794 resultados para Conscience raciale
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L'eugénisme est un écheveau d'idées qu'il n'est pas toujours facile de démêler tant le terme se rattache de près ou de loin à de nombreux domaines concernant l'évolution de l'être humain et de la société. Un bref retour en arrière nous montre que les thèses siècle par le psychologue anglais Francis Galton ont pu tout aussi bien servir les intérêts de la politique raciale de l'Allemagne nazie, qu'être l'arrière-fond d'une biologie dite sociale qui s'appuie sur le déterminisme pour expliquer les inégalités de classes, d'intelligence ou de pouvoir. Dès le début, les eugénistes proposèrent une réforme sociale dont les fondements, supposaient-ils, étaient scientifiques. Sans entrer dans le débat de l'objectivité de l'entreprise scientifique, et, à l'abri de toute influence culturelle, il n'en reste pas moins que l'histoire de l'eugénisme est un exemple significatif de rapports entre les revendications et les idéaux de certains groupes sociaux, et les recherches, les théories et les découvertes scientifiques en biologie et en génétique. Peu de gens sont familiers avec l'eugénisme. Bien qu'il ait été un mouvement très en vogue dans le premier tiers du XXe siècle, il a reçu fort mauvaise presse depuis la deuxième guerre mondiale, et plus précisément à partir du procès de Nuremberg où il a été associé au régime nazi. En tant que mouvement, il est tombé dans l'oubli. Pourtant, le mot «eugénisme» se retrouve de plus en plus fréquemment - bien qu'avec une connotation négative dans les publications ou les livres abordant les aspects éthiques de certaines recherches scientifiques. Le fait est que bon nombre de spécialistes mettent leurs lecteurs en garde contre les tentations de l'eugénisme particulièrement en ce qui a trait à la génétique des populations, au dépistage génétique, au «genetic counseling» (cliniques de consultation génétique) ou aux tests d'évaluation et de mesure de l'intelligence. […]
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L'accélération rapide de la croissance urbaine est l'une des caractéristiques les plus spectaculaires de l'Afrique actuelle. Elle détermine une nouvelle distribution du peuplement. Le glissement de population des villages vers les centres urbains entretient, d'une manière continue, le développement des capitales et la multiplication des "petites" villes. Elle impose un remaniement rapide des structures sociales, Elle contribue à l'élaboration d'une nouvelle culture africaine, "Le milieu urbain est le chantier où se construisent les sociétés africaines modernes". Étudier, dans ce processus d'accélération, les conditions de l'habitat et son évolution, ainsi que le rapport habitat-population, me paraît donc important, d'actualité et d'avenir. Le terrain choisi pour cette étude est celui de Niamey, capitale de la République du Niger. Village encore en 1927, agglomération urbaine approchant les 100 000 habitants aujourd'hui, peut-être métropole de 500 000 habitants en l'an 2000, Niamey, comme toutes les villes africaines, a grandi trop rapidement et, parfois, d'une façon anarchique. Une prise de conscience du développement rapide de cette ville a déjà provoqué des études de sociologie et d'urbanisme, des plans d'aménagement de l'espace urbain ont été élaborés (dès 1930) et souvent corrigés et améliorés, des projets d'avenir prennent corps avec le nouveau Conseil Municipal. Cette étude voudrait situer les problèmes de la population de Niamey face à son habitat dans un grand mouvement, celui amorcé en 1927, date de la fondation de Niamey, celui vécu aujourd'hui, d'une manière parfois très aiguë par la majeure partie de la population, celui de l'avenir qui résulte de la prise de conscience actuelle et de la volonté d'apporter des solutions durables. […]
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Le mot considération prend ici un sens large, celui de juger, critiquer, penser, voire même inventer. Il se rattache cependant à un cadre de référence précis, privilégié, du fait qu'il permet d'établir des schémas d'analyse spécifiques et d'aboutir à une vue synthétique de la problématique. Prenant appui sur certains ouvrages de sociologues et d'historiens tels que, par exemple, ceux d'Alain Touraine et d'Edward Thompson (pour ne nommer que ceux-là), j'ai décrit le phénomène que je voulais étudier. Par mouvements pour la paix mondiale, j'entends viser plus que des manifestations visibles à l'oeil nu dans la société. C'est pourquoi, d'autre part, des écrits philosophiques d'E. Kant, d'E. Bloch et de J. Habermas m'ont fourni le cadrage adéquat pour élaborer un fondement philosophique pour la paix mondiale. L'ensemble de cette démarche me permettra de tirer des considérations sur un nouvel espoir possible. Le nucléaire, arme de guerre et/ou utilisation pacifique, est le point de mire des mouvements pour la paix actuels. On ne peut penser à la paix mondiale aujourd'hui sans penser à la fois au nucléaire. Il joue le rôle de catalyseur pour une prise de conscience cosmopolite et planétaire vers la paix mondiale véritable.
