Comparaison populationnelle des résultats périopératoires entre la néphro-urétérectomie ouverte et laparoscopique aux États-Unis

Introduction : La néphro-urétérectomie radicale (NUR) représente le traitement primaire pour les patients atteints d’une tumeur des voies excrétrices supérieures (TVES) non métastatique. Une approche ouverte ou laparoscopique peut être considérée. Malgré la présence de plusieurs études comparant les résultats périopératoires et oncologiques entre ces deux approches, aucunes études se basent sur une cohorte populationnelle. Objectif : Notre but est d’évaluer la morbidité péri-opératoire entre la NUR ouverte et laparoscopique en utilisant une cohorte populationnelle. Méthode : Nous avons utilisé la base de donnée Nationwide Inpatient Sample (NIS) pour identifier tous les patients atteints d’une TVES non métastatique, traités par NUR ouverte ou laparoscopique, entre 1998 et 2009. Au total, 7401 (90,8%) et 754 (9,2%) patients ont subi une NUR ouverte et laparoscopique, respectivement. Dans le but de contrôler les différences inhérentes entre les deux groupes, nous avons utilisé une analyse par appariement sur les scores de propension. Ainsi, 3016 (80%) patients avec NUR ouverte étaient appariés à 754 (20%) patients avec NUR laparoscopique. Intervention : Tous les patients ont subi une NUR. Mesures : Les taux de complications intra-opératoires et post-opératoires, de transfusions sanguines, d’hospitalisation prolongée et de mortalité intrahospitalière ont été mesurés. Des analyses de régression logistique on été utilisées pour notre cohorte, après appariement sur les scores de propension. Résultats et Limitations : Pour les patients traités par approche ouverte vs. laparoscopique, les taux suivants furent calculés : transfusions sanguines : 15 vs. 10% (p<0,001); complications intra-opératoires : 4,7 vs. 2,1% (p=0,002); complications post-opératoires : 17 vs. 15% (p=0,24); durée d’hospitalisation prolongée (≥ 5 jours) : 47 vs. 28% (p<0,001); mortalité intra-hospitalière 1,3 vs. 0,7% (p=0,12). Sur les analyses par régression logistique, les patients ayant été traités par NUR laparoscopique avaient moins de chance de recevoir une transfusion sanguine (odds ratio [OR]: 0,6, p<0,001), de subir une complication intra-opératoire (OR: 0,4, p=0,002), et d’avoir une durée prolongée d’hospitalisation (OR: 0,4, p<0,001). Globalement les taux de complications postopératoires étaient équivalents. Toutefois, l’approche laparoscopique était associée à moins de complications pulmonaires (OR: 0,4, p=0,007). Cette étude est limitée par sa nature rétrospective. Conclusion: Après ajustement de potentiels biais de sélection, la NUR par approche laparoscopique est associée à moins de complications intraopératoires et péri-opératoires comparée à la NUR par approche ouverte.

Comparaison populationnelle des résultats périopératoires entre la néphro-urétérectomie ouverte et laparoscopique aux États-Unis

