898 resultados para Cannabinoid receptor type 1
Resumo:
Pseudohypoaldosteronism type 1 (PHA1) is a monogenic disorder of mineralocorticoid resistance characterized by salt wasting, hyperkalemia, high aldosterone levels, and failure to thrive. An autosomal recessive form (AR-PHA1) is caused by mutations in the epithelial sodium channel ENaC with usually severe and persisting multiorgan symptoms. The autosomal dominant form of PHA1 (AD-PHA1) is due to mutations in the mineralocorticoid receptor causing milder and transient symptoms restricted to the kidney. We identified a homozygous missense mutation in the SCNN1A gene (c.727T>C/p.Ser(243)Pro), encoding α-subunit of ENaC (α-ENaC) in a prematurely born boy with a severe salt-losing syndrome. The patient improved rapidly under treatment, and dietary salt supplementation could be stopped after 6 mo. Interestingly, the patient's sibling born at term and harboring the same homozygous Ser(243)Pro mutation showed no symptom of salt-losing nephropathy. In vitro expression of the αSer(243)Pro ENaC mutant revealed a slight but significant decrease in ENaC activity that is exacerbated in the presence of high Na(+) load. Our study provides the first evidence that ENaC activity is critical for the maintenance of salt balance in the immature kidney of preterm babies. Together with previous studies, it shows that, when the kidney is fully mature, the severity of the symptoms of AR-PHA1 is related to the degree of the ENaC loss of function. Finally, this study identifies a novel functional domain in the extracellular loop of ENaC.
Resumo:
Neuropathic pain is a clinical manifestation of nerve injury difficult to treat even with potent analgesic compounds. Here, we used different lines of genetically modified mice to clarify the role played by CB2 cannabinoid receptors in the regulation of the central immune responses leading to the development of neuropathic pain. CB2 knock-out mice and wild-type littermates were exposed to sciatic nerve injury, and both genotypes developed a similar hyperalgesia and allodynia in the ipsilateral paw. Most strikingly, knock-outs also developed a contralateral mirror image pain, associated with an enhanced microglial and astrocytic expression in the contralateral spinal horn. In agreement, hyperalgesia, allodynia, and microglial and astrocytic activation induced by sciatic nerve injury were attenuated in transgenic mice overexpressing CB2 receptors. These results demonstrate the crucial role of CB2 cannabinoid receptor in modulating glial activation in response to nerve injury. The enhanced manifestations of neuropathic pain were replicated in irradiated wild-type mice reconstituted with bone marrow cells from CB2 knock-outs, thus demonstrating the implication of the CB2 receptor expressed in hematopoietic cells in the development of neuropathic pain at the spinal cord.
Resumo:
Nerve injuries often lead to neuropathic pain syndrome. The mechanisms contributing to this syndrome involve local inflammatory responses, activation of glia cells, and changes in the plasticity of neuronal nociceptive pathways. Cannabinoid CB(2) receptors contribute to the local containment of neuropathic pain by modulating glial activation in response to nerve injury. Thus, neuropathic pain spreads in mice lacking CB(2) receptors beyond the site of nerve injury. To further investigate the mechanisms leading to the enhanced manifestation of neuropathic pain, we have established expression profiles of spinal cord tissues from wild-type and CB(2)-deficient mice after nerve injury. An enhanced interferon-gamma (IFN-gamma) response was revealed in the absence of CB(2) signaling. Immunofluorescence stainings demonstrated an IFN-gamma production by astrocytes and neurons ispilateral to the nerve injury in wild-type animals. In contrast, CB(2)-deficient mice showed neuronal and astrocytic IFN-gamma immunoreactivity also in the contralateral region, thus matching the pattern of nociceptive hypersensitivity in these animals. Experiments in BV-2 microglia cells revealed that transcriptional changes induced by IFN-gamma in two key elements for neuropathic pain development, iNOS (inducible nitric oxide synthase) and CCR2, are modulated by CB(2) receptor signaling. The most direct support for a functional involvement of IFN-gamma as a mediator of CB(2) signaling was obtained with a double knock-out mouse strain deficient in CB(2) receptors and IFN-gamma. These animals no longer show the enhanced manifestations of neuropathic pain observed in CB(2) knock-outs. These data clearly demonstrate that the CB(2) receptor-mediated control of neuropathic pain is IFN-gamma dependent.
