Learning and Adjustment Outcomes in Socialized and Unsocialized Newcomers : An Ex- Post-Facto Comparative Study

Les restructurations et les mutations de plus en plus nombreuses dans les entreprises font évoluer la trajectoire de carrière des employés vers un cheminement moins linéaire et amènent une multiplication des changements de rôle (Delobbe & Vandenberghe, 2000). Les organisations doivent de plus en plus se soucier de l’intégration de ces nouveaux employés afin de leur transmettre les éléments fondamentaux du fonctionnement et de la culture qu’elles privilégient. Par contre, la plupart des recherches sur la socialisation organisationnelle portent sur les « meilleures pratiques », et les résultats qui en découlent sont mixtes. Cette étude comparative cherche à déterminer si et sur quelles variables les nouveaux employés socialisés par leur entreprise diffèrent des nouveaux employés « non socialisés ». Premièrement, cette étude vise à comparer ces deux groupes sur 1) les résultantes proximales (la maîtrise du contenu de la socialisation organisationnelle et la clarté de rôle) et 2) les résultantes distales (l’engagement organisationnel affectif, la satisfaction au travail et l’intention de quitter) du processus de socialisation organisationnelle, ainsi que sur 3) les caractéristiques des réseaux sociaux d’information, en contrôlant pour la proactivité. Dans un second temps, cette étude a pour objectif d’explorer si le processus de socialisation organisationnelle (les relations entre les variables) diffère entre les nouveaux employés socialisés ou non. Cinquante-trois nouveaux employés (moins d’un an d’ancienneté) d’une grande entreprise québécoise ont participé à cette étude. L’entreprise a un programme de socialisation en place, mais son exécution est laissée à la discrétion de chaque département, créant deux catégories de nouveaux employés : ceux qui ont été socialisés par leur département, et ceux qui n’ont pas été socialisés (« non socialisés »). Les participants ont été sondés sur les stratégies proactives, les résultantes proximales et distales et les caractéristiques des réseaux sociaux d’information. Pour le premier objectif, les résultats indiquent que les nouveaux employés socialisés maîtrisent mieux le contenu de la socialisation organisationnelle que les nouveaux employés non socialisés. En ce qui a trait au deuxième objectif, des différences dans le processus de socialisation organisationnelle ont été trouvées. Pour les nouveaux employés « non socialisés », la recherche proactive d’informations et la recherche de rétroaction sont liées à certaines caractéristiques des réseaux sociaux, alors que le cadrage positif est lié à la satisfaction au travail et à l’intention de quitter, et que la clarté de rôle est liée uniquement à la satisfaction au travail. Les nouveaux employés socialisés, quant à eux, démontrent des liens entre la maîtrise du contenu de la socialisation organisationnelle et chacune des résultantes distales (l’engagement organisationnel affectif, la satisfaction au travail et l’intention de quitter). Globalement, l’intégration des nouveaux employés non socialisés serait plutôt influencée par leurs stratégies proactives, tandis que celle des nouveaux employés non socialisés serait facilitée par leur maîtrise du contenu de la socialisation organisationnelle. De façon générale, cette étude comparative offre un aperçu intéressant des nouveaux employés rarement trouvé dans les recherches portant sur les « meilleures pratiques » de la socialisation organisationnelle. Des recommandations pour la recherche et la pratique en suivent.

Patterns of discrepancy in perceptions of workgroup and organizational cultures and their relationships to well-being, commitment and organizational citizenship behavior

