1000 resultados para Ashby, Mme (1730-18..) -- Portraits
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BACKGROUND/AIMS: After treatment with heat-killed Propionibacterium acnes mice show dense hepatic granuloma formation. Such mice develop liver injury in an interleukin (IL)-18-dependent manner after challenge with a sublethal dose LPS. As previously shown, LPS-stimulated Kupffer cells secrete IL-18 depending on caspase-1 and Toll-like receptor (TLR)-4 but independently of its signal adaptor myeloid differentiation factor 88 (MyD88), suggesting importance of another signal adaptor TIR domain-containing adapter inducing IFN-beta (TRIF). Nalp3 inflammasome reportedly controls caspase-1 activation. Here we investigated the roles of MyD88 and TRIF in P. acnes-induced hepatic granuloma formation and LPS-induced caspase-1 activation for IL-18 release. METHODS: Mice were sequentially treated with P. acnes and LPS, and their serum IL-18 levels and liver injuries were determined by ELISA and ALT/AST measurement, respectively. Active caspase-1 in LPS-stimulated Kupffer cells was determined by Western blotting. RESULTS: Macrophage-ablated mice lacked P. acnes-induced hepatic granuloma formation and LPS-induced serum IL-18 elevation and liver injury. Myd88(-/-) Kupffer cells, but not Trif(-/-) cells, exhibited normal caspase-1 activation upon TLR4 engagement in vitro. Myd88(-/-) mice failed to develop hepatic granulomas after P. acnes treatment and liver injury induced by LPS challenge. In contrast, Trif(-/-) mice normally formed the hepatic granulomas, but could not release IL-18 or develop the liver injury. Nalp3(-/-) mice showed the same phenotypes of Trif(-/-) mice. CONCLUSIONS: Propionibacterium acnes treatment MyD88-dependently induced hepatic granuloma formation. Subsequent LPS TRIF-dependently activated caspase-1 via Nalp3 inflammasome and induced IL-18 release, eventually leading to the liver injury.
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Objectif: La réparation de la valve mitrale constitue le traitement de choix pour restaurer ta fonction de celle-ci. Elle est actuellement reconnue pour garantir une bonne évolution à long terme. Dans le but de faciliter les décisions périopératoires, nous avons analysé nos patients afin de déterminer les facteurs de risque ayant affecté leur évolution. Méthodes: Nous avons étudié rétrospectivement 175 premiers patients consécutifs (âge moyen : 64 +/-10