704 resultados para PSYCHOTIC DISORDERS
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Cette thèse est divisée en trois parties principales, ayant toutes trait à la régulation des émotions ou à l'efficacité des interventions issues de la troisième vague des thérapies cognitives comportementales, en particulier chez les personnes ayant des symptômes psychotiques. La thèse est composée d'un chapitre de livre rédigé en francais, de quatre articles rédigés en anglais (introduction, deux méta-analyses et une étude pilote) et d’une discussion générale rédigée en anglais. L'introduction, déjà publiée sous le format d’un chapitre de livre (et d’un article) constitue un examen exhaustif de la littérature portant sur la régulation des émotions dans la schizophrénie et dans les autres troubles psychotiques. Les individus présentant une schizophrénie présentent des dérégulations, indépendantes l’une de l’autre, dans les trois domaines distincts suivants: l’expression des émotions, le traitement des emotions, et l’expérience émotionnelle. Cette première partie de la thèse recommande fortement l'intégration des stratégies de régulation des émotions, notamment celles de la troisième vague des thérapies cognitives comportementales telles que la pleine conscience, l'acceptation et la compassion, dans le traitement des personnes souffrant de psychose. Dans la deuxième partie de la thèse, deux méta-analyses examinant l'efficacité des stratégies de la troisième vague des traitements cognitifs comportementaux dans la régulation des émotions sont présentées. La première méta-analyse vise à examiner l'efficacité de la thérapie basée sur la pleine conscience pour tous les troubles psychologiques ainsi que pour les conditions médicales. La deuxième méta-analyse porte plus spécifiquement sur l'efficacité des stratégies de la troisième vague pour la psychose. Les résultats des deux méta-analyses démontrent des tailles d'effet entre modérées et larges, avec un effet plus marqué sur les symptômes affectifs, notamment l'anxiété, la dépression et la détresse. En outre, les stratégies étudiées (la pleine conscience, l'acceptation et la compassion) sont des fortes modératrices positives de l'efficacité des traitements. Ces résultats suggèrent que ces stratégies sont efficaces dans la régulation des émotions, du moins lorsqu'elles sont mesurées au sein de grands bassins de participants, y compris les personnes souffrant de psychose. La troisième partie de la thèse implique le développement et la validation préliminaire d'une nouvelle intervention de groupe pour des individus en début de psychose à l'aide d'une combinaison de stratégies d'acceptation, de compassion et de la pleine conscience. Douze individus ont participé à cette étude pilote. Les résultats démontrent la faisabilité et l'acceptabilité du traitement. Des améliorations significatives dans la régulation des émotions et dans les symptômes affectifs sont observées, et sont potentiellement liées à l'intervention. Globalement, la thèse offre un soutien empirique du rôle de la régulation émotionnelle dans le traitement des personnes atteintes de troubles psychotiques. Plus de recherches sont nécessaires pour valider l'efficacité du nouveau traitement.
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Cette thèse a pour but de mieux comprendre le recours aux médicaments psychotropes chez les enfants hébergés en Centre jeunesse, une population qui compte parmi les plus médicalisées. Afin d’y parvenir, les caractéristiques sociodémographiques, anamnestiques et psychopathologiques des enfants placés qui reçoivent des psychopharmacoprescriptions ont été analysées. L’échantillon se compose de 101 enfants de 6 à 12 ans placés en foyer de groupe ou centre de réadaptation, dont 71 recevant des médicaments psychotropes. Les données ont été obtenues par le biais de questionnaires remplis par les éducateurs, par une entrevue semi-structurée réalisée auprès des enfants et une analyse du dossier. Sur le plan de la structure, cet ouvrage comprend une introduction, quatre articles et une conclusion. Le premier article comporte une recension des écrits sur l’usage de la psychopharmacothérapie chez les jeunes placés dans les services de la protection de la jeunesse. Il a été constaté que les taux de prescriptions peuvent varier entre 13% et 77%, selon le type de placement et les régions à l’étude. La symptomatologie des enfants placés qui reçoivent des médicaments psychotropes est caractérisée par des problèmes extériorisés et des troubles psychotiques. Les corrélats du recours à la prescription concernent à la fois la sévérité du tableau clinique, mais aussi le type et l’instabilité du placement, l’âge et le sexe de l’enfant ainsi que la formation des intervenants. Enfin, les écrits recensés font état de l’influence