Resumo:
Réalisé en cotutelle avec l'Université de Cergy-Pontoise
Resumo:
Nous avons préalablement démontré que l'endothéline-1 (ET-1), un peptide vasoconstricteur de 21 acides aminés, joue un rôle central dans le métabolisme des tissus articulaires et a des fonctions cataboliques sur le cartilage articulaire dans l'ostéoarthrose, en liant son récepteur de type A (ETA). Suite à la relâche du nonapeptide vasodilatateur bradykinine (BK), et l'augmentation d'expression du récepteur B1 des kinines (BKB1), ces médiateurs engendrent un cycle d'inflammation, une destruction du cartilage, et une douleur articulaire. Lors de cette étude, l'efficacité thérapeutique des antagonistes spécifiques du ETA et/ou BKB1 dans un modèle animal d'ostéoarthrose a été testée. Notre hypothèse est que l'antagonisme va diminuer la progression de la pathologie et de la douleur articulaire. L'ostéoarthrose a été induite chez des rats par rupture chirurgicale du ligament croisé antérieur. Les animaux ont été traités par injections intra articulaire hebdomadaires des antagonistes peptidiques spécifiques du ETA et/ou BKB1. La douleur articulaire a été évaluée par le test d'incapacitance statique durant les deux mois postopératoires ; la morphologie articulaire a été examinée post mortem par radiologie et histologie. On constate que le traitement a diminué la douleur et a préservé la morphologie articulaire ; la double inhibition a été plus efficace que la simple inhibition. En conclusion, l'antagonisme double d'ETA et BKB1 améliore la douleur chronique et prévient la dégradation articulaire dans l'ostéoarthrose, ce qui suggère que ces récepteurs peuvent être des cibles thérapeutiques potentiels pour le traitement de cette pathologie.
Resumo:
Les maladies cardio-vasculaires (MCV), telles que l’hypertension et l’athérosclérose, s’accompagnent de modifications structurales et fonctionnelles au niveau vasculaire. Un fonctionnement aberrant de la migration, l’hypertrophie et la prolifération des cellules musculaires lisses vasculaires (CMLV) sont des évènements cellulaires à l’origine de ces changements. L’endothéline-1 (ET-1) contribue à la pathogénèse des anomalies vasculaires, notamment via l’activation des protéines MAPK et PI3-K/PKB, des composantes clés impliquées dans les voies prolifératives et de croissance cellulaires. Il a été suggéré que le stress oxydant jouerait un rôle intermédiaire dans les effets pathophysiologiques vasculaires de l’ET-1. En conséquence, une modulation de la signalisation induite par l’ET-1 peut servir comme éventuelle stratégie thérapeutique contre le développement des MCV. Il apparaît de nos jours un regain d’intérêt dans l’utilisation des agents phyto-chimiques pour traiter plusieurs maladies. La curcumine, constituant essentiel de l’épice curcuma, est dotée de plusieurs propriétés biologiques parmi lesquelles des propriétés anti-oxydantes, anti-prolifératrices et cardio-protectrices. Cependant, les mécanismes moléculaires de son effet cardio-protecteur demeurent obscurs. Dans cette optique, l’objectif de cette étude a été d’examiner l’efficacité de la curcumine à inhiber la signalisation induite par l’ET-1 dans les CMLV. La curcumine a inhibé la phosphorylation des protéines IGF-1R, PKB, c-Raf et ERK1/2, induite par l’ET-1 et l’IGF-1. De plus, la curcumine a inhibé l’expression du facteur de transcription Egr-1 induite par l’ET-1 et l’IGF-1, dans les CMLV. Ces résultats suggèrent que la capacité de la curcumine à atténuer ces voies de signalisation serait un mécanisme d’action potentiel de ses effets protecteurs au niveau cardiovasculaire.
