974 resultados para Mossé, Claude
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Les plus récentes études sur l'auteur se sont intéressées à plusieurs aspects de sa figure. Elles ont questionné ses représentations dans la fiction. Elles l'ont étudiée comme une fabrication du champ littéraire. Elles ont réfléchi aux croyances et aux mythes dont cette image est porteuse. Elles se sont penchées sur le rapport que les lecteurs entretiennent avec la biographie de l'auteur. Elles ont même cherché à comprendre à quelles conditions un individu en arrive à se dire écrivain. Aucune étude ne s'est toutefois intéressée à la conservation posthume des figures d'auteur par ces fascinants musées que constitue leur maison personnelle, lorsqu'elle est ouverte au public.Dans une perspective chronologique, le premier objectif de la Thèse consiste à situer et à comparer les maisons d'écrivains en France et au Québec. Dans une perspective synchronique, le deuxième objectif est d'étudier les représentations des écrivains que les maisons-musées véhiculent.L'ouverture des premières maisons d'hommes célèbres en Europe à la fin du XIXe siècle est tributaire du culte des grands hommes. La première partie de la Thèse est consacrée à ce phénomène, notamment étudié par Jean-Claude Bonnet. En France, les maisons-musées gagnent en popularité tout au long du XXe siècle et connaissent un âge d'or dans les années 1980 et 1990, sous le coup de politiques gouvernementales qui témoignent désormais d'une conception élargie de la culture. Au Québec, l'émergence du phénomène n'est pas beaucoup plus tardive, mais connait une expansion beaucoup moins importante. La deuxième partie de la Thèse s'intéresse aux politiques culturelles qui favorisent l'ouverture au public de maisons d'écrivains dans ces pays de la Francophonie. Elle présente également les monographies des six maisons d'écrivains qui composent le corpus restreint de la Thèse : en France, la Maison de Balzac à Paris, la Maison de Tante Léonie-Musée Marcel-Proust à Illiers-Combray et la Maison Elsa-Triolet-Aragon à Saint-Amoult-en-Yvelines; au Québec, la Maison Samuel-Bédard-Musée Louis-Hémon à Péribonka, l'Espace Félix-Leclerc à l'île d'Orléans et l'Espace Claude-Henri-Grignon à Saint-Jérome. Enfin, la troisième partie de la Thèse porte sur les représentations des écrivains dans les maisons d'écrivains, en s'intéressant à une particularité importante de ces lieux semi-privés et semi-publics : l'opposition entre familiarité et grandeur sur laquelle ils reposent.
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Remerciements -- Introduction générale: sortie du colonialisme et enjeux de l’édification des sociétés postcoloniales / Patrick Dramé, Pascal Scallon-Chouinard et Françoise Nozati.-- I. Le crépuscule du colonialisme: Les missionnaires catholiques à l’assaut des colonisés africains : un bilan historiographique / Benoît Chartier -- Gandhi, l’Inde coloniale et la philosophie de la non-violence / Julie-Anne Gaudreau -- L’Indonésie en quête d’indépendance : une étude historiographique / Jean-Philippe Martel. II. Les enjeux de l’affirmation d’une identité politique et culturelle : Les nouvelles constitutions africaines : influences et objectifs. Étude de cas du Bénin, du Ghana et du Sénégal / Victor Bilodeau -- La politique culturelle : porte-étendard de l’État et de la nation malienne / Pauline Fougère.—III Quand le Québec s’émancipe : Nègres blancs d’Amérique : entre critiques et dénonciations / Michael Bergeron -- Socialisme et décolonisation dans le Québec de la Révolution tranquille à travers La Revue socialiste et Parti Pris / Stéphanie Jodoin-- La dernière année de la guerre d’Algérie vue par Le Devoir / Myriam Alarie.-- IV. Mémoire traumatique et construction nationale : Les mémoires du génocide de 1904 dans le Sud-Ouest africain allemand / Estelle Bourbeau -- Une équipe, un pays : la réconciliation raciale post apartheid autour du rugby sud-africain / Marie-Claude Beauregard --Biographies des auteurs.