des neurosciences dans les milieux médicaux sur les décisions de prescrire. Le deuxième article présente la prévalence des psychopharmacoprescriptions chez les enfants de 6 à 12 ans placés hors d’un milieu familial. Les résultats indiquent que 70,3% des jeunes reçoivent au moins une prescription, le plus souvent signées par des médecins spécialistes. La plupart se composent de psychostimulants et d’antipsychotiques atypiques, prescrits pour des troubles de l’attention avec hyperactivité. Le troisième article cherche à préciser les caractéristiques sociodémographiques et anamnestiques des enfants placés qui prennent des médicaments psychotropes. Les résultats indiquent que les sujets médicamentés et non médicamentés ont vécu des stresseurs psychosociaux similaires. Par contre, les enfants placés qui reçoivent une psychopharmacothérapie ont été retirés de leur milieu familial à un plus jeune âge. Le quatrième article consiste à cibler leur portrait psychopathologique et à connaître leur niveau de fonctionnement global. Il s’intéresse également aux connaissances et aux perceptions des éducateurs sur la psychopharmacothérapie. Les résultats révèlent que les enfants médicamentés ont plus souvent un diagnostic de trouble mental inscrit à leur dossier. Selon les éducateurs, ils présentent davantage de problèmes extériorisés et intériorisés. À partir de données autorévélées, aucune distinction ne peut être établie entre les sujets, puisque les uns et les autres rapportent un niveau comparable de symptômes et de signes diagnostiques. Enfin, les symptômes de stress post-traumatique et l’opinion favorable des éducateurs sur la psychopharmacothérapie constituent des prédicteurs significatifs de la probabilité de recourir à un traitement médicamenteux. En conclusion, l’apport des résultats de cette recherche est analysé à la lumière des études antérieures. Les retombées cliniques sont discutées et des pistes de recherche futures sont suggérées. .
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Les dyskinésies tardives (DT) sont des troubles moteurs associés à l’utilisation chronique des antagonistes des récepteurs dopaminergiques D2 tels que les antipsychotiques et le métoclopramide. Ces dyskinésies correspondent à une incoordination motrice portant préférentiellement sur la musculature oro-faciale. La gestion des DT s'est imposée comme défi de santé publique surtout en l’absence d’une alternative thérapeutique efficace et abordable. L’hypothèse classiquement avancée pour expliquer la physiopathologie des DT inhérente au traitement par les antipsychotiques s’articule autour de l’hypersensibilité des récepteurs dopaminergiques D2, cibles principales de ces molécules. Néanmoins, plusieurs données remettent la véracité de cette hypothèse en question. Hypothèse: nous proposons que le blocage chronique des récepteurs dopaminergiques soit effectivement responsable d’un phénomène d’hypersensibilisation mais contrairement à l’hypothèse classique, cette hypersensibilisation porterait sur des paramètres de la transmission dopaminergique autres que les récepteurs D2. De même nous postulons que cette hypersensibilisation se traduirait par des altérations des cascades signalétiques au niveau des cellules du striatum. Ces altérations aboutissent à des changements portant sur le récepteur nucléaire (Nur77), qui est hautement associé au système dopaminergique; l’induction de ces récepteurs déclencherait des cascades associées à la compensation ou à la genèse des DT. Matériels et méthodes: 23 femelles Cebus apella, réparties en 3 groupes: groupe halopéridol, groupe clozapine, et groupe contrôle, ont été exposées aux traitements respectifs pendant 6-36 mois. Après l’analyse comportementale, les animaux ont été décapités et leurs cerveaux isolés pour fin d’analyse. Hybridation in situ: nous avons fait appel à cette technique pour mesurer l’expression de l’ARNm de Nur77 et du neuropeptide enképhaline. Hybridation in situ double: nous avons exploités cette technique pour identifier les populations neuronales exprimant les récepteurs dopaminergiques D3 et localiser leur éventuelle induction. Autoradiographies des récepteurs dopaminergiques D1, D2 et D3 et autoradiographies des récepteurs i glutamatergiques mGluR5. Ces autoradiographies avaient pour objectif d’évaluer l’expression de ces différents récepteurs. Mutagenèse dirigée et transfection cellulaire: nous faisons appel à ces techniques pour reproduire le polymorphisme identifié au niveau de la région 3’UTR de l’ARNm Nur77 et évaluer l’impact que pourrait avoir ce polymorphisme sur la stabilité de l’ARNm Nur77 sinon sur l’expression de la protèine Nur77. Western Blot des kinases ERK 1 et 2: cette technique nous a servi comme moyen pour quantifier l’expression globale de ces kinases. Analyses