La culture organisationnelle influence la manière dont les organismes relèvent les défis externes auxquels elle fait face et façonnent les comportements normatifs de leurs membres. Des études portant sur le degré d’acceptation et d’adoption d’une culture organisationnelle indiquent une grande variance en fonction de multiples facteurs (p. ex. : l’âge, l’occupation, la hiérarchie, etc.) et leurs liens aux résultats subséquents. Différentes évaluations culturelles considèrent les sondages d’auto-évalulation comme étant des moyens acceptables de créer des liens entre les perceptions et les résultats. En effet, ces instruments mesurent les croyances, les suppositions et les valeurs d’une personne, mais l’un des facteurs pouvant compromettre les réponses est le manque de cadre de référence. Un des objectifs de l’étude est de déterminer la manière dont la mesure des perceptions culturelles est reliée à la contextualisation des questions du sondage. À l’aide de deux orientations, nous tentons de déterminer si les perceptions de la culture en lien avec l’organisation entière sont différentes de celles en lien avec le groupe de travail immédiat. De plus, l’étude explore la manière dont les différences algébriques entre les perceptions des deux référents sont simultanément reliées au bien-être psychologique au travail, à l’engagement et aux comportements de citoyenneté organisationnelle. Comme objectif final, nous déterminons lequel des deux référents prédit le mieux ces résultats. Les cent quatre-vingt-neuf participants de l’étude faisaient partie d’un établissement d’enseignement postsecondaire de langue anglaise du Québec. En premier lieu, les participants recevaient, de façon aléatoire, l’un des deux questionnaires - soit celui orienté sur l’organisation entière, soit celui orienté sur le groupe de travail immédiat -, puis, en deuxième lieu, son référent opposé correspondant. Les résultats indiquent que les perceptions de culture en lien avec l’organisation entière sont significativement différentes de celle en lien avec le groupe de travail immédiat. L’étude démontre que les similitudes entre les perceptions sont directement proportionnelles au bien-être ainsi qu’aux engagements organisationnels et de groupe de travail. De plus grandes différences perceptuelles sont associées à des niveaux plus élevés de bien-être et d’engagement organisationnel normatif. Ces associations sont plus fortes lorsque les perceptions de la culture organisationnelle sont plus positives que les perceptions de la culture du groupe de travail. Les différences algébriques opposées sont liées à des niveaux plus élevés de comportements de citoyenneté organisationnelle ainsi que d’engagements affectifs et de continuité envers le groupe de travail. Les résultats de l’étude suggèrent aussi que les perceptions de la culture du groupe de travail sont plus liées aux résultats pertinents que les perceptions de la culture organisationnelle. Les implications théoriques et pratiques des mesures de perceptions de culture sont examinées.

Descripción de la cultura corporativa en algunas empresas de los sectores salud, comercial e industrial en Colombia

En este trabajo se contemplan los modelos administrativos predominantes en las empresas colombianas que son un reflejo de los principios y postulados de Frederick Wislow Taylor, Henry Fayol, Elton Mayo y Max Weber

Application of the psychological contract to occupational safety

Psychological contracts were applied to occupational safety. A psychological contract of safety measure was developed and validated, and a model of safety developed to investigate breach and fulfilment of the psychological contract of safety. Findings suggest that the psychological contract of safety impacts safety attitudes and safety behaviour.

The burnout syndrome among nurses in an urban acute care hospital

Three hundred fifty-four registered nurses from an urban acute care hospital were examined through self-report questionnaires. Nurses from trauma care, critical care and non-critical care nursing specialties participated in the study. The study focuses were (1) whether sociodemographic characteristics were significantly related to burnout; (2) what was the prevalence estimate of burnout among the population; (3) whether burnout levels differed depending upon nursing specialties and; (4) whether burnout as related to nursing stress, work environment, and work relations was mediated by sociodemographic characteristics.^ Race, age, marital status, education, seniority, rank, nursing education, and birthplace were significantly related to one or more aspects of burnout in the total population. With emotional exhaustion alone the prevalence of burnout was 62%. Using emotional exhaustion and depersonalization combined with reduced sense of personal accomplishment as a measure of burnout, thirty-four percent of the nurses were either in the pre-burnout phase or burned out. The relative importance of sociodemographic characteristics indicated that experience and race were highly significant risk factors.^ Burnout levels differed significantly depending upon nursing specialty. Specifically, levels of emotional exhaustion and depersonalization differed significantly between trauma care and critical care, and trauma care and non-critical care. Personal accomplishment did not differ depending upon nursing specialty. Critical care nurses did not differ significantly from non-critical care nurses on aspect of burnout.^ Race, marital status, education, seniority and rank were significant mediators of emotional exhaustion and depersonalization. The study offers possible explanations for the mediating effect of sociodemographic characteristics on nursing stress, work environment, work relations, emotional exhaustion and depersonalization. ^

