999 resultados para Problématique du poids
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Earthworks tasks are often regarded in transportation projects as some of the most demanding processes. In fact, sequential tasks such as excavation, transportation, spreading and compaction are strongly based on heavy mechanical equipment and repetitive processes, thus becoming as economically demanding as they are time-consuming. Moreover, actual construction requirements originate higher demands for productivity and safety in earthwork constructions. Given the percentual weight of costs and duration of earthworks in infrastructure construction, the optimal usage of every resource in these tasks is paramount. Considering the characteristics of an earthwork construction, it can be looked at as a production line based on resources (mechanical equipment) and dependency relations between sequential tasks, hence being susceptible to optimization. Up to the present, the steady development of Information Technology areas, such as databases, artificial intelligence and operations research, has resulted in the emergence of several technologies with potential application bearing that purpose in mind. Among these, modern optimization methods (also known as metaheuristics), such as evolutionary computation, have the potential to find high quality optimal solutions with a reasonable use of computational resources. In this context, this work describes an optimization algorithm for earthworks equipment allocation based on a modern optimization approach, which takes advantage of the concept that an earthwork construction can be regarded as a production line.
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Nous avons travaillé à Bello Horizonte, Etat de Minas, avec le venin de 4 espèces de Scorpions: Tityus bahiensis (C. L. KOCK, 1836). Tityus serrulatus (LUTZ-MELLO, 1922). Tityus dorsomaculatus (LUTZ MELLO, 1922). Bothriurus (espèce em étude), sur un total de 13.640 individus. Nous avons essayé et observe laction du venin sur 97 espèces differentes dêtres vivants depuis les chlamydozoaires jusquà l«Homo sapiens». Nous avons cherché à déterminer une unité toxique «plus précise, plus régulierè». Les étalons dits «unité vésicule», «unité morsure» sont inconstants et sans rigueur. Tout au plus, peuvent ils server à létude de laction générale du venin, et cela meme, dans certains cas seulement. Nous avons employé la pesée pour determiner lunité toxique. Ce qui est important pour qui étudie ces sujets ce nest pás lê nombre de vésicules, mais bien la quantité de venin humide ou desséché quelles contiennent. La balance, pour notre travail, est um moyen indicateur de bien plus grande précision que la «vésicule» ou la «morsure». Nous sommes parvenus à prouver quil existe une relation constante entre le poid brut des vésicules et la quantité de venin humide ou desséché quelles contiennent dans leur intérieur. Donc em pesant les vésicules, nous pesons indirectement le venin. Peu nous importe quil y ait 10 ou 100 vésicules. Il nous importe seulement de savoir combien elles pèsent, et de déterminer par ce fait, la quantité proportionnelle de vain pur. La technique générale est la suivante: Nous pesons um certain nombre de vésicules. Nous triturons ensuite, dans um mortier stérilisé et nous emulsionnons, par laddition consécutive deau distillée, stérilisée. Nous filtrons lémulsion sur le papier filtre employé em chimie, préalablement taré et desséché dans une atmosphere de chlorure de calcium. Après le filtrage on sèche à nouveau les papiers filtre employés d'abord à l'étuve et ensuite dans la même atmosphère de chlorure de calcium. Nous pesons plusieurs fois et on obtient la moyenne de ces pesées. On soustrait de cette dernière pesée le taux des substances non venimeuses, glandulaires, également dissoutes et calculées à 23 du poids brut et celles retenues par les papiers,-on obtient ainsi la moyenne réelle du venin pur contenu dans les vésicules utilisèés. Une simple divisiôn suffit pour fixer la moyenne de chacune. Ces données ont été vérifiées par les expériences faites avec du venin pur, largement obtenu dans notre Laboratoire. Nous avons trouvé de la sorte pour une vésicule de Tityus serrulatus: 0,gr.000,386 de T. bahiensis: 0,gr.001.261.24 de venin pur ce qui donne. 7/15,96 pour la 1ère. 1/8,36 pour la 2ème du poids sec de chaque vésicule. Le poids sec, pour une moyenne obtenue de 1.000 vésicules, fut de 0,gr.008,236 pour Tityus bahiensis. Maximum 0,gr.011. Minimum 0,gr.004.4 pour chacun. Pour Tityus serrulatus, en 1.049 vésicules le poids fut de 0,gr.006,08. Maximum 0,gr.014.03. Minimum 0,gr.003,1 pour chacun. C'est pour cette raison que l'unité-vésicule est incertaine. 2 poules A et B.; l'une, A, pesant 2 K.030 gr. reçoit dans une veinè, une émulsion en sèrum physiologique à 8,50/%, stérilisé, de 19 vésicules totales de Tityus serrulatus, et présence de légers phénomènes toxiques. L'autre, B, pesant 2 K.320 gr. meurt avec tous les phénomènes classiques de l'empoisonnement, par l'injection endoveineuse del'émulsion de 16 vésicules totales de venin de Tityus serrulatus! Les premières 19 vésicules pesaient 0,gr.58; les 16 derniéres-84 milligrammes. Les premières contenaient 0,gr.003. 