65 resultados para Magasin de vêtement
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"Extrait du Magasin encyclopédique, numéro de mai, 1813."
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Includes stage directions.
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Translation and notes by Alexis de St.-Priest.
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L'immigrant arabo-musulman chargé, à Montréal, Québec, Sherbrooke ou ailleurs, de responsabilités revêt le plus souvent le costume occidental et sur son lieu de travail adopte les attitudes, les gestes, les façons de voir et de parler du système de vie nord-américain. Il mange dans les restaurants à midi et parle parfois de hockey et de la série télévisée "Lance et compte" avec ses collègues. Le soir, en famille, il revêt fréquemment l'habit traditionnel et quitte, avec le vêtement du jour, la langue française souvent liée au travail pour parler celle de sa culture d'origine. Il mange du couscous et des briks. On observe avec cet exemple un cas concret d acculturation. Cependant, les arrivants dans une nouvelle culture, les Arabo—Musulmans au Québec par exemple, ne sont pas tous caractérisés par des comportements biculturels, résultats d'un processus d'ajustement entre deux cultures, la culture québécoise d'une part, et la culture arabo—musulmane d'autre part. Ainsi, on peut observer des immigrants dont le comportement public et privé tire ses principes et ses valeurs de l'unique culture d'origine. Cela atteint parfois un niveau de "fanatisme culturel"; on parle dans ce cas de contre-acculturation. Ceux-ci refusent la dépendance et tentent de réaliser le retour aux sources dans la culture d'origine à travers la langue de communication, les fêtes traditionnelles, le style de consommation, les produits consommés, etc. Ce comportement en est un d'opposition à l'acculturation. Par exemple, certaines immigrantes ont manifesté leur refus à l’'occidentalisation par le port de tchador, voile opaque masquant le visage, signe de la femme musulmane recluse, réservée à l'égard de son époux propriétaire exclusif et jaloux. On peut observer par ailleurs des immigrants arabo-musulmans dont le comportement social et de consommation ressemble de très près et se confond même avec celui des Québécois. On parle dans ce cas d'assimilation. Ainsi, n'a-t-on pas vu un certain Mohamed qui après un certain temps au Québec a changé de nom pour devenir Mike, un jeune qui parle le français avec un bon accent québécois, un fanatique du baseball et du hockey. En décidant de rester au Québec, Mohamed a rompu tout attachement avec son pays d'origine. Comme un nord-américain typique, il va magasiner toutes les fins de semaine, accompagné de sa femme québécoise, à la conquête des spéciaux de la semaine et rentre chez-lui très content d'avoir fait de bons achats. Il vide alors une ou deux caisses de bière à la santé de la belle vie que lui offre le Québec. Le comportement de consommation de l’émigrant dépend de sa situation, qu'il soit contre-acculturé, acculturé ou assimilé. Cette position varie dans la nouvelle culture selon son niveau d’acculturation. Dans ce mémoire, nous nous proposons d'étudier le comportement de consommation de 107 immigrants arabo-musulmans au Québec.
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"Le magasin de la mémoire est volontiers plus fourni de matière que n'est celui de l'invention" disait Montaigne dans ses Essais. Lointaine et proche, plurielle et éclatée, la présence sérafade qui traverse l’histoire et la culture de Bragance et de tout le Nord Est du Portugal convoque aujourd’hui comme hier, ici comme là-bas les thèmes de l’errance, de l’exil et du passage des frontières, soient-elles géographiques, politiques ou langagières. Cette édition du Forum de l’APEF - Association Portugaise d’Études Françaises réalisée à Bragance est l’occasion de réfléchir aux multiples enjeux (littéraires, politiques, éthiques) de telles notions, d’abord associées à un peuple historiquement contraint à l’exode, mais dont le destin peut servir de (pré)figuration à d’autres expériences exiliques, notamment dans notre actualité. Qu’elles convoquent la mémoire individuelle et collective en tant que fonds d’un vécu, d’une blessure, voire d’un trauma, quelles configurations prennent-elles aujourd’hui dans les oeuvres d’art et de langage? Quelles constructions symboliques, imaginaires, mythiques suscitent-elles? Quelle vision de l’histoire du présent et de celle de l’avenir traduisent-elles? Étendre ce questionnement aux littératures de langue française, prétendant moins à l’exhaustivité qu’à faire connaître, à même les oeuvres, le regard et les paroles singulières d’auteurs et acteurs tels que Jean-Marie Le Clézio, Tayeb Salih ou Leonora Miaono, Benjamin Stora, Leila Sebba ou Laura Acabo, Julien Gracq, Milan Kundera ou Patrick Modiano, tel est le fil conducteur de la trentaine de communications qui rythment nos deux journées de travail. Le but commun qui nous anime est de porter sur une littérature conçue au carrefour des langues et des cultures des analyses différentes mais complémentaires, car finalement aucune objectivation n’est juste et chaque parole, parce qu’elle s’élève de ce lieu intranquille et subjectif qu’est le langage est avant tout un acte de liberté.