991 resultados para Destruction des lymphocytes T CD4
Resumo:
Thse numrise par la Direction des bibliothques de l'Universit de Montral.
Resumo:
Le virus de limmunodficience humaine de type 1 provoque une infection dfinitive de lorganisme. Il entraine une droute du systme immunitaire depuis la primo-infection occasionnant ainsi, une dpltion massive des lymphocytes T CD4 (LTCD4). Le DCIR (Dendritic Cell Immuno Receptor) qui constitue le socle de notre travail, est une lectine de type C. Il est exprim sur les cellules mylodes comme les cellules dendritiques mais aussi sur les cellules B, les LTCD4 infects par le VIH-1 et apoptotiques ainsi que sur les LTCD4 polariss en Th17. Il constitue un facteur dattachement et dinternalisation du virus dans la cellule dendritique. Il permet son transfert aux LTCD4 dans les organes lymphodes secondaires, jouant ainsi un rle dans la pathogense associe au VIH-1. En plus, le DCIR assure la rgulation ngative de la rponse cellulaire, favorisant ainsi la propagation et la rplication du virus au dtriment de la rponse immunitaire contre le VIH-1. Le rle que joue le DCIR est dpendant du sentier de signalisation induit la suite de la phosphorylation des rsidus tyrosine de son motif ITIM. Le blocage de DCIR par des inhibiteurs spcifiques pourrait empcher cette phosphorylation et rduire lattachement, linternalisation et le transfert du virus. Nous avons montr que la stimulation des cellules dendritiques et des LTCD4 polariss en Th17 avec un anticorps anti-DCIR gnrait un patron de phosphorylation des rsidus tyrosine des protines. De plus, les inhibiteurs de la portion extracellulaire du DCIR inhibent cette activation. Afin de dvelopper une mesure plus directe de linteraction de DCIR avec ces inhibiteurs, nous avons purifi le DCIR partir des cellules Raji-CD4-DCIR. En conclusion, ce projet de maitrise montre que lactivation directe de DCIR peut tre renverse par des inhibiteurs montrant ainsi leurs spcificits. De plus, le profil dactivation de DCIR est spcifique pour chaque type cellulaire. A long terme, linactivation de DCIR par des inhibiteurs efficaces pourrait tre une stratgie thrapeutique capable dinhiber linfection et de prserver une rponse immunitaire efficace.
Resumo:
CD73 est un ecto-enzyme qui a t associ la suppression de l'immunit anti-tumorale. Ses valeurs pronostiques et thrapeutiques ont t mises de l'avant dans plusieurs types de cancer. La premire hypothse du projet est que l'expression de CD73 dans la tumeur prdit le pronostic des patients atteints du cancer de la prostate. L'expression de CD73 a t tudie par immunofluorescence dans des chantillons de tumeur. Puis, des analyses univaries et multivaries ont t conduites pour dterminer si l'expression de CD73 permet de prdire la rcidive biochimique des patients. Nous avons dtermin que CD73 prdit indpendamment le pronostic des patients atteints du cancer de la prostate. De plus, nous avons dtermin que son expression dans le tissu normal adjacent ou dans la tumeur prdit diffremment la survenue de la rcidive biochimique. La deuxime hypothse est que l'inhibition de CD73 permet d'amliorer l'efficacit d'un vaccin thrapeutique contre le cancer de la prostate. L'effet d'un vaccin de type GVAX a t tudi dans des souris CD73KO ou en combinaison avec un anticorps ciblant CD73. Nous avons observ que l'efficacit du vaccin tait augmente dans les souris o CD73 tait absent. Cependant, la combinaison avec l'anti-CD73 n'a pas permis d'amliorer l'efficacit.
