse de la fécondité. Elle vise à apporter des évidences empiriques sur le lien entre la réduction de la taille de la famille et les inégalités éducatives au sein des ménages dans le contexte d’Ouagadougou, Capitale du Burkina Faso, qui connait depuis quelques décennies la chute de la fécondité. Elle analyse aussi l’effet de cette réduction sur la transmission intergénérationnelle des désavantages éducatifs. Pour ce faire, nous proposons un cadre conceptuel pour comprendre les mécanismes par lesquels la relation entre la réduction de la taille de la famille et les inégalités éducatives se tisse. Ce cadre conceptuel s’appuie sur une recension des écrits de divers auteurs à ce sujet. Par la suite, nous procédons à des analyses empiriques permettant de tester ces liens en utilisant les données du projet Demtrend collectées. Les résultats empiriques sont présentés sous forme d’articles scientifiques. Les conclusions du premier article indiquent que la relation entre le nombre d’enfants de la famille et l’éducation varie selon le contexte socioéconomique. En effet, pour les générations qui ont grandi dans un contexte socioéconomique colonial et postcolonial, où le mode de production était essentiellement agricole et l’éducation formelle n’était pas encore valorisée sur le marché du travail, la relation est très faible et positive. Par contre, pour les récentes générations, nous avons observé que la relation devient négative et fortement significative. De plus, les résultats de cet article suggèrent aussi que la famille d’origine des femmes a une incidence significative sur leur comportement de fécondité. Les femmes dont la mère avait un niveau de scolarité élevé (et étaient de statut socioéconomique aisé) ont moins d’enfants comparativement à celles dont leurs parents avaient un faible niveau de scolarité (et pauvres). En retour, leurs enfants sont aussi les plus éduqués. Ce qui sous-tend à un éventuel effet de levier de la réduction de la taille de la famille dans le processus de transmission intergénérationnelle des désavantages éducatifs. Le second article fait une comparaison entre les ménages de grande taille et ceux de petite taille en matière d’inégalités éducatives entre les enfants au sein des ménages familiaux, en considérant le sexe, l’ordre de naissance et les termes d’interaction entre ces deux variables. Les résultats de cet article montrent que généralement les enfants des familles de petite taille sont plus scolarisés et atteignent un niveau d’éducation plus élevé que ceux des grandes familles. Toutefois, les filles ainées des petites familles s’avèrent moins éduquées que leurs pairs. Ce déficit persiste après avoir considéré seulement les ménages familiaux monogames ou encore après le contrôle de la composition de la fratrie. L’émancipation des femmes sur le marché du travail résultant de la réduction de la taille de la famille et la faible contribution des pères dans les activités domestiques expliqueraient en partie cette situation. Malheureusement, nous n’avons pas pu contrôler l’activité économique des mères dans les analyses. Finalement, dans le cadre du troisième et dernier article, nous avons examiné l’effet d’avoir été confié par le passé sur les inégalités éducatives au sein de la fratrie, en comparant ceux qui ont été confiés aux autres membres de leur fratrie qui n’ont jamais été confiés. Dans cet article, nous avons considéré l’aspect hétérogène du confiage en le différenciant selon le sexe, la relation de la mère avec le chef du ménage d’accueil et l’âge auquel l’enfant a été confié. Les résultats montrent qu’avoir été confié dans le passé influence négativement le parcours scolaire des enfants. Cependant, cet effet négatif reste fort et significatif que pour les filles qui ont été confiées après leurs 10 ans d’âge. Un profil qui correspond à la demande de main-d’œuvre en milieu urbain pour l’accomplissement des tâches domestiques, surtout dans le contexte de la baisse de la taille de la famille et l’émancipation des femmes sur le marché du travail.

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There is a growing interest in the location of Treatment, Storage, and Disposal (TSDF) sites in relation to minority communities. A number of studies have been completed, and the results of these studies have been varied. Some of the studies have shown a strong positive correlation between the location of TSDF sites and minority populations, while a few have shown no significance in that relationship. The major difference between these studies has been in the areal unit used.^ This study compared the minority populations of Texas census tracts and ZIP codes containing a TSDF using the associated county as the comparison population. The hypothesis of this study was that there was no difference between using census tracts and ZIP codes to analyze the relationship of minority populations and TSDF's. The census data used was from 1990, and the initial list of TSDF sites was supplied by the Texas Natural Resource Conservation Commission. The TSDF site locations were checked using graphical information systems (GIS) programs, in order to increase the accuracy of the identity of exposed ZIP codes and census tracts. The minority populations of the exposed areal units were compared using proportional differences, crosstables, maps, and logistic regression. The dependent variable used was the exposure status of the areal units under study, including counties, census tracts, and ZIP codes. The independent variables used included minority group proportion and grouping of the proportions, educational status, household income, and home value.^ In all cases, education was significant or near significant at the.05 level. Education rather than minority proportion was therefore the most significant predictor of the exposure status of a census tract or ZIP code. ^