Patient satisfaction and nursing staff work satisfaction in an urban public teaching hospital

This study examined the level of patient satisfaction and nursing staff work satisfaction at an urban public hospital in the Southwestern United States. The primary objectives of this study were to determine: (1) the level of overall patient satisfaction and satisfaction with specific dimensions of hospital care; (2) the differences in patient satisfaction according to demographic characteristics (age, gender, ethnicity, and education completed) and predispositional factors (perceived health status, perceived level of pain, prior contact with the hospital, and hospital image) and the relative importance of each variable on patient satisfaction; (3) the level of overall work satisfaction and satisfaction with specific dimensions of work experienced by the medical/surgical nursing staff; (4) the differences in work satisfaction experienced by the nursing staff based on demographic variables (age, gender, ethnicity, and marital status) and professional factors (education completed, staff position, the number of years employed with the hospital, and number of years employed in nursing) and the relative importance of each variable on work satisfaction; and (5) to determine the effect of the nursing work milieu on patient and staff satisfaction.^ The study findings showed that patients experienced a moderate to low level of satisfaction with the dimensions of hospital care (admission process, daily care, information, nursing care, physician care, other hospital staff, living arrangements, and overall care). Of the eight dimensions of care, patients reported a relatively positive level of satisfaction (75 percent or better) with only one dimension: physician care. Ethnicity, perceived health status, and hospital image were significantly related to patient satisfaction. Hispanic patients, those who were in good health, and those who felt the hospital had a good image in their community were most satisfied with hospital care. Patients also reported areas of hospital care that needed the most improvement. Responses included: rude staff, better nursing care, and better communication.^ Findings from the nursing satisfaction survey indicated a low level of satisfaction with the dimensions of work (autonomy, pay, professional status, interaction, task requirements, and organizational policies). Only one dimension of work, professional status, received a mean satisfaction score in the positive range. Additionally, staff members were unanimously dissatisfied with their salaries. Frequently mentioned work-related problems reported by the staff included: staffing shortages, heavy patient loads. and excessive paperwork.^ The nursing milieu appeared to have had a significant effect on the satisfaction levels of patients nursing staff employees. The nursing staff were often short staffed, which increased the patient-to-nurse ratio. Consequently, patients did not receive the amount of attention and care they expected from the nursing staff. Crowded patient rooms allowed for little personal space and privacy. Dissatisfaction with living conditions served to influence patients' attitudes and satisfaction levels. These frustrations were often directed toward their primary caregivers, the nursing staff. Consequently, the nursing milieu appeared to directly affect and influence the satisfaction levels of both patients and staff. (Abstract shortened by UMI). ^

Attitudes, stress and use of force in selected areas of Texas law enforcement

This research aimed to explore the extent to which police use of force was related to attitudes towards violence, agency type, and racism. Previous studies have found a culture of honor in the psychology of violence in the Southern United States. Were similar attitudes measurable among Texas professional line officers? Are there predictors of use of force?^ A self reported anonymous survey was administered to Texas patrol officers in the cities of Austin and Houston, and the Counties of Harris and Travis. A total of seventy-four questionnaires were used in the statistical analyses. Scales were developed measuring use of force, attitudes towards violence, and feelings on racism. Their relationship was examined.^ A regression model shows a strong and significant relationship between the officers' attitudes towards violence and the self-reported use of force. Further, agency type, municipal versus sheriff, also predicts use of force. Attitudes regarding race or racism, as measured by this study, were not predictive of use of force. ^