statistiques: l’expression de l’ARNm Nur77 a été évaluée en utilisant l’analyse de la variance à un seul facteur (One way ANOVA). Nous avons procédé de la même façon pour mesurer l’expression des récepteurs D2, D3 et mGluR5. Résultats: le groupe des animaux traités par l’halopéridol montre une plus forte expression des récepteurs D3 par rapport aux sujets des autres groupes. Cette expression se produit au niveau des neurones de la voie directe. De plus, cette augmentation corrèle positivement avec la sévérité des DT. L’expression des récepteurs D2 et mGluR5 reste relativement inchangée entre les différents groupes, alors qu’un gradient d’expression a été observé pour le récepteur D1. Par ailleurs, Nur77 est induit par l’halopéridol, alors que son expression semble baisser chez les animaux traités par la clozapine. L’induction de l’expression de Nur77 par l’halopéridol est plus accrue chez les animaux non dyskinétiques. Les animaux traités par la clozapine démontrent une expression amoindrie de l’ARNm de Nur77 qui tend à être plus faible que l’expression de base. D’autre part, la présence du polymorphisme au niveau de la région 3’UTR semble affecter l’expression cellulaire de Nur77. Conclusion: ces résultats confortent notre hypothèse concernant l’existence d’un phénomène d’hypersensibilisation prenant place suite un traitement chronique par les antipsychotiques. Ce phénomène s’est traduit par une augmentation de l’expression des récepteurs D3 sans porter sur les récepteurs D2 tel que prôné classiquement. Cette hypersensibilisation des récepteurs D3 implique également l’existence d’un débalancement des voies striatales pouvant ainsi sous tendre l’apparition des DT. Ces résultats dévoilent ainsi un nouveau mécanisme qui pourrait contribuer à l’apparition des DT et pourraient permettre une meilleure gestion, nous l’espérons, des DT à l’échelle clinique.
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L’existence d’un sous-type dissociatif de schizophrénie a été suggérée par plusieurs auteurs pour rendre compte des présentations symptomatologiques d’un groupe de personnes dont le diagnostic principal est dans le spectre de la schizophrénie mais qui présentent aussi des symptômes dissociatifs (Ross, 2004; Şar et al., 2010; Van der Hart, Witztum, & Friedman, 1993). D’origine traumatique, ce type de portrait clinique où symptômes psychotiques et dissociatifs s’entremêlent aurait été décrit il y a déjà plus d’un siècle (Janet & Raymond, 1898) mais serait disparu dans les années ’30, assimilé au concept de « schizophrénie » (Rosenbaum, 1980). C’est dans un nouveau contexte nosographique que le concept de schizophrénie dissociative refait surface. En effet, la nosographie psychiatrique a pris un tournant en 1980 lorsque l’approche préconisée par le DSM est devenue descriptive plutôt que basée sur des conceptualisations psychanalytiques. Du coup, les affections d’alors ont été divisées en troubles dont les symptômes ont tendance à se manifester ensemble (Cooper, 2004) et la comorbidité entre les troubles a augmenté. Étant donné la comorbidité fréquemment rapportée entre les troubles psychotiques et dissociatifs, la similarité phénoménologique de leurs symptômes, ainsi que leur possible étiologie traumatique, Ross (2004) a proposé une série de critères permettant de diagnostiquer une schizophrénie dissociative. L’objectif principal de cette thèse est donc d’établir si la schizophrénie dissociative, telle que définie par Ross (2004), existe. Le premier article porte sur la problématique et le contexte théorique ayant mené à la question de recherche. Il vise à faire un survol des enjeux entourant la question de la schizophrénie dissociative et rend compte des écrits scientifiques sur la symptomatologie similaire entre les troubles psychotiques et dissociatifs, sur leur étiologie traumatique et sur les études sur la dissociation et la schizophrénie. Le deuxième article est quant à lui un article empirique rendant compte de la méthodologie utilisée pour répondre à la question de recherche. En effet, aucune étude jusqu’ici n’a testé systématiquement les critères de la schizophrénie dissociative. Nos résultats démontrent que 24% de notre échantillon (N=50) pourrait recevoir le diagnostic de schizophrénie dissociative avec les critères proposés par Ross (2004). Toutefois, ces critères posant problème, une modification a été proposée et une prévalence de 14% a alors été trouvée. Des vignettes cliniques sont présentées afin de comparer nos participants avec ceux rapportés ailleurs. Les liens entre symptômes psychotiques et dissociatifs sont discutés en essayant de conceptualiser la schizophrénie dissociative de différentes manières, soit comme une nouvelle entité clinique, comme un trouble comorbide ou dans un contexte nosographique psychodynamique.