634 et les secondes 0,gr.005.263 de venin pur! La moyenne obtenue de 6346 scorpions, (entre T. bahiensis et T. serrulatus) nous a fourni pour chacun: 0,gr.000,131,53 de venin pur, par piqûre. Si l'on spécifie: Pour 5.197 T. bahiensis. La moyenne pour une piqûre est 0,gr.000.106.15. Pour 1.149 T. serrulatus, la moyenne pour une piqûre est.......0,gr.000.246.30. La quantité a varié, selon les individus, de 0,gr.000.035.71, à 0,gr.000.436.01 de venin pur, pour une piqûre. D'après ce qui vient d'étre dit, on peut voir combien la quantité de venin éjaculé varie, chaque fois, chez les scorpions. L'unité-piqûre ne peut done pas ètre utiliseé pour des expériences dèlicates. Le mieux est de se servir de venin pur, et c'est ce que nous avons fait pour les expériences minutieuses. Quand on n'en possède pas, on peut établir pour chaque série des expériences à tenter-la dose minima mortelle en poids (grammes et fractions) de vésicules. D'après les bases ici consignées, et avec une trés petite erreur, on peut calculer la quantité de venin pur de cette dóse. Ce calcul est d'ailleurs dispensable. On peut s'en rapporter simplement au poids sec des vésicules totales et dire que la D. m. m. est de tant de milligr. secs. Comme le venin se conserve mal dans les vésicules, il faut, dans ce procédé, doser la D. m. m. toutes les fois que l'on veut procéder á une sériê d'expériences. Le venin desséché rappelle, d'après le temps de conservations au Laboratoire, celui de Crotatus terrificus et celui des Lachesis (quand il est vieux). Il est retenu au passage en partie, par les bougies Berkfeld et Chamberland. La conservation en état de dessication est la meilleure. Ainsi gardé, à l'abri de la lumierè, aux approches de 0,gr., pendant 8 mois, il perd à peine 1,2 à 1,4 de sa valeur primitive. L'echauffement à 100 gr. trouble une dissolution de venin dans l'eau distilleé; sans atteindre toutefois son pouvoir toxique, quand on l'injecte par la voie intra-cérébrale. Nous avons fait l'experience par 11 voies diverses. Sur des animaux sensibles, nous n'avons pas obtenu de phénomènes toxiques, apparemment, par les voies suivantes: 1) buccale; 2) gastrique; 3) rectale; 4) chambre oculaire antérieure; 5) cornéenne; 6) trachéenne; 7) meningée {sur; intra; 8) simple contact, bien que direct, avec le systemè nerveux central. La gravité des phènomènes décroît suivant l'échelle ci-dessous: 1) intra-cérébrale...
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Ce travail s'intéresse à la problématique du suicide à partir de l'émergence en Suisse, vers la fin des années '90, de la prévention du suicide comme préoccupation sociale et politique. Au début, ce sont les milieux associatifs qui ont soulevé à cette question en percevant le suicide comme le reflet d'une souffrance d'origine sociale. Par la suite, la prévention du suicide est progressivement devenue une problématique de santé publique appréhendée essentiellement sous le registre médical comme étant le symptôme d'une pathologie psychiatrique. Après une première partie consacrée aux processus sociopolitiques et aux transformations morales touchant le suicide et sa prévention, ce travail approfondit, au travers d'un terrain ethnographique, la prise en charge des personnes présentant des problématiques suicidaires au sein d'un service d'urgences psychiatriques.Malgré une approche se voulant biopsychosociale, l'analyse des discours et des pratiques soignantes montre que la dimension sociale est largement négligée, conduisant à une médicalisation de situations de détresse qui sont principalement de nature sociale. En effet, parmi la population qui fréquente le service, on observe une surreprésentation de personnes issues des classes sociales défavorisées présentant souvent des trajectoires biographiques particulièrement difficiles. Au fil des entretiens avec les patients émerge une analyse voyant la souffrance psychique et la prise en charge psychiatrique comme étant aujourd'hui une manière d'obtenir une reconnaissance sociale et symbolique. Les problématiques suicidaires peuvent ainsi être interprétées comme une forme d'expression, un langage au travers duquel s'exprime la position sociale défavorisée.En adoptant une posture militante construite à partir de la réalité ethnographique, les problématiques suicidaires sont analysées comme l'expression d'une condition d'oppression liée à un cadre social et économique de plus en plus contraignant, à des rapports de pouvoir inégaux ainsi qu'à une lecture individualisante, médicalisante et pathologisante des problèmes sociaux.The present thesis discusses suicide prevention in Switzerland, which emerged as a social and political issue at the end of the '90s. At first, this question was taken up by associations considering suicide as a reflection of social suffering. Thereafter, suicide prevention gradually became a public health matter conceived with a medical approach as a symptom of a psychiatric disease. The first part of this work analyzes the sociopolitical process and moral transformations concerning suicide and its prevention. The second part is based on an ethnographic fieldwork conducted in a psychiatric emergency unit that attends people who have tried to attempt their life or consider doing it. Through the analysis of discourses and practices of the medical staff, this research shows that the social aspect of suicide is widely neglected, leading to a medicalization of social problems. In fact, amongst patients attending the emergency unit, there is an over--representation of people from disadvantaged classes having very difficult life stories. Interviews with patients also revealed that psychic suffering and psychiatric treatment is nowadays a way to get social and symbolical recognition. Suicidal problems can be understood as a language expressing a disadvantaged social position. By adopting a militant position constructed from the ethnographic reality, suicide is analyzed as the expression of an oppressed condition related to a more and more restricted social and economic situation, to unequal power relations as well as to an individualistic, medical and pathological interpretation of social problems.