Resumo:
Rapport de synthse : Le rcepteur activ par protase de type 2 (PAR2) intervient dans l'inflammation dans divers modles exprimentaux de maladies inflammatoires et auto-immunes, mais le mcanisme par lequel il exerce cette fonction reste mal compris. PAR2 est exprim sur des cellules endothliales et immunitaires et a t impliqu dans la diffrentiation des cellules dendritiques (DC). Avec leur rle central dans la rponse immune, les DC pourraient jouer un rle clef, l'activation de PAR2 leur surface modulant la rponse immune. Des recherches prcdentes ont montr que PAR2 a un effet dans le dveloppement et la maturation des DC de moelle osseuse in vitro, ainsi que dans la promotion de la rponse immune en allergie. Dans cette tude, nous avons valu l'impact in vivo de l'activation de PAR2 sur les DC et les cellules T dans des souris dficientes en PAR2 (KO) en utilisant un peptide agoniste spcifique du PAR2 (AP2). L'activation de PAR2 a augment la frquence de DC matures dans les ganglions lymphatiques 24 heures aprs l'administration d'AP2 d'une manire significative. En outre, ces DC avaient une expression augmente des molcules de co-stimulation CD86 et du complexe majeur d'histocompatibilit type 2 (MHC-II). 48 heures aprs l'injection d'AP2, nous avons galement observ une lvation significative des lymphocytes T CD4+ et CD8+ activs, (CD44+CD62-) dans ces ganglions. Des changements dans le profil d'activation des DC et des cellules T n'ont pas t observs au niveau de a rate. L'influence de la signalisation de PAR2 sur le transport d'antigne aux ganglions lymphatiques inguinaux a t value dans le contexte d'hypersensibilit retarde de type IV. Les souris KO sensibilises par peinture de la peau avec fluorescine isothyocyanate (FITC) afin d'induire une hypersensibilit retarde avaient un pourcentage diminu de DC FITC+ dans les ganglions lymphatiques 24 heures aprs l'application du FITC en comparaison avec les souris sauvages avec le mme fond gntique (0.47% vs 0.95% des cellules ganglionnaires totales). En conclusion, ces rsultats dmontrent que la signalisation de PAR2 favorise et renforce la maturation et le transport d'antigne par des DC .vers les ganglions lymphatiques ainsi que l'activation ultrieure des lymphocytes T, et de ce fait fournissent une explication pour l'effet pro inflammatoire de PAR2 dans les modles animaux d'inflammation. Une meilleure comprhension de ce mcanisme de modulation du systme immun via PAR2 peut s'avrer particulirement utile pour le dveloppement des vaccins, ainsi que pour la dcouverte de nouvelles cibles thrapeutiques dans le contexte de l'allergie, l'auto-immunit, et les maladies inflammatoires.
Resumo:
L'athrosclrose (ATS) est une maladie artrielle inflammatoire chronique l'origine des nombreuses maladies cardiovasculaires que sont l'infarctus du myocarde, l'accident vasculaire crbral ou encore l'artriopathie oblitrante des membres infrieurs. L'ATS se dfinit comme la formation de plaques fibro-lipidiques dans l'intima des artres. Les facteurs de risque majeurs associs l'ATS sont l'hypertension, l'hypercholestrolmie, le tabagisme, le diabte, la sdentarit, ou encore des prdispositions gntiques. L'ATS peut tre asymptomatique durant des annes ou alors engendrer des complications aigus pouvant parfois mettre le pronostic vital en jeu. Les complications les plus graves surviennent principalement lors de la rupture d'une plaque athromateuse dite vulnrable ou instable. En effet, cette dernire peut se rompre et entraner la formation d'un thrombus artriel occlusif avec, pour consquence, l'ischmie/ncrose des tissus en aval. Prvenir le dveloppement de la plaque vulnrable et/ou la stabiliser permettrait donc de prvenir les complications cliniques de l'ATS. Cet objectif requiert une connaissance claire des mcanismes cellulaires et molculaires impliqus dans la physiopathologie de l'ATS et de la plaque vulnrable. Les travaux exprimentaux mens au sein du laboratoire du service d'angiologie du CHUV sous la direction du Prof. Lucia Mazzolai ont montr que l'angiotensine II (ang II), produit final de la cascade du systme rnine-angiotensine, joue un rle majeur dans la vulnrabilit des plaques athromateuses (1). Ces travaux ont t raliss partir d'un modle animal original dveloppant des plaques d'ATS vulnrables dpendantes de l'ang II: la souris ApoE-/- 2 reins-1 clip (2K1C). Plus rcemment, le laboratoire d'angiologie a mis en vidence une implication directe des leucocytes, plus prcisment des macrophages et des lymphocytes T CD4+, dans l'athrogense ang II-dpendante (2,3). Dernirement, des travaux ont galement suggr un rle possible des granulocytes neutrophiles dans l'ATS (4,5,6,7). Toutefois, les tudes sont encore limites de sorte que le rle exact des neutrophiles dans l'ATS et plus spcialement dans l'ATS induite par l'ang II reste dmontrer. Une des recherches actuelles mene dans le laboratoire est donc d'tudier le rle des neutrophiles dans le dveloppement de la plaque athromateuse vulnrable partir du modle animal, la souris ApoE-/- 2K1C. Pour valuer le rle direct des neutrophiles chez notre modle animal, nous avons choisi comme mthode la dpltion des neutrophiles circulants par l'utilisation d'un anticorps spcifique. Il a t report dans la littrature que l'anticorps monoclonal NIMP-R14 3 permettait de dplter slectivement in vivo les neutrophiles dans diffrents modles murins (8,9). Cependant, ces tudes ont utilis cet anticorps anti-neutrophiles majoritairement sur des priodes exprimentales de dures relativement limites (12-14 jours) et la question s'est donc pose de savoir si cet anticorps pouvait aussi dplter les neutrophiles chez notre modle animal, qui requiert une priode exprimentale de 4 semaines pour dvelopper des plaques vulnrables (1). Le but de ce travail a donc t de produire l'anticorps NIMP-R14 et d'valuer son efficacit chez la souris ApoE-/- 2K1C qui dveloppe des plaque d'ATS vulnrables dpendantes de l'ang II.