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Au cours des dernières décennies, la recherche scientifique, toutes disciplines confondues, s’est particulièrement intéressée aux phénomènes et questionnements identitaires, notamment en ce qui concerne les groupes et les mouvements minoritaires ou marginaux, mais également en ce qui concerne la question des identités nationales dont se délectent à leur tour politiciens et médias. Véritable reflet d’un des enjeux majeurs de nos sociétés contemporaines, cet intérêt des chercheurs pour les phénomènes identitaires a particulièrement porté sur l’étude des processus de construction et d’affirmation des identités individuelles et collectives, c’est-à-dire sur les modes et les modalités à partir desquels les identités se construisent, se structurent et sont affirmées dans un rapport comparatif, compétitif et dialogique entre le Soi et l’Autre. Si notre compréhension des phénomènes identitaires s’est considérablement précisée et nuancée depuis la publication dans les années 1950, voire antérieurement, des études fondamentales et fondatrices, il n’en demeure pas moins que le concept d’identité, peu importe les multiples terminologies qu’il peut prendre selon les disciplines, pose actuellement de nombreux problèmes et s’avère abondamment galvaudé par certaines recherches récentes qui en font usage sans nécessairement le définir, voire pire, le maîtriser, comme un champ d’études à la mode qu’il convient d’investir afin d’alimenter un lectorat avide de ces questions et problèmes identitaires. Il est vrai que les travaux scientifiques sur les identités paraissent à un rythme soutenu, voire insoutenable tant cette production est abondante et diversifiée. Tour à tour, les identités ethniques, nationales, provinciales, régionales, politiques, culturelles, religieuses, de genre, des groupes ou mouvements minoritaires et marginaux, pour ne nommer que certains des principaux champs d’investigation, ont été interrogées. Loin de se limiter aux sociétés, aux individus et aux collectivités modernes, les identités du passé, toutes périodes confondues, ont également été revisitées à la lumière des outils d’interprétation développés, entre autres, par la sociologie, par l’anthropologie culturelle et par la psychologie sociale. Bien évidemment, les spécialistes de l’Antiquité n’ont pas échappé à cette tendance, partant à leur tour à la conquête de l’identité (ou des identités) grecque(s), romaine(s), barbare(s), judéenne(s) et chrétienne(s). Leur intérêt s’est également porté sur les identités propres aux diverses catégories ou collectivités sociales, politiques, juridiques, religieuses et professionnelles. Toutefois, aborder la question des identités dans l’Antiquité oblige à délaisser les définitions et compréhensions modernes au profit d’un tout autre mode raisonnement identitaire et d’appartenance propre aux sociétés et collectivités anciennes en prenant en considération les dimensions « – emic » et « – etic » que requiert l’utilisation de cette notion afin d’en avoir recours comme une catégorie d’analyse adéquate pour cette période particulière, une approche double et complémentaire trop souvent négligée par une majorité de recherches dont les résultats aboutissent inévitablement à une compréhension anachronique et « distorsionnée » des réalités anciennes, ce qui est d’autant plus le cas en histoire des religions et des communautés socioreligieuses de l’Antiquité en raison de nombreux présupposés idéologiques et théologiques qui dominent encore tout un pan de l’historiographie actuelle. Bien que le concept même d’identité n’existe pas dans l’Antiquité, le terme « identitas » renvoyant à une tout autre réalité, cela ne signifie pas pour autant que les Anciens n’avaient aucune conscience de leur(s) identité(s) et qu’il est impossible pour nous modernes d’étudier les phénomènes et les discours identitaires antiques. Toutefois, cela impose d’aborder ces phénomènes avec une très grande prudence et beaucoup de nuances en évitant les généralisations hâtives et en circonscrivant bien les contextes d’énonciation dans lesquels ces identités se sont construites et ont été affirmées, car, déterminées par les appartenances, la définition de ces identités s’est constamment élaborée et réélaborée sur un rapport Soi / Autre, inclusion / exclusion et a reposé sur des stratégies discursives qui ont varié selon les époques, les lieux, les auteurs et les contextes d’énonciation. L’enjeu principal est alors de comprendre les stratégies et les mécanismes mis en œuvre par les auteurs anciens dans les processus