230 resultados para PBMC
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Background: Infection with EBV and a lack in vitamin D may be important environmental triggers of MS. 1,25-(OH)2D3 mediates a shift of antigen presenting cells (APC) and CD4+ T cells to a less inflammatory profile. Although CD8+ T cells do express the vitamin D receptor, a direct effect of 1,25(OH)2D3 on these cells has not been demonstrated until now. Since CD8+ T cells are important immune mediators of the inflammatory response in MS, we examined whether vitamin D directly affects the CD8+ T cell response, and more specifically if it modulates the EBV-specific CD8+ T cell response. Material and Methods: To explore whether the vitamin D status may influence the pattern of the EBV-specific CD8+ T cell response, PBMC of 10 patients with early MS and 10 healthy controls (HC) were stimulated with a pool of immunodominant 8-10 mer peptide epitopes known to elicit CD8+ T cell responses. PBMC were stimulated with this EBV CD8 peptide pool, medium (negative control) or anti- CD3/anti-CD28 beads (positive control). The following assays were performed: ELISPOT to assess the secretion of IFN-gamma by T cells in general; cytometric beads array (CBA) and ELISA to determine whichcytokines were released by EBV-specific CD8+ T cells after six days of culture; and intracellular cytokine staining assay to determine by which subtype of T cells secreted given cytokines. To examine whether vitamin D could directly modulate CD8+ T cell immune responses, we depleted CD4+ T cells using negative selection. Results: We found that pre-treatment of vitamin D had an antiinflammatory action on both EBV-specific CD8+ T cells and on CD3/ CD28-stimulated T cells: secretion of pro-inflammatory cytokines (IFNgamma and TNF-alpha) was decreased, whereas secretion of antiinflammatory cytokines (IL-5 and TGF-beta) was increased. At baseline, CD8+ T cells of early MS patients showed a higher secretion of TNFalpha and lower secretion of IL-5. Addition of vitamin D did not restore the same levels of both cytokines as compared to HC. Vitamin D-pretreated CD8+T cells exhibited a decreased secretion of IFN-gamma and TNF-alpha, even after depletion of CD4+ T cells from culture. Conclusion: Vitamin D has a direct anti-inflammatory effect on CD8+ T cells independently from CD4+ T cells. CD8+ T cells of patients with earlyMS are less responsive to the inflammatory effect of vitamin D than HC, pointing toward an intrinsic dysregulation of CD8+ T cells. The modulation of EBV-specific CD8+T cells by vitaminDsuggests that there may be interplay between these twomajor environmental factors of MS. This study was supported by a grant from the Swiss National Foundation (PP00P3-124893), and by an unrestricted research grant from Bayer to RDP.
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A new strategy for the rapid identification of new malaria antigens based on protein structural motifs was previously described. We identified and evaluated the malaria vaccine potential of fragments of several malaria antigens containing α-helical coiled coil protein motifs. By taking advantage of the relatively short size of these structural fragments, we constructed different poly-epitopes in which 3 or 4 of these segments were joined together via a non-immunogenic linker. Only peptides that are targets of human antibodies with anti-parasite in vitro biological activities were incorporated. One of the constructs, P181, was well recognized by sera and peripheral blood mononuclear cells (PBMC) of adults living in malaria-endemic areas. Affinity purified antigen-specific human antibodies and sera from P181-immunized mice recognised native proteins on malaria-infected erythrocytes in both immunofluorescence and western blot assays. In addition, specific antibodies inhibited parasite development in an antibody dependent cellular inhibition (ADCI) assay. Naturally induced antigen-specific human antibodies were at high titers and associated with clinical protection from malaria in longitudinal follow-up studies in Senegal.
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T-cells specific for foreign (e.g., viral) antigens can give rise to strong protective immune responses, whereas self/tumor antigen-specific T-cells are thought to be less powerful. However, synthetic T-cell vaccines composed of Melan-A/MART-1 peptide, CpG and IFA can induce high frequencies of tumor-specific CD8 T-cells in PBMC of melanoma patients. Here we analyzed the functionality of these T-cells directly ex vivo, by multiparameter flow cytometry. The production of multiple cytokines (IFNγ, TNFα, IL-2) and upregulation of LAMP-1 (CD107a) by tumor (Melan-A/MART-1) specific T-cells was comparable to virus (EBV-BMLF1) specific CD8 T-cells. Furthermore, phosphorylation of STAT1, STAT5 and ERK1/2, and expression of CD3 zeta chain were similar in tumor- and virus-specific T-cells, demonstrating functional signaling pathways. Interestingly, high frequencies of functionally competent T-cells were induced irrespective of patient's age or gender. Finally, CD8 T-cell function correlated with disease-free survival. However, this result is preliminary since the study was a Phase I clinical trial. We conclude that human tumor-specific CD8 T-cells can reach functional competence in vivo, encouraging further development and Phase III trials assessing the clinical efficacy of robust vaccination strategies.