Introduction : La néphro-urétérectomie radicale (NUR) représente le traitement primaire pour les patients atteints d’une tumeur des voies excrétrices supérieures (TVES) non métastatique. Une approche ouverte ou laparoscopique peut être considérée. Malgré la présence de plusieurs études comparant les résultats périopératoires et oncologiques entre ces deux approches, aucunes études se basent sur une cohorte populationnelle. Objectif : Notre but est d’évaluer la morbidité péri-opératoire entre la NUR ouverte et laparoscopique en utilisant une cohorte populationnelle. Méthode : Nous avons utilisé la base de donnée Nationwide Inpatient Sample (NIS) pour identifier tous les patients atteints d’une TVES non métastatique, traités par NUR ouverte ou laparoscopique, entre 1998 et 2009. Au total, 7401 (90,8%) et 754 (9,2%) patients ont subi une NUR ouverte et laparoscopique, respectivement. Dans le but de contrôler les différences inhérentes entre les deux groupes, nous avons utilisé une analyse par appariement sur les scores de propension. Ainsi, 3016 (80%) patients avec NUR ouverte étaient appariés à 754 (20%) patients avec NUR laparoscopique. Intervention : Tous les patients ont subi une NUR. Mesures : Les taux de complications intra-opératoires et post-opératoires, de transfusions sanguines, d’hospitalisation prolongée et de mortalité intrahospitalière ont été mesurés. Des analyses de régression logistique on été utilisées pour notre cohorte, après appariement sur les scores de propension. Résultats et Limitations : Pour les patients traités par approche ouverte vs. laparoscopique, les taux suivants furent calculés : transfusions sanguines : 15 vs. 10% (p<0,001); complications intra-opératoires : 4,7 vs. 2,1% (p=0,002); complications post-opératoires : 17 vs. 15% (p=0,24); durée d’hospitalisation prolongée (≥ 5 jours) : 47 vs. 28% (p<0,001); mortalité intra-hospitalière 1,3 vs. 0,7% (p=0,12). Sur les analyses par régression logistique, les patients ayant été traités par NUR laparoscopique avaient moins de chance de recevoir une transfusion sanguine (odds ratio [OR]: 0,6, p<0,001), de subir une complication intra-opératoire (OR: 0,4, p=0,002), et d’avoir une durée prolongée d’hospitalisation (OR: 0,4, p<0,001). Globalement les taux de complications postopératoires étaient équivalents. Toutefois, l’approche laparoscopique était associée à moins de complications pulmonaires (OR: 0,4, p=0,007). Cette étude est limitée par sa nature rétrospective. Conclusion: Après ajustement de potentiels biais de sélection, la NUR par approche laparoscopique est associée à moins de complications intraopératoires et péri-opératoires comparée à la NUR par approche ouverte.

2016 West Nile Virus Cases

Most people get infected with West Nile virus by the bite of an infected mosquito. Mosquitoes become infected when they feed on infected birds. Infected mosquitoes can then spread the virus to humans and other animals. In a very small number of cases, West Nile virus has been spread through blood transfusions, organ transplants, and from mother to baby during pregnancy, delivery, or breastfeeding. Recovery from severe disease may take several weeks or months. Some of the neurologic effects may be permanent. About 10 percent of people who develop neurologic infection due to West Nile virus will die.

Primary Joint Arthroplasty Surgery: Is the Risk of Major Bleeding Higher in Elderly Patients? A Retrospective Cohort Study

Increased risk of bleeding after major orthopedic surgery (MOS) has been widely documented in general population. However, this complication has not been studied in elderly patients. The purpose of this study is to determine whether the risk of major bleeding after MOS is higher in elderly patients, compared with those operated at a younger age. Methods: This retrospective cohort study included total hip and total knee arthroplasty patients operated during 5 consecutive years. The main outcome was the occurrence of major bleeding. Patients with other causes of bleeding were excluded. Relative risks (RRs) and confidence intervals (CIs) were calculated, anda multivariate analysis was performed. Results: A total of 1048 patients were included, 56% of patients were hip arthroplasties. At the time of surgery, 553 (53%) patients were older than 70 years. Patients aged >70 years showed an increased risk of major bleeding (RR: 2.42 [95% CI: 1.54-3.81]). For hip arthroplasty, the RR of bleeding was 2.61 (95%CI: 1.50-4.53) and 2.25 (95% CI: 1.03-4.94) for knee arthroplasty. After multivariate analysis, age was found to be independently associated with higher risk of major bleeding. Conclusion: According to European Medicines Agency criteria, patients aged 70 years are at a higher risk of major bleeding after MOS, result of a higher frequency of blood transfusions in this group of patients. Standardized protocols for blood transfusion in these patients are still required.