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Objectives. To determine demographic correlates of having one or more guns in the household of women primary care patients in the southern USA. ^ Methods. All participants in this cross-sectional study were women aged 18-65 who were insured by either Medicaid or a managed care provider and had ever had an intimate sexual relationship with a male partner that lasted at least three months. Prevalence rate ratios and 95% confidence intervals were calculated using stratified analyses for having a gun in the home and the following demographic factors: age, race, educational attainment, marital status, employment status, and alcohol/drug use. ^ Results. Twenty six percent of households had at least one gun and 6.5% had 3 or more guns. The following demographic characteristics of women were associated with having a gun in the household: age (>40) (prevalence rate ratio [PRR] = 1.4; 95% confidence interval [CI] = 1.1–1.8); White race (PRR = 1.89; 95% CI = 1.61–2.27); currently being employed (PRR = 1.72; 95% CI = 1.22–2.44); higher education; and being insured by an HMO (PRR = 1.92; 95% CI = 1.47–2.50). Neither the partner's unemployment nor his substance use was associated with having a gun. While White households were more likely to have a gun, the same correlates of gun ownership held for both White and African-American households; being married or living as married and higher socio-economic status (i.e. HMO insurance and being employed) were strongly correlated with gun in the household. The following were correlated with having multiple guns in the household: White race (p < 0.0001); increased age (p = 0.005); being currently married or living as married (p < 0.0001); and HMO insured status (p < 0.0001). Among those households with at least one gun, White race and married or currently living as married were associated with having 2 or more guns relative to one gun in the household. ^ Conclusions. Currently living with a man and being of higher socio-economic status were strong correlates of household gun ownership among both Whites and African-Americans. Substance use was not associated with household gun ownership. ^

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Objective. The goal of this study is to characterize the current workforce of CIHs, the lengths of professional practice careers of the past and current CIHs.^ Methods. This is a secondary data analysis of data compiled from all of the nearly 50 annual roster listings of the American Board of Industrial Hygiene (ABIH) for Certified Industrial Hygienists active in each year since 1960. Survival analysis was performed as a technique to measure the primary outcome of interest. The technique which was involved in this study was the Kaplan-Meier method for estimating the survival function.^ Study subjects: The population to be studied is all Certified Industrial Hygienists (CIHs). A CIH is defined by the ABIH as an individual who has achieved the minimum requirements for education, working experience and through examination, has demonstrated a minimum level of knowledge and competency in the prevention of occupational illnesses. ^ Results. A Cox-proportional hazards model analysis was performed by different start-time cohorts of CIHs. In this model we chose cohort 1 as the reference cohort. The estimated relative risk of the event (defined as retirement, or absent from 5 consecutive years of listing) occurred for CIHs for cohorts 2,3,4,5 relative to cohort 1 is 0.385, 0.214, 0.234, 0.299 relatively. The result show that cohort 2 (CIHs issued from 1970-1980) has the lowest hazard ratio which indicates the lowest retirement rate.^ Conclusion. The manpower of CIHs (still actively practicing up to the end of 2009) increased tremendously starting in 1980 and grew into a plateau in recent decades. This indicates that the supply and demand of the profession may have reached equilibrium. More demographic information and variables are needed to actually predict the future number of CIHs needed. ^

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Fatal gunshot injury deaths and their characteristics were ascertained for the population of Galveston County, Texas, for 1979-81. A total of 147 gunshot deaths occurring to residents of Galveston County were enumerated from death certificates, police and hospital records. Residents accounted for 96.1% of all gunshot deaths occurring in the county. The overall firearms death rate was 25 per 100,000 population. This ranked gunshot mortality as the third leading cause of injury death and the sixth leading cause of death from all causes. Gunshot deaths accounted for 10% of all years of life lost due to premature mortality.^ Firearms accounted for 73% of all homicide deaths. The median age of gunshot homicide victims was 27 years. Gunshot homicide mortality was highest among black males with a rate of 61 per 100,000. Rates of 23 per 100,000 and 12 per 100,000 were observed for Hispanic males and black females respectively. Gunshot homicide cases were characterized by use of "low quality" handguns (76.1%), circumstances involving a "relationship breakup" (38.1%), and alcohol consumption (79.6%). The place of occurrence of gunshot homicide was a residence in over half of all cases. The occupation most frequently associated was fishing and farming. Homicide was the primary motivation for 84% of the cases.^ The descriptive epidemiology of gunshot suicide differed from that of gunshot homicide. Firearms accounted for 64% of all suicide deaths. The median age of gunshot suicide victims was 41 years. Gunshot suicide mortality was highest among white males with a rate of 24 per 100,000. Rates of 14 per 100,000 and 9 per 100,000 were observed for black males and Hispanic females respectively. Gunshot suicide cases were characterized by use of "low quality" handguns (69.4%), circumstances involving a "relationship breakup" (39.1%) and alcohol consumption (63%). The place of occurrence was a residence in 80% of the cases. The occupation most frequently associated was police or security guard.^ Strategies for primary prevention are recommended. The research strategy, based on Haddon's model, is suggested for further investigations. ^