Resumo:
Summary Secondary lymphoid organs (SLOB), such as lymph nodes and spleen, are the sites where primary immune responses are initiated. T lymphocytes patrol through the blood and SLOs on the search for pathogens which are presented to them as antigens by dendritic cells. Stromal cells in the Tzone - so called T zone fibroblastic reticular cells (TRCs) -are critical in organizing the migration of T cells and dendritic cells by producing the chemoattractants CCL19 and CCL21 and by forming a network which T cells use as a guidance system. They also form a system of small channels or conduits that allow rapid transport of small antigen molecules or cytokines from the subcapsular sinus to high endothelial venules. The phenotype and function of TRCs have otherwise remained largely unknown. We found a critical role for lymph node access in CD4+ and CD8+ T cell homeostasis and identified TRCs within these organs as the major source of interleukin-7 (IL-7). IL-7 is an essential survival factor for nave T lymphocytes of which the cellular source in the periphery had been poorly defined. In vitro, TRC were able to prevent the death of nave T but not of B lymphocytes by secreting IL-7 and the CCR7 ligand CCL 19. Using gene-targeted mice, we show anon-redundant function of CCL19 in T cell homeostasis. The data suggest that TRCs regulate T cell numbers by providing a limited reservoir of survival factors for which T cells have to compete. They help to maintain a diverse T cell repertoire granting full immunocompetence. To determine whether TRCs also play a role in pathology, we characterized so-called tertiary lymphoid organs (TLOs) that often develop at sites of chronic inflammation. We show that TLOs resemble lymph nodes or Peyer's patches not only with regard to lymphoid cells. TLOs formed extensive TRC networks and a functional conduit system in all three marine inflammation models tested. In one model we dissected the cells and signals leading to the formation of these structures. We showed that they critically depend on the presence of lymphotoxin and lymphoid tissue inducer cells. TRCs in TLOs also produce CCL19, GCL21 and possibly IL-7 which are all involved in the development of TLOs. Stromal cells therefore play a central role in the onset and perpetuation of chronic inflammatory diseases and could be an interesting target for therapy. Rsum Le systme immunitaire est la dfense de notre corps contre toutes sortes d'infections et de tumeurs. II est constitu de diffrentes populations de lymphocytes qui patrouillent constamment le corps la recherche de pathogne. Parmi eux, les lymphocytes T et B passent rgulirement dans les organes lymphodes secondaires (SLO) qui sont les sites d'initiation de la rponse immunitaire. Les lymphocytes T sont recruts du sang aux SLO o ils cherchent leur antigne respectif prsent par des cellules dendritiques. Des cellules stromales dans la zone T -nommes fibroblastic reticular cells' (TRC) -scrtent des chimiokines CCL19 et CCL21 et ainsi facilitent les rencontres entre lymphocytes T et cellules dendritiques. De plus, elles forment un rseau que les lymphocytes T utilisent comme systme de guidage. Ce rseau forme des petits canaux (ou conduits) qui permettent le transport rapide, d'antigne soluble ou de cytokines, de la lymphe aux veinules endothelium pais (HEV). Le phnotype ainsi que les autres fonctions des TRCs demeurent encore ce jour inconnus. Nous avons trouv que l'accs des lymphocytes T CD4+ et CD8+ aux ganglions joue un rle central pour l'homostasie. Interleukin-7 (IL-7) est un facteur de survie essentiel pour les lymphocytes T nafs dont la source cellulaire dans la priphrie tait mal dfinie. Nous avons identifi les TRCs dans les ganglions comme source principale d'interleukin-7 (IL-7). In vitro, les TRCs taient capable de prvenir la mort des lymphocytes T mais pas celle de lymphocytes B grce la scrtion d'IL-7 et de CCL19. En utilisant des souris dficientes du gne CCL19, nous avons observ que l'homostasie des lymphocytes T dpend aussi de CCL19 in vivo. Les donnes suggrent que les TRCs aident maintenir un rpertoire large et diversifi de cellules T et ainsi l'immunocomptence. Pour dterminer si les TRCs pourraient jouer un rote galement dans la pathologie, nous avons caractris des organes lymphodes tertiaires (TLOs) souvent associs avec l'inflammation chronique. Les TLOs ressemblent des ganglions ou des plaques de Peyer pas seulement en ce qui concerne la prsence de lymphocytes. Nous avons constat que les TLOs forment des rseaux de TRC et un systme fonctionnel de conduits. La formation de ces structures est fortement diminue dans l'absence du signal lymphotoxin ou des cellules connues comme ymphoid tissue-inducer tells: Les TRCs dans les TLOs produisent les chimiokines CCL19, CCL21 et possiblement aussi IL-7 qui sont impliques dans le dveloppement des TLOs. Les cellules stromales jouent donc un rle central dans l'initation et la perptuation des maladies inflamatoires chroniques et pourraient tre une cible intressante pour la thrapie.