Factores asociados a transfusión sanguínea en el manejo quirúrgico del canal lumbar estrecho en la Fundación Santa Fe de Bogotá 2003 - 2013

Introduccion: El canal lumbar estrecho es un motivo de consulta frecuente en el servicio de columna de la Fundación Santa Fe de Bogotá. Derivado del tratamiento quirurgico se pueden generar múltiples complicaciones, entre las que se encuentra la transfusión sanguínea. Objetivo: Identificar los factores sociodemográficos, antecedentes personales y factores quirúrgicos asociados a transfusión sanguínea en cirugía canal lumbar estrecho en la Fundación Santa Fe de Bogotá 2003- 2013. Materiales y métodos: Se aplicó en diseño de estudio observacional analítico transversal. Se incluyeron 367 pacientes sometidos a cirugía de canal lumbar estrecho a quienes se les analizaron variables de antecedentes personales, características sociodemograficas y factores quirúrgicos. Resultados: La mediana de la edad fue de 57 años y la mayoría de pacientes fueron mujeres (55,6%). La mediana del Índice de Masa Corporal (IMC) fue de 24,9 clasificado como normal. Entre los antecedentes patológicos, la hipertensión arterial fue el más común (37,3%). La mayoría de pacientes (59,1%) presentaron clasificación ASA de II. El tipo de cirugía más prevalente fue el de descompresión (55,6%). En el 79,8% de los pacientes se intervinieron 2 niveles. Se realizó transfusión de glóbulos rojos en 26 pacientes correspondiente a 7,1% del total. En la mayoría de procedimientos quirúrgicos (42,5%) el sangrado fue clasificado como moderado (50-500 ml). En el modelo explicativo transfusión sanguínea en cirugía de canal lumbar estrecho se incluyen: antecedente de cardiopatía (OR 4,68, P 0,034, IC 1,12 – 19,44), Sangrado intraoperatorio >500ml (OR 6,74, p 0,001, 2,09 – 21,74) y >2 niveles intervenidos (OR 3,97, p 0,023, IC 1,20 – 13,09). Conclusión: Como factores asociados a la transfusión sanguínea en el manejo quirúrgico del canal lumbar estrecho a partir de la experiencia de 10 años en la Fundación Santa Fe de Bogotá se encontraron: enfermedad cardiaca, sangrado intraoperatorio mayor de 500ml y más de dos niveles intervenidos.

Development of a Blood Antigen Molecular Profiling Panel using Genotyping Technologies for Patients Requiring Frequent Transfusions

Contexte. Les phénotypes ABO et Rh(D) des donneurs de sang ainsi que des patients transfusés sont analysés de façon routinière pour assurer une complète compatibilité. Ces analyses sont accomplies par agglutination suite à une réaction anticorps-antigènes. Cependant, pour des questions de coûts et de temps d’analyses faramineux, les dons de sang ne sont pas testés sur une base routinière pour les antigènes mineurs du sang. Cette lacune peut résulter à une allo-immunisation des patients receveurs contre un ou plusieurs antigènes mineurs et ainsi amener des sévères complications pour de futures transfusions. Plan d’étude et Méthodes. Pour ainsi aborder le problème, nous avons produit un panel génétique basé sur la technologie « GenomeLab _SNPstream» de Beckman Coulter, dans l’optique d’analyser simultanément 22 antigènes mineurs du sang. La source d’ADN provient des globules blancs des patients préalablement isolés sur papiers FTA. Résultats. Les résultats démontrent que le taux de discordance des génotypes, mesuré par la corrélation des résultats de génotypage venant des deux directions de l’ADN, ainsi que le taux d’échec de génotypage sont très bas (0,1%). Également, la corrélation entre les résultats de phénotypes prédit par génotypage et les phénotypes réels obtenus par sérologie des globules rouges et plaquettes sanguines, varient entre 97% et 100%. Les erreurs expérimentales ou encore de traitement des bases de données ainsi que de rares polymorphismes influençant la conformation des antigènes, pourraient expliquer les différences de résultats. Cependant, compte tenu du fait que les résultats de phénotypages obtenus par génotypes seront toujours co-vérifiés avant toute transfusion sanguine par les technologies standards approuvés par les instances gouvernementales, les taux de corrélation obtenus sont de loin supérieurs aux critères de succès attendus pour le projet. Conclusion. Le profilage génétique des antigènes mineurs du sang permettra de créer une banque informatique centralisée des phénotypes des donneurs, permettant ainsi aux banques de sang de rapidement retrouver les profiles compatibles entre les donneurs et les receveurs.