Predictors of weight change in sedentary smokers receiving a standard smoking cessation intervention
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L'arrêt de la cigarette est généralement associé à une prise de poids. Celle-ci peut menacer la motivation des fumeurs à s'engager dans un processus d'arrêt du tabac et constitue un motif de rechute. L'ordre de grandeur et la cinétique de la prise de poids liée à une tentative d'arrêt chez les fumeurs pris en charge selon les recommandations cliniques actuelles est peu décrite dans la littérature médicale. Le but de cette étude était de quantifier cette prise de poids, d'en déterminer la cinétique ainsi que les facteurs qui l'influencent, chez des fumeurs sédentaires bénéficiant d'une intervention d'aide à l'arrêt du tabac individualisée, composée de conseils individuels et d'une substitution nicotinique associant plusieurs modes d'administration. Nous avons analysé des données récoltées durant un essai clinique randomisé contrôlé au cours duquel était étudié l'impact d'une activité physique modérée sur les taux d'arrêt du tabac après un an chez des fumeurs sédentaires. Nous avons modélisé l'évolution du poids de l'ensemble des participants au cours du temps, selon la technique statistique des « modèles mixtes longitudinaux ». En séparant les périodes d'abstinence de la cigarette de celles de rechute et de l'utilisation reportée de substituts nicotiniques. Cette approche nous a permis de prendre en compte chaque participant à l'étude, par opposition à un modèle plus simple qui séparerait les sujets abstinents de ceux qui rechutent à n'importe quel moment de la période de suivi. Nous avons également ajusté ces modèles pour l'âge, le sexe, le niveau de dépendance à la nicotine et le niveau de formation des participants. Parmi l'ensemble des participants, nous avons noté une augmentation du poids durant les trois premiers mois de l'intervention, suivie d'une stabilisation. Au total, la prise de poids moyenne s'est élevée à 3.3 kg pour les femmes et 3.9 kg pour les hommes. Durant les périodes d'abstinence, les caractéristiques suivantes étaient associées à la prise de poids : sexe masculin et forte dépendance nicotinique. Un âge supérieur à 43 ans était associé à une prise de poids également durant les périodes de rechute. Nous avons observé une tendance, non statistiquement significative, vers une réduction de la prise des poids avec l'utilisation de substituts nicotiniques. Notre étude apporte de nouvelles données sur l'évolution du poids chez les fumeurs sédentaires qui bénéficient d'une intervention d'aide à l'arrêt du tabac. Ils prennent donc du poids, de manière modérée et limitée aux premiers mois. Parmi eux, les hommes, les individus les plus dépendants à la nicotine et les plus âgés doivent s'attendre à une prise de poids supérieure à la moyenne.
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Introduction : S'il est des questions qui plongent les juristes et les médecins dans l'embarras, celle de l'information à délivrer au patient, composante de la théorie du consentement éclairé, occupe une place de choix. Depuis plusieurs années, les exigences relatives aux droits des patients, notamment le droit à l'information médicale, ont évolué parallèlement aux progrès vertigineux de la médecine et de la science. Il y a trente ans, ce principe était pratiquement inconnu de notre ordre juridique. En 1979, le Tribunal fédéral se pose formellement la question des limites du devoir d'information incombant au médecin. Soulignons qu'en 1940 déjà, les juges fédéraux avaient abordé l'existence d'un devoir d'information du thérapeute tout en niant son existence dans le cas d'espèce au motif que le patient n'aurait pas renoncé à l'intervention s'il avait été correctement informé du risque normal et minime que celle-ci comportait. Depuis lors, ce principe a été consacré par l'ensemble des législations sanitaires cantonales. La médecine humaine étant de la compétence des cantons, il a fallu attendre 1992 pour voir la création d'une norme constitutionnelle attribuant la première compétence à la Confédération dans le domaine du génie génétique et de la procréation médicalement assistée. La Confédération a ensuite reçu des compétences législatives en matière de médecine de transplantation. Enfin, un futur article 118a Cst permettant à la Confédération de légiférer dans le domaine de la recherche sur l'homme sera prochainement soumis aux votes du peuple et des cantons. Ces nouvelles lois fédérales concrétisent les principes généraux en matière d'information dégagés par le Tribunal fédéral au fil de sa jurisprudence et lui octroient une place importante s'agissant de domaines pointus où l'individu n'est que profane. Ces trente dernières années ont été marquées par un accroissement important des droits des patients corollairement lié à un affaiblissement du pouvoir des médecins. A ce jour, le point d'équilibre ne semble pas être atteint, la tendance étant de pratiquer de la médecine dite défensive, promouvant le consentement éclairé au rôle de protection juridique du thérapeute, oubliant sa fonction première de garantie du libre choix du patient. GUILLOD, dans une thèse faisant autorité en Suisse, ayant pour thème : le consentement éclairé du patient, Autodétermination ou paternalisme ? s'était déjà penché en 1986 sur la problématique de l'information. A cette période, la jurisprudence en la matière était peu importante, le droit fédéral était pratiquement inexistant et le droit cantonal commençait à émerger. Nous avons dès lors décidé de consacrer notre travail de doctorat au devoir d'information du médecin, eu égard au nombre considérable de décisions rendues en la matière et à l'évolution de la législation tant fédérale que cantonale. Pratiquement, cette étude se subdivise en trois parties. La première permettra d'analyser les différents fondements juridiques du devoir d'information. Nous nous proposons de commencer par un aperçu de la théorie des droits de la personnalité avant de l'appliquer au devoir d'information. Puis, nous examinerons le devoir d'information dans les autres domaines du droit, tels que le droit pénal, le droit des contrats, le droit public ou le droit international. De plus, vu l'importance des normes déontologiques dans ce domaine, celles-ci feront l'objet d'une analyse spécifique. Dans une deuxième partie, il s'agira de dessiner les contours de l'information médicale. Nous commencerons par déterminer les parties à cette information avant de déterminer l'étendue et le contenu du devoir incombant au médecin. Puis, nous aborderons successivement la question des modalités de l'information et la problématique du fardeau de la preuve. Ensuite, les limitations et les cas particuliers seront examinés. La suite du travail portera sur l'exigence d'un consentement libre et éclairé en sa qualité de corollaire à l'information. Enfin, nous terminerons par un examen du droit d'accès au dossier médical. La troisième partie consacre spécifiquement le devoir d'information dans les nouvelles lois fédérales médicales (LPMA, LRCS, LAGH, LTO, LSter, LPTh, AP LRH). Dans ce dernier volet, nous nous proposons de commencer par un examen des compétences de la Confédération en médecine humaine, puis nous analyserons ces différentes lois, essentiellement sous trois aspects : leur champ d'application, l'information et le consentement du patient.