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Rapport de stage présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l’obtention du grade de maîtrise en science (M. Sc.) en criminologie, option cheminement avec stage en intervention
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Enfermedades mentales de tipo psicótico en gestantes se han asociado con mayor número de resultados negativos. Los síntomas psicóticos durante el embarazo se presentan aproximadamente 7.1 por 100.000 casos. Dentro de las consecuencias se incluye mayor riesgo de parto pretérmino, bajo peso al nacer, alteraciones placentarias, malformaciones congénitas de predominio cardiovascular y mayor tasa de muertes perinatales. Como abordaje terapéutico son frecuentes los antipsicóticos de primera generación, aceptados como seguros pero en menor grado se han considerados los antipsicóticos de segunda generación pues ha sido escasamente evaluada su seguridad durante la gestación. Aún existe controversia sobre los potenciales efectos secundarios de algunos antipsicóticos dado los resultados contradictorios. Métodos: Revisión sistemática de la literatura de artículos que proporcionaron mejor evidencia para determinar cuáles antipsicóticos de elección durante la gestación en pacientes con esquizofrenia de acuerdo a su perfil de seguridad. Se evaluó calidad metodológica reconociendo particularidades y resultados de los estudios incluidos. Resultados: De 39 estudios seleccionados, cinco fueron incluidos en esta revisión, clasificándose como nivel de evidencia IIa y evaluados según su calidad metodológica con escala NOS. Se evaluó paso placentario de antipsicóticos, malformaciones fetales, complicaciones obstétricas como parto pretérmino, bajo y alto peso fetal, complicaciones respiratorias, diabetes gestacional, aborto espontáneo, entre otros. Discusión: Se debe sopesar el riesgo-beneficio, la significancia estadística, la significancia clínica y las particularidades de las pacientes a tratar. Conclusión: Los estudios analizados evaluaron diferentes medicamentos antipsicóticos, dificultando consolidación de información en especial en conclusiones solidas ante algunas premisas como fármacos de elección.
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Introducción: La esquizofrenia es una enfermedad crónica que genera deterioro cognitivo y diversos grados de discapacidad. Dentro del tratamiento no solo debe considerarse el abordaje farmacológico sino también un enfoque psicoterapéutico. La psicoeducación es una intervención terapéutica con alto potencial en el manejo de pacientes con esquizofrenia, tiene importantes resultados especialmente en el área cognitiva. Métodos: Revisión sistemática de la literatura de artículos de bases de datos y búsqueda manual de revistas relacionadas que aportaran la mejor evidencia. Se evaluó calidad metodológica de los estudios y estos se organizaron en tablas de evidencia. Resultados: De 34 artículos potenciales, se seleccionaron finalmente dos para ser incluidos en la revisión. Se clasificaron como nivel de evidencia I. A pesar de la ambigüedad de las comparaciones, en general, las intervenciones psicoeducativas aportan beneficios con disminución de recaídas y reingresos hospitalarios. Discusión: La amplia gama de comparaciones aportó complejidad en el momento de incluir estudios para la presente revisión, la falta de detalle sobre aspectos propios de la intervención utilizada en cada estudio, generó limitaciones al momento de realizar comparaciones. La psicoeducación aporta beneficios, sin embargo debe tenerse en cuenta el compromiso cognitivo propio de la enfermedad, al momento de evaluar los desenlaces de este tipo de intervenciones. Conclusión: Las intervenciones psicoeducativas juegan un importante papel en el tratamiento de los pacientes con esquizofrenia. Es necesaria la realización de más estudios que consoliden con mayor firmeza la evidencia científica en éste área en particular.
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Introduction: Continuity of care has been demonstrated to be important for service users and carer groups have voiced major concerns over disruptions of care. We aimed to assess the experienced continuity of care in carers of patients with both psychotic and non-psychotic disorders and explore its association with carer characteristics and psychological well-being. Methods: Friends and relatives caring for two groups of service users in the care of community mental health teams (CMHTs), 69 with psychotic and 38 with non-psychotic disorders, were assessed annually at three and two time points, respectively. CONTINUES, a measure specifically designed to assess continuity of care for carers themselves, was utilized along with assessments of psychological well-being and caregiving. Results: One hundred and seven carers participated. They reported moderately low continuity of care. Only 22 had had a carer’s assessment and just under a third recorded psychological distress on the GHQ. For those caring for people with psychotic disorders, reported continuity was higher if the carer was male, employed, lived with the user and had had a carer’s assessment; for those caring for people with non-psychotic disorders, it was higher if the carer was from the service user’s immediate family, lived with them and had had a carer’s assessment. Conclusion: The vast majority of the carers had not had a carer’s assessment provided by the CMHT despite this being a clear national priority and being an intervention with obvious potential to increase carers’ reported low levels of continuity of care. Improving continuity of contact with carers may have an important part to play in the overall improvement of care in this patient group and deserves greater attention.