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Si j'ai choisi comme sujet d'étude "Comment les services sociaux sont appliqués dans le système policier", c'est qu'à plusieurs niveaux cette institution sociale, "la police", constitue un champ privilégié d'étude pour les spécialistes des sciences sociales comme pour ceux de l'administration publique. En effet, parmi les organisations sociales ayant des buts et intérêts précis, dans des rôles spécifiques, la police est de celles qui ont été étudiées tardivement et ce, d'une manière moins approfondie que d'autres organisations comme par exemple, le scolaire, le judiciaire, et aussi le sanitaire. Cet état de choses réside dans de multiples raisons, mais l'une des plus importantes est probablement le peu de priorité accordée dans l'échelle des préoccupations sociales aux problèmes liés au fonctionnement de la police. Il est certain qu'à côté d'un intérêt purement théorique et académique, j'ai également une préoccupation pratique, car, ayant servi plus de huit ans dans les forces policières, il n'y a aucun doute que je fais passer la police dans un ordre de haute priorité dans mes préoccupations de travailleur social, comme dans celles du grand public. Je suis convaincu que les agents de contrôle social, en particulier la police et les services sociaux, exercent par leur diplomatie et par leur jugement, un pouvoir discrétionnaire indispensable qui permet d'aérer un appareil juridique surchargé. Ils deviennent, par le fait même, les pivots d'un appareil de protection sociale. C'est pourquoi, avec une prise de conscience de la police et des services sociaux face aux problèmes qui sont liés au rôle de chacun d'eux, ainsi qu'à l'exercice de leurs fonctions, on pourra peut-être rendre conscients les promoteurs de l'ordre social des valeurs qui sont en cause dans l'action policière. Il serait souhaitable qu'une évolution redéfinisse le rôle de la police dans une société démocratique, afin que de nouvelles solutions puissent apparaître dans l'intérêt du grand public. […]
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Jusqu'à une date récente, l'histoire de l'éducation des filles demeurait un champ d'étude encore pratiquement inexploré. Plusieurs ouvrages ont cependant déjà traité de la question de l'éducation au Québec à différents points de vue. Le plus récent et le plus complet semble être la grande synthèse de Louis-Philippe Audet, Histoire de l'enseignement au Québec, 1608-1971. Audet y traite de plusieurs aspects: législation, administration, pédagogie, qui nous permettent de retracer l'évolution du système scolaire québécois. Mais comme tous les auteurs des études reliées à ce domaine, Audet n'établit aucune distinction entre l'éducation des filles et celle des garçons. Par ailleurs, il paraît conscient du fait qu'il ne s'attarde pas à l'éducation des filles sur des avenues spécifiques: "Nous avons conscience de n'avoir pas rendu tout à fait justice à l'enseignement ménager et familial qui a connu, au Québec, durant un quart de siècle, voire un demi-siècle, une vogue de plus en plus considérable". La place accordée à l'éducation des filles dans cet ouvrage est sensiblement nulle. Ce constat est exemplaire et se retrouve dans la majorité des ouvrages consacrés à l'histoire de l'éducation. Depuis le début des années 1980, plusieurs historiennes ont commencé à s'intéresser à ce sujet. Elles ont vite perçu le rôle important joué par les congrégations religieuses féminines dans ce secteur et des recherches furent orientées dans cette direction. Ces recherches touchent différents aspects de la vie pédagogique des couvents: les programmes, la clientèle étudiante, la philosophie de l'enseignement, les manuels scolaires, les activités para-scolaires, les journaux étudiants. En sont résultées plus d'une douzaine de monographies concernant autant de congrégations. […]
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Cette étude vise à connaître la perception et la représentation induite des institutions de sécurité et de justice ivoiriennes par les abidjanais. Les théories de la motivation, notamment celle du contenu motivationnel ont été utilisées pour comprendre le jugement des abidjanais. Un questionnaire et des entretiens ont permis de recueillir des données dont l’analyse relève une image négative du système de sécurité et de justice ivoirien qui s’est progressivement construite dans la conscience de la population. Cette dépréciation du système est motivée par les différentes expériences d’insatisfaction et autres griefs à l’endroit du système et de ses agents. This study aims at knowing the Abidjanian perception and the induced representation of Ivorian institutions of security and justice. We used theories of motivation, in particular the one concerning motivational content, in order to understand the Abidjanian judgments. Data from a questionnaire and some interviews have provided information that highlight a negative image among citizens of the Ivorian system of security and justice. This discrediting of the system is mainly the result of different dissatisfaction experiences and other complaints towards the system and its agents.
