973 resultados para CD4 T-lymphocytes
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L’infection par le VIH-1 est caractérisée par une activation chronique du système immunitaire et par une réduction graduelle du nombre de lymphocytes TCD4+, qui contribuent à une détérioration lente du système immunitaire menant à la phase SIDA. Paradoxalement, ce sont majoritairement des lymphocytes T CD4+ non infectés qui sont détruits et la cause de ce phénomène reste encore inconnue. Certaines protéines virales, dont la protéine accessoire Vpr, sont soupçonnées de jouer un rôle dans ce processus. Synthétisée tardivement, Vpr est incorporée à l’intérieur des virions, en plus d’être relâchée sous forme soluble dans le milieu extracellulaire. La principale fonction biologique de Vpr est l’induction d’un arrêt de cycle en phase G2/M, via le recrutement du complexe d’ubiquitine E3 ligase CUL4A-DDB1VprBP et l’activation de la voie de dommage à l’ADN contrôlée par la kinase ATR. Une étude démontre que l’activation des voies de dommages à l’ADN conduit à l’expression de ligands du récepteur activateur NKG2D, exprimés par les cellules NK, déclenchant leurs fonctions cytolytiques. Chose intéressante, plusieurs études suggèrent que le VIH-1 régule positivement l’expression des ligands de NKG2D à la surface des lymphocytes T CD4+ infectés. Cependant, le facteur viral impliqué dans ce processus reste encore indéfini. Le but de cette thèse était d’évaluer le rôle de Vpr dans la modulation des fonctions cytolytiques des cellules NK et son implication potentielle dans la destruction des lymphocytes T CD4+. Nos travaux ont permis de démontrer que l’expression de Vpr, seule ou dans le contexte de l’infection, est suffisante afin d’augmenter spécifiquement l’expression du ligand de NKG2D, ULBP2, au niveau de lymphocytes T CD4+ primaires. Conséquemment, Vpr augmente ainsi la susceptibilité de ces cellules à une lyse par des cellules NK autologues. Nous démontrons que cette régulation positive d’ULBP2 repose sur la capacité de Vpr de recruter le complexe d’ubiquitine E3 ligase DDB1-CUL4AVprBP et l’activation de la voie de dommage à l’ADN ATR. Plus important encore, nous apportons des preuves que Vpr augmente également l’expression d’ULBP2 au niveau des cellules non infectées lors d’une infection de lymphocytes TCD4+ par le VIH-1. À cet effet, nous montrons que l’acheminement de Vpr au niveau de lymphocytes T CD4+ non infectés via des particules virales défectives est suffisant afin de réguler positivement ULBP2 et d’augmenter leur lyse par des cellules NK autologues. De plus, nous décrivons pour la première fois que Vpr, sous forme soluble, a la capacité d’induire des dommages à l’ADN et de réguler positivement ULBP2 suite à la transduction de différents types cellulaires, incluant des cellules T. Globalement, nos résultats démontrent que Vpr est un facteur viral clé impliqué dans la régulation positive des ligands de NKG2D induite par le VIH-1. Cette régulation positive d’ULBP2 pourrait alors contribuer à la destruction des lymphocytes T CD4+ infectés et non infectés via l’activation des fonctions cytolytiques des cellules NK. Une meilleure compréhension de la contribution de cette activité de Vpr dans la pathogenèse du VIH-1 a le potentiel de permettre le développement de nouvelles cibles ou stratégies thérapeutiques contre le VIH-1.