Resumo:
L’infection à VIH-1 est associée à une forte déplétion des lymphocytes T CD4+ à polarisation Th17 au niveau des tissus lymphoïdes associés aux muqueuses intestinales (GALT, gut-associated lymphoid tissues). Ceci conduit à la translocation microbienne, qui est une cause d’activation immunitaire chronique et de progression de la maladie. Les cellules épithéliales (CE) jouent un rôle critique dans le maintien de l’intégrité et de l’homéostasie au niveau des muqueuses intestinales via le recrutement des cellules de l’immunité innée (e.g., neutrophiles) et adaptative (e.g., cellules Th17). Les neutrophiles produisent des molécules antivirales (e.g., défensines-) et ont la capacité de limiter la réplication virale au niveau des muqueuses. Les cellules Th17 jouent un double rôle lors de l’infection à VIH. Elles contribuent d’une part à la défense contre différents pathogènes opportunistes en augmentant, via la production d’IL-17, la capacité des CE à attirer les cellules Th17 et les neutrophiles. D’autre part, les cellules Th17 jouent un rôle délétère en tant que cibles de réplication virale et sources de cytokines pro-inflammatoires. La fréquence des cellules Th17 est diminuée dans les GALT mais pas dans les poumons des patients infectés par le VIH, suggérant qu’il existe des mécanismes différents par lesquels les cellules Th17 sont recrutées vers ces sites anatomiques. Nous avons testé l’hypothèse selon laquelle le VIH interfère avec la capacité des CE intestinales et non pas pulmonaires à produire des chimiokines (CK) responsables de l’attraction des cellules Th17 et des neutrophiles. Nous avons démontré que les CE intestinales et pulmonaires produisent des CK spécifiques pour les cellules Th17 (CCL20) et les neutrophiles (CXCL8) en réponse à des stimuli pro-inflammatoires tels que l’IL-1 et le TNF-. Le TNF- agit en synergie avec l’IL-17, un « signal de danger » récemment identifié, et augmente la capacité des CE intestinales mais pas pulmonaires à produire la chimiokine CCL20. Cette synergie s’explique par l’augmentation préférentielle de l’expression du récepteur à l’IL-17 à la surface des CE intestinales suite à la stimulation par le TNF-. L’exposition au VIH n’affecte pas la production de CCL20 et de CXCL8 par les CE intestinales, mais altère la capacité des CE alvéolaires à produire ces chimiokines en accord avec la permissivité sélective de ces dernières à l’infection par le VIH. En conclusion, nos résultats démontrent que (i) le VIH n’interfère pas directement avec la capacité des CE intestinales à recruter des cellules Th17 et des neutrophils et que (ii) la production de CCL20 par ces cellules est dépendantes de la synergie entre le TNF- et l’IL-17. Ainsi, la déplétion des cellules Th17 et la pénurie en IL-17 dans les GALT des sujets infectés pourrait causer de façon préférentielle des altérations fonctionnelles au niveau des CE intestinales, se traduisant par l’altération du recrutement des cellules Th17 en réponse au CCL20.
Resumo:
La période de réceptivité endométriale chez l’humain coïncide avec la différentiation des cellules stromales de l’endomètre en cellules hautement spécifiques, les cellules déciduales, durant le processus dit de décidualisation. Or, on sait qu’une transformation anormale des cellules endométriales peut être à l’origine de pertes récurrentes de grossesses. LRH-1 est un récepteur nucléaire orphelin et un facteur de transcription régulant de nombreux évènements relatif à la reproduction et comme tout récepteur, son activation promouvoit l’activité transcriptionnelle de ses gènes cibles. Nous avons déjà montré que LRH-1 et son activité sont essentiels pour la décidualisation au niveau de l’utérus chez la souris et nous savons qu’il est présent dans l’utérus chez l’humain au moment de la phase de prolifération mais aussi de sécrétion du cycle menstruel, et que son expression augmente dans des conditions de décidualisation in vitro. Notre hypothèse est alors la suivante : LRH-1 est indispensable à la décidualisation du stroma endométrial, agissant par le biais de la régulation transcriptionnelle de gènes requis pour la transformation de cellules stromales en cellules déciduales. Afin d’explorer le mécanisme moléculaire impliqué dans la régulation transcriptionnelle effectuée par l’intermédiaire de ce récepteur, nous avons mis en place un modèle de décidualisation in vitro utilisant une lignée de cellules stromales de l’endomètre, cellules humaines et immortelles (hESC). Notre modèle de surexpression développé en transfectant les dites cellules avec un plasmide