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The thesis at hand is concerned with the spatio-temporal brain mechanisms of visual food perception as investigated by electrical neuroimaging. Due to the increasing prevalence of obesity and its associated challenges for public health care, there is a need to better understand behavioral and brain processes underlying food perception and food-based decision-making. The first study (Study A) of this thesis was concerned with the role of repeated exposure to visual food cues. In our everyday lives we constantly and repeatedly encounter food and these exposures influence our food choices and preferences. In Study A, we therefore applied electrical neuroimaging analyses of visual evoked potentials to investigate the spatio-temporal brain dynamics linked to the repeated viewing of high- and low-energy food cues (published manuscript: "The role of energetic value in dynamic brain response adaptation during repeated food image viewing" (Lietti et al., 2012)). In this study, we found that repetitions differentially affect behavioral and brain mechanisms when high-energy, as opposed to low-energy foods and non-food control objects, were viewed. The representation of high-energy food remained invariant between initial and repeated exposures indicating that the sight of high-energy dense food induces less behavioral and neural adaptation than the sight of low-energy food and non-food control objects. We discuss this finding in the context of the higher salience (due to greater motivation and higher reward or hedonic valuation) of energy- dense food that likely generates a more mnemonically stable representation. In turn, this more invariant representation of energy-dense food is supposed to (partially) explain why these foods are over-consumed despite of detrimental health consequences. In Study Β we investigated food responsiveness in patients who had undergone Roux-en-Y gastric bypass surgery to overcome excessive obesity. This type of gastric bypass surgery is not only known to alter food appreciation, but also the secretion patterns of adipokines and gut peptides. Study Β aimed at a comprehensive and interdisciplinary investigation of differences along the gut-brain axis in bypass-operated patients as opposed to weight-matched non-operated controls. On the one hand, the spatio-temporal brain dynamics to the visual perception of high- vs. low-energy foods under differing states of motivation towards food intake (i.e. pre- and post-prandial) were assessed and compared between groups. On the other hand, peripheral gut hormone measures were taken in pre- and post-prandial nutrition state and compared between groups. In order to evaluate alterations in the responsiveness along the gut-brain-axis related to gastric bypass surgery, correlations between both measures were compared between both participant groups. The results revealed that Roux-en- Y gastric bypass surgery alters the spatio-temporal brain dynamics to the perception of high- and low-energy food cues, as well as the responsiveness along the gut-brain-axis. The potential role of these response alterations is discussed in relation to previously observed changes in physiological factors and food intake behavior post-Roux-en-Y gastric bypass surgery. By doing so, we highlight potential behavioral, neural and endocrine (i.e. gut hormone) targets for the future development of intervention strategies for deviant eating behavior and obesity. Together, the studies showed that the visual representation of foods in the brain is plastic and that modulations in neural activity are already noted at early stages of visual processing. Different factors of influence such as a repeated exposure, Roux-en-Y gastric bypass surgery, motivation (nutrition state), as well as the energy density of the visually perceived food were identified. En raison de la prévalence croissante de l'obésité et du défi que cela représente en matière de santé publique, une meilleure compréhension des processus comportementaux et cérébraux liés à la nourriture sont nécessaires. En particulier, cette thèse se concentre sur l'investigation des mécanismes cérébraux spatio-temporels liés à la perception visuelle de la nourriture. Nous sommes quotidiennement et répétitivement exposés à des images de nourriture. Ces expositions répétées influencent nos choix, ainsi que nos préférences alimentaires. La première étude (Study A) de cette thèse investigue donc l'impact de ces exposition répétée à des stimuli visuels de nourriture. En particulier, nous avons comparé la dynamique spatio-temporelle de l'activité cérébrale induite par une exposition répétée à des images de nourriture de haute densité et de basse densité énergétique. (Manuscrit publié: "The role of energetic value in dynamic brain response adaptation during repeated food image viewing" (Lietti et al., 2012)). Dans cette étude, nous avons pu constater qu'une exposition répétée à des images représentant de la nourriture de haute densité énergétique, par opposition à de la nourriture de basse densité énergétique, affecte les mécanismes comportementaux et cérébraux de manière différente. En particulier, la représentation neurale des images de nourriture de haute densité énergétique est similaire lors de l'exposition initiale que lors de l'exposition répétée. Ceci indique que la perception d'images de nourriture de haute densité énergétique induit des adaptations comportementales et neurales de moindre ampleur par rapport à la perception d'images de nourriture de basse densité énergétique ou à la perception d'une « catégorie contrôle » d'objets qui ne sont pas de la nourriture. Notre discussion est orientée sur les notions prépondérantes de récompense et de motivation qui sont associées à la nourriture de haute densité énergétique. Nous suggérons que la nourriture de haute densité énergétique génère une représentation mémorielle plus stable et que ce mécanisme pourrait (partiellement) être sous-jacent au fait que la nourriture de haute densité énergétique soit préférentiellement consommée. Dans la deuxième étude (Study Β) menée au cours de cette thèse, nous nous sommes intéressés aux mécanismes de perception de la nourriture chez des patients ayant subi un bypass gastrique Roux- en-Y, afin de réussir à perdre du poids et améliorer leur santé. Ce type de chirurgie est connu pour altérer la perception de la nourriture et le comportement alimentaire, mais également la sécrétion d'adipokines et de peptides gastriques. Dans une approche interdisciplinaire et globale, cette deuxième étude investigue donc les différences entre les patients opérés et des individus « contrôles » de poids similaire au niveau des interactions entre leur activité cérébrale et les mesures de leurs hormones gastriques. D'un côté, nous avons investigué la dynamique spatio-temporelle cérébrale de la perception visuelle de nourriture de haute et de basse densité énergétique dans deux états physiologiques différent (pre- et post-prandial). Et de l'autre, nous avons également investigué les mesures physiologiques des hormones gastriques. Ensuite, afin d'évaluer les altérations liées à l'intervention chirurgicale au niveau des interactions entre la réponse cérébrale et la sécrétion d'hormone, des corrélations entre ces deux mesures ont été comparées entre les deux groupes. Les résultats révèlent que l'intervention chirurgicale du bypass gastrique Roux-en-Y altère la dynamique spatio-temporelle de la perception visuelle de la nourriture de haute et de basse densité énergétique, ainsi que les interactions entre cette dernière et les mesures périphériques des hormones gastriques. Nous discutons le rôle potentiel de ces altérations en relation avec les modulations des facteurs physiologiques et les changements du comportement alimentaire préalablement déjà démontrés. De cette manière, nous identifions des cibles potentielles pour le développement de stratégies d'intervention future, au niveau comportemental, cérébral et endocrinien (hormones gastriques) en ce qui concerne les déviances du comportement alimentaire, dont l'obésité. Nos deux études réunies démontrent que la représentation visuelle de la nourriture dans le cerveau est plastique et que des modulations de l'activité neurale apparaissent déjà à un stade très précoce des mécanismes de perception visuelle. Différents facteurs d'influence comme une exposition repetee, le bypass gastrique Roux-en-Y, la motivation (état nutritionnel), ainsi que la densité énergétique de la nourriture qui est perçue ont pu être identifiés.