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Affiliation: Faculté de médecine, Université de Montréal & CANVAC
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Le virus de l’immunodéficience humaine ou VIH est l’agent qui cause le SIDA. Le VIH donne lieu à une dérégulation dans la production de certaines cytokines qui ont un rôle immunologique très important chez les patients infectés. L’IL-18, autrement nommé facteur inducteur d’IFN-γ, est une cytokine pro-inflammatoire qui affecte le système immunitaire de façon importante. Son activité est régulée par l’"IL-18 Binding Protein" (IL-18BP), une autre cytokine qui se lie avec l’IL-18 et inhibe son activité biologique. Des études ultérieures ont montré des niveaux élevés d’Il-18 chez les patients infectés par le VIH par rapport aux personnes saines. Cependant, aucune étude n’a été réalisée concernant la production d’IL-18BP chez ces patients. Due à sa relevance dans la régulation de l’IL-18, nous avons étudié l’effet de l’infection par le VIH sur l’équilibre entre ces deux facteurs et l’impact de cet équilibre sur l’homéostasie des cellules NK. Nous avons mesuré les taux de l’IL-18 et de l’IL-18BP circulantes dans les sérums des patients infectés par le VIH en les comparants avec le même nombre de personnes saines et séronégatives. Nous avons aussi déterminé le nombre total des différents sous-types de cellules NK et analysé l’activité des cellules NK (Natural Killer). Finalement nous avons cherché à déterminer si l’IL-18 pouvait induire l’apoptose des cellules NK en activant l’expression de Fas ligand. Nos résultats nous démontrent que les patients infectés par le VIH ont trois fois plus d’IL-18 que les donneurs sains. Cependant les niveaux d’IL-18BP sont plus bas chez les patients infectés comparés aux donneurs sains. Alors, le ratio IL-18/IL-18BP est augmenté chez les patients infectés, ce qui entraîne une grande quantité d’IL-18 libre et biologiquement active circulante dans leur organisme. Nos études démontrent que chez ces patients, les concentrations d’IL-18 sont en corrélation négative avec l’activité cytotoxique de leurs cellules NK. Nos études in vitro démontrent que le traitement des cellules NK par l’IL-18 induit de façon fratricide leur apoptose en augmentant l’expression de Fas ligand. Finalement, cette production non coordonnée de ces deux facteurs pourrait contribuer à une immunopathologie induite par l’IL-18 en entraînant une apoptose fratricide des cellules NK qui possèdent un rôle important dans la réponse antivirale. Le dérèglement de l’homéostasie des cellules NK pourrait donc contribuer à la pathogenèse induite par le VIH.
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L’épidémie du VIH-1 dure maintenant depuis plus de 25 ans. La grande diversité génétique de ce virus est un obstacle majeur en vue de l’éradication de cette pandémie. Au cours des années, le VIH-1 a évolué en plus de cinquante sous-types ou formes recombinantes. Cette diversité génétique est influencée par diverses pressions de sélection, incluant les pressions du système immunitaire de l’hôte et les agents antirétroviraux (ARV). En effet, bien que les ARV aient considérablement réduit les taux de morbidité et de mortalité, en plus d’améliorer la qualité et l’espérance de vie des personnes atteintes du VIH-1, ces traitements sont complexes, dispendieux et amènent leur lot de toxicité pouvant mener à des concentrations plasmatiques sous-optimales pour contrôler la réplication virale. Ceci va permettre l’émergence de variantes virales portant des mutations de résistance aux ARV. Ce phénomène est encore plus complexe lorsque l’on prend en considération l’immense diversité génétique des différents sous-types. De plus, le virus du VIH est capable de persister sous forme latente dans diverses populations cellulaires, rendant ainsi son éradication extrêmement difficile. Des stratégies pouvant restreindre la diversité virale ont donc été préconisées dans le but de favoriser les réponses immunes de l’hôte pour le contrôle de l’infection et d’identifier des variantes virales offrant une meilleure cible pour des stratégies vaccinales ou immunothérapeutiques. Dans cet esprit, nous avons donc étudié, chez des sujets infectés récemment par le VIH-1, l’effet du traitement ARV précoce sur la diversité virale de la région C2V5 du gène enveloppe ainsi que sur la taille des