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Dans une ville comme Montréal, située dans un continent qui se dit développé et industrialisé, est-il normal que plus de quinze mille personnes (Fournier:1991) n'aient pas accès à une vie décente? Est-il normal que de plus en plus de personnes soient exclues du marché du travail et sans espoir d'y retourner un jour? Bien sûr, nous retrouvons plusieurs organismes qui offrent des services de première ligne (gîte, nourriture, vêtements); mais est-ce suffisant pour qu'une personne humaine retrouve sa dignité et puisse vivre avec des ressources adéquates? Ces organismes guidés par la «charité humaine» et gérés souvent par des communautés religieuses n'offrent pas d'alternatives à l'itinérance afin de diminuer le nombre de personnes vivant dans cette situation. La plupart du temps, ces organismes n'ont aucun intérêt à offrir de nouvelles alternatives car ils perdraient leur raison d'être. De ces organismes, il n'y a que le GIT (groupe d'information travail), qui privilégie le travail comme porte d'entrée pour la réinsertion sociale. La particularité de ces organismes réside dans une non-concertation et une absence d'intervention globale. De plus, la grande majorité de ces organismes qui donnent des services aux itinérants, exclue toute participation des usagers aux instances décisionnelles. On ne propose que rarement une consultation de la base, les services offerts provenant de la perception qu'a chacun de ces organismes face à la pauvreté. Depuis la fermeture de Dernier Recours Montréal, plusieurs itinérants ont pris conscience de leur situation et des droits et responsabilités qu'ils ont; ils se sont dit «tannés» de ne pouvoir participer aux prises de décisions qui les concernent. Présentement, dans les organismes du milieu, le sujet de l'heure est la participation des usagers aux instances décisionnelles. Mais, cette participation qu'on dit désirée, n'est souvent qu'un voeu pieux, sinon pourquoi assistons-nous à la création de nouveaux organismes pour défendre les droits des itinérante? En réalité, nous retrouvons très peu ou pas d'usager sur ces instances et ce malgré le colloque sur les modes alternatifs d'intervention auprès des personnes seules et itinérantes organisé par le Réseau d'Aide aux Personnes Seules et Itinérantes de Montréal au mois de janvier 1992 où pour la première fois des itinérants furent invités à venir prendre la parole. Pourtant, le RAPSIM croit que cette participation est essentielle afin de trouver des solutions à ce phénomène. […]
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Although research in the field of performing arts has substantially advanced over the last century, the actor, in general, still needs a repertoire of specific references to guide or support his practice. But how the actor must work the material foundation of his art that is his own body? Starting from a prerogative of a idiosyncrasy that is part of theater, this study intend, from the description and reflection about one physical experience with the Tai Chi, to weave relations between this experience and the possible developments of acting preparation. This research is also aimed to highlight the elements of connection between the principles that rules Tai Chi and the body without organs, idealized by Artaud, with the perspective of pointing possible contributions for actors work. The work presented here refers to a qualitative study that considers the body experience in practice of Tai Chi as a reference to dialogue and reflect about the acting preparation. The process of acting preparation presupposes a constant redoing of the body by certain practices. My experience with Tai Chi within this research allowed me verify that the work from established body techniques could be a way of technical preparation for the actor. As the body conscience expands, Tai Chi promotes a greater freedom of creation and expression, giving the actor the possibility of experience the body without organs, the artistic equivalent of the daily body, present, conscious, the organic foundation of emotions, in wich it is possible the materiality of ideas
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Au cours des trois dernières décennies, un nombre grandissant de chercheurs et de cliniciens se sont intéressés à la méditation comme stratégie de régulation attentionnelle et émotionnelle. Plusieurs études ont mis en évidence un lien entre la pratique de la méditation en pleine conscience, l’alliance thérapeutique et l’empathie. Plus récemment, des pratiques méditatives portant sur l’amour bienveillant et la compassion ont également suscité l’intérêt de la communauté scientifique. Les pratiques de méditation de compassion pourraient s’avérer tout aussi utiles que la pleine conscience dans le développement de l’empathie et offriraient de surcroit une certaine protection contre la fatigue