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Background: Psychotic phenomena appear to form a continuum with normal experience and beliefs, and may build on common emotional interpersonal concerns. Aims: We tested predictions that paranoid ideation is exponentially distributed and hierarchically arranged in the general population, and that persecutory ideas build on more common cognitions of mistrust, interpersonal sensitivity and ideas of reference. Method: Items were chosen from the Structured Clinical Interview for DSM-IV Axis II Disorders (SCID-II) questionnaire and the Psychosis Screening Questionnaire in the second British National Survey of Psychiatric Morbidity (n = 8580), to test a putative hierarchy of paranoid development using confirmatory factor analysis, latent class analysis and factor mixture modelling analysis. Results: Different types of paranoid ideation ranged in frequency from less than 2% to nearly 30%. Total scores on these items followed an almost perfect exponential distribution (r = 0.99). Our four a priori first-order factors were corroborated (interpersonal sensitivity; mistrust; ideas of reference; ideas of persecution). These mapped onto four classes of individual respondents: a rare, severe, persecutory class with high endorsement of all item factors, including persecutory ideation; a quasi-normal class with infrequent endorsement of interpersonal sensitivity, mistrust and ideas of reference, and no ideas of persecution; and two intermediate classes, characterised respectively by relatively high endorsement of items relating to mistrust and to ideas of reference. Conclusions: The paranoia continuum has implications for the aetiology, mechanisms and treatment of psychotic disorders, while confirming the lack of a clear distinction from normal experiences and processes.
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Pós-graduação em Saúde Coletiva - FMB
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The occurrence of white matter (WM) abnormalities in psychotic disorders has been suggested by several studies investigating brain pathology and diffusion tensor measures, but evidence assessing regional WM morphometry is still scarce and conflicting. In the present study, 122 individuals with first-episode psychosis (FEP) (62 fulfilling criteria for schizophrenia/schizophreniform disorder, 26 psychotic bipolar I disorder, and 20 psychotic major depressive disorder) underwent magnetic resonance imaging, as well as 94 epidemiologically recruited controls. Images were processed with the Statistical Parametric Mapping (SPM2) package, and voxel-based morphometry was used to compare groups (t-test) and subgroups (ANOVA). Initially, no regional WM abnormalities were observed when both groups (overall FEP group versus controls) and subgroups (i.e., schizophrenia/schizophreniform, psychotic bipolar I disorder, psychotic depression, and controls) were compared. However, when the voxelwise analyses were repeated excluding subjects with comorbid substance abuse or dependence, the resulting statistical maps revealed a focal volumetric reduction in right frontal WM, corresponding to the right middle frontal gyral WM/third subcomponent of the superior longitudinal fasciculus, in subjects with schizophrenia/schizophreniform disorder (n = 40) relative to controls (n = 89). Our results suggest that schizophrenia/schizophreniform disorder is associated with right frontal WM volume decrease at an early course of the illness. (c) 2012 Elsevier Ireland Ltd. All rights reserved.
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Background. Neurodevelopmental alterations have been described inconsistently in psychosis probably because of lack of standardization among studies. The aim of this study was to conduct the first longitudinal and population-based magnetic resonance imaging (MRI) evaluation of the presence and size of the cavum septum pellucidum (CSP) and adhesio interthalamica (AI) in a large sample of patients with first-episode psychosis (FEP). Method. FEP patients (n=122) were subdivided into schizophrenia (n=62), mood disorders (n=46) and other psychosis (n=14) groups and compared to 94 healthy next-door neighbour controls. After 13 months, 80 FEP patients and 52 controls underwent a second MRI examination. Results. We found significant reductions in the AI length in schizophrenia FEP in comparison with the mood disorders and control subgroups (longer length) at the baseline assessment, and no differences in any measure of the CSP. By contrast, there was a diagnosis x time interaction for the CSP length, with a more prominent increase for this measure in the psychosis group. There was an involution of the AI length over time for all groups but no diagnosis x time interaction. Conclusions. Our findings suggest that the CSP per se may not be linked to the neurobiology of emerging psychotic disorders, although it might be related to the progression of the disease. However, the fact that the AI length was shown to be shorter at the onset of the disorder supports the neurodevelopmental model of schizophrenia and indicates that an alteration in this grey matter junction may be a risk factor for developing psychosis.