réservoirs. En deuxième lieu, nous avons caractérisé la pression de sélection des ARV sur des souches virales de sous types variés non-B, chez des patients du Mali et du Burkina Faso afin d’évaluer les voies d’échappement viral dans un fond génétique différent du sous-type B largement prévalent en Amérique du Nord. Notre étude a démontré la présence d’une population virale très homogène et peu diversifiée dans les premières semaines suivant l’infection, qui évolue pour atteindre une diversification de +0,23% à la fin de la première année. Cette diversification est plus importante chez les sujets n’ayant pas initié de traitement. De plus, ceci s’accompagne d’un plus grand nombre de particules virales infectieuses dans les réservoirs viraux des cellules mononucléées du sang périphérique (PBMC) chez ces sujets. Ces résultats suggèrent que l’initiation précoce du traitement pourrait avoir un effet bénéfique en retardant l’évolution virale ainsi que la taille des réservoirs, ce qui pourrait supporter une réponse immune mieux ciblée et potentiellement des stratégies immunothérapeutiques permettant d’éradiquer le virus. Nous avons également suivi 801 sujets infectés par des sous-types non-B sur le point de débuter un traitement antirétroviral. Bien que la majorité des sujets ait été à un stade avancé de la maladie, plus de 75% des individus ont obtenu une charge virale indétectable après 6 mois d’ARV, témoignant de l’efficacité comparable des ARV sur les sous-types non-B et B. Toutefois, contrairement aux virus de sous-type B, nous avons observé différentes voies moléculaires de résistance chez les sous type non-B, particulièrement chez les sous-types AGK/AK/K pour lesquels les voies de résistances étaient associées de façon prédominante aux TAM2. De plus, bien que la divergence entre les virus retrouvés chez les patients d’une même région soit faible, nos analyses phylogénétiques ont permis de conclure que ces mutations de résistance se sont produites de novo et non à partir d’un ancêtre commun porteur de résistance. Cependant, notre dernière étude au Mali nous a permis d’évaluer la résistance primaire à près de 10% et des études phylogénétiques seront effectuées afin d’évaluer la circulation de ces souches résistantes dans la population. Ces études suggèrent qu’un contrôle de la réplication virale par les ARV peut freiner la diversité du VIH et ainsi ouvrir la voie à un contrôle immunologique ciblé, utilisant de nouvelles stratégies vaccinales ou immunothérapeutiques. Toutefois, une thérapie antirétrovirale sous-optimale (adhérence, toxicité) peut conduire à l’échappement virologique en favorisant l’émergence et la dissémination de souches résistantes.
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L’infection primaire au VZV et la réactivation du VZV latent sont fréquemment observées à la suite d’une GMO ou d’une GSCO, ce qui cause de sérieuses complications chez le patient. Pour prévenir ces infections, une prophylaxie antivirale est administrée systématiquement chez tous les greffés de MO ou de SCO, alors qu’il n’existe aucun consensus sur la durée optimale d’une telle prophylaxie. Pour résoudre ce problème, notre objectif est de développer et valider une méthode ELISpot-VZV-IFN- qui permettra de suivre la reconstitution de l’immunité à médiation cellulaire anti-VZV chez les receveurs de GMO ou de GSCO et ainsi déterminer le moment opportun pour réduire ou interrompe la prophylaxie chez les receveurs de greffes de CSH. Dans un premier temps, des valeurs-seuil de la réponse à médiation cellulaire anti-VZV chez la population pédiatrique saine ont dû être générées. À la lumière de nos résultats, un enfant avec un résultat ELISpot-VZV-IFN- > 190.0 SFU/106 PBMC devrait être protégé contre une possible infection à VZV. Pour valider cette étude, une étude prospective de la reconstitution immunitaire anti-VZV a été effectuée chez 9 enfants greffés de MO ou de SCO. Nos résultats préliminaires ont montré qu’il n’y avait eu aucune reconstitution significative de l’immunité à médiation cellulaire anti-VZV dans les 18 premiers mois post-transplantation chez 8 de ces 9 enfants. Les résultats de ces expériences vont fournir d’importantes informations quant à la reconstitution de l’immunité anti-VZV à la suite d’une GMO ou d’une GSCO et pourraient permettre l’amélioration des soins apportés aux receveurs de GMO ou de GSCO.