empathique. L’objectif principal de cette thèse consiste à mieux comprendre l’impact de la méditation de compassion sur l’empathie des psychothérapeutes. À cette fin, la thèse est composée de deux articles explorant le lien entre la méditation de compassion et l’empathie des psychothérapeutes sous des angles complémentaires. Le premier article présente une revue des écrits portant sur le lien entre la pratique de la méditation de compassion et l’empathie des psychothérapeutes. L’objectif de cette revue des écrits est de répondre à la question suivante : la méditation de compassion peut-elle contribuer au développement de l’empathie des psychothérapeutes? Étant donné les nombreux liens et les chevauchements entre les pratiques de méditation en pleine conscience et les pratiques de méditation de compassion, les études portant sur le lien entre pleine conscience et empathie sont également considérées dans cette revue des écrits. Il apparaît, au terme de cette revue de littérature, que les pratiques de méditation de compassion peuvent augmenter l’activation de circuits neuronaux importants pour l’empathie. Ces pratiques de méditation semblent également améliorer l’empathie affective et la justesse de la perception empathique lorsque ces variables sont mesurées à l’aide d’échelles d’auto-évaluation. La méditation de compassion diminuerait également l’intensité des affects négatifs accompagnant l’empathie pour la douleur d’autrui. Tout en permettant de constater que la méditation de compassion semble avoir des impacts positifs sur divers aspects de l’empathie, la revue des écrits présentée dans le premier chapitre a permis de relever certaines limites des études citées et de suggérer quelques pistes de recherches futures. Ainsi, on note que la méditation en pleine conscience et la méditation de compassion sont souvent présentées conjointement et ce, à des participants n’ayant aucune expérience préalable de méditation. Cela fait en sorte qu’il est difficile de déterminer avec certitude si les bienfaits rapportés par les participants sont attribuables à la méditation de compassion, ou s’ils sont simplement dûs au fait que les participants ont entamé une pratique de méditation. Cela soulève donc la question suivante : quel est l’impact spécifique de la méditation de compassion sur l’empathie des psychothérapeutes, au delà des bienfaits qu’ils retirent déjà de la méditation en pleine conscience? C’est à cette question que tente de répondre l’étude conduite dans le cadre de la présente thèse et qui constitue l’objet du deuxième article. Dans le cadre de cette étude, un entraînement à la méditation de compassion a été offert à trois psychothérapeutes d’expérience ayant déjà une pratique régulière de la méditation en pleine conscience. L’entraînement proposé consistait en une pratique guidée de la méditation de compassion, offerte sur un enregistrement audio-numérique, à raison de vingt minutes par jour, à tous les deux jours, pendant quatre semaines. Des entrevues semi-structurées ont eu lieu avant l’entraînement, puis au terme des quatre semaines d’entraînement, de même que lors d’un suivi effectué quatre semaines plus tard. Une analyse compréhensive du récit phénoménologique des participants a mis en lumière des changements touchant quatre aspects principaux de l’expérience empathique : 1) la relation à soi; 2) l’expérience empathique elle-même; 3) l’expérience d’une relation thérapeutique; et 4) l’intégration du changement. À travers ces quatre aspects, des changements touchant diverses dimensions de l’expérience empathique sont abordés comme : la compassion pour soi, la pression de performance, la qualité de la présence à l’autre, l’acceptation de l’autre, la tolérance à la souffrance, et l’amour altruiste. Cette étude a donc permis de constater que même des psychothérapeutes d’expérience ayant déjà une pratique régulière de méditation en pleine conscience peuvent retirer des bienfaits de la méditation de compassion, tant au niveau de leur expérience empathique qu’au niveau de la prévention de la fatigue empathique et de l’épuisement professionnel. Cette thèse apporte donc une contribution originale à la compréhension de l’impact spécifique de la méditation de compassion sur l’empathie des psychothérapeutes en permettant de mieux saisir, à partir d’une perspective phénoménologique, l’influence de cette pratique de méditation sur divers aspects et dimensions de l’expérience empathique. En donnant la parole à des psychothérapeutes d’expérience ayant déjà une pratique de méditation en pleine conscience, l’étude met en lumière les bienfaits propres à la méditation de compassion au niveau de l’expérience empathique et au niveau de la prévention de la fatigue empathique. À ce titre, elle offre des pistes permettant d’améliorer tant la formation de base que la formation continue des psychothérapeutes en s’appuyant sur des données scientifiques probantes.