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Résumé (français)ContexteLe tabagisme est connu pour produire un effet coupe-faim chez la plupart des fumeurs. La crainte de la prise de poids à l'arrêt de la cigarette l'emporte souvent sur la perception des bénéfices sur la santé associés à l'abandon du tabac, particulièrement chez les adolescents. Nous avons examiné quel a été le rôle de l'industrie du tabac dans cet effet de la fumée sur l'appétit et sur le contrôle du poids.MéthodesNous avons réalisé une recherche systématique dans les archives de six grandes compagnies de tabac américaines et du Royaume-Uni (American Tobacco, Philip Morris, RJ Reynolds, Lorillard, Brown & Williamson et British American Tobacco) qui avaient été mises en cause dans les procès du tabac en 1998 aux Etats-Unis. Les résultats concernent les années 1949 à 1999.RésultatsLes archives de ces industries montrent qu'elles ont mis au point et ont utilisé diverses stratégies pour améliorer les effets du tabagisme sur le poids et l'appétit, la plupart du temps en réalisant des modifications chimiques des cigarettes. Des substances coupe-faim, telles que l'acide tartrique et le 2-acétylpyridine ont notamment été ajoutées aux cigarettes.ConclusionEn tout cas par le passé, ces compagnies de tabac ont activement modifié leurs cigarettes afin d'en augmenter l'effet de diminution de l'appétit, notamment en y ajoutant des substances coupe-faim.
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Acute exercise increases energy expenditure (EE) during exercise and post-exercise recovery [excess post-exercise oxygen consumption (EPOC)] and therefore may be recommended as part of the multidisciplinary management of obesity. Moreover, chronic exercise (training) effectively promotes an increase in insulin sensitivity, which seems to be associated with increased fat oxidation rates (FORs). The main purpose of this thesis is to investigate 1) FORs and extra-muscular factors (hormones and plasma metabolites) that regulate fat metabolism during acute and chronic exercise; and 2) EPOC during acute post-exercise recovery in obese and severely obese men (class II and III). In the first study, we showed that obese and severely obese men present a lower exercise intensity (Fatmax) eliciting maximal fat oxidation and a lower reliance on fat oxidation at high, but not at low and moderate, exercise intensities compared to lean men. This was most likely related to an impaired muscular capacity to oxidize non-esterified fatty acids (NEFA) rather than decreased plasma NEFA availability or a change in the hormonal milieu during exercise. In the second study, we developed an accurate maximal incremental test to correctly and simultaneously evaluate aerobic fitness and fat oxidation kinetics during exercise in this population. This test may be used for the prescription of an appropriate exercise training intensity. In the third study, we demonstrated that only 2 wk of exercise training [continuous training at Fatmax and adapted high-intensity interval training (HIIT)], matched with respect to mechanical work, may be effective to improve aerobic fitness, FORs during exercise and insulin sensitivity, which suggest that FORs might be rapidly improved and that adapted HIIT is feasible in this population. The increased FORs concomitant with the lack of changes in lipolysis during exercise suggest an improvement in the mismatching between NEFA availability and oxidation, highlighting the importance of muscular (oxidative capacity) rather than extra-muscular (hormones and plasma metabolites) factors in the regulation of fat metabolism after a training program. In the fourth study, we observed a positive correlation between EE during exercise and EPOC, suggesting that a chronic increase in the volume or intensity of exercise may increase EE during exercise and during recovery. This may have an impact in weight management in obesity. In conclusion, these findings might have practical implications for exercise training prescriptions in order to improve the therapeutic approaches in obesity and severe obesity. -- L'exercice aigu augmente la dépense énergétique (DE) pendant l'exercice et la récupération post-exercice [excès de consommation d'oxygène post-exercise (EPOC)] et peut être utilisé dans la gestion multidisciplinaire de l'obésité. Quant à l'exercice chronique (entraînement), il est efficace pour augmenter la sensibilité à l'insuline, ce qui semble être associé à une amélioration du débit d'oxydation lipidique (DOL). Le but de cette thèse est d'étudier 1) le DOL et les facteurs extra-musculaires (hormones et métabolites plasmatiques) qui régulent le métabolisme lipidique pendant l'exercice aigu et chronique et 2) l'EPOC lors de la récupération aiguë post-exercice chez des hommes obèses et sévèrement obèses (classe II et III). Dans la première étude nous avons montré que les hommes obèses et sévèrement obèses présentent une plus basse intensité d'exercice (Fatmax) correspondant au débit d'oxydation lipidique maximale et un plus bas DOL à hautes, mais pas à faibles et modérées, intensités d'exercice comparé aux sujets normo-poids, ce qui est probablement lié à une incapacité musculaire à oxyder les acides gras non-estérifiés (AGNE) plutôt qu'à une diminution de leur disponibilité ou à un changement du milieu hormonal pendant l'exercice. Dans la deuxième étude nous avons développé un test maximal incrémental pour évaluer simultanément l'aptitude physique aérobie et la cinétique d'oxydation des lipides pendant l'exercice chez cette population. Dans la troisième étude nous avons montré que seulement deux semaines d'entraînement (continu à Fatmax et intermittent à haute intensité), appariés par la charge de travail, sont efficaces pour améliorer l'aptitude physique aérobie, le DOL pendant l'exercice et la sensibilité à l'insuline, ce qui suggère que le DOL peut être rapidement amélioré chez cette population. Ceci, en absence de changements de la lipolyse pendant l'exercice, suggère une amélioration de la balance entre la disponibilité et l'oxydation des AGNE, ce qui souligne l'importance des facteurs musculaires (capacité oxydative) plutôt que extra-musculaires (hormones et métabolites plasmatiques) dans la régulation du métabolisme lipidique après un entraînement. Dans la quatrième étude nous avons observé une corrélation positive entre la DE pendant l'exercice et l'EPOC, ce qui suggère qu'une augmentation chronique du volume ou de l'intensité de l'exercice pourrait augmenter la DE lors de l'exercice et lors de la récupération post-exercice. Ceci pourrait avoir un impact sur la gestion du poids chez cette population. En conclusion, ces résultats pourraient avoir des implications pratiques lors de la prescription des entraînements dans le but d'améliorer les approches thérapeutiques de l'obésité et de l'obésité sévère.