Factors related to employment among chronically mentally ill patients

A descriptive study of demographic and psychosocial factors believed to be associated with employment was carried out through face-to-face interviews with 417 chronically mentally-ill patients. Subjects had been hospitalized a minimum of two times for psychiatric treatment, had been discharged from at least one of these hospitalizations in the two years prior to the study, and were currently residing within a specific community mental health center catchment area in Texas. The study group ranged in age from 16 to 68 years and over one-half had chart diagnoses of schizophrenia.^ A structured interview was developed which addressed current employment status, length of current employment, job title of current or last job, and detailed work history for the prior five years. Four measures of social support were included in the interview. Each subject was asked to identify one recent work and one recent non-work situation which had been stressful or very demanding. A coping questionnaire was verbally administered to measure the ways in which subjects had coped with these specific stressful situations.^ Analysis of results revealed that 27 percent of the sample was gainfully employed at time of interview. Differences between the employed and unemployed groups were analyzed by t-test an chi square. The employed demonstrated significantly more weeks of employment in the prior five years than the unemployed. The current jobs of the employed required a significantly higher relationship to "things" or inanimate objects than the last jobs of the unemployed. Subjects diagnosed as schizophrenic were significantly less likely to be employed than subjects with other diagnoses.^ Employed subjects scored significantly higher on three of four measures of social support than unemployed subjects, including reported frequency of social group attendance and/or meetings with mental health professionals. Problem-focused coping was used significantly more by the employed than by the unemployed to deal with stressful situations in the work, but not the non-work, context. ^

Women physicians' specialty choices

Three hypotheses have been offered to explain the historical specialty selection by women physicians. They are: (1) women choose the specialty for which the training requirements and working conditions interfere least with their commitments to marriage and children; (2) women tend to select the more "feminine" specialties such as pediatrics and psychiatry, and to avoid the "masculine" fields such as surgery; and (3) women have been deliberately excluded from male-dominated fields such as surgery. While the above hypotheses may be true to a greater or lesser degree, none of them has been adequately tested.^ The major study hypotheses are as follows: (1) female physicians' choice of specialty is influenced by the following reasons: (a) family responsibilities; (b) sex role expectations; and (c) sex discrimination; (2) female physicians' choice of specialty is also influenced by their age and ethnicity; and (3) the primary reasons for choosing a given specialty vary by type of specialty.^ The reasons for specialty selection will be explored based on a survey of women graduates of one of the oldest medical schools in the United States, The University of Texas Medical Branch (UTMB) in Galveston, Texas (n = 930). The survey response rate was 75.3% (700 respondents).^ The results for the first study hypothesis showed that fewer than 14% of the respondents agreed that sex role expectations, sex discrimination and family responsibilities played a role in their choice of specialty. Fifty nine percent of the respondents disagreed with the idea that sex role expectations influenced specialty selection and 64% disagreed that family responsibilities had an effect on the selection of their specialty. Around half (49%) were uncertain of the influence of sex discrimination. It was concluded that sex discrimination, sex role expectations and family responsibilities did not have a major impact on specialty selection.^ With respect to the second hypothesis, age was significant in Internal Medicine, Obstetrics/Gynecology and Psychiatry. Women physicians in Internal Medicine and Obstetrics/Gynecology were significantly younger (less than 45 years old) while physicians in Psychiatry were significantly older (45 years or older) than other specialties studied.^ The third hypothesis was confirmed: the reasons for choosing a given specialty varied by specialty.^ Respondents' comments written on the survey provided insight into other possible reasons for specialty selection including exploration of the role of mentoring and job satisfaction.^ The retrospective cross-sectional study design used in this study does not adequately capture the fact that different reasons may be given for the choice of specialty at different points in time, e.g., as the time of choosing a residency program versus several years into the future.^ In conclusion, approaches that explore the range of reasons that women elect to enter and stay within a given specialty must be explored to gain richer understanding of the complex and dynamic nature of women physicians' professional lives. (Abstract shortened by UMI.) ^