Red Blood Cell Transfusions are Independently Associated with Intra-Hospital Mortality in Very Low Birth Weight Preterm Infants

Objective To test the hypothesis that red blood cell (RBC) transfusions in preterm infants are associated with increased intra-hospital mortality.Study design Variables associated with death were studied with Cox regression analysis in a prospective cohort of preterm infants with birth weight <1500 g in the Brazilian Network on Neonatal Research. Intra-hospital death and death after 28 days of life were analyzed as dependent variables. Independent variables were infant demographic and clinical characteristics and RBC transfusions.Results of 1077 infants, 574 (53.3%) received at least one RBC transfusion during the hospital stay. The mean number of transfusions per infant was 3.3 +/- 3.4, with 2.1 +/- 2.1 in the first 28 days of life. Intra-hospital death occurred in 299 neonates (27.8%), and 60 infants (5.6%) died after 28 days of life. After adjusting for confounders, the relative risk of death during hospital stay was 1.49 in infants who received at least one RBC transfusion in the first 28 days of life, compared with infants who did not receive a transfusion. The risk of death after 28 days of life was 1.89 times higher in infants who received more than two RBC transfusions during their hospital stay, compared with infants who received one or two transfusions.Conclusion Transfusion was associated with increased death, and transfusion guidelines should consider risks and benefits of transfusion. (J Pediatr 2011; 159: 371-6).

Red blood cell transfusions in the neonate

Despite recent trends to decrease allogeneic red blood cell (RBC) transfusion thresholds, such transfusions remain an important supportive and life-saving intervention for neonatal intensive care patients. In neonates, apart from concerns about transfusionassociated infections, many controversial questions regarding transfusion practices remain unanswered. Moreover, neonates present specific clinical and immunologic characteristics that require selected blood component products. This article addresses many of these issues from a medical perspective, with emphasis on the best blood banking techniques to provide RBC products for neonatal transfusions. Copyright © 2011 by the American Academy of Pediatrics.

Factors associated with red blood cell transfusions in very-low-birth-weight preterm infants in Brazilian neonatal units

Preterm infants in neonatal intensive care units frequently receive red blood cells (RBC) transfusions due to the anemia of prematurity. A number of variables related to gestational age, severity of illness and transfusion practices adopted in the neonatal unit where the neonate was born may contribute to the prescription of RBC transfusions. This study aimed to analyse the frequency and factors associated with RBC transfusions in very-low-birth-weight preterm infants. A prospective cohort of 4283 preterm infants (gestational age: 29.9 ± 2.9 weeks; birth weight: 1084 ± 275 g) carried out at 16 university hospitals in Brazil between January 2009 and December 2011 was analysed. Factors associated with RBC transfusions were evaluated using univariate and multiple logistic regression analysis. A total of 2208 (51.6%) infants received RBC transfusions (variation per neonatal unit: 34.1% to 66.4%). RBC transfusions were significantly associated with gestational age (OR: -1.098; 95%CI: -1.12 to -1.04), SNAPPE II score (1.01; 1.00-1.02), apnea (1.69; 1.34-2.14), pulmonary hemorrhage (2.65; 1.74-4.031), need for oxygen at 28 days of life (1.56; 1.17-2.08), clinical sepsis (3.22; 2.55-4.05), necrotising enterocolitis (3.80; 2.26-6.41), grades III/IV intraventricular hemorrhage (1.64; 1.05-2.58), mechanical ventilation (2.27; 1.74-2.97), use of umbilical catheter (1.86; 1.35-2.57), parenteral nutrition (2.06; 1.27-3.33), >60 days of hospitalization (5.29; 4.02-6.95) and the neonatal unit where the neonate was born. The frequency of RBC transfusions varied among neonatal intensive care units. Even after adjusting for adverse health conditions and therapeutic interventions, the neonatal unit continued to influence transfusion practices in very-low birth-weight infants.