exprimant LRH-1, résulte en l’augmentation, d’un facteur 5, de l’abondance du transcriptome de gènes marqueurs de la décidualisation que sont la prolactine (PRL) et l’insulin-like growth factor binding protein-1 (IGFBP-1). En outre, la sous-régulation de ce récepteur par l’intermédiaire de petits ARN interférents (shRNA) abolit la réaction déciduale, d’un point de vue morphologique mais aussi en terme d’expression des deux gènes marqueurs cités ci-dessus. Une analyse par Chromatin ImmunoPrécipitation (ou ChIP) a démontré que LRH-1 se lie à des régions génomiques se trouvant en aval de certains gènes importants pour la décidualisation comme PRL, WNT 4, WNT 5, CDKN1A ou encore IL-24, et dans chacun de ces cas cités, cette capacité de liaison augmente dans le cadre de la décidualisation in vitro. Par ailleurs, des études structurelles ont identifié les phospholipides comme des ligands potentiels pour LRH-1. Nous avons donc choisi d’orienter notre travail de façon à explorer les effets sur les ligands liés à LRH-1 de traitements impliquant des agonistes et antagonistes à notre récepteur nucléaire. Les analyses par q-PCR et Western blot ont montré que la modulation de l’activité de LRH-1 par ses ligands influait aussi sur la réaction déciduale. Enfin, des études récentes de Salker et al (Salker, Teklenburg et al. 2010) ont mis en évidence que les cellules stromales humaines décidualisées sont de véritables biocapteurs de la qualité embryonnaire et qu’elles ont la capacité de migrer en direction de l’embryon. La série d’expériences que nous avons réalisée à l’aide de cellules hESC placées en co-culture avec des embryons de souris confirme que la migration cellulaire est bien dirigée vers les embryons. Cette propriété quant à l’orientation de la migration cellulaire est notoirement diminuée dans le cas où l’expression de LRH-1 est déplétée par shRNA dans les hESC. Nos données prouvent donc que LRH-1 régule non seulement la transcription d’un ensemble de gènes impliqués dans le processus de décidualisation mais agit aussi sur la motilité directionnelle de ces cellules hESC décidualisées in vitro.
Resumo:
Le système rénine-angiotensine est impliqué dans le remodelage structurel et électrique caractérisant la fibrillation auriculaire (FA). L’angiotensine II (ANG II) induit le développement de fibrose et d’hypertrophie au niveau des oreillettes, prédisposant à la FA. Or, les mécanismes électrophysiologiques par lesquels l’ANG II pourrait promouvoir la FA sont peu connus. L’objectif de ce projet de recherche est d’évaluer l’effet de l’ANG II sur les courants potassiques et calciques au niveau auriculaire indépendamment du remodelage structurel. Pour ce faire, nous avons utilisé la technique de patch-clamp avec un modèle de souris surexprimant le récepteur de type 1 à l’angiotensine II (AT1R) spécifiquement au niveau cardiaque. Pour distinguer les effets directs de la surexpression d’AT1R des effets induits par le remodelage cardiaque, nous avons étudié des souris âgées de 180 jours, qui présentent du remodelage structurel, et des souris âgées de 50 jours, qui n’en présentent pas. Des études précédentes sur ce modèle ont montré qu’au niveau des myocytes ventriculaires, l’ANG II réduit le courant potassique global (Ipeak) et rectifiant entrant (IK1) ainsi que le courant calcique de type L (ICaL). Ainsi, notre hypothèse est que l’ANG II modulera aussi ces courants au niveau auriculaire, pouvant ainsi augmenter l’hétérogénéité de repolarisation auriculaire et de ce fait le risque de développer et maintenir la FA. Nous avons observé une diminution significative de la densité d’IK1 dans l’oreillette gauche des souris transgéniques sans changement d’Ipeak. De plus, la densité d’ ICaL n’est pas réduite chez les souris transgéniques âgées de 50 jours. En conclusion, l’effet de l’ANG II sur les courants potassiques et calciques semble dépendre de la chambre cardiaque. En effet, nous savions que l’ANGII réduisait Ipeak, IK1 et ICaL au niveau ventriculaire, mais nos résultats ont montré qu’il ne les affectait pas directement au niveau des oreillettes. Ceci suggère des mécanismes de régulation impliquant des voies de signalisation distinctes selon les chambres cardiaques. Enfin, nos résultats montrant l’absence de l’influence directe de la surexpression d’AT1R sur les canaux K+ et Ca2+ au niveau des myocytes auriculaires renforcent l’importance d’approfondir nos connaissances sur les effets de l’angiotensine II sur le développement de la fibrose, sur le remodelage structurel et sur la conduction électrique cardiaque.