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This study evaluates the effectiveness of the Children and Youth Projects' Adolescent Family Life Program, a comprehensive program serving pregnant and parenting adolescents in the economically disadvantaged area of West Dallas. The underlying question asked is what are the relative contributions of the comprehensive, school-linked Adolescent Family Life (AFL) Program compared with the Maternal Health and Family Planning Program (MHFPP), a categorical provider of family planning and reproductive services, towards meeting the immediate and intermediate term needs of adolescent mothers. Also addressed are the protective effects of participation in the Dallas Independent School District Health Special Program, a segregated school for pregnant adolescents.^ A cohort of 339 West Dallas adolescent mothers who delivered babies during a two-year period, 1986 through 1987, are monitored by linking records from Parkland Hospital, the primary provider to hospital services to indigent women in Dallas, the Dallas Independent School District, and the prenatal care providers, the AFL and MHFP Programs. Information is collected on each teen describing her demographic, fertility, service utilization and educational characteristics.^ The study tests the hypothesis that adolescents receiving services from the comprehensive AFL program will be less likely to have a repeat birth and to discontinue school during the 24 month study period, compared with categorical provider clients. Although the study finds that there are no statistically significant differences in repeat deliveries, using survival analysis, or in school continuation between programs, important findings are revealed about the ethnic differences. Black and Hispanic fertility and educational behaviors are compared, and their implications for program design and evaluation discussed. ^

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The need for timely population data for health planning and Indicators of need has Increased the demand for population estimates. The data required to produce estimates is difficult to obtain and the process is time consuming. Estimation methods that require less effort and fewer data are needed. The structure preserving estimator (SPREE) is a promising technique not previously used to estimate county population characteristics. This study first uses traditional regression estimation techniques to produce estimates of county population totals. Then the structure preserving estimator, using the results produced in the first phase as constraints, is evaluated.^ Regression methods are among the most frequently used demographic methods for estimating populations. These methods use symptomatic indicators to predict population change. This research evaluates three regression methods to determine which will produce the best estimates based on the 1970 to 1980 indicators of population change. Strategies for stratifying data to improve the ability of the methods to predict change were tested. Difference-correlation using PMSA strata produced the equation which fit the data the best. Regression diagnostics were used to evaluate the residuals.^ The second phase of this study is to evaluate use of the structure preserving estimator in making estimates of population characteristics. The SPREE estimation approach uses existing data (the association structure) to establish the relationship between the variable of interest and the associated variable(s) at the county level. Marginals at the state level (the allocation structure) supply the current relationship between the variables. The full allocation structure model uses current estimates of county population totals to limit the magnitude of county estimates. The limited full allocation structure model has no constraints on county size. The 1970 county census age - gender population provides the association structure, the allocation structure is the 1980 state age - gender distribution.^ The full allocation model produces good estimates of the 1980 county age - gender populations. An unanticipated finding of this research is that the limited full allocation model produces estimates of county population totals that are superior to those produced by the regression methods. The full allocation model is used to produce estimates of 1986 county population characteristics. ^

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Detailed data on the health status of Saudi women are lacking. This cross sectional study attempts to provide a comprehensive description of the health status of Saudi females between the ages of 15-45 residing in Yanbu Al-Siniyah. The purpose is to assess women's needs for health services. The health status indicators are chronic tracer conditions, reported symptoms and multidimensional functioning levels. The generic functioning instrument of the Medical Outcome Study was used to estimate physical, social, and role functioning; degree of pain and health perceptions. The information was obtained by interviewing subjects and abstracting facts from their medical records. The results show functioning scores are in the "well health" range for physical, social, role and pain. Crowding and education have an equal or stronger effect of reducing functioning levels than the diagnosed tracer conditions. The highest prevalence conditions having a definite functional impact and diagnosed adequately in primary care are anemia, urinary tract infection, hemorrhoids, rheumatoid arthritis, caries and gingivitis. Reported symptoms strongly reducing function levels in this study are dyspnea, heart pain, incontinence, eye and skin problems, and joint ache. The impact of the reliability and validity of the measures used and other limitations of the results are discussed. Finally, some policy implications and suggestions for future study are presented. ^