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La prolifération, la différenciation ainsi que les fonctions des cellules du système immunitaire sont contrôlées en partie par les cytokines. Lors de l’infection par le VIH-1, les défauts observés dans les fonctions, la maintenance, ainsi que la consistance des cellules du système immunitaire sont en large partie attribués à une production altérée des cytokines et à un manque d’efficacité au niveau de leurs effets biologiques. Durant ces études, nous nous sommes intéréssés à la régulation et aux fonctions de deux cytokines qui sont l’IL-18 et l’IL-21. Nous avons observé une corrélation inversée significative entre les concentrations sériques d’IL-18 et le nombre des cellules NK chez les patients infectés par le VIH-1. Nos expériences in vitro ont démontré que cette cytokine induit l’apoptose des cellules NK primaires et que cette mort peut être inhibée par des anticorps neutralisants spécifiques pour FasL et TNF-α. Cette mort cellulaire est due à l’expression de FasL sur les cellules NK et à la production de TNF-α par ces cellules. L’IL-18 augmente aussi la susceptibilité à la mort des cellules NK par un stimulus pro-apoptotique, en diminuant l’expression de la protéine anti-apoptotique Bcl-XL. Nous démontrons aussi que, contrairement à l’IL-18, les niveaux d’IL-18BP sont plus faibles dans les sérum de patients infectés. Ceci résulte sur une production non coordonnée de ces deux facteurs, aboutissant à des niveaux élevés d’IL-18 libre et biologiquement active chez les patients infectés. L’infection de macrophages in vitro induit la production d’IL-18 et réduit celle d’IL-18BP. De plus, l’IL-10 et le TGF-β, dont les concentrations sont élevées chez les patients infectés, réduisent la production d’IL-18BP par les macrophages in vitro. Finalement, nous démontrons que l’IL-18 augmente la réplication du VIH-1 dans les lymphocytes T CD4+ infectés. Les niveaux élevés d’IL-18 libres et biologiquement actives chez les patients infectés contribuent donc à l’immuno-pathogénèse induite par le VIH-1 en perturbant l’homéostasie des cellules NK ainsi qu’en augmentant la réplication du virus chez les patients. Ces études suggèrent donc la neutralisation des effets néfastes de l’IL-18 en utilisant son inhibiteur naturel soit de l’IL-18BP exogène. Ceci permettrait de moduler l’activité de l’IL-18 in vivo à des niveaux souhaitables. L’IL-21 joue un rôle clef dans le contrôle des infections virales chroniques. Lors de ces études, nous avons déterminé la dynamique de la production d’IL-21 lors de l’infection par le VIH-1 et sa conséquence sur la survie des cellules T CD4+ et la fréquence des cellules T CD8+ spécifiques au VIH-1. Nous avons démontré que sa production est compromise tôt au cours de l’infection et que les concentrations d’IL-21 corrèlent avec le compte de cellules T CD4+ chez les personnes infectées. Nos études ont démontré que le traitement antirétroviral restaure partiellement la production d’IL-21. De plus, l’infection par le VIH-1 de cellules T CD4+ humaines inhibe sa production en réduisant l’expression du facteur de transcription c-Maf. Nous avons aussi démontré que la fréquence des cellules T CD4+ spécifiques au VIH-1 qui produisent de l’IL-21 est réduite chez les patients virémiques. Selon nos résultats, l’IL-21 empêche l’apoptose spontanée des cellules T CD4+ de patients infectés et l’absence d’IL-21 réduit la fréquence des cellules T CD8+ spécifiques au VIH-1 chez ces patients. Nos résultats démontrent que l'IL-21R est exprimé de façon égale sur tous les sous-types de cellules NK chez les donneurs sains et chez les patients infectés. L’IL-21 active les protéines STAT-3, MAPK et Akt afin d'augmenter les fonctions effectrices des cellules NK. L'activation de STAT-3 joue un rôle clef dans ces fonctions avec ou sans un traitement avec de l'IL-21. L'IL-21 augmente l'expression des protéines anti-apoptotiques Bcl-2 et Bcl-XL, augmente la viabilité des cellules NK, mais ne possède aucun effet sur leur prolifération. Nous démontrons de plus que l'IL-21 augmente l'ADCC, les fonctions sécrétrices et cytotoxiques ainsi que la viabilité des cellules NK provenant de patients chroniquement infectés par le VIH-1. De plus, cette cytokine semble présenter ces effets sans augmenter en contrepartie la réplication du VIH-1. Elle permet donc d'inhiber la réplication virale lors de co-cultures autologues de cellules NK avec des cellules T CD4+ infectées d'une manière dépendante à l'expression de perforine et à l'utilisation de la protéine LFA-1. Les niveaux d’IL-21 pourraient donc servir de marqueurs biologiques pour accompagner les informations sur le taux de cellules T CD4+ circulantes en nous donnant des informations sur l’état de fonctionnalité de ce compartiment cellulaire. De plus, ces résultats suggèrent l’utilisation de cette cytokine en tant qu’agent immunothérapeutique pour restaurer les niveaux normaux d’IL-21 et augmenter la réponse antivirale chez les patients infectés par le VIH-1.