discursifs de construction identitaire de leur groupe d’appartenance. Produit d’une rhétorique, l’étude des identités anciennes oblige donc de distinguer, ce qui est certes complexe, discours et réalités sociales, du moins cela oblige, encore une fois, à une extrême prudence et beaucoup de nuances afin de ne pas confondre discours et réalités. Si les discours ont effectivement pour effet d’ériger des frontières identitaires fixes et imperméables entre les différents groupes et collectivités, l’étude de la réalité vécue par les acteurs sociaux montre que ces frontières étaient plutôt fluides et perméables. Pour étudier la question des identités dans l’Antiquité, plusieurs postes d’observation peuvent êtres sollicités en s’intéressant, notamment, à la formation des identités, à l’identité en auto-définition, à l’identité dans le miroir de l’Autre, à l’impact des interactions entre le Soi et l’Autre sur les définitions identitaires, aux frontières identitaires et à leurs transgresseurs, aux marqueurs identitaires, etc. Ces différentes approches, notamment lorsqu’elles sont combinées les unes aux autres, contribuent à mettre en évidence la complexité des processus de construction des identités dans l’Antiquité dont on reconnaît désormais le caractère fluide, dynamique et discursif, malgré les idéologies de stabilité sur lesquelles elles se sont élaborées et polémiquées. Loin de susciter de vains débats, les études sur les identités dans l’Antiquité permettent d’aborder sous un angle novateur certains acquis de la recherche et de leur apporter de riches nuances. Cependant, interpréter les phénomènes identitaires anciens à partir de paradigmes, de terminologies et de catégories erronés ou anachroniques a également pour conséquence indéniable de parvenir à une relecture « distorsionnée », si ce n’est orientée, du passé, en lui imposant des catégories de définition et d’auto-définition identitaires qui n’existaient pas dans l’Antiquité. C’est pourquoi il importe également, lorsqu’on tente d’aborder ces phénomènes identitaires, de réfléchir sur les paradigmes, les terminologies et les catégories qui sont invoqués par en parler et ne pas hésiter à les remettre en question en refusant d’adhérer, de manière consciente ou inconsciente, à un quelconque modèle préétabli. S’inscrivant dans ce courant réflexif majeur de l’historiographique actuelle sur l’étude des phénomènes de construction identitaire dans l’Antiquité, notre recherche s’intéresse plus particulièrement aux processus de construction de discours d’appartenance dans la littérature judéenne et chrétienne aux Ier et IIe siècles. Sans avoir cherché à circonscrire une définition unique et unilatérale des identités judéennes et chrétiennes de cette période – définition qui s’avère, selon nous, plus utopique que réaliste en raison de la pluralité des mouvements qui composent le « judaïsme » et le « christianisme » anciens et des auteurs qui ont tenté, par leurs discours, de définir et présenter ces identités – ou tenter d’établir une liste de critères à respecter pour délimiter ce qu’est l’identité judéenne ou chrétienne – et, par conséquent, ceux qui peuvent ou non se réclamer d’être Judéens ou chrétiens –, la perspective que nous adoptons dans cette recherche est plutôt de réfléchir à la manière dont il convient d’aborder les identités anciennes et les processus de construction identitaire dans l’Antiquité. Notre réflexion se veut donc d’abord et avant tout une réflexion méthodologique, épistémologique, terminologique et historiographique des questions et phénomènes identitaires dans l’Antiquité, notamment en ce qui concerne les identités judéennes et chrétiennes des Ier et IIe siècles qui sont abordées à partir de divers postes d’observation et dans une perspective socio-historique qui adopte une démarche « – emic » et « – etic ». Notre recherche est divisée en trois parties. La première sera consacrée aux discussions d’ordre « – etic », c’est-à-dire aux réflexions et aux remarques méthodologiques, épistémologiques, terminologiques et historiographies sur l’approche des phénomènes identitaires et de l’identité chrétienne dans l’Antiquité. Le chapitre I présentera des remarques historiographiques sur les travaux récents en histoire du « christianisme » ancien. Dans le chapitre II, nous discuterons des concepts modernes d’« identité », de « race » et d’« ethnie ». Le chapitre III présentera quelques réflexions épistémologiques et méthodologiques sur l’application des théories et concepts modernes aux réalités antiques dans l’approche des phénomènes identitaires. Finalement, le