924 resultados para Question allemande
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Dans la première partie, on décrit et classifie les témoins qui contribuent à la connaissance du Protévangile de Jacques (PJ) en latin : 23 mss latins, les évangiles irlandais de l'enfance du Liber Flavus Fergusiorum (LFF) et du Leabhar Breac (LB). On clarifie dans une seconde partie plusieurs questions touchant à la diversité des formes textuelles du PJ en Occident, démontrant l'existence d'au moins deux traductions latines indépendantes. (I) L'une, plutôt littérale, est conservée en partie dans Montpellier 55 (M2) et Paris, n.a.l. 718 (S). (II) L'autre, caractérisée par des amplifications, est représentée par 4 témoins : Sainte-Geneviève 2787 (G; texte presque complet); l'homélie Inquirendum est (ch. 1-8, mss KPRBDO); l'Evangile latin de l'enfance combinant une partie du PJ, le Pseudo-Matthieu et une source inconnue, de coloration docète (compilation J, 8 témoins); le récit du LFF (ch. 1-16). Une troisième traduction indépendante est peut-être attestée (mss TUE). On montre ainsi l'existence de deux étapes successives d'amplification de la traduction II (IIa et IIb), illustrant le besoin d'expliciter la narration concise du PJ original. Cette traduction amplifiée a servi de modèle à l'auteur du remaniement latin du Pseudo-Matthieu. On éclaire enfin les antécédents, les caractéristiques et l'évolution de J, qui a vu le jour avant 800. La présente étude trouvera son prolongement dans l'édition critique des diverses formes du Protévangile latin
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L'assistance au suicide est souvent utilisée comme un cheval de Troie en faveur de la légalisation de l'euthanasie active directe. Ces deux problématiques sont pourtant fondamentalement distinctes et demandent chacune une réponse éthique propre.
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Nous vivons dans une époque paradoxale, que l'on pourrait décrire comme une époque écartelée entre l'ironie du relativisme éthique radical et l'arrogance de l'éthiquement correct, saturé de normativité. La question d'apparence purement théorique du relativisme éthique constitue à notre avis un test assez efficace de notre volonté et de notre capacité de surmonter l'opposition mortelle du scepticisme moral et de l'absolutisme éthique. Or cette situation culturelle et psychique perturbe notre manière d'aborder au quotidien les questions de bioéthique et d'éthique clinique auxquelles nous sommes de plus en plus confrontés. La crédibilité et la plausibilité des propositions éthiques en sont nécessairement affectées. Loin d'être une question abstraite, la question du relativisme représente un enjeu clinique et pratique de tous les instants : comment puis-je ne pas me laisser submerger par la relativité des points de vue éthiques en présence et parvenir à des décisions claires, sans passer à côté de la complexité du réel et de la diversité légitime des avis en présence ?
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BACKGROUND: Major depression, although frequent in primary care, is commonly hidden behind multiple physical complaints that are often the first and only reason for patient consultation. Major depression can be screened by two validated questions that are easier to use in primary care than the full DSM-IV criteria. A third question, called the "help" question, improves the specificity without apparently decreasing the sensitivity of this screening procedure. We validated the abbreviated screening procedure for major depression with and without the "help" question in primary care patients managed for a physical complaint. METHODS: This diagnostic accuracy study used data from a cohort study called SODA (for SOmatisation Depression Anxiety ) conducted by 24 general practitioners (GPs) in western Switzerland that included patients over 18 years of age with at least one physical complaint at index consultation. Major depression was identified with the full Patient Health Questionnaire. GPs were asked to screen patients for major depression with the three screening questions one year after inclusion. RESULTS: Out of 937 patients with at least one physical complaint, 751 were eligible one year after index consultation. Major depression was diagnosed in 69/724 (9.5%) patients. The sensitivity and specificity of the two-question method alone were 91.3% (95% confidence interval 81.4-96.4%) and 65.0% (95% confidence interval 61.2-68.6%), respectively. Adding the "help" question decreased the sensitivity (59.4% ; 95% confidence interval 47.0-70.9%) but improved the specificity (88.2% ; 95% confidence interval 85.4-90.5%) of the three-question method. CONCLUSIONS: The use of two screening questions for major depression was associated with high sensitivity and low specificity in primary care patients presenting a physical complaint. Adding the "help" question improved the specificity but clearly decreased the sensitivity; when using the "help" question; four out of ten patients with depression will be missed, compared to only one out of ten with the two-question method. Therefore, the "help" question is not useful as a screening question, but may help discussing management strategies.