Resumo:
Les lymphocytes T CD4+ sont connus pour leur potentiel d'acquisition de fragments membraneux de cellules prsentatrices d'antigne (CPA) dans un processus nomm trogocytose. Ce phnomne est observ lors de l'interaction entre le lymphocyte T CD4+ antigne-spcifique et la CPA lors de la prsentation de l'antigne en question, et dpend donc de la spcificit du lymphocyte T CD4+. L'identification des lymphocytes T CD4+ sujets la trogocytose en co-culture avec des CPA charges d'un antigne connu permet d'enrichir des lymphocytes T antigne-spcifiques sans connatre leur spcificit exacte ou leur profil de production de cytokines. Dans cette tude, nous avons donc cherch valuer l'utilit de cette mthode dans l'identification de la spcificit des lymphocytes T effecteurs et rgulateurs lors de l'inflammation auto-immune avec des spcificits souvent inconnues. La trogocytose a dmontr son efficacit dans la dtection de lymphocytes T ractifs la protine basique de myline in vitro ainsi qu'ex vivo aprs immunisation. Cependant, le potentiel de la trogocytose identifier des lymphocytes T rgulateurs antigne-spcifiques est limit par le fait que les lymphocytes T rgulateurs Foxp3+ montrent un taux lev de manire constitutive de trogocytose compar aux lymphocytes T Foxp3-, Un taux localement lev de trogocytose lors d'un tat inflammatoire (observ au niveau des lymphocytes T effecteurs et rgulateurs isols du systme nerveux central enflamm) empche l'utilisation de la trogocytose dans l'valuation de la ractivit antignique de cellules extraites d'un site inflammatoire. Nos rsultats montrent la possibilit d'enrichir des lymphocytes T conventionnels antigne- ractifs en priphrie par dtection au moyen de la trogocytose. Nous avons aussi montr les limitations de cette mthode dans sa capacit d'identifier des lymphocytes T effecteurs et rgulateurs antigne- ractifs extraits de sites inflammatoires. Le potentiel de trogocytose lev dans les sites d'inflammation soulve la question de la signification biologique de ce phnomne dans l'inflammation, dans la suppression mdie par les lymphocytes T rgulateurs et dans le maintien de la tolrance immunologique dans des tats de sant variables.