Human immunodeficiency virus prevalence, incidence, and residual risk of transmission by transfusions at Retrovirus Epidemiology Donor Study-II blood centers in Brazil

BACKGROUND: In Brazil nationally representative donor data are limited on human immunodeficiency virus (HIV) prevalence, incidence, and residual transfusion risk. The objective of this study was to analyze HIV data obtained over 24 months by the Retrovirus Epidemiology Donor Study-II program in Brazil. STUDY DESIGN AND METHODS: Donations reactive to third-and fourth-generation immunoassays (IAs) were further confirmed by a less-sensitive (LS) IA algorithm and Western blot (WB). Incidence was calculated for first-time (FT) donors using the LS-EIA results and for repeat donors with a model developed to include all donors with a previous negative donation. Residual risk was projected by multiplying composite FT and repeat donor incidence rates by HIV marker-negative infectious window periods. RESULTS: HIV prevalence among FT donors was 92.2/ 105 donations. FT and repeat donor and composite incidences were 38.5 (95% confidence interval [CI], 25.651.4), 22.5 (95% CI, 17.6-28.0), and 27.5 (95% CI, 22.0-33.0) per 100,000 person-years, respectively. Male and community donors had higher prevalence and incidence rates than female and replacement donors. The estimated residual risk of HIV transfusion transmission was 11.3 per 106 donations (95% CI, 8.4-14.2), which could be reduced to 4.2 per 106 donations (95% CI, 3.2-5.2) by use of individual-donation nucleic acid testing (NAT). CONCLUSION: The incidence and residual transfusion risk of HIV infection are relatively high in Brazil. Implementation of NAT will not be sufficient to decrease transmission rates to levels seen in the United States or Europe; therefore, other measures focused on decreasing donations by at-risk individuals are also necessary.

A Simple Guideline Reduces the Need for Red Blood Cell Transfusions in Swiss Hospitals: A Prospective, Multicentre, Before-and-After Study in Elective Hip and Knee Replacement

INTRODUCTION Optimising the use of blood has become a core task of transfusion medicine. Because no general guidelines are available in Switzerland, we analysed the effects of the introduction of a guideline on red blood cell (RBC) transfusion for elective orthopaedic surgery. METHODS Prospective, multicentre, before-and-after study comparing the use of RBCs in adult elective hip or knee replacement before and after the implementation of a guideline in 10 Swiss hospitals, developed together with all participants. RESULTS We included 2,134 patients, 1,238 in 7 months before, 896 in 6 months after intervention. 57 (34 or 2.7% before, 23 or 2.6% after) were lost before follow-up visit. The mean number of transfused RBC units decreased from 0.5 to 0.4 per patient (0.1, 95% CI 0.08-0.2; p = 0.014), the proportion of transfused patients from 20.9% to 16.9% (4%, 95% C.I. 0.7-7.4%; p = 0.02), and the pre-transfusion haemoglobin from 82.6 to 78.2 g/l (4.4 g/l, 95% C. I. 2.15-6.62 g/l, p < 0.001). We did not observe any statistically significant changes in in-hospital mortality (0.4% vs. 0%) and morbidity (4.1% vs. 4.0%), median hospital length of stay (9 vs. 9 days), follow-up mortality (0.4% vs. 0.2%) and follow-up morbidity (6.9% vs. 6.0%). CONCLUSIONS The introduction of a simple transfusion guideline reduces and standardises the use of RBCs by decreasing the haemoglobin transfusion trigger, without negative effects on the patient outcome. Local support, training, and monitoring of the effects are requirements for programmes optimising the use of blood.