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Face à la multiplication des projets de transport de pétrole brut envisagés par l’industrie pétrolière pour désenclaver les sables bitumineux, de nombreux mouvements d’opposition se sont mis en branle. On retrouve parmi eux notamment des organisations environnementales, des syndicats, des agriculteurs, des municipalités, mais aussi plusieurs groupes citoyens qui témoignent de la mobilisation citoyenne grandissante face à ces projets. Au Québec, l’un des groupes citoyens les plus en vue est la Fondation Coule pas chez nous. Ce groupe est en voie de devenir un acteur politique influent pour ce qui est de son opposition aux projets de transport de pétrole brut touchant le Québec. L’objectif principal de cet essai est donc d’analyser la Fondation Coule pas chez nous pour contribuer à comprendre quels sont les éléments qui ont mené aux succès obtenus par le groupe et quelle est l’influence du groupe sur le monde politique et sur la société. L’analyse de la Fondation Coule pas chez nous démontre tout d’abord que l’organisation et la mobilisation citoyenne qu’elle engendre répondent à la définition de ce qui est un mouvement social. L’analyse met aussi en évidence les forces du groupe, soit l’étendue du réseau sur lequel il s’appuie, la qualité des liens qu’il a pu tisser avec d’autres acteurs influents et son choix de structure d’organisation. À ceci s’ajoutent le pragmatisme de son argumentaire, sa présence sur le terrain et sa capacité à tirer avantage des opportunités qui s’offrent à lui, notamment à l’échelle municipale. Le groupe a aussi su tirer profit de plusieurs événements symboliques, notamment pour le lancement de sa campagne initiale et pour sa participation à diverses manifestations. Ses actions les plus importantes ont été son implication dans un recours judiciaire mené par le Centre québécois du droit de l’environnement et sa collaboration pour la publication du livre Le Piège Énergie Est d’Éric Pineault, paru sous les Éditions Écosociété. La Fondation Coule pas chez nous utilise principalement le discours du développement durable et les variantes de conscience et politique verte du discours de radicalisme vert. L’utilisation de ces discours pourrait lui avoir permis de contribuer à étendre la mobilisation citoyenne et à placer les enjeux des projets d’expansion du complexe des sables bitumineux sur l'agenda politique à l’échelle municipale, provinciale et fédérale. Le groupe pourrait également avoir eu un impact sur le changement de culture des gens, en les rendant plus actifs au sein de leur communauté. Plusieurs pistes et suggestions sont lancées en fin d’essai pour les suites du mouvement. Entre autres, il est conseillé d’impliquer le citoyen le plus possible, de s’assurer de construire une solidarité au sein du groupe et d’orienter le discours vers des émotions mobilisatrices et un ton positif. Il est également suggéré de développer davantage de partenariats avec les communautés autochtones et les mouvements à l’extérieur du Québec.
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Bogusław Śliwa was born in Lvov on 6 October 1944. He graduated in law studies at Adam Mickiewicz University in Poznań in 1969. Following the completion of his prosecutor’s apprenticeship he worked, among others, in Wolsztyn, Świebodzin and – from 1975 – in Kalisz. On 22 August 1978 Śliwa was fired from the public prosecutor’s office because he had attempted to detect a person who murdered during the robbery committed by a Civic Militia officer. That time he established and maintained close contacts with activists of the Workers’ Defence Committee (KOR), among others: Jacek Kuroń, Mirosław Chojecki, Adam Michnik, Bronisław Geremek, Jan Lityński, Zofia Romaszewska and Zbigniew Romaszewski. In 1978 he began to cooperate with the Kalisz group of the Movement for the Defence of Human and Civil Rights (ROPCiO). In the early 1979 this group started to publish “Wolne Słowo” in which Śliwa was a co-editor. On 28 June 1979 in Poznań he was involved in founding the Social Self-Defence Club of the Wielkopolska and Kujawy Region. In September 1980, during strikes at the FWR “Runotex” and KZKS “Winiary” in Kalisz Śliwa was an expert representing the workers. On 29 September of that year, he arranged in Kalisz a meeting of representatives and delegates of enterprises in Kalisz aimed at appointing the Board of the Inter-Enterprise Founding Committee of the Independent Self-Governing Trade Union. He became the secretary. Bogusław Śliwa also engaged in setting up and developing an information team. He was informally responsible for developing an information and printing base. Bogusław Śliwa set up “NSZZ Solidarność” magazine