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Objectifs: Chez les patients atteints de sclérose en plaques (SEP), des lymphocytes pro-inflammatoires utilisent des molécules d’adhérence afin de parvenir à traverser la barrière hémo-encéphalique (BHE) et former des lésions multifocales dans le système nerveux central (SNC). Dans le contexte de la SEP, les lymphocytes CD4 auto-agressifs polarisés en TH17 (sécrétant de l’IL-17) sont reconnus comme contribuant à la formation des lésions. Le rôle des lymphocytes CD8 TC17 est quant à lui encore mal défini. L’identification de marqueurs de surface spécifiquement exprimés par les lymphocytes TH17 et TC17 faciliterait la caractérisation de ces sous-populations pathogéniques et fournirait de nouvelles cibles thérapeutiques pour traiter la SEP. Méthodologie: Nous avons identifié MCAM lors d’analyses protéomiques de cellules endothéliales de la BHE humaine et de lymphocytes T humains. Nous avons caractérisé le phénotype et la fonction de ces cellules exprimant MCAM ex vivo, in vitro, in situ et in vivo, à partir de matériel obtenu de témoins (contrôles), de patients atteints de SEP et d’animaux atteints d’encéphalomyélite auto-immune expérimentale (EAE). Résultats: MCAM est exprimé à la fois par les cellules endothéliales de la BHE humaine et par une sous-population de lymphocytes T effecteurs mémoire CD161+ et CCR6+. Les lymphocytes CD4 et CD8 MCAM+ expriment plus d’IL-17, IL-22, GM-CSF et granzyme B (Gz B) que les lymphocytes MCAMneg. De plus, l’expression de MCAM est fortement augmentée à la surface des lymphocytes T CD4+ et CD8+ lors des poussées de SEP, alors que les traitements immunomodulateurs en diminuent l’expression. In situ, l’expression de MCAM par les cellules endothéliales de la BHE est plus marquée au site des lésions de SEP et d’EAE, et on retrouve des lymphocytes CD4 et CD8 MCAM+ au sein de ces infiltrats périvasculaires du SNC. In vitro, les lymphocytes CD8 MCAM+ causent plus de mort oligodendrocytaire et bloquer MCAM diminue la transmigration des CD8 TC17 et des CD4 TH17 à travers les cellules endothéliales de la BHE humaine. In vivo, dépléter les lymphocytes CD4 ou CD8 MCAM+ améliore les signes cliniques de l’EAE par transfert. Par ailleurs, l’expression de MCAM est régulée à la hausse à la surface des lymphocytes CD4 et CD8 de la souris transgénique TCR1640, un modèle animal d’EAE spontanée. Finalement, bloquer MCAM atténue les déficits neurologiques chroniques aussi bien du modèle d’EAE induite avec le MOG35-55 que du modèle d’EAE spontanée. Conclusion: Nos données démontrent que les lymphocytes encéphalitogéniques produisant de l’IL-17 et présentant une capacité effectrice et migratoire marquée expriment MCAM. MCAM pourrait servir de biomarqueur en SEP et constituer une cible thérapeutique valable pour traiter les conditions neuroinflammatoires.
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La présentation antigénique par les molécules de classe II du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH II) est un mécanisme essentiel au contrôle des pathogènes par le système immunitaire. Le CMH II humain existe en trois isotypes, HLA-DP, DQ et DR, tous des hétérodimères composés d’une chaîne α et d’une chaîne β. Le CMH II est entre autres exprimé à la surface des cellules présentatrices d’antigènes (APCs) et des cellules épithéliales activées et a pour fonction de présenter des peptides d’origine exogène aux lymphocytes T CD4+. L’oligomérisation et le trafic intracellulaire du CMH II sont largement facilités par une chaperone, la chaîne invariante (Ii). Il s’agit d’une protéine non-polymorphique de type II. Après sa biosynthèse dans le réticulum endoplasmique (ER), Ii hétéro- ou homotrimérise, puis interagit via sa région CLIP avec le CMH II pour former un complexe αβIi. Le complexe sort du ER pour entamer son chemin vers différents compartiments et la surface cellulaire. Chez l’homme, quatre isoformes d’Ii sont répertoriées : p33, p35, p41 et p43. Les deux isoformes exprimées de manière prédominante, Iip33 et p35, diffèrent par une extension N-terminale de 16 acides aminés portée par Iip35. Cette extension présente un motif de rétention au réticulum endoplasmique (ERM) composé des résidus RXR. Ce motif doit être masqué par la chaîne β du CMH II pour permettre au complexe de quitter le ER. Notre groupe s’est intéressé au mécanisme du masquage et au mode de sortie du ER des complexes αβIi. Nous montrons ici que l’interaction directe, ou en cis, entre la chaîne β du CMH II et Iip35 dans une structure αβIi est essentielle pour sa sortie du ER, promouvant la formation de structures de haut niveau de complexité. Par ailleurs, nous démontrons que NleA, un facteur de virulence bactérien, permet d’altérer le trafic de complexes αβIi comportant Iip35. Ce phénotype est médié par l’interaction entre p35 et les sous-unités de COPII. Bref, Iip35 joue un rôle central dans la formation des complexes αβIi et leur transport hors du ER. Ceci fait d’Iip35 un régulateur clef de la présentation antigénique par le CMH II.