A comprehensive ovine model of blood transfusion

Background The growing awareness of transfusion-associated morbidity and mortality necessitates investigations into the underlying mechanisms. Small animals have been the dominant transfusion model but have associated limitations. This study aimed to develop a comprehensive large animal (ovine) model of transfusion encompassing: blood collection, processing and storage, compatibility testing right through to post-transfusion outcomes. Materials and methods Two units of blood were collected from each of 12 adult male Merino sheep and processed into 24 ovine-packed red blood cell (PRBC) units. Baseline haematological parameters of ovine blood and PRBC cells were analysed. Biochemical changes in ovine PRBCs were characterized during the 42-day storage period. Immunological compatibility of the blood was confirmed with sera from potential recipient sheep, using a saline and albumin agglutination cross-match. Following confirmation of compatibility, each recipient sheep (n = 12) was transfused with two units of ovine PRBC. Results Procedures for collecting, processing, cross-matching and transfusing ovine blood were established. Although ovine red blood cells are smaller and higher in number, their mean cell haemoglobin concentration is similar to human red blood cells. Ovine PRBC showed improved storage properties in saline–adenine–glucose–mannitol (SAG-M) compared with previous human PRBC studies. Seventy-six compatibility tests were performed and 17·1% were incompatible. Only cross-match compatible ovine PRBC were transfused and no adverse reactions were observed. Conclusion These findings demonstrate the utility of the ovine model for future blood transfusion studies and highlight the importance of compatibility testing in animal models involving homologous transfusions.

Transfusions de globules rouges aux soins intensifs pédiatriques : épidémiologie et déterminants

Les transfusions de globules rouges (GR) sont fréquentes aux soins intensifs pédiatriques (SIP). Cependant, il n’y a pas de donnée récente sur les pratiques transfusionnelles aux SIP. Les objectifs de notre étude étaient 1) de décrire les pratiques transfusionnelles aux SIP du CHU Sainte-Justine en y déterminant la fréquence des transfusions de GR et en caractérisant les déterminants de ces transfusions, 2) de comparer ces pratiques avec celles observées il y a dix ans, et 3) d’évaluer le degré d’adhérence à la recommandation principale d’une large étude randomisée contrôlée, l’étude TRIPICU, laquelle proposait une pratique précise chez les patients stabilisés. Nous avons réalisé une étude monocentrique prospective observationnelle d’une durée d’un an. L’information requise a été extraite des dossiers médicaux. Les déterminants des transfusions ont été recherchés quotidiennement jusqu’à la première transfusion pour les cas transfusés, ou jusqu’à la sortie des SIP pour les cas non transfusés. Les justifications des transfusions déclarées par les médecins traitants ont été compilées à l’aide d’un questionnaire. Il y a eu 913 admissions consécutives durant la période d’étude, dont 842 ont été retenues. Au moins une transfusion a été donnée à 144 patients (17.1%). Le taux moyen d’hémoglobine avant la première transfusion était de 77.3±27.2 g/L. Les déterminants d’un premier événement transfusionnel à l’analyse multivariée étaient le jeune âge (< 12 mois), la présence d’une cardiopathie congénitale, un nadir d’hémoglobine ≤ 70 g/L, la gravité de la maladie, et certaines dysfonctions d’organe. Les trois justifications de transfusions les plus fréquemment évoquées par les médecins étaient une hémoglobine basse, un transport en oxygène insuffisant et une instabilité hémodynamique. La recommandation principale de l’étude TRIPICU a été appliquée dans 96.4% des premiers événements transfusionnels. En conclusion, les transfusions de GR sont fréquentes aux SIP. Jeune âge, cardiopathie congénitale, hémoglobine basse, gravité de la maladie et certaines dysfonctions d’organes sont des déterminants significatifs de transfusions de GR aux SIP. La plupart des premiers événements transfusionnels furent prescrits en accord avec les récentes recommandations.