chapitre IV reviendra sur les différents paradigmes interprétatifs qui ont été utilisés dans le débat moderne sur la question du Parting of the Ways. La deuxième partie sera consacrée à la présentation des cadres contextuels du « judaïsme » et du « christianisme » anciens. Le chapitre V dressera un portrait général de la pluralité qui caractérise le « judaïsme » ancien à la période romaine (Ier – IIe siècles) et des principaux marqueurs identitaires des communautés judéennes de cette époque. Dans le chapitre VI, il sera question de l’origine et de l’expansion du « judaïsme chrétien » dans l’Empire romain (Ier – IIe siècles) de même que de la pluralité des courants chrétiens. La troisième partie abordera la dimension « – emic » de notre recherche en s’intéressant aux processus discursifs de construction de l’identité chrétienne à partir de différents postes d’observation. Le chapitre VII analysera la présentation que l’auteur des Actes des apôtres fait des conditions d’entrée et des premières règles de vie dans la communauté chrétienne. Le chapitre VIII s’intéressera aux enjeux liés à la perception et à la représentation du Soi et de l’Autre en tentant de comprendre comment le mouvement chrétien a tenté de s’auto-définir et comment il a été défini par l’Altérité. Finalement, le chapitre IX analysera la manière dont les auteurs chrétiens se sont approprié le terme « γένος » et comment ils l’ont redéfini sur la base de critères cultuels ou religieux afin de présenter l’originalité distinctive du mouvement chrétien.
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BACKGROUND: Data for multiple common susceptibility alleles for breast cancer may be combined to identify women at different levels of breast cancer risk. Such stratification could guide preventive and screening strategies. However, empirical evidence for genetic risk stratification is lacking. METHODS: We investigated the value of using 77 breast cancer-associated single nucleotide polymorphisms (SNPs) for risk stratification, in a study of 33 673 breast cancer cases and 33 381 control women of European origin. We tested all possible pair-wise multiplicative interactions and constructed a 77-SNP polygenic risk score (PRS) for breast cancer overall and by estrogen receptor (ER) status. Absolute risks of breast cancer by PRS were derived from relative risk estimates and UK incidence and mortality rates. RESULTS: There was no strong evidence for departure from a multiplicative model for any SNP pair. Women in the highest 1% of the PRS had a three-fold increased risk of developing breast cancer compared with women in the middle quintile (odds ratio [OR] = 3.36, 95% confidence interval [CI] = 2.95 to 3.83). The ORs for ER-positive and ER-negative disease were 3.73 (95% CI = 3.24 to 4.30) and 2.80 (95% CI = 2.26 to 3.46), respectively. Lifetime risk of breast cancer for women in the lowest and highest quintiles of the PRS were 5.2% and 16.6% for a woman without family history, and 8.6% and 24.4% for a woman with a first-degree family history of breast cancer. CONCLUSIONS: The PRS stratifies breast cancer risk in women both with and without a family history of breast cancer. The observed level of risk discrimination could inform targeted screening and prevention strategies. Further discrimination may be achievable through combining the PRS with lifestyle/environmental factors, although these were not considered in this report.
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Background - Aspergillus respiratory infection is a common complication in cystic fibrosis (CF) and is associated with loss of pulmonary function and allergic disease. Methods - Fifty-three Aspergillus isolates recovered from CF patients were identified to species by Internal Transcribed Spacer Region (ITS), β-tubulin, and calmodulin sequencing. Results - Three species complexes (Terrei, Nigri, and Fumigati) were found. Identification to species level gave a single Aspergillus terreus sensu stricto, one Aspergillus niger sensu stricto and 51 Aspergillus fumigatus sensu stricto isolates. No cryptic species were found. Conclusions - To our knowledge, this is the first prospective study of Aspergillus species in CF using molecular methods. The paucity of non-A. fumigatus and of cryptic species of A. fumigatus suggests a special association of A. fumigatus sensu stricto with CF airways, indicating it likely displays unique characteristics making it suitable for chronic residence in that milieu. These findings could refine an epidemiologic and therapeutic approach geared to this pathogen.