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Cet article a été réalisé dans le but d'évaluer la qualité des soins fournie à une population âgée de 50 à 80 ans suivie dans 4 policliniques médicales universitaires de Suisse, à savoir Bâle, Zurich, Genève et Lausanne. Nous avons sélectionné 37 indicateurs de qualité qui ont été développés et préalablement évalués au Etats-Unis. Ces indicateurs ont été divisés en 2 sous-groupes distincts : les indicateurs de prévention et les indicateurs concernant les facteurs de risque cardiovasculaires.¦L'étude a inclus des patients âgés de 50 à 80 ans avec un suivi d'un minimum de 1 an par un médecin dans l'une des policliniques de Suisse. Nous avons limité notre étude à ce groupe d'âge, afin d'avoir une prévalence élevée de facteur de risque cardiovasculaire et plus d'indications à des tests de dépistages. Les dossiers médicaux des patients ont été sélectionnés selon un mode aléatoire en prenant 250 dossiers par centre.¦L'enjeu principal de cette étude était de déterminer le niveau de soins fournis en Suisse dans les policliniques médicales universitaires. Il a été également possible de mettre en évidence les secteurs de prévention pour lesquels le taux d'application est encore insuffisant. Nous avons par la même occasion comparé nos résultats à ceux obtenus aux Etats-Unis, sachant que ce pays a un système d'évaluation de la qualité des soins qui fournit chaque années des statistiques à ce sujet.¦Les résultats de notre étude montrent qu'en Suisse les adultes reçoivent 69% des mesures de prévention recommandées mais que ces taux diffèrent d'un indicateur à l'autre. Les indicateurs à propos de la tension artérielle et de la mesure du poids (les 2 95%) ont plus souvent été réalisés durant les consultations que les indicateurs concernant l'arrêt du tabagisme (72%), les cancers du sein (40%), du colon (35%) et la vaccination annuelle contre la grippe (35.2% chez les patients de >65 ans et 29.3% chez les patient de <65 ans avec une maladie chronique). 83% des patients reçoivent les mesures préventives concernant les facteurs de risque cardiovasculaire, avec >75% pour l'hypertension, le diabète et la dyslipidémie. Cependant, l'examen des pieds est effectué chez seulement 50% des patients présentant un diabète.¦De même, nous avons pu démontrer que les femmes (65.3%) et les personnes âgées de plus de 65 ans (68.0%) reçoivent moins de mesures préventives que les hommes (72.2%) et les personnes plus jeunes (70.1%).¦Ce travail de recherche a donc permis de mettre en évidence les domaines de la prévention encore insuffisamment proposés aux patients et de rendre attentif le personnel médical sur le fait qu'il existe en Suisse des groupes de personnes qui reçoivent moins de prévention que d'autres groupes. Dans le futur, l'accent devrait être d'avantage mis durant les études de médecine et lors de la formation post-graduée sur les mesures préventives pas assez exploitées en Suisse en particulier le dépistage des cancers et la vaccination annuelle contre la grippe.
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Tout médecin de premier recours devrait pouvoir se prononcer sur l'aptitude à la conduite automobile de son patient. La problématique du conducteur âgé, dépendant soit de l'alcool ou de drogues, sous traitement de médicaments psychotropes, ou encore diabétique, est abordée à la lumière des dispositions légales et des récentes recommandations. Cet article aborde également les aspects relatifs aux problèmes neurologiques, cardiologiques et orthopédiques. Any primary care doctor should be able to decide on the fitness to drive of a given patient. The issue of an older driver, patients addicted to alcohol or drugs, under current psychotropic drug treatment, or diabetic, is discussed in the light of legal provisions and current recommendations. This article also discusses aspects associated with neurological, cardiac and orthopedic issues.