Variability on red blood cell transfusion practices among Brazilian neonatal intensive care units

BACKGROUND:Guidelines for red blood cell (RBC) transfusions exist; however, transfusion practices vary among centers. This study aimed to analyze transfusion practices and the impact of patients and institutional characteristics on the indications of RBC transfusions in preterm infants.STUDY DESIGN and METHODS:RBC transfusion practices were investigated in a multicenter prospective cohort of preterm infants with a birth weight of less than 1500 g born at eight public university neonatal intensive care units of the Brazilian Network on Neonatal Research. Variables associated with any RBC transfusions were analyzed by logistic regression analysis.RESULTS:Of 952 very-low-birth-weight infants, 532 (55.9%) received at least one RBC transfusion. The percentages of transfused neonates were 48.9, 54.5, 56.0, 61.2, 56.3, 47.8, 75.4, and 44.7%, respectively, for Centers 1 through 8. The number of transfusions during the first 28 days of life was higher in Center 4 and 7 than in other centers. After 28 days, the number of transfusions decreased, except for Center 7. Multivariate logistic regression analysis showed higher likelihood of transfusion in infants with late onset sepsis (odds ratio [OR], 2.8; 95% confidence interval [CI], 1.8-4.4), intraventricular hemorrhage (OR, 9.4; 95% CI, 3.3-26.8), intubation at birth (OR, 1.7; 95% CI, 1.0-2.8), need for umbilical catheter (OR, 2.4; 95% CI, 1.3-4.4), days on mechanical ventilation (OR, 1.1; 95% CI, 1.0-1.2), oxygen therapy (OR, 1.1; 95% CI, 1.0-1.1), parenteral nutrition (OR, 1.1; 95% CI, 1.0-1.1), and birth center (p < 0.001).CONCLUSIONS:The need of RBC transfusions in very-low-birth-weight preterm infants was associated with clinical conditions and birth center. The distribution of the number of transfusions during hospital stay may be used as a measure of neonatal care quality.

Blood transfusion utilization and recipient survival at Hospital das Clinicas in Sao Paulo, Brazil

BACKGROUND: The characteristics of blood recipients including diagnoses associated with transfusion and posttransfusion survival are unreported in Brazil. The goals of this analysis were: 1) to describe blood utilization according to clinical diagnoses and patient characteristics and 2) to determine the factors associated with survival of blood recipients. STUDY DESIGN AND METHODS: A retrospective cross-sectional analysis was conducted on all inpatients in 2004. Data came from three sources: The first two files consist of data about patient characteristics, clinical diagnosis, and transfusion. Analyses comparing transfused and nontransfused patients were conducted. The third file was used to determine survival recipients up to 3 years after transfusion. Logistic regression was conducted among transfused patients to examine characteristics associated with survival. RESULTS: In 2004, a total of 30,779 patients were admitted, with 3835 (12.4%) transfused. These patients had 10,479 transfusions episodes, consisting of 39,561 transfused components: 16,748 (42%) red blood cells, 15,828 (40%) platelets (PLTs), and 6190 (16%) plasma. The median number of components transfused was three (range, 1-656) per patient admission. Mortality during hospitalization was different for patients whose admissions included transfusion or not (24% vs. 4%). After 1 year, 56% of transfusion recipients were alive. The multivariable model of factors associated with mortality after transfusion showed that the most significant factors in descending order were hospital ward, increasing age, increasing number of components transfused, and type of components received. CONCLUSION: Ward and transfusion are markers of underlying medical conditions and are associated with the probability of survival. PLT transfusions are common and likely reflect the types of patients treated. This comprehensive blood utilization study, the first of its kind in Brazil, can help in developing transfusion policy analyses in South America.