where he published his own articles. He also founded the “Solidarność” Workers’ Community Centre in Kalisz. it is noteworthy that it was the only community centre in Poland established by „Solidarność”. In December the Nationwide Liaison Commission of „Solidarność” appointed him to the Committee for the Defence of Prisoners of Conscience established on 10 December of that year. He participated in the information meeting of the Independent Self-Governing Trade Union of Independent Farmers “Solidarność Wiejska” held in Staw, in Szczytniki commune. During that meeting “Solidarność Wiejska” led by Mieczysław Walczykiewicz requested the authorities to liquidate the “Świt” Agricultural Production Cooperative in Cieszyków, in Szczytniki commune. Bogusław Śliwa was involved in this successful event. It was the first liquidation of cooperative in Poland. On 11 January 1981 Śliwa co-organized the 1st Regional Convention of „Solidarność” Wiejska in Kalisz. Following the so-called Bydgoszcz events of 19 March 1981 he advocated the general strike. Due to his attitude, Śliwa was listed as one of 146 „Solidarność” activists executed by the 3rd “A” Department of the Ministry of Internal Affairs. According to the authorities those activists presented radical views. On 30 June 1981 at the 1st General Delegates Convention of the Kaliskie province, Śliwa, as a delegate of the Kaliskie province, was appointed to the Regional Board of „Solidarność” – Southern Wielkopolska. In July Śliwa set up in Kalisz the underground branch of the Polish Democratic Party. In 1981 Śliwa was a delegate to the 1st National Delegates Convention of „Solidarność” and co-edited with Jan Lityński the document entitled: “Message to the Working People of Eastern Europe” originated by Henryk Siciński and adopted by the 1st National Delegates Convention. On 22 November he participated in the Warsaw-held meeting founding the Self-Governing Republic Clubs “Liberty – Equality– Independence” and signed the founding declaration. On 28 of that month he co-organized with Antoni Pietkiewicz a founding meeting of the Club in Kalisz. When martial law was declared he began to hide in Kalisz. Śliwa was arrested on 25 February 1982 and interned in Ostrów Wielkopolski and then in Gębarzew and Kwidzyn. After being released on 25 November 1982, he was immediately involved in the activity of the underground movement of „Solidarność”. He edited the first two issues of “Nasza Solidarność” magazine published in Kalisz. Śliwa co-invented and co-organized the 1st May march that was independent from the authorities’ one held in Kalisz in 1983. Consequently, he was temporarily arrested and detained in Ostrów Wielkopolski. On 7 June 1983 he was released from custody. The amnesty declared on 21 July 1983 caused that the investigation against him was discontinued. In July of the same year he co-founded the Inter-Regional Coordination Commission of the Independent Self-Governing Trade Union “Solidarność” Kalisz-Konin-Sieradz. As he could not find any work and he and his family were exposed to psychological harassment, he emigrated to Sweden on 30 December 1983. He worked, among other positions, as bookbinder. He was the board secretary of the Congress of Poles in Sweden. In 1984 he commented the death of priest Jerzy Popiełuszko in “Dagens Nyheter” daily. He was also interviewed by Radio Liberty. Śliwa commenced cooperating with representatives of the „Solidarność” Coordination Office in Paris, Brussels and Stockholm. On 18 April 1985 the Military Garrison Prosecutor’s Office in Wrocław initiated investigations against Śliwa, charging him with activities detrimental to political interests of the People’s Republic of Poland. Subsequently, on 10 July 1985 this public prosecutor’s office decided to issue an arrest warrant for him. On the same day the public prosecutor suspended criminal proceedings against him. In December 1985, after the courageous escape of two brothers, Adam and Krzysztof Zieliński, from Poland to Sweden, he helped them prevent their deportation and stay in their new homeland. He expressed his opinion on this issue on Swedish television and in “ Dagens Nyheter” daily. His intervention helped them legally stay in Sweden. In 1989 he arrived in Poland. During this short visit he met and talked with his colleagues from the so-called first „Solidarność”. Bogusław Śliwa died in Stockholm on 23 November 1989. He was buried there on 7 December 1989. On 18 October 2006 he was posthumously honoured by Lech Kaczynski, President of Poland, with the Order of Polonis Restitution. On 15 June 2007 Bogusław Śliwa was posthumously granted the title of an Honorary Citizen of Kalisz by the Town Council of Kalisz.