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L’immunothérapie tumorale à médiation cellulaire est un traitement qui utilise le système immunitaire des patients afin d’induire une réponse des lymphocytes T CD8+ (T CD8+) contre la tumeur. Cette réponse est produite suite à la reconnaissance des antigènes par les T CD8+. Ces cibles sont appelées antigènes tumoraux (TAA) et définies comme des protéines exprimées par les cellules cancéreuses mais absentes des tissus normaux. Par une approche bio-informatique, notre laboratoire a identifié Dickkopf-1 (DKK1), une protéine inhibitrice de la voie de Wnt, comme un TAA potentiel. Une immunothérapie à médiation cellulaire efficace requiert l’identification de TAA candidats pertinents. Le traitement de patients par immunothérapie pourrait également être améliorées par l’augmentation de la puissance d’action anti-tumorale ainsi que la persistante des T CD8+ spécifiques aux TAA. Ce projet de doctorat se divise en deux parties : 1- La caractérisation de l’expression de DKK1 dans les cancers communs et la détermination de son immunogénicité afin de valider sa candidature comme TAA. 2- La reprogrammation des T CD8+, de patients atteints d’un cancer commun, vers un phénotype moins différentié afin d’augmenter leur potentiel anti-tumoral et leur persistance. Dans le premier objectif, nous avons caractérisé l’expression de DKK1 dans le cancer du sein et dans d’autres cancers communs. Le profil d’expression de DKK1 a été étudié par RT-PCR et par ELISA dans plusieurs lignées cellulaires de cancer et dans les tissus normaux. L’expression de DKK1 a aussi été étudiée dans des échantillons cliniques provenant de cancers du sein, du poumon et du rein. Trente pourcents (30%) des tumeurs provenant d’un cancer du sein exprimaient DKK1. La moitié des tumeurs DKK1(+) était triple négative, donc pas de récepteurs d’œstrogène et de progestérone et était Her-2/neu(-) (ces patientes ont des possibilités de traitements très restreintes). De plus, 50% des échantillons cliniques de tumeurs du poumon et 30% des tumeurs de rein exprimaient DKK1. Les observations effectuées dans le cancer du poumon ont été, par la suite, corroborées par d'autres groupes qui ont montré une corrélation entre l'expression de DKK1 et un mauvais pronostic. Après avoir confirmée l’expression de DKK1 dans les cancers communs, justifiant ainsi sa candidature comme TAA, nous avons évalué l’immunogénicité de DKK1. Pour ce faire, nous avons effectué des stimulations in vitro de cellules mononucléées du sang périphérique (PBMC) de patient(e)s atteint(e)s d’un cancer du sein ou du poumon avec des peptides dérivés de DKK1 pouvant être présentés par les complexes majeurs d’histocompatibilité (CMH) HLA-A*0201. Des clones de T CD8+ reconnaissant un peptide de DKK1 ont été identifiés et isolés. Par essai multiplex et cytométrie de flux intracellulaire, la polyfonctionnalité d’un ces clones T CD8+ spécifiques à DKK1 a été étudiée et a révélée un profil effecteur, renforçant ainsi la candidature de DKK1 comme TAA. Dans l’ensemble, les résultats obtenus dans cette première partie de thèse suggèrent une possible utilisation de DKK1 en immunothérapie contre les cancers communs, attribuable à son expression dans ces cancers et la possibilité de faire proliférer des T CD8+ effecteurs spécifiques à DKK1 à partir de sang de patients. Dans la seconde partie de cette thèse, je décrirai la manipulation in vitro des T CD8+ de patients atteints d’un cancer commun, afin d’augmenter la force et la durée de leurs fonctions anti-tumorales. Il a été démontré que des lymphocytes moins différentiés sont capables d’une réponse immunologique plus efficace et durable. Nous avons basé ce projet sur l’utilisation d’un inhibiteur pharmacologique de la GSK-3, pour activer de la voie de Wnt chez les T CD8+ et ainsi leur conférer un phénotype moins différentié, partageant des caractéristiques de la cellule naïve et de la cellule mémoire. Des cultures de T CD8+, spécifiques à des antigènes viraux, en présence de l’inhibiteur ont permis d’augmenter la sécrétion d’interféron (IFN)- et leur activité cytotoxique. Ces résultats indiquent un effet de l’activation de la voie de Wnt sur la fonction des T CD8+. Ces observations sont rapportées pour la première fois chez les T CD8+ humains et suggèrent une nouvelle stratégie, applicables à l’immunothérapie du cancer, afin de prolonger la persistance des cellules ainsi que leur activité anti-tumorale. En conclusion, ces travaux de recherche ont mené à la réalisation d’une étape très importante dans la validation de la candidature de DKK1 comme TAA pour les cancers communs, soit la démonstration de son expression dans ces cancers et son absence dans les tissus normaux dérivés d’organes importants. Ces travaux ont également mené à la démonstration de l’immunogénicité de DKK1, par