Resumo:
Les kinines sont des peptides vasoactifs et des neuromédiateurs centraux impliqués dans le contrôle cardiovasculaire, la douleur et l’inflammation. Leurs actions sont relayées par deux types de récepteurs couplés aux protéines G : le récepteur B2 (RB2), constitutif, et le récepteur B1 (RB1), inductible en présence de lésions tissulaires, de cytokines pro-inflammatoires, d’endotoxines bactériennes et dans certaines pathologies tel que le diabète. Le diabète sucré augmente à l’échelle mondiale et son étiologie est complexe; il aggrave les infections sévères et augmente la mortalité par hyperbactériémie résistante à un contrôle thérapeutique et une prise en charge en soins intensifs. Les décès surviennent dans la grande majorité des cas à la suite de l'apparition d'une coagulation intra- vasculaire disséminée (CIVD). Ce projet a pour but d’étudier le rôle du RB1 dans la CIVD dans un modèle de diabète de type 1 induit par la streptozotocine (STZ) (Article 1) et dans l’insulite (Article 2). La CIVD est produite par l’injection de lipopolysaccharide (LPS, 2 mg/kg, i.p.), 4 jours après le traitement à la STZ (65 mg/kg, i.p.). Dans le premier article, nous avons montré une augmentation significative de l'œdème et de la perméabilité vasculaire par le bleu d’Évans dans le rein, le poumon, le coeur et le foie chez les rats traités au LPS et/ou à la STZ, une situation qui favorise une hémoconcentration et le développement d'un état d'hypercoagulabilité. Nous avons aussi montré la présence d'indices de thrombus et de lésions tissulaires dans l'étude histologique ainsi qu’une augmentation de l'expression du RB1 dans le coeur, le rein et les plaquettes sanguines. Un traitement avec l’antagoniste du RB1, le SSR240612, a corrigé l’apparition de ces anomalies et a rendu normale la glycémie chez les rats STZ et l’hyperthermie induite par le LPS. De même, le SSR240612 a nettement amélioré la survie des animaux. Les bénéfices du SSR240612 ont été reproduits par l’inhibition de la iNOS avec le 1400W et de la COX-2 avec l’acide niflumique, suggérant que les médiateurs de ces enzymes pro-inflammatoires agissent en aval du RB1.Dans le deuxième article, le rat STZ est traité du jour 4 au jour 7 avec le SSR240612 (10 mg/kg/jr per os). Cet antagoniste du RB1 bloque l’infiltration du pancréas par les macrophages et les lymphocytes TCD4+ qui sont porteurs du RB1. L’antagoniste prévient aussi l’augmentation de l’expression de la iNOS, du TNF-α, du RB1 et du TRPV1 dans le pancréas des rats diabétiques. Le traitement avec l’antagoniste du RB1 a limité la perte des cellules β des îlots de Langerhans et a corrigé l’hypoinsulinémie et l’hyperglycémie. Ces deux études mettent en lumière un rôle important du RB1 dans la létalité associée au choc septique, à la thrombose et à l’insulite. Par conséquent, le RB1 représente une cible thérapeutique prometteuse dans le traitement du diabète et de ses complications.
Variations in the human cannabinoid receptor (CNR1) gene modulate striatal responses to happy faces.
Resumo:
Happy facial expressions are innate social rewards and evoke a response in the striatum, a region known for its role in reward processing in rats, primates and humans. The cannabinoid receptor 1 (CNR1) is the best-characterized molecule of the endocannabinoid system, involved in processing rewards. We hypothesized that genetic variation in human CNR1 gene would predict differences in the striatal response to happy faces. In a 3T functional magnetic resonance imaging (fMRI) scanning study on 19 Caucasian volunteers, we report that four single nucleotide polymorphisms (SNPs) in the CNR1 locus modulate differential striatal response to happy but not to disgust faces. This suggests a role for the variations of the CNR1 gene in underlying social reward responsivity. Future studies should aim to replicate this finding with a balanced design in a larger sample, but these preliminary results suggest neural responsivity to emotional and socially rewarding stimuli varies as a function of CNR1 genotype. This has implications for medical conditions involving hypo-responsivity to emotional and social stimuli, such as autism.