Booster Breaks in the workplace: Effects on employee stress

The current study examined the effects of a 15-minute daily physical activity break on the stress levels of white collar employees. An innovative group physical activity program, the Booster Break, was implemented in two worksites, both located in a large metropolitan area. One hundred sixteen participants were randomly assigned to one of three conditions; 43 participants were assigned to the Booster Break condition, 40 participants were assigned to an individual, computer-based physical activity condition, and 32 were assigned to a no-physical activity control condition. Self-report and objective measures were taken at baseline and after the completion of the intervention. There were no significant differences among conditions in perceived stress or blood pressure after the intervention. However, the data showed trends in the direction predicted with a decrease in perceived stress among Booster Break (change in perceived stress = -0.1) and computer prompt participants (change in perceived stress = -0.2) and an increase in perceived stress among the control group (change in perceived stress = 0.2). More research is recommended to fully understand the effects of worksite physical activity on stress.^

Émergence des comportements de leadership transformationnel : examen de l’apport d’une approche basée sur les composites de personnalité et d’une perspective interactionniste

Comprendre ce qui amène un leader à émettre des comportements de leadership transformationnel fascine les chercheurs et praticiens depuis plusieurs années (Bommer, Rubin, & Baldwin, 2004; Bono & Judge, 2004; Shamir & Howell, 1999 ; Stogdill, 1948; Yukl, 1999). Or, jusqu’à présent, ces facteurs sont encore bien peu étudiés et compris comparativement aux conséquences de ce style de leadership. Dans cette lignée, la présente thèse répond à différents enjeux soulevés par les auteurs à ce sujet (Dinh & Lord, 2012; Zaccaro, 2007) en cherchant à préciser le rôle joué par différents antécédents individuels et contextuels du leadership transformationnel. Cet objectif sera poursuivi par l’adoption d’une perspective interactionniste qui intègre des antécédents de personnalité et de contexte ainsi par l’évaluation de la personnalité à l’aide d’une modélisation de la personnalité orientée vers le critère à prédire (variable composite). La présente thèse est composée de trois articles poursuivant les objectifs suivant : 1) Effectuer une synthèse de la littérature empirique portant sur les antécédents individuels et contextuels du leadership transformationnel; 2) Vérifier les liens empiriques entre la personnalité mesurée à l’aide de variables composites, plus précisément le modèle des Great Eight de Bartram (2005), et le leadership transformationnel; 3) Tester empiriquement l’effet d’interaction entre les variables de personnalité et les variables contextuelles pour prédire le leadership transformationnel. Le premier article vise d’abord à circonscrire et organiser les connaissances empiriques actuelles provenant d’une quarantaine d’articles concernant les antécédents du leadership transformationnel. L’article s’organise en trois thèmes principaux : les antécédents individuels de personnalité, les antécédents contextuels et l’étude des interactions entre le volet individuel et contextuel. Plusieurs constats et pistes de recherches sont discutés et mettent la table pour les deux articles subséquents. Ainsi, le second article s’intéresse au potentiel explicatif d’un modèle de personnalité orienté vers le critère pour prédire le leadership. Plus spécifiquement, le modèle des Great Eight proposé par Bartram (2005) est mis en relation avec les comportements de leadership transformationnel et de récompense contingente. Les résultats, obtenus auprès de 113 gestionnaires et de leurs 799 subordonnés, donnent peu d’appui à la valeur ajoutée du modèle utilisé, mais indiquent que certaines tendances de personnalité sont associées au leadership. Des analyses supplémentaires permettent de nuancer la compréhension des effets observés dans la documentation scientifique et offrent quelques pistes de groupements de traits pouvant prédire les différents comportements de leadership. Le troisième article s’inspire de la théorie de l’activation des traits (Tett & Burnett, 2003) pour vérifier l’effet combiné de la personnalité du gestionnaire et du contexte dans lequel il évolue en vue de prédire le leadership transformationnel. Les résultats (ngestionnaires = 89; nsubordonnés = 643) n’offrent qu’un appui modéré au rationnel sous-jacent du modèle de l’activation des traits. Toutefois, il en ressort que l’aspect relationnel du gestionnaire (opérationnalisé par le composite de personnalité « soutien et coopération ») est associé à l’émergence du leadership transformationnel uniquement lorsque les facteurs contextuels (considération organisationnelle, latitude décisionnelle) sont perçus positivement par le gestionnaire. L’étude permet donc d’éclaircir une part de la variabilité observée dans les études antérieures concernant la tendance relationnelle du gestionnaire, en soulignant sa sensibilité à des facteurs contextuels positifs.