l’identification d’un peptide de DKK1 reconnu par les T CD8+. De plus, l’étude de la polyfonctionnalité des T CD8+ spécifiques à DKK1 a révélée un profil effecteur favorable pour l’obtention d’une réponse anti-tumorale efficace. Ces découvertes pourraient servir à l’élaboration d’une stratégie d’immunothérapie à médiation cellulaire pour les cancers communs. Pour sa part, l’étude phénotypique et fonctionnelle de la modulation de la voie de Wnt dans les T CD8+ a donné lieu à l’observation d’un phénotype encore jamais rapporté chez l’humain, conférant aux T CD8+ un aspect moins différentié avec des caractéristiques propre à un phénotype mémoire. Ces résultats sont pertinents dans l’amélioration de l’immunothérapie du cancer, passant par l’augmentation de la persistance des lymphocytes. En résumé, les résultats présentés dans cette thèse de doctorat fournissent des évidences indéniables quant à la validation de DKK1 comme TAA pour une immunothérapie à médiation cellulaire des cancers communs. Ces résultats fournissent également des preuves quant à la pertinence de la reprogrammation des T CD8+ par l’activation de la voie de la voie de Wnt, afin de générer des lymphocytes médiateurs plus efficaces pour ce type de thérapie.
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La présentation antigénique par le complexe majeur d’histocompatibilité (MHC) I est un processus ubiquitaire permettant la présentation de protéines endogènes qui reflètent l'état de la cellule à la surface cellulaire aux lymphocytes T CD8+ dans le contexte de la surveillance et la réponse immunitaires. Ainsi, l'expression des molécules du MHC I classiques est induite en réponse aux stimuli inflammatoires afin de favoriser la reconnaissance immunitaire et l'élimination des pathogènes. HFE est une molécule du MHC Ib non-classique qui sert de régulateur négatif de l'absorption du fer. HFE est associé au développement de l'hémochromatose héréditaire (HH), maladie associée au métabolisme du fer mais souvent accompagnée de défauts immunitaires. Ainsi, nous avons en premier lieu étudié l'impact de HFE sur la présentation antigénique par MHC I, afin d'expliquer en partie les défauts immunitaires liés à l'HH associée à HFEC282Y. Puis, compte tenu de l'impact de l'inflammation sur l'expression des molécules du MHC I classiques, nous avons étudié la régulation de l'expression de HFE en réponse aux stimuli inflammatoires induits par les cellules du sang périphérique mononucléées (PBMC). Nous avons mis au point un système d’expression antigénique dans lequel nous contrôlons l’expression de MHC I, de HFE et d’un antigène pour lequel nous avons généré des lymphocytes T CD8+ spécifiques. Nos résultats démontrent que la forme sauvage de HFE (HFEWT), contrairement à sa forme mutée (HFEC282Y), inhibe la reconnaissance de complexes MHC I/peptide (pMHC). Nous avons également démontré que l'inhibition de la reconnaissance est maintenue, indépendamment des niveaux d'expression de MHC I à la surface, d'une compétition pour la β2-microglobuline, de la capacité de HFE d'interagir avec le récepteur de la transferrine, de l'origine de l'antigène ou de l'affinité de celui-ci. Par ailleurs, nous avons identifié les domaines α1-2 de HFEWT comme étant responsables de l'inhibition de la reconnaissance antigénique. Par contre, la reconnaissance de peptides chargés de manière externe sur les molécules du MHC I présentes à la surface n'a démontré aucune inhibition en présence de HFEWT, suggérant que HFEWT pourrait affecter la reconnaissance en interférant avec le processus d'apprêtement antigénique intracellulaire. À l’inverse, nous avons souhaité déterminer si les lymphocytes T activés pouvaient influencer les niveaux d'expression de HFE. En termes de régulation de l'expression de HFE, nous avons établi que HFE est exprimé dans les tissus sains chez l'humain et induit chez les lignées de cancers du colon, du sein, du poumon, du rein et du mélanome. Par ailleurs, en co-cultivant des lymphocytes T activés avec ces lignées tumorales, nous avons démontré que l'expression de HFE est fortement inhibée dans toutes ces lignées tumorales lorsqu'exposées à des lymphocytes T activés. Finalement, la modulation de l'expression de HFE est indépendante du contact cellulaire et semble médiée en partie par le GM-CSF, l'IFN-γ et le TNF. En somme, ces résultats suggèrent que les lymphocytes T de l'hôte modulent l'expression de HFE dans le microenvironnement inflammatoire, ce qui pourrait promouvoir la reconnaissance des antigènes présentés sur les molécules du MHC I présentées aux lymphocytes T CD8+ antigène-spécifiques. De plus, ces études soulèvent la possibilité d'un nouveau rôle physiologique de HFEWT dans la voie de présentation antigénique par MHC I, qui pourrait moduler l'immunogénicité des antigènes et la réponse immunitaire cellulaire chez l'hôte.