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Rapport de synthèse : Introduction : La croissance foetale infra-utérine dépend d'un grand nombre de facteurs maternels, placentaires et foetaux. Une inadéquation d'un ou plusieurs de ces facteurs peut induire un retard de croissance infra-utérin (RCIU) ou au contraire une macrosomie. Les principales causes de RCIU comprennent les infections maternelles, l'éclampsie, les cardiovasculopathies maternelles, la toxicomanie, les malformations foetales et les insuffisances placentaires. Les facteurs endocriniens constituent un petit pourcentage des causes de RCIU, mais méritent que l'on s'y intéresse de plus près. Les facteurs hormonaux les plus importants pour la croissance fatale sont l'insuline et les insuline-like growth factors (IGFs) et non l'hormone de croissance (GH) qui joue un rôle majeur dans la croissance postnatale. Notre attention s'est portée sur IGF-1 qui joue un rôle important dans la croissance intrautérine. Sa biodisponibilité dépend de plusieurs protéines plasmatiques, les IGF-binding proteins (IGFBP 1 à 9). IGFBP-3 est la principale de ces IGFBPs, autant d'un point de vue quantitatif que fonctionnel. Nous avons cherché à déterminer si les concentrations d'IGF-1 et d'IGFBP-3 dans le liquide amniotique au début du deuxième trimestre étaient prédictives de la croissance infra-utérine. Les gènes codant pour IGF-1 et IGFBP-3 contenant certaines séquences polymorphiques, nous avons également étudié leur influence sur la croissance foetale. L'analyse du liquide amniotique présente l'avantage de pouvoir être effectuée dès la 14ème semaine d'aménorrhée alors que la biométrie foetale échographique ne permet pas à ce stade de déceler des anomalies de la croissance infra-utérine. Méthode : Nous avons analysé des échantillons de liquide amniotique prélevés entre la 14ème et la 18ème semaine de grossesse chez 196 patientes. Les concentrations d'IGF-1 et d'IGFBP-3 ont été dosées par ELISA, les polymorphismes analysés par PCR. Ces résultats ont été ensuite analysés en fonction du poids de naissance des nouveaux-nés, répartis en trois groupes normal pour l'âge gestationnel (AGA), petit pour l'âge gestationnel (SGA) et grand pour l'âge gestationnel (LGA). Résultats : Les concentrations d'IGFBP3 dans le liquide amniotique sont significativement plus élevées (p = 0.030) dans le groupe SGA par rapport au groupe AGA, d'autant plus quand les taux sont ajustés en fonction de paramètres tels que l'âge gestationnel lors de l'amniocentèse (ANCOVA analysis : p = 0.009). La distribution du polymorphisme VNTR (variable number of tandem repeat) dans la région promotrice d'IGF-1 au sein du groupe SGA est significativement différente de celle du groupe AGA (p = 0.029). En effet, la fréquence de l'association allélique 19CA/20CA est diminuée dans le groupe SGA. Nous n'avons pas identifié de différence de distribution des séquences polymorphiques d'IGFBP-3 entre les différents groupes. Conclusion : Une concentration élevée d'IGFBP-3 dans le liquide amniotique au début du deuxième trimestre est associée à un risque plus élevé de retard de croissance alors que l'association allélique 19CA/20CA dans la région polymorphique IGF-1 VNTR est un facteur protecteur.
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« Un jour viendra où le principal avantage d'apprendre la médecine sera de se protéger contre les médecins ». Cette phrase de Jacques Ferron illustre bien le sentiment que certain-e-s patient-e-s cultivent à l'égard du corps médical, une confiance en les connaissances fournies par la science, mais une méfiance envers ceux chargés de les transmettre. La pilule contraceptive en est certainement l'emblème. Ce médicament apparu il y a maintenant 52 ans, fait depuis son apparition l'objet de débats intenses. Débats tant sociaux que médicaux. Aujourd'hui, la contraception orale est devenue la forme de contraception la plus utilisée dans le monde occidental mais malgré sont succès, elle reste toujours au centre des débats. Toutefois le contexte, les préoccupations et même la pilule ont changés. Le contexte actuel pousse les femmes à prendre la pilule, pour diverses raisons, soit personnelles, sociales, médicales ou commerciales. D'un côté elle est présentée comme la contraception « idéale », comme l'outil permettant à une femme d'avoir une vie sexuelle et professionnelle « libérée » avec un rapport risques- bénéfices optimal et de l'autre côté les femmes se posent des questions face à une pilule qui doit être prise quotidiennement et souvent à long terme. Une pilule dont elles entendent régulièrement parler dans les médias comme véhiculant un danger camouflé par un complot pharmaco-médical. Parfois commencée à un jeune âge, lorsque l'on est plus tout à fait enfant et loin d'être femme, ce contraceptif accompagne leurs premières aventures sexuelles et leurs premiers pas dans leur processus de construction en tant que femme. Mais très vite la pilule pose de nombreuses questions. Parce que les copines en parlent, parce que les médias en parlent, parce qu'elles ont l'impression d'avoir prit du poids, d'avoir une baisse de libido, d'être plus triste. Les médecins parlent d'un médicament peu dangereux, avec peu d'effets secondaires, mais elles ne se sentent pas rassurées. Parce que partout on nous dit que la pilule peut être dangereuse. Il y a ce reportage sur cette fille qui a fait un AVC, il y a cette amie qui portera un collant (bas à compression) à vie, il y a cet article qui dit que les poissons changent de sexe à cause des oestrogènes de leur pilule. Il y a ce sentiment que l'on ne leur dit pas tout.
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Les fumeurs ont un poids corporel inférieur de 3 à 4 kg à celui des non-fumeurs, mais ils ont tendance à accumuler davantage de graisse au niveau abdominal. De par ce mécanisme, ainsi que par une toxicité directe du tabac sur les cellules du pancréas ou encore une augmentation de l'inflammation systémique, les fumeurs ont un risque accru de développer un diabète de type 2 comparativement aux non-fumeurs. À l'arrêt du tabac, la majorité des fumeurs prennent du poids et le risque de diabète est augmenté dans les premières années qui suivent l'arrêt. Les bénéfices de l'arrêt sur la mortalité ou les événements cardiovasculaires ne sont toutefois pas affectés par cette augmentation transitoire du risque métabolique.