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Background: The anomalous experiences are often an explanatory challenge for psychiatry and psychology about how and why they occur, in addition to signaling gaps in knowledge about human psychological functioning, as hallucinations in non-clinical populations. Objective: It aims to investigate possible psychopathological dimensions of Brazilian samples of persons who claim distinctively contemporary anomalous experiences. Methods: It was used the Mini International Neuropsychiatric Interview, detailed version (MINI PLUS) and the nine diagnostic criteria for the distinction between spiritual experiences and mental disorders with religious content developed by Menezes Junior and Moreira-Almeida. Results: There was evidence that the experiences are typically healthy, although there are indicators of pre-morbid characteristics in the childhood and adolescence of the protagonists of the more complex experiments. There is profitable intersections with healthy squizotype profile, which is still poorly understood. Discussion: The absence of formal mental disorders does not exhaust the possible relations between contemporary anomalous experiences and the mental health field, but reveals complexities that characterize the everyday culture. Martins LB, Zangari W / Rev Psiq Clin. 2012; 39(6): 198-202
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Context: The aberrant processing of salience is thought to be a fundamental factor underlying psychosis. Cannabis can induce acute psychotic symptoms, and its chronic use may increase the risk of schizophrenia. We investigated whether its psychotic effects are mediated through an influence on attentional salience processing. Objective: To examine the effects of Delta 9-tetrahydrocannabinol (Delta 9-THC) and cannabidiol (CBD) on regional brain function during salience processing. Design: Volunteers were studied using event-related functional magnetic resonance imaging on 3 occasions after administration of Delta 9-THC, CBD, or placebo while performing a visual oddball detection paradigm that involved allocation of attention to infrequent (oddball) stimuli within a string of frequent (standard) stimuli. Setting: University center. Participants: Fifteen healthy men with minimal previous cannabis use. Main Outcome Measures: Symptom ratings, task performance, and regional brain activation. Results: During the processing of oddball stimuli, relative to placebo, Delta 9-THC attenuated activation in the right caudate but augmented it in the right prefrontal cortex. Delta 9-Tetrahydrocannabinol also reduced the response latency to standard relative to oddball stimuli. The effect of Delta 9-THC in the right caudate was negatively correlated with the severity of the psychotic symptoms it induced and its effect on response latency. The effects of CBD on task-related activation were in the opposite direction of those of Delta 9-THC; relative to placebo, CBD augmented left caudate and hippocampal activation but attenuated right prefrontal activation. Conclusions: Delta 9-Tetrahydrocannabinol and CBD differentially modulate prefrontal, striatal, and hippocampal function during attentional salience processing. These effects may contribute to the effects of cannabis on psychotic symptoms and on the risk of psychotic disorders.
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CONTEXTO: As experiências anômalas se constituem em desafio explicativo para a psiquiatria e para a psicologia a respeito de como e por que ocorrem. Podem indicar aspectos desconhecidos do funcionamento psicológico humano, por exemplo, alucinações em populações não clínicas. OBJETIVO: Investigar amostras brasileiras de pessoas que alegam experiências anômalas caracteristicamente contemporâneas quanto a dimensões psicopatológicas. MÉTODOS: Comparando grupos experimentais e controle, foram utilizados o instrumento diagnóstico Mini International Neuropsychiatric Interview, versão detalhada (MINI PLUS), e os nove critérios diagnósticos para distinção entre experiências espirituais e transtornos mentais de conteúdo religioso elaborados por Menezes Júnior e Moreira-Almeida. RESULTADOS: Houve evidência de que as experiências são tipicamente saudáveis, embora haja indicadores de características pré-mórbidas na infância e na adolescência dos protagonistas das experiências mais complexas. Além disso, encontrou-se certa correlação com o perfil "esquizotípico saudável", que ainda é pouco compreendido. CONCLUSÃO: Apesar de não terem sido encontradas evidências de transtornos mentais nas amostras investigadas, foram discutidos alguns temas que tocam nas complexas relações entre as experiências investidas e a cultura em que emergem.