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Endogene Gefahrensignale, die das Immunsystem aktivieren, sind ein neues Konzept der Immunbiologie. Sie spielen eine Rolle für eine Vielzahl von viralen und bakteriellen Erkrankungen und werden als massgebliche Ursache für eine Reihe von Autoimmunerkrankungen diskutiert. Diese Arbeit testet die Hypothese, dass fragmentierte mitochondriale DNA (mtDNA) immunstimulatorische DNA-Motive beinhaltet, die in der Lage sind, eine Immunantwort durch plasmazytoide dendritische Zellen (PDC, engl. plasmacytoid dendritic cells) zu vermitteln. Daher wurden mtDNA und genomische DNA aus mononukleären Zellen des peripheren Bluts (PBMC, engl. peripheral blood mononuclear cells) und Thrombozyten isoliert. Diese DNA-Spezies wurde mithilfe des liposomalen Transfektionsreagenzes DOTAP in PBMC transfiziert und die Immunaktivierung anhand des Interferon-alpha Spiegels im Zellkulturüberstand gemessen. Beide DNA-Spezies induzierten eine vergleichbare Interferon-Produktion. Eine Verkürzung der mtDNA zu CpG-Inseln verstärkte die immunstimulatorische Kapazität, abhängig vom Vorhandensein unmethylierter CpG-Motive. Die Komplexierung der CpG-Inseln mit dem humanem Cathelicidin LL-37 führte auch ohne DOTAP Transfektion zu einer Interferon-Antwort. Ein weiteres Verkürzen der mtDNA zu mitochondrialen Oligodeoxynukleotiden (mtODN) mit Sequenz- und Strukturähnlichkeiten zu kommerziellen CpG-ODN, lieferte Sequenzen mit starker Interferon-Induktion und der Fähigkeit, PDC zu maturieren und migrieren. Insbesondere waren zwei mtODN mit Doppelpalindromstruktur in der Lage, PDC spontan ohne Transfektion oder als Immunkomplex zu aktivieren. Durchflusszytometrie, Lebendzell- und konfokale Laserscanningmikroskopie zeigte die Anheftung und Aufnahme eines der mtODN in endosomale Kompartimente und Kolokalisation mit TLR9. Auch konnte eine schwache aber signifikante PDC-, B-Zell- und NK-Zell-Aktivierung durch dieses ODN gezeigt werden. Zusammengefaßt deuten unsere Daten darauf hin, dass fragmentierte mitochondriale DNA aus apoptotischen oder nekrotischen Zellen als Gefahrensignal für das Immunsystem fungieren kann und so über Stimulation von PDC zur akuten oder chronischen Immunaktivierung und damit zur Immunpathogenese von HIV-Infektionen beitragen kann.
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Modulation of host immunity is an important potential mechanism by which probiotics confer health benefits. This study was designed to investigate the effects of a probiotic strain, Lactobacillus casei Shirota (LcS), on immune function, using human peripheral blood mononuclear cells (PBMC) in vitro. In addition, the role of monocytes in LcS-induced immunity was also explored. LcS promoted natural killer (NK) cell activity and preferentially induced expression of CD69 and CD25 on CD8+ and CD56+ subsets in the absence of any other stimulus. LcS also induced production of IL-1β, IL-6, TNF-α, IL-12 and IL-10 in the absence of lipopolysaccharide (LPS). In the presence of LPS, LcS enhanced IL-1β production, but inhibited LPS-induced IL-10 and IL-6 production, and had no further effect on TNF-α and IL-12 production. Monocyte-depletion significantly reduced the impact of LcS on lymphocyte activation, cytokine production and NK cell activity. In conclusion, LcS preferentially activated cytotoxic lymphocytes in both the innate and specific immune system, which suggests that LcS could potentiate the destruction of infected cells in the body. LcS also induced both pro-inflammatory and anti-inflammatory cytokine production in the absence of LPS, but inhibited LPS-induced cytokine production in some cases. Monocytes play an important role in LcS-induced immunological responses.