Resumo:
BACKGROUND: Humans from an early age look longer at preferred stimuli, and also typically look longer at facial expressions of emotion, particularly happy faces. Atypical gaze patterns towards social stimuli are common in Autism Spectrum Conditions (ASC). However, it is unknown if gaze fixation patterns have any genetic basis. In this study, we tested if variations in the cannabinoid receptor 1 (CNR1) gene are associated with gaze duration towards happy faces. This gene was selected because CNR1 is a key component of the endocannabinoid system, involved in processing reward, and in our previous fMRI study we found variations in CNR1 modulates the striatal response to happy (but not disgust) faces. The striatum is involved in guiding gaze to rewarding aspects of a visual scene. We aimed to validate and extend this result in another sample using a different technique (gaze tracking). METHODS: 30 volunteers (13 males, 17 females) from the general population observed dynamic emotion expressions on a screen while their eye movements were recorded. They were genotyped for the identical four SNPs in the CNR1 gene tested in our earlier fMRI study. RESULTS: Two SNPs (rs806377 and rs806380) were associated with differential gaze duration for happy (but not disgust) faces. Importantly, the allelic groups associated with greater striatal response to happy faces in the fMRI study were associated with longer gaze duration for happy faces. CONCLUSIONS: These results suggest CNR1 variations modulate striatal function that underlies the perception of signals of social reward such as happy faces. This suggests CNR1 is a key element in the molecular architecture of perception of certain basic emotions. This may have implications for understanding neurodevelopmental conditions marked by atypical eye contact and facial emotion processing, such as ASC.
Resumo:
This report describes the case of an 8-month-old infant with a diagnosis of juvenile myelomonocytic leukemia (JMML) and type I neurofibromatosis that presented progression to B lineage acute lymphoid leukemia (ALL). The same rearrangement of gene T-cell receptor gamma (TCRgamma) was detected upon diagnosis of JMML and ALL, suggesting that both neoplasias may have evolved from the same clone. Our results support the theory that JMML may derive from pluripotential cells and that the occurrence of monosomy of chromosome 7 within a clone of cells having an aberrant neurofibromatosis type 1 (NFI) gene may be the cause of JMML and acute leukemia. (C) 2002 Elsevier B.V. Ltd. All rights reserved.
Resumo:
This study investigated the roles of serotonin (5-HT) receptors in the lateral parabrachial nucleus (LPBN), and brain angiotensin type 1 (AT(1)) receptors in the intake of 0.3 M NaCl and water induced by angiotensin II (ANG II). Rats were implanted with stainless steel cannulas for injections into tho subfornical organ (SFO) and into the LPBN. Bilateral LPBN pretreatment with the nonselective serotonergic 5-HT1/5-HT2 receptor antagonist methysergide (4 mu g/200 nl) markedly enhanced 0.3 M NaCl intake induced by injections of ANG II (20 ng/200 nl) into the SFO. Pretreatment of the SFO with the AT(1) receptor antagonist losartan (1 mu g/200 nl) blocked the intake of 0.3 M NaCl induced by ANG II in combination with LPBN methysergide injections. These results suggest that serotonergic mechanisms associated with the LPBN inhibit the expression of salt appetite induced by ANG II injections into Ihs SFO. In addition, the results indicate that the enhanced NaCl intake generated by central administration of ANG II in the presence of LPBN 5-HT blockade is mediated bg brain ATI receptors.
Resumo:
Melasma is a common acquired symmetrical hypermelanosis characterized by irregular light- to dark-brown macules on sun-exposed skin areas. The literature shows few studies on its physiopathogeny. However, changes in α-melanocyte stimulating hormone (α-MSH) secretion and melanocortin-1 receptor (MC1-R) expression may play a role to trigger this condition. Biopsies were taken from both melasma skin and adjacent perilesional normal skin of 44 patients. The biopsies were submitted for hematoxylin and eosin and Fontana-Masson staining and immunohistochemistry with Melan-A, α-MSH, and MC1-R, and processed for transmission electron microscopy. In some cases, they were submitted to MC1-R gene expression analysis by real-time polymerase chain reaction. Increased lymphohistiocytic infiltrate and solar elastosis, higher epidermal melanin were observed in melasma skin. Electron microscopy revealed a greater number of mature melanosomes in keratinocytes and melanocytes, and more prominent cytoplasmic organelles in melasma skin. There was no difference in melanocyte number between areas. However, melanocytes were larger and more dendritic in melasma skin. Immunohistochemistry with α-MSH and MC1-R showed significant labeling in melasmic epidermis but MC1-R messenger ribonucleic acid (RNAm) did not show significant quantitative difference between melasma and normal skin. © 2010 by Lippincott Williams & Wilkins.