Resumo:
Limportance respective des lymphocytes T rgulateurs naturels gnrs dans le thymus ou induits en priphrie dans la rgulation immunitaire et la rsolution de linflammation est dsormais bien tablie. Nous avons contribu mettre en vidence une nouvelle voie dinduction de lymphocytes T rgulateurs priphriques partir de cellules T humaines CD4+CD25- naves et mmoires. Nous avons montr que lengagement de la molcule ubiquitaire transmembranaire CD47 sur la cellule T par un anticorps monoclonal ou par le peptide 4N1K (peptide driv du domaine carboxy-terminal de la thrombospondine-1 et spcifique du site de liaison CD47) induisait des lymphocytes T CD4+ rgulateurs exerant une fonction suppressive sur les lymphocytes T effecteurs. Les proprits suppressives induites par la thrombospondine-1 confortent les fonctions anti-inflammatoires de cette protine de la matrice extracellulaire. Linhibition exerce par les lymphocytes T rgulateurs induits dpend du contact intercellulaire entre les cellules T rgulatrices et leurs cibles, et est indpendante du TGF-. Nos rsultats dmontrent galement le rle de CD47 sur le lymphocyte T CD4+ dans la rponse immunitaire spcifique de lantigne in vivo. En effet, les souris BALB/c dficientes pour CD47 prsentent un biais de la scrtion danticorps et de cytokines de type Th1, alors que les souris BALB/c sont dcrites comme exprimant un profil de production de cytokines de type Th2. Nos travaux mettent en vidence le rle de CD47 dans linhibition du dveloppement dune rponse cellulaire et humorale de type Th1 in vivo, confirmant de prcdentes tudes in vitro ralises avec des cellules T CD4+ humaines. Nous prsentons galement le rle inhibiteur de lengagement de CD28 in vitro sur la diffrenciation en cellules Th17 des lymphocytes T CD4+ nafs isols de souris BALB/c. Le mcanisme propos est dpendant de la production de lIL-2 et de lIFN- et indpendant de la prsence de lymphocytes T rgulateurs. Notre tude du rle de deux molcules transmembranaires CD47 et CD28 exprimes sur la cellule T CD4+, contribue une meilleure connaissance des mcanismes impliqus dans la tolrance immunologique, la rsolution de linflammation et la diffrenciation des cellules T "helper" CD4+.
Resumo:
Les molcules classiques du complexe majeur dhistocompatibilit de classe II (CMHII) sont des glycoprotines de surface spcialises dans la prsentation de peptides, principalement drivs de pathognes extracellulaires, aux rcepteurs des lymphocytes T CD4+ afin dinitier la rponse immunitaire adaptative. Elles sont encodes, avec celles du CMH de classe I, par les gnes les plus polymorphiques identifis jusqu maintenant, avec plusieurs loci et une grande diversit alllique chacun deux. De plus, le polymorphisme des gnes du CMHII nest pas limit quaux squences codantes. Il est galement observ dans les promoteurs o on a dmontr ses effets sur le niveau dexpression des gnes. La variation de la rgulation dun gne est considre comme un facteur important et pour laquelle des modifications morphologiques, physiologiques et comportementales sont observes chez tous les organismes. Des squences dADN rptes impliques dans cette rgulation ont t identifies dans les rgions non-codantes des gnomes. Dun autre ct, la slection par les pathognes permettrait lvolution et le maintien du polymorphisme des gnes du CMH chez les vertbrs. ce sujet, plusieurs tudes ont montr limplication de diffrents allles du CMH dans la rsistance ou la susceptibilit aux maladies. Cette tude avait pour objectifs de caractriser le polymorphisme du gne MHIIb chez lomble de fontaine (Salvelinus fontinalis) et de documenter ses effets au niveau de la survie confre par des allles et/ou gnotypes particuliers lors dune infection, ainsi que sur la variation du niveau dexpression du gne dans diffrentes conditions. Dans une premire partie, nous avons identifi un total de 6 allles du gne MHIIb, dsigns Safo-DAB*0101 Safo-DAB*0601, qui montrent une grande similarit avec les squences codantes provenant de poissons tlostens et de lhumain. Lanalyse des squences du domaine b1 a permis de dtecter leffet dune pression slective positive pour maintenir le polymorphisme dans cette rgion de la molcule. Quatre de ces allles ont t tests lors dune exprience dinfection avec le pathogne Aeromonas salmonicida afin dvaluer leffet quils pouvaient avoir sur la survie des poissons. Nous avons trouv que lallle DAB*0101 tait significativement associ la rsistance la furonculose. En plus davoir t identifi chez les individus homozygotes pour cet allle, leffet a galement t remarqu au niveau de la survie les poissons de gnotype DAB*0101/*0201. loppos, les facteurs de risque lev obtenus pour les gnotypes DAB*0201/*0301 et DAB*0301/*0401 suggrent plutt une association la susceptibilit. tant donn la faible frquence laquelle lallle DAB*0101 a t retrouv dans la population, le modle de la slection dpendante de la frquence pourrait expliquer lavantage confr par ce dernier et souligne limportance de ce mcanisme pour le maintien du polymorphisme du gne MHIIb chez lomble de fontaine. Dans une seconde partie, nous avons rapport la prsence dun minisatellite polymorphique form dun motif de 32 nuclotides dans le second intron du gne MHIIb, et pour lequel un nombre exclusif de rptitions du motif a t associ chaque allle (69, 27, 20, 40, 19 et 25 rptitions pour les allles DAB*0101 DAB*0601 respectivement). Lexpression relative de quatre allles a t value dans des poissons htrozygotes aux tempratures de 6 C et 18 C. Les rsultats indiquent que les allles possdant un long minisatellite montrent une rduction de lexpression du gne dun facteur 1,67 2,56 par rapport aux allles qui en contiennent un court. De mme, des allles qui incluent des minisatellites de tailles similaires naffichent pas de diffrence significative au niveau de labondance du transcrit aux deux tempratures. De plus, leffet rpressif associ aux longs minisatellites est amplifi la temprature de 18 C dans des poissons de trois gnotypes diffrents. Nous avons finalement observ une augmentation significative par un facteur 2,08 de lexpression totale du gne MHIIb la temprature de 6 C. Ces rsultats appuient limplication des squences dADN rptes dans la rgulation de lactivit transcriptionnelle dun gne et suggrent quun minisatellite sensible aux diffrences de tempratures pourrait tre soumis aux forces slectives et jouer un rle important dans lexpression de gnes et lvolution des organismes pokilothermes.