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Cette recherche s’intéresse à l’évolution de la conception des stratégies d’apprentissage d’étudiants ou d’étudiantes de niveau collégial présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Nous souhaitons analyser la perception que ces étudiants ont de ces stratégies avant notre intervention proprement dite et à la suite de celle-ci, c’est-à-dire de suivre son évolution. Si notre hypothèse de travail se vérifie, l’étudiant ou l’étudiante aux prises avec cette condition devrait se responsabiliser et modifier ses stratégies en fonction des informations que nous lui fournirons. C’est dans le cadre d’interventions éducatives formelles avec l’étudiante ou l’étudiant que nous agirons sur la prise de conscience d’abord, puis sur la modification de ses habitudes et de ses croyances en matière d’apprentissage. Nos interventions prendront la forme d’ateliers individualisés basés sur certains concepts béhavioraux et des théories du courant constructiviste qui tiendront compte, bien entendu, des caractéristiques de la personne ayant un TSA. Dans la présente étude, nous explorerons les stratégies que les étudiants ou les étudiantes présentant un TSA utilisent lors des rédactions dans leurs cours de français, langue d’enseignement et littérature. Nous avons recensé des auteurs pour qui les stratégies d’apprentissage prennent la forme d’actions que l’étudiant ou l’étudiante autiste sera capable de reconnaitre. Nous aimerions savoir si une intervention sur la métacognition auprès d’étudiants ou d’étudiantes ayant un TSA favoriserait chez eux la mise en place de stratégies d’apprentissage efficaces pour la rédaction de l’analyse littéraire, la compétence demandée au terme du premier cours de la séquence des cours de français, langue d’enseignement et littérature. Afin de répondre à cette interrogation, notre recherche vise les objectifs suivants: 1) inventorier les stratégies d’apprentissage utilisées lors de la phase du travail individuel; 2) informer l’étudiant ou l’étudiante du profil d’apprentissage élaboré pour lui ou pour elle par le logiciel Étudiant Plus et ainsi l’aider à prendre conscience de ses stratégies; 3) selon les stratégies identifiées par le questionnaire Étudiant Plus, élaborer deux ou trois ateliers qui tiennent compte des pratiques à modifier lors du travail individuel; 4) appliquer le processus d’encadrement auprès de tous lors de la phase du travail individuel; 5) évaluer les effets de l’expérimentation du processus d’encadrement sur les stratégies d’apprentissage en fonction des changements apportés. Cette recherche est réalisée auprès de trois étudiants. Elle propose une approche méthodologique qui réunit le rôle de la chercheuse et des participants ou des participantes à la recherche. L’analyse des données met en valeur les stratégies d’apprentissage communes utilisées par les étudiants et les étudiantes présentant un TSA. Cette recherche soutient l'adoption d’un processus d’encadrement auprès des étudiants ou des étudiantes ayant un TSA. Notre étude ne vise pas à généraliser les résultats, mais elle favorise une approche éducative centrée sur les besoins d’apprentissage des étudiants ou des étudiantes présentant un TSA.
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Notre étude porte le western crépusculaire et cherche plus précisément à extraire le « crépusculaire » du genre. L'épithète « crépusculaire », héritée du vocabulaire critique des années 1960 et 1970, définit généralement un nombre relativement restreint d'œuvres dont le récit met en scène des cowboys vieillissants dans un style qui privilégie un réalisme esthétique et psychologique, fréquemment associé à un révisionnisme historique, voire au « western pro-indien », mais qui se démarque par sa propension à filmer des protagonistes fatigués et dépassés par la marche de l'Histoire. Par un détour sur les formes littéraires ayant comme contexte diégétique l’Ouest américain (dime-novel et romans de la frontière), nous effectuons des allers et retours entre les formes épique et romanesque, entre l’Histoire et son mythe, entre le littéraire et le filmique pour mieux saisir la relation dyadique qu’entretient le western avec l’écriture, d’une part monumentale et d’autre part critique, de l’Histoire. Moins intéressée à l’esthétique des images qu’aux aspects narratologiques du film pris comme texte, notre approche tire profit des analyses littéraires pour remettre en cause les classifications étanches qui ont marqué l’évolution du western cinématographique. Nous étudions, à partir des intuitions d’André Bazin au sujet du sur-western, les modulations narratives du western ainsi que l’émergence d’une conscience critique à partir de ses héros mythologiques (notamment le cow-boy). Notre approche est à la fois épistémologique et transhistorique en ce qu’elle cherche à dégager du western crépusculaire un genre au-delà des genres, fondé sur une incitation à la narrativisation crépusculaire de la part du spectateur. Cette dernière, concentrée par une approche deleuzienne de l’image-cristal, renvoie non plus seulement à une conception existentialiste du personnage dans l’Histoire, mais aussi à une mise en relief pointue du hors-cadre du cinéma, moment de clairvoyance à la fois pragmatique et historicisant que nous définissons comme une image-fin, une image chronogénétique relevant de la contemporanéité de ses figures et de leurs auteurs.