Émergence des comportements de leadership transformationnel : examen de l’apport d’une approche basée sur les composites de personnalité et d’une perspective interactionniste

Comprendre ce qui amène un leader à émettre des comportements de leadership transformationnel fascine les chercheurs et praticiens depuis plusieurs années (Bommer, Rubin, & Baldwin, 2004; Bono & Judge, 2004; Shamir & Howell, 1999 ; Stogdill, 1948; Yukl, 1999). Or, jusqu’à présent, ces facteurs sont encore bien peu étudiés et compris comparativement aux conséquences de ce style de leadership. Dans cette lignée, la présente thèse répond à différents enjeux soulevés par les auteurs à ce sujet (Dinh & Lord, 2012; Zaccaro, 2007) en cherchant à préciser le rôle joué par différents antécédents individuels et contextuels du leadership transformationnel. Cet objectif sera poursuivi par l’adoption d’une perspective interactionniste qui intègre des antécédents de personnalité et de contexte ainsi par l’évaluation de la personnalité à l’aide d’une modélisation de la personnalité orientée vers le critère à prédire (variable composite). La présente thèse est composée de trois articles poursuivant les objectifs suivant : 1) Effectuer une synthèse de la littérature empirique portant sur les antécédents individuels et contextuels du leadership transformationnel; 2) Vérifier les liens empiriques entre la personnalité mesurée à l’aide de variables composites, plus précisément le modèle des Great Eight de Bartram (2005), et le leadership transformationnel; 3) Tester empiriquement l’effet d’interaction entre les variables de personnalité et les variables contextuelles pour prédire le leadership transformationnel. Le premier article vise d’abord à circonscrire et organiser les connaissances empiriques actuelles provenant d’une quarantaine d’articles concernant les antécédents du leadership transformationnel. L’article s’organise en trois thèmes principaux : les antécédents individuels de personnalité, les antécédents contextuels et l’étude des interactions entre le volet individuel et contextuel. Plusieurs constats et pistes de recherches sont discutés et mettent la table pour les deux articles subséquents. Ainsi, le second article s’intéresse au potentiel explicatif d’un modèle de personnalité orienté vers le critère pour prédire le leadership. Plus spécifiquement, le modèle des Great Eight proposé par Bartram (2005) est mis en relation avec les comportements de leadership transformationnel et de récompense contingente. Les résultats, obtenus auprès de 113 gestionnaires et de leurs 799 subordonnés, donnent peu d’appui à la valeur ajoutée du modèle utilisé, mais indiquent que certaines tendances de personnalité sont associées au leadership. Des analyses supplémentaires permettent de nuancer la compréhension des effets observés dans la documentation scientifique et offrent quelques pistes de groupements de traits pouvant prédire les différents comportements de leadership. Le troisième article s’inspire de la théorie de l’activation des traits (Tett & Burnett, 2003) pour vérifier l’effet combiné de la personnalité du gestionnaire et du contexte dans lequel il évolue en vue de prédire le leadership transformationnel. Les résultats (ngestionnaires = 89; nsubordonnés = 643) n’offrent qu’un appui modéré au rationnel sous-jacent du modèle de l’activation des traits. Toutefois, il en ressort que l’aspect relationnel du gestionnaire (opérationnalisé par le composite de personnalité « soutien et coopération ») est associé à l’émergence du leadership transformationnel uniquement lorsque les facteurs contextuels (considération organisationnelle, latitude décisionnelle) sont perçus positivement par le gestionnaire. L’étude permet donc d’éclaircir une part de la variabilité observée dans les études antérieures concernant la tendance relationnelle du gestionnaire, en soulignant sa sensibilité à des facteurs contextuels positifs.

Human engineering; a study of the management of human forces in industry,

Mode of access: Internet.

Bargaining behavior

Includes bibliographies.