Resumo:
Les mthodes de vaccination actuelles contre linfluenza, axes sur la rponse anticorps dirige contre des antignes hautement variables, ncessitent la production dun vaccin pour chaque nouvelle souche. Le dfi est maintenant de stimuler simultanment une rponse cellulaire pan-spcifique ciblant des antignes conservs du virus, tel que la protine de la matrice (M1) ou la nucloprotine (NP). Or, la prsentation antignique de ces protines est peu dfinie chez lhumain. Nous avons analys la prsentation endogne par les complexes majeurs dhistocompatibilit de classes (CMH)-I et -II de M1 et de NP. Ainsi, les protines M1 et NP ont t exprimes dans des cellules prsentatrices dantignes (CPAs). Notamment, des pitopes de M1 et de NP endognes peuvent tre prsentes par CMH-I et -II, ce qui rsulte en une activation respectivement de lymphocytes T CD8+ et CD4+ prcdemment isols. tant donn limportance des lymphocytes T CD4+ dans la rponse cellulaire, nous avons clon M1 ou NP en fusion avec des squences de la protine gp100 permettant la mobilisation vers les compartiments du CMH-II sans affecter la prsentation par CMH-I. Des CPAs exprimant de faon endogne ces constructions modifies ou sauvages ont ensuite t utilises pour stimuler in vitro des lymphocytes T humains dont la qualit a t value selon la production de cytokines et la prsence de molcules de surface (ELISA ou marquage de cytokines intracellulaire). Nous avons observ une expansion de lymphocytes T CD8+ et CD4+ effecteurs spcifiques scrtant diverses cytokines pro-inflammatoires (IFN-, TNF, MIP-1) dans des proportions comparables avec une prsentation par CMH-II basale ou amliore. Cette qualit indpendante du niveau de prsentation endogne par CMH-II de M1 et de NP des lymphocytes T CD4+ et CD8+ suggre que cette prsentation est suffisante court terme. En outre, la prsentation endogne de M1 et NP a permis de stimuler des lymphocytes T spcifiques des pitopes conservs du virus, tel quidentifi laide une mthode didentification originale base sur des segments dARNm, mRNA PCR-based epitope chase (mPEC) . Ensemble, ces nouvelles connaissances sur la prsentation antignique de M1 et de NP pourraient servir tablir de nouvelles stratgies vaccinales pan-spcifiques contre linfluenza.
Resumo:
La transplantation allognique de cellules souches hmatopotiques est une technique trs efficace pour traiter diffrents cancers du sang. Malheureusement la raction du greffon contre lhte (GVHD) demeure la cause principale de morbidit et de mortalit post-greffe. La GVHD entrane une diminution de la reconstitution immunitaire ce qui accentue considrablement limmunosuppression associe ce traitement et de ce fait augmente les risques dinfection et de rechute. Notre laboratoire a dmontr prcdemment que les niveaux levs dIL-7 dans des htes lymphopniques interfraient avec la capacit des cellules dendritiques (DC) soutenir la prolifration homostatique (PH) des lymphocytes T CD4+. Puisque les niveaux dIL-7 sont aussi levs dans un contexte de GVHD, nous avons mis lhypothse que la signalisation de lIL-7 sur les DC pouvait contribuer diminuer la reconstitution immunitaire des lymphocytes T CD4+. Pour rpondre cette question, nous avons utilis le modle murin de GVHD C57BL/6 (B6) dans B6D2F1. Afin de rgnrer une niche hmatopotique permissive la PH des lymphocytes T CD4+, nous avons transplant des souris B6D2F1 avec de la moelle osseuse de souris B6 IL-7R-/-. La GVHD a t induite en transfrant des lymphocytes T B6 ractifs aux cellules B6D2F1. Dans les souris contrles, la PH des lymphocytes T CD4+ est maintenue. Par contre, la PH est absente dans les souris en GVHD malgr la prsence dune niche priphrique qui ne rpond pas lIL-7. Labsence de PH des lymphocytes T CD4+ durant la GVHD est associe une diminution du nombre de DC. En utilisant un test de cytotoxicit in vivo nous dmontrons que les DC B6 gnres dans une hte B6D2F1 sont limines par les lymphocytes T B6 alloractifs. En conclusion, nos rsultats dmontrent que limmunosuppression associe la GVHD est en partie cause par une limination des DC par les lymphocytes T allogniques. Nous postulons donc que la perte des DC, et non la signalisation de lIL-7 sur les DC, est le facteur limitant la PH des lymphocytes T CD4+ durant la GVHD.