Les retombées des idées libertaires des philosophes modernes sur la liberté en éducation aujourd'hui
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Le sujet de ma thèse porte sur l'éducation. Et celle-ci possède plusieurs facettes, dans la pratique comme théoriquement, qui peuvent être traitées différemment. J'ai plutôt retenu une question qui m'habite, depuis plusieurs années, qui est celle de la liberté comme la visée première de l'éducation par rapport aux autres fins utilitaristes que nos sociétés libérales assignent à l'éducation. Notons cependant que la liberté reste inhérente à toute notion d'éducation, tant il est vrai que qui dit "éduquer" pense à un choix des valeurs par l'éducateur, pour l'éduqué, sans toujours tenir compte de son point de vue. Ce qui veut dire que la question de la liberté se pose, déjà là, dès que le problème de l'éducation est approché. J'ai trouvé en parcourant l'histoire de la pensée, aussi bien en philosophie comme en histoire de l'éducation, que les questions que nous nous posons aujourd'hui par rapport à la liberté en éducation ont été plus ou moins bien abordées par les modernes. C'est par le biais des concepts, qu'ils ont réussis à mettre dans le débat, qu'on peut bien reconnaître leur apport incontournable autour de cette question aussi bien au niveau moral que politique. Il s'agit entre autres concepts de: devoir, responsabilité, respect, universalité, autrui, culture, nature etc. J'invite les éducateurs actuels d'aller revisiter les temps modernes pour trouver tant soit peu des ébauches de réponses à cette épineuse question de la liberté en éducation. Il ne s'agit pas d'un retour, mais d'un recours aux modernes. D'où l'intitulé de mon travail: Les retombées des idées libertaires des philosophes modernes sur la liberté en éducation aujourd'hui. Tout en y allant par la méthode phénoménologico-herméneutique, j'ai divisé mon travail en quatre grandes parties. Dans la première, je pose d'abord la question épistémologique par rapport au problème de l'éducation en philosophie et par rapport à la philosophie de l'éducation comme une des sciences de l'éducation. J'essaie de montrer là que l'éducation a toujours été un problème philosophique, et qu'aujourd'hui les éducateurs ont besoin de notre apport, celui de la philosophie à leurs questions. Cette approche me permet d'aller voir ce que les philosophes modernes ont pensé de l'éducation, et de l'éducation par rapport à la liberté. J'ai fait à ce niveau un choix de certains philosophes en les situant dans trois grandes traditions occidentales à savoir: les traditions française avec Rousseau, anglaise avec Locke, et allemande avec Kant et Fichte. En parcourant les différentes conceptions de cette époque moderne, par rapport à la question qui nous concerne, j'analyse aussi les points de vue de Pestalozzi et de Hegel. La troisième partie s'évertue à faire le lien entre ce temps moderne et mon "aujourd'hui "que je situe à partir de Mai 68 marqué par la relativisation des valeurs morales. La quatrième partie tente de répondre à la question de savoir qu'est ce que nous avons retenu des philosophes modernes, et qu'est-ce que nous en faisons pour affronter ce problème réel de la liberté en éducation. C'est là que j'évoque les questions éthiques possibles autour de l'autonomie de l'éduqué par rapport à l'éducateur, par rapport à son milieu, j'entends par là comment l'éduqué devrait-il vivre sa liberté vis-à-vis de la société qui a ses lois et ses règles, vis-à-vis de ses copains que sont ses frères et soeurs en famille ou ses collègues à l'école, mais aussi par rapport à la nature qui nous conditionne avec ses priorités écologiques, par rapport à la mondialisation qui pose le problème du multiculturalisme, et par rapport enfin aux questions spirituelles qui occupent, depuis que l'humanité existe, le mental de l'homme. Je propose pour comprendre la liberté par rapport à l'autre, ou à "autrui", la lecture de Ricoeur et de Levinas. Et au niveau méthodologique, je trouve qu'il serait adapté aujourd'hui d'engager la discussion avec les éduqués, comme Habermas le suggère, pour que l'autorité soit quelque chose de construit avec eux et non quelque chose qui leur vient d'ailleurs. Je veux fonder une pédagogie de la communication et du dialogue (entre éduqué et éducateur). Je dégage aussi quelques limites des idées modernes par rapport à l'époque actuelle.