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This study investigated the incorporation of cis-9,trans-11 conjugated linoleic acid (c9,t11 CLA) and trans-10,cis-12-CLA (t10,c12 CLA) into plasma and peripheral blood mononuclear cell (PBMC) lipids when consumed as supplements highly enriched in these isomers. Healthy men (n = 49, age 31 +/- 8 years) consumed one, two, and four capsules containing similar to600 mg of either c9,t11 CIA or t10,c12 CLA per capsule for sequential 8 week periods followed by a 6 week washout before consuming the alternative isomer. Both isomers were incorporated in a dosedependent manner into plasma phosphatidylcholine (PC) (c9,t11 CLA r = 0.779, t10,c12 CLA r = 0.738; P < 0.0001) and cholesteryl ester (CE) (c9,t11 CLA r = 0.706, t10,c12 CLA r = 0.788; P < 0.0001). Only t10,c12 CLA was enriched in plasma nonesterified fatty acids. Both c9,t11 CIA and t10,c12 CLA were incorporated linearly into PBMC total lipids (r = 0.285 and r = 0.273, respectively; P < 0.0005). The highest concentrations of c9,t11 CLA and t10,c12 CLA in PBMC lipids were 3- to 4-fold lower than those in plasma PC and CE. These data suggest that the level of intake is a major determinant of plasma and PBMC CLA content, although PBMCs appear to incorporate both CLA isomers less readily.
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The present study investigated whether consuming dairy products naturally enriched in cis-9, trans-11 (c9,t11) conjugated linoleic acid (CLA) by modification of cattle feed increases the concentration of this isomer in plasma and cellular lipids in healthy men. The study had a double-blind cross-over design. Subjects aged 34-60 years consumed dairy products available from food retailers for 1 week and then either control (0.17 g c9,t11 CLA/d; 0.31 g trans-vaccenic acid (tVA)/d) or CLA-enriched (1.43 g c9,t11 CLA/d; 4.71 g tVA/d) dairy products for 6 weeks. After 7 weeks washout, this was repeated with the alternate products. c9,t11 CLA concentration in plasma lipids was lower after consuming the control products, which may reflect the two-fold greater c9,t11 CLA content of the commercial products. Consuming the CLA-enriched dairy products increased the c9,t11 CLA concentration in plasma phosphatidylcholine (PC) (38 %; P=0.035), triacylglycerol (TAG) (22 %; P < 0.0001) and cholesteryl esters (205 %; P < 0.0001), and in peripheral blood mononuclear cells (PBMC) (238 %; P < 0.0001), while tVA concentration was greater in plasma PC (65 %; P=0.035), TAG (98 %; P=0.001) and PBMC (84 %; P=0.004). Overall, the present study shows that consumption of naturally enriched dairy products in amounts similar to habitual intakes of these foods increased the c9,t11 CLA content of plasma and cellular lipids.
Resumo:
BACKGROUND: Exposure of macrophages to bacterial products such as lipopolysaccharide (LPS) results in activation of the NF-kappaB transcription factor, which orchestrates a gene expression programme that underpins the macrophage-dependent immune response. These changes include the induction or repression of a wide range of genes that regulate inflammation, cell proliferation, migration and cell survival. This process is tightly regulated and loss of control is associated with conditions such as septic shock, inflammatory diseases and cancer. To study this response, it is important to have in vitro model systems that reflect the behaviour of cells in vivo. In addition, it is necessary to understand the natural differences that can occur between individuals. In this report, we have investigated and compared the LPS response in macrophage derived cell lines and peripheral blood mononuclear cell (PBMC) derived macrophages. RESULTS: Gene expression profiles were determined following LPS treatment of THP-1 cells for 1 and 4 hours. LPS significantly induced or repressed 72 out of 465 genes selected as being known or putative NF-kappaB target genes, which exhibited 4 temporal patterns of expression. Results for 34 of these genes, including several genes not previously identified as LPS target genes, were validated using real time PCR. A high correlation between microarray and real time PCR data was found. Significantly, the LPS induced expression profile of THP-1 cells, as determined using real time PCR, was found to be very similar to that of human PBMC derived macrophages. Interestingly, some differences were observed in the LPS response between the two donor PBMC macrophage populations. Surprisingly, we found that the LPS response in U937 cells was dramatically different to both THP-1 and PBMC derived macrophages. CONCLUSION: This study revealed a dynamic and diverse transcriptional response to LPS in macrophages, involving both the induction and repression of gene expression in a time dependent manner. Moreover, we demonstrated that the LPS induced transcriptional response in the THP-1 cell line is very similar to primary PBMC derived macrophages. Therefore, THP-1 cells represent a good model system for studying the mechanisms of LPS and NF-kappaB dependent gene expression.