Resumo:
Cryptococcus neoformans var. grubii est responsable de la majeure partie des infections au Cryptococcus chez les individus infects au VIH-1. Cryptococcus gattii infecte gnralement les personnes immunocomptentes. Afin de comprendre les mcanismes responsables de la susceptibilit diffrentielle de ces espces lors de linfection au VIH-1, nous avons tabli et caractris un modle novateur de la cryptococcose chez des souris transgniques (Tg) CD4C/HIVMutA exprimant des gnes du VIH-1, et qui dveloppent une maladie similaire au SIDA. Les objectifs sont de dmontrer une diffrence significative au niveau de la survie, de la rponse inflammatoire et du recrutement cellulaire pulmonaire en fonction de la prsence du transgne et de lespce de Cryptococcus inocule. Des analyses de survie, dhistopathologie et de cytomtrie en flux sur les populations cellulaires pulmonaires ont t effectues. Les souris Tg infectes avec C. neoformans H99 ou C23 ont dmontr une survie rduite et une augmentation de la dissmination comparativement aux souris non-Tg, contrairement aux souris Tg infectes au C. gattii R265 ou R272. Lexamen histopathologique des poumons de souris Tg infectes au H99 a montr une faible rponse inflammatoire, contrairement aux souris non-Tg. Pour la souche R265, il y avait une trs faible rponse inflammatoire chez les deux types de souris. Enfin, ltude des populations cellulaires du poumon a rvl chez les souris Tg une augmentation des pourcentages de macrophages interstitiels et de cellules polymorphonuclaires, ainsi quune diminution des lymphocytes T CD4+ et CD8+, indpendamment de linfection au Cryptococcus. Ce modle novateur reprsente donc un outil trs pertinent pour ltude de limmunopathogense de la cryptococcose dans le contexte du VIH.
Resumo:
La cryptococcose chez les patients atteints du VIH-1 est principalement cause par Cryptococcus neoformans var. grubii tandis que Cryptococcus gattii infecte surtout les personnes immunocomptentes. Afin dlucider les mcanismes causant la susceptibilit diffrentielle lgard de ces deux espces de Cryptococcus dans le contexte de linfection au VIH-1, nous avons utilis un modle novateur de la cryptococcose chez la souris transgnique CD4C/HIVMutA, qui exprime les gnes nef, env et rev du VIH-1. Lexpression du transgne VIH-1 a augment le recrutement pulmonaire des macrophages alvolaires mais a diminu celui des lymphocytes T CD4+ et CD8+ en rponse linfection par le C. neoformans ou le C. gattii. La production pulmonaire des chimiokines MCP-1 (CCL2) et RANTES (CCL5) tait galement rduite chez les souris transgniques infectes par lune ou lautre de ces espces de Cryptococcus. La production pulmonaire de MIP-1, MIP-1, TNF-, TGF-, IL-2, IL-4 et IL-13 tait augmente chez la souris infecte au C. neoformans comparativement C. gattii. In vitro, les macrophages alvolaires prlevs chez la souris Tg et stimuls par des agonistes ont produit davantage de MIP-1, alors que les chimiokines MCP-1 et RANTES nont pas t dtectes.