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The aim of this retrospective study was to compare the clinical and radiographic results after TKA (PFC, DePuy), performed either by computer assisted navigation (CAS, Brainlab, Johnson&Johnson) or by conventional means. Material and methods: Between May and December 2006 we reviewed 36 conventional TKA performed between 2002 and 2003 (group A) and 37 navigated TKA performed between 2005 and 2006 (group B) by the same experienced surgeon. The mean age in group A was 74 years (range 62-90) and 73 (range 58-85) in group B with a similar age distribution. The preoperative mechanical axes in group A ranged from -13° varus to +13° valgus (mean absolute deviation 6.83°, SD 3.86), in group B from -13° to +16° (mean absolute deviation 5.35, SD 4.29). Patients with a previous tibial osteotomy or revision arthroplasty were excluded from the study. Examination was done by an experienced orthopedic resident independent of the surgeon. All patients had pre- and postoperative long standing radiographs. The IKSS and the WOMAC were utilized to determine the clinical outcome. Patient's degree of satisfaction was assessed on a visual analogous scale (VAS). Results: 32 of the 37 navigated TKAs (86,5%) showed a postoperative mechanical axis within the limits of 3 degrees of valgus or varus deviation compared to only 24 (66%) of the 36 standard TKAs. This difference was significant (p = 0.045). The mean absolute deviation from neutral axis was 3.00° (range -5° to +9°, SD: 1.75) in group A in comparison to 1.54° (range -5° to +4°, SD: 1.41) in group B with a highly significant difference (p = 0.000). Furthermore, both groups showed a significant postoperative improvement of their mean IKSS-values (group A: 89 preoperative to 169 postoperative, group B 88 to 176) without a significant difference between the two groups. Neither the WOMAC nor the patient's degree of satisfaction - as assessed by VAS - showed significant differences. Operation time was significantly higher in group B (mean 119.9 min.) than in group A (mean 99.6 min., p <0.000). Conclusion: Our study showed consistent significant improvement of postoperative frontal alignment in TKA by computer assisted navigation (CAS) compared to standard methods, even in the hands of a surgeon well experienced in standard TKA implantation. However, the follow-up time of this study was not long enough to judge differences in clinical outcome. Thus, the relevance of computer navigation for clinical outcome and survival of TKA remains to be proved in long term studies to justify the longer operation time. References 1 Stulberg SD. Clin Orth Rel Res. 2003;(416):177-84. 2 Chauhan SK. JBJS Br. 2004;86(3):372-7. 3 Bäthis H, et al. Orthopäde. 2006;35(10):1056-65.
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The aim of this study was to evaluate adverse effects of multiwalled carbon nanotubes (MWCNT), produced for industrial purposes, on the human epithelial cell line A549. MWCNT were dispersed in dipalmitoyl lecithin (DPL), a component of pulmonary surfactant, and the effects of dispersion in DPL were compared to those in two other media: ethanol (EtOH) and phosphate-buffered saline (PBS). Effects of MWCNT were also compared to those of two asbestos fibers (chrysotile and crocidolite) and carbon black (CB) nanoparticles, not only in A549 cells but also in mesothelial cells (MeT5A human cell line), used as an asbestos-sensitive cell type. MWCNT formed agglomerates on top of both cell lines (surface area 15-35 μm2) that were significantly larger and more numerous in PBS than in EtOH and DPL. Whatever the dispersion media, incubation with 100 μg/ml MWCNT induced a similar decrease in metabolic activity without changing cell membrane permeability or apoptosis. Neither MWCNT cellular internalization nor oxidative stress was observed. In contrast, asbestos fibers penetrated into the cells, decreased metabolic activity but not cell membrane permeability, and increased apoptosis, without decreasing cell number. CB was internalized without any adverse effects. In conclusion, this study demonstrates that MWCNT produced for industrial purposes exert adverse effects without being internalized by human epithelial and mesothelial pulmonary cell lines. [Authors]