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Este estudo visou a determinar os valores eritroleucométricos e quantificar as subpopulações linfocitárias no sangue do cordão umbilical (SCU) e no sangue jugular de eqüinos neonatos. Foi realizada a colheita de SCU e do sangue jugular de 20 potros ao nascimento. As amostras foram submetidas à s determinações dos valores eritroleucométricos e à quantificação de subpopulações de linfócitos-T, pela técnica citofluorométrica. Não foram verificadas diferenças significativas (P<0,05) entre os valores médios de tais parâmetros, entre o sangue jugular de neonatos e o SCU eqüino. O valor total para neutrófilos segmentados, no SCU e na jugular dos neonatos, foi inferior ao reportado para eqüinos ao nascimento. As contagens de linfócitos CD5+ e CD4+ no SCU e jugular de neonatos eqüinos foram inferiores à quelas admitidas para o sangue periférico de eqüinos adultos, indicando um componente imunológico imaturo. No entanto, a contagem de linfócitos CD8+ foi semelhante à descrita em sangue periférico de eqüinos adultos. A proporção CD4:CD8 obtida nesse ensaio, tanto para o SCU (2,64±0,91), como no sangue jugular de eqüinos neonatos (2,41±0,81), demonstrou uma dominância das células T CD4+ sobre os linfócitos T CD8+.
Resumo:
Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)
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Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)
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Este estudo avalia os fatores maternos e fetais envolvidos na transmissão vertical do HIV-1 em 47 pares de mãe e filho. As variáveis comportamentais, demográficas e obstétricas foram obtidas mediante entrevista; os dados referentes ao parto e ao recém-nascido, dos prontuários das maternidades. Durante o terceiro trimestre de gestação foi realizada a contagem da carga viral materna e dos linfócitos T CD4+. A média de idade foi de 25 anos e 23,4% das gestantes eram primigestas, e o fator comportamental mais prevalente foi não usar preservativos. Dentre as gestantes, 48,9% tinham células CD4+ superior a 500 células/mm³ e 93,6% se enquadravam na categoria clÃnica A; 95,7% submeteram-se à profilaxia com zidovudina durante a gestação ou no parto, a qual foi ministrada a todos os recém-nascidos; 50,0% delas foram submetidas à cesárea eletiva. Apesar de expostas a vários fatores de risco e protetores, nenhuma criança tornou-se infectada. A transmissão vertical resulta de um desequilÃbrio entre os fatores, com predomÃnio dos de risco sobre os protetores.
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Experimental autoimmune encephalomyelitis (EAE) is an inflammatory disease of the brain and spinal cord that is mediated by CD4+ T lymphocytes specific to myelin components. In this study we compared development of EAE in Lewis rats from two colonies, one kept in pathogen-free conditions (CEMIB colony) and the other (Botucatu colony) kept in a conventional animal facility. Female Lewis rats were immunized with 100 µl of an emulsion containing 50 µg of myelin, associated with incomplete Freund's adjuvant plus Mycobacterium butyricum. Animals were daily evaluated for clinical score and weight. CEMIB colony presented high EAE incidence with clinical scores that varied from three to four along with significant weight losses. A variable disease incidence was observed in the Botucatu colony with clinical scores not higher than one and no weight loss. Immunological and histopathological characteristics were also compared after 20 days of immunization. Significant amounts of IFN-gamma, TNF-alpha and IL-10 were induced by myelin in cultures from CEMIB animals but not from the Botucatu colony. Significantly higher levels of anti-myelin IgG1 were detected in the CEMIB colony. Clear histopathological differences were also found. Cervical spinal cord sections from CEMIB animals showed typical perivascular inflammatory foci whereas samples from the Botucatu colony showed a scanty inflammatory infiltration. Helminths were found in animals from Botucatu colony but not, as expected, in the CEMIB pathogen-free animals. As the animals maintained in a conventional animal facility developed a very discrete clinical, and histopathological EAE in comparison to the rats kept in pathogen-free conditions, we believe that environmental factors such as intestinal parasites could underlie this resistance to EAE development, supporting the applicability of the hygiene hypothesis to EAE.