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O presente trabalho busca uma ruptura com a estrutura tradicional, calcada nos conteúdos programáticos, através de uma prática desenvolvida com alunos do ensino fundamental e médio. Assim tornando viável uma situação onde seja perceptível a tomada de uma Consciência Histórica e o reconhecimento como sujeito histórico restabelecendo, em outro patamar, o vínculo e o interesse com a disciplina de História do currículo escolar. Permitindo de maneira concreta, na forma de situações particulares, pela construção de narrativas individuais com base em fotografias, o provocar, o estímulo no alunato para uma reflexão sobre a história de suas vidas e as consequentes formas de interpretação. Passando pela ação do lembrar e do alcançar a memória na presença de sentimentos e emoções. Pela atividade proposta e discussão sobre a consciência histórica, com o devido aporte de Jörn Rüsen, foram criadas as condições possíveis aos discentes para a reflexão e o sentir de que a História é também a sua história, uma vez que, possuidores de uma história individual, ligam-se aos demais, em uma História coletiva.
Resumo:
Esta dissertação assume, na sua maior abrangência, a feitura de uma articulação entre a sustentação originária e constitutiva do ser humano, a manifestação concreta do sentido existencial do ato pedagógico e os seus modos de realização: dialógico, comunitário, personalista e humanista. Neste sentido, a nossa proposta passa inicialmente por uma procura do sujeito através do alcance da pessoa, do homem ao indivíduo (nas suas diversas vicissitudes), até à sua concretização numa consciência pedagógica precursora do agir, do conhecer, do sentir e, fundamentalmente, do ato de “Reconhecer”, este tido, por nós, como o processo fundamentador e fomentador de uma Pedagogia do Reconhecimento. É um percurso inovador na medida em que parte de uma Antropologia Filosófica e de uma Antroposofia, passando pelos meandros processuais da consciência lonerganiana e da fenomenologia buberiana da relação, pretendendo promover, no seu culminar, uma ambiência cultural de pedagogia dialógica inserida num topos comunitário, pressuposta e implicitamente proposta numa Teoria do Reconhecimento, que se situa na geografia disciplinar da Filosofia da Educação, e nas “Dinâmicas das Relações Interpessoais”. Temos, pois, que o seu epílogo é o reconhecimento: como resultado radical e subtil manifestado na intersubjetividade. A Pedagogia do Reconhecimento como concriação e ação vocativa está fundamentada num itinerário de estruturas idiossincráticas de sustentação do modo como “ser-aí” se faz (constrói e realiza). Partiremos da desaxialização do “Eu” tópico (anthropos) para uma estrutura transversal dialógica. Entendemos que toda a vida verdadeira é relação, afirmação buberiana que, só por si, derruba a clássica fronteira tópica e abre espaço à condição dialógica e essencial do fazer do ser humano. O papel do reconhecimento do “outro”, no homem, é um fenómeno de dialogicidade que abole as fronteiras dialéticas da pura argumentação e permite o brotar da reciprocidade; Abstract: This dissertation intends, in its greater scope, to make a link between the original and constitutive support of the human being, the concrete manifestation of pedagogical act's existential sense and its embodiments: dialogical, personalistic, communitarian and humanist. Our proposal initially goes through a search of the Self through the achievement of the person, from Man to the individual (in its various vicissitudes), till its development in a pedagogical conscience that is a precursor of action, knowing, feeling and, fundamentally, of the act of “Recognize”, as a justifying and instigating process of a Pedagogy of Recognition. It is an innovative path in the sense that it initiates itself from a Philosophical Anthropology and from an Anthroposophy and it continues through the procedural intricacies of lonerganian consciousness and buberian phenomenology of relation, intending to promote, in its culmination, a cultural ambience of dialogic pedagogy, inserted in a communitarian topos, presupposed and implicitly proposed in a Recognition Theory, that places itself in the disciplinary geography of Philosophy of Education and in the “Dynamics of Interpersonal Relationships”. Therefore, the epilogue is the recognition: as a radical and subtle outcome, expressed in the intersubjectivity. The Pedagogy of Recognition as co-creation and vocative practice is based on a route of idiosyncratic structures of support of the way in how to be there is done (built and accomplished). We start from the de-axialization of the topic “Self” (anthropos) to a transversal dialogical structure. We defend that all true life is relationship, a buberian statement that all alone drops the topical classical border and makes room for the dialogical and essential condition of doing of the human being. The role of recognition of the “other”, in Man, is a dialogical phenomenon that abolishes the dialectic borders of pure argument and allows the sprouting of reciprocity.