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RÉSUMÉ : Le bullying est un type de comportement agressif qu'un élève (ou plusieurs) fait subir à un autre et qui se manifeste par des agressions verbales, physiques et/ou psychologiques. Les caractéristiques du bullying sont la répétitivité d'actions négatives sur le long terme et une relation de pouvoir asymétrique. Pour la victime, ce type de comportement peut avoir des conséquences graves telles qu'échec scolaire, dépression, troubles alimentaires, ou idées suicidaires. De plus, les auteurs de bullying commettent plus de comportements déviants au sein de l'école ou à l'extérieur de cette dernière. La mise en place d'actions ciblées auprès des auteurs de bullying pourrait donc non seulement prévenir une victimisation, mais aussi réduire les actes de délinquance en général. Hormis quelques études locales ou cantonales, aucune recherche nationale auprès d'adolescents n'existait dans le domaine. Ce travail propose de combler cette lacune afin d'obtenir une compréhension suffisante du phénomène qui permet de donner des pistes pour définir des mesures de prévention appropriées. Afin d'appréhender la problématique du bullying dans les écoles secondaires suisses, deux sondages de délinquance juvénile autoreportée ont été effectués. Le premier a eu lieu entre 2003 et 2005 dans le canton de Vaud auprès de plus de 4500 écoliers. Le second a été administré en 2006 dans toute la Suisse et environ 3600 jeunes y ont participé. Les jeunes ont répondu au sondage soit en classe (questionnaire papier) soit en salle d'informatique (questionnaire en ligne). Les jeunes ayant répondu avoir sérieusement harcelé un autre élève est d'environ 7% dans le canton de Vaud et de 4% dans l'échantillon national. Les analyses statistiques ont permis tout d'abord de sélectionner les variables les plus fortement liées au bullying. Les résultats montrent que les jeunes avec un bas niveau d'autocontrôle et ayant une attitude positive envers la violence sont plus susceptibles de commettre des actes de bullying. L'importance des variables environnementales a aussi été démontrée: plus le jeune est supervisé et encadré par des adultes, plus les autorités (école, voisinage) jouent leur rôle de contrôle social en faisant respecter les règles et en intervenant de manière impartiale, moins le jeune risque de commettre des actes de bullying. De plus, l'utilisation d'analyses multiniveaux a permis de montrer l'existence d'effets de l'école sur le bullying. En particulier, le taux de bullying dans une école donnée augmente lorsque les avis des jeunes divergent par rapport à leur perception du climat scolaire. Un autre constat que l'on peut mettre en évidence est que la réaction des enseignants lors de bagarres a une influence différente sur le taux de bullying en fonction de l'établissement scolaire. ABSTRACT : Bullying is the intentional, repetitive or persistent hurting of one pupil by another (or several), where the relationship involves an imbalance of power. Bullying is a type of aggressive behaviour and the act can be verbal, physical and/or psychological. The consequences on the victims are serious: school failure, depressive symptomatology, eating disorders, or suicidal ideation. Moreover, the authors of bullying display more delinquent behaviour within or outside the school. Thus, preventive programmes targeting bullying could not only prevent victimisation, but also reduce delinquency in general. Very little data concerning bullying had been collected in Switzerland and, except some local or cantonal studies, no national research among teenagers existed in the field. This work intends to fill the gap in order to provide sufficient understanding of the phenomenon and to suggest some tracks for defining appropriate measures of prevention. In order to understand the problems of bullying in Swiss secondary schools better, two surveys of self-reported juvenile delinquency were carried out. The first one took place between 2003 and 2005 in the canton Vaud among more than 4500 pupils, the second in 2006 across Switzerland with about 3600 youths taking part. The pupils answered to the survey either in the classroom (paper questionnaire) or in the computer room (online questionnaire). The youths that answered having seriously bullied another pupil are about 7% in canton Vaud and 4% in the national sample. Statistical analyses have selected the variables most strongly related to bullying. The results show that the youths with a low level of self-control and adopting a positive attitude towards violence are more likely to bully others. The importance of the environmental variables was also shown: the more that youth is supervised and monitored by adults, and the more the authorities (school, neighbourhood) play their role of social control by making the rules be respected through intervening in an impartial way, the less the youth bully. Moreover, the use of multilevel analyses permitted to show the existence of effects of the school on bullying. In particular, the rate of bullying in a given school increases when there is a wide variation among students of the same school in their perception of their school climate. Another important aspect concerns teachers' reactions when pupils fight: this variable does not influence the bullying rate to the same extent, and depends on the school.
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Objectif: évaluer la prévalence de la dénutrition dans une population de 72 enfants polyhandicapés et explorer son lien avec la qualité de vie. Méthode: le poids, la taille, la longueur du cubitus et du tibia, ainsi que le pli cutané tricipital de 72 enfants polyhandicapés ont été mesurés. L'état nutritionnel était déterminé selon le percentile du pli tricipital et les z-scores du poids par rapport à la taille et de la taille par rapport à l'âge. La qualité de vie (QdV) était évaluée à l'aide du questionnaire QUALIN. Résultats: vingt-cinq (34.7%) enfants étaient dénutris et sept (9.7%) étaient obèses. Parmi les enfants dénutris, seulement huit (32%) recevaient une alimentation enrichie et deux (8%) étaient équipés d'une gastrostomie, dont un était encore au bénéfice d'un programme de renutrition. Lors de l'analyse multivariée, la dénutrition était l'un des facteurs prédictifs d'une moins bonne qualité de vie. Conclusion: cette étude a permis de confirmer que la dénutrition reste fréquente chez les enfants polyhandicapés. Les professionnels amenés à s'occuper de ces enfants devraient être formés à évaluer systématiquement leur état nutritionnel afin de mettre en place une prise en charge lorsque nécessaire.