Resumo:
Objectifs: Chez les patients atteints de sclrose en plaques (SEP), des lymphocytes pro-inflammatoires utilisent des molcules dadhrence afin de parvenir traverser la barrire hmo-encphalique (BHE) et former des lsions multifocales dans le systme nerveux central (SNC). Dans le contexte de la SEP, les lymphocytes CD4 auto-agressifs polariss en TH17 (scrtant de lIL-17) sont reconnus comme contribuant la formation des lsions. Le rle des lymphocytes CD8 TC17 est quant lui encore mal dfini. Lidentification de marqueurs de surface spcifiquement exprims par les lymphocytes TH17 et TC17 faciliterait la caractrisation de ces sous-populations pathogniques et fournirait de nouvelles cibles thrapeutiques pour traiter la SEP. Mthodologie: Nous avons identifi MCAM lors danalyses protomiques de cellules endothliales de la BHE humaine et de lymphocytes T humains. Nous avons caractris le phnotype et la fonction de ces cellules exprimant MCAM ex vivo, in vitro, in situ et in vivo, partir de matriel obtenu de tmoins (contrles), de patients atteints de SEP et danimaux atteints dencphalomylite auto-immune exprimentale (EAE). Rsultats: MCAM est exprim la fois par les cellules endothliales de la BHE humaine et par une sous-population de lymphocytes T effecteurs mmoire CD161+ et CCR6+. Les lymphocytes CD4 et CD8 MCAM+ expriment plus dIL-17, IL-22, GM-CSF et granzyme B (Gz B) que les lymphocytes MCAMneg. De plus, lexpression de MCAM est fortement augmente la surface des lymphocytes T CD4+ et CD8+ lors des pousses de SEP, alors que les traitements immunomodulateurs en diminuent lexpression. In situ, lexpression de MCAM par les cellules endothliales de la BHE est plus marque au site des lsions de SEP et dEAE, et on retrouve des lymphocytes CD4 et CD8 MCAM+ au sein de ces infiltrats privasculaires du SNC. In vitro, les lymphocytes CD8 MCAM+ causent plus de mort oligodendrocytaire et bloquer MCAM diminue la transmigration des CD8 TC17 et des CD4 TH17 travers les cellules endothliales de la BHE humaine. In vivo, dplter les lymphocytes CD4 ou CD8 MCAM+ amliore les signes cliniques de lEAE par transfert. Par ailleurs, lexpression de MCAM est rgule la hausse la surface des lymphocytes CD4 et CD8 de la souris transgnique TCR1640, un modle animal dEAE spontane. Finalement, bloquer MCAM attnue les dficits neurologiques chroniques aussi bien du modle dEAE induite avec le MOG35-55 que du modle dEAE spontane. Conclusion: Nos donnes dmontrent que les lymphocytes encphalitogniques produisant de lIL-17 et prsentant une capacit effectrice et migratoire marque expriment MCAM. MCAM pourrait servir de biomarqueur en SEP et constituer une cible thrapeutique valable pour traiter les conditions neuroinflammatoires.
Resumo:
Les cytokines jouent un rle fondamental dans la rgulation des processus biologiques via la cascade de signalisation JAK-STAT. Les Suppressors of Cytokine Signalling (SOCS), protines intracellulaires, inhibent la voie JAK-STAT. Plusieurs tudes supportent leur implication dans des maladies immunitaires, mais peu dinformations sont disponibles sur leur expression par les lymphocytes T humains. Nous postulons que les cytokines Interfron-(IFN-) et Interleukine-27 (IL-27), dotes dun potentiel immuno-rgulateur, ont des rles bnfiques via linduction des SOCS. Limpact de lIFN- et lIL-27 sur lexpression des SOCS-1 et SOCS-3 par des cellules T CD8 et CD4 humaines a t tudi en utilisant des cellules sanguines de donneurs sains. Lexpression de ces rgulateurs a t value aux niveaux de lARNm par qRT-PCR et protique par immunocytochimie. Les SOCS-1 et SOCS-3 ont t rapidement induits en ARNm dans les deux types cellulaires en rponse lIFN- ou lIL-27 et une augmentation de lexpression a t confirme au niveau protique. Afin de mimer les thrapies base dIFN-, les cellules T ont t exposes chroniquement lIFN-. Aprs chaque ajout de cytokine les cellules T ont augment lexpression du SOCS-1, sans moduler le SOCS-3. LIL-27 a induit les SOCS-1 et SOCS-3 prfrentiellement dans les cellules T CD8 ; ceci corrle avec des rsultats du laboratoire dmontrant une plus petite expression des rcepteurs lIL-27 par les lymphocytes T CD4 que les CD8. Notre projet a permis dlucider lexpression des SOCS dans deux populations de cellules T et de clarifier les mcanismes dactions de lIFN- et lIL-27.