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A group of 10 patients, nine of them seriously infected with Paracoccidioides brasiliensis (G1), received glucan (beta-1,3 polyglucose) as an immunostimulant intravenously once a week for one month, followed by monthly doses (10 mg) over an ii-month period, together with a specific anti-fungal agent as an immunostimulant. A second group of eight moderately infected patients (G2) was treated with only the anti-fungal agent. Among the patients in G1, there was only one case of relapse compared with five in G2. Values for the erythrocyte sedimentation rate (ESR) showed a significant difference (P < 0.01) post-treatment in G1 patients, when compared with the pretreatment levels. There was also a significant reduction (P < 0.001) in the level of serum antibodies to P. brasiliensis in the G1 patients in post-treatment examinations. The phytohemagglutinin (PHA) skin test showed a positive reaction among the patients in G1 (P < 0.01) post-treatment and there was a tendency towards an increase in the number of CD4+ T lymphocytes in both groups after treatment. The serum level of tumor necrosis factor (TNF) proved to be significantly higher (P < 0.02) in the G1 patients during treatment. In the G1 patients, the correlation between ESR and TNF tended to be negative whereas that between ESR and serum antibodies was positive. The present results indicate that the patients who received glucan, in spite of being more seriously ill, had a stronger and more favorable response to therapy.
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Pós-graduação em Biociências e Biotecnologia Aplicadas à Farmácia - FCFAR
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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de NÃvel Superior (CAPES)
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INTRODUÇÃO: O presente estudo investigou a associação entre o polimorfismo no gene da lectina ligante de manose (MBL) e os nÃveis séricos da proteÃna com a infecção pelo HIV-1. MÉTODOS: As amostras de sangue (5mL) foram coletadas de 97 indivÃduos infectados pelo HIV-1 residentes em Belém, Estado do Pará, Brasil, que frequentavam a Unidade de Referência Especial para Doenças Infecciosas e Parasitárias Especiais (URE-DIPE). Os nÃveis de linfócitos T CD4+ e da carga viral plasmática foram quantificados. Um fragmento de 349pb do exon 1 da MBL foi amplificado via PCR, utilizando DNA genômico extraÃdo das amostras controles e dos indivÃduos portadores do HIV-1, seguindo protocolos previamente estabelecidos. O nÃvel plasmático de MBL nos pacientes foi quantificado usando kit de ensaio imunoenzimático. RESULTADOS: Dois alelos foram observados - MBL*O, com uma frequência de 26,3% em indivÃduos infectados e o alelo selvagem MBL*A (73,7%). Frequências similares foram observadas no grupo controle (p > 0,05). As frequências genotÃpicas estavam em equilÃbrio de Hardy-Weinberg em ambos os grupos. A média dos nÃveis plasmáticos MBL variou por genótipo, com diferenças significativas entre os genótipos AA e AO (p < 0,0001), e AA e OO (p < 0,001), mas não entre AO e OO (p=0,17). Além disso, os linfócitos T CD4+ e os nÃveis plasmáticos de carga viral não diferiram significativamente de acordo com o genótipo (p>0,05). CONCLUSÕES: Os resultados deste estudo não apoiam a hipótese de que o polimorfismo no gene MBL ou baixa concentração plasmática de MBL poderia ter uma influência direta sobre a infecção pelo HIV-1, embora um estudo com número maior de pacientes seja necessário.
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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de NÃvel Superior (CAPES)
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Pós-graduação em Odontologia - FOA
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Infection with human papilloma virus (HPV) is the most common sexually transmitted disease in the world. Among the 630 million new cases of HPV that occur each year, 30 million develop anogenital warts. Although subclinical infection with HPV is the most common cause, genital warts are also associated with immunosuppression caused by HIV. In view of the high prevalence of HPV/HIV co-infection particularly among men who have sex with men, the objectives of this study were to determine the prevalence of anogenital warts in men with HIV/AIDS and to identify associated factors. A cross-sectional study was conducted on 159 men with HIV/AIDS consecutively selected at a referral service in Botucatu, São Paulo, Brazil, in which the association between sociodemographic, behavioral and clinical variables and the presence of anogenital warts was evaluated. After hierarchical analysis of the data, variables presenting a p value ≤ 0.2 were entered into an unconditional multivariate logistic regression model. Forty-nine (31%) of the HIV-positive patients had anogenital warts. The mean age was 44.6 ± 9.6 years. The main factors associated with the presence of anogenital warts were irregular antiretroviral treatment and genital herpes(HSV). The present study demonstrate that anogenital warts occur in almost one-third of the male population infected with HIV and factors associated with a higher risk of being diagnosed with anogenital warts were irregular cART use and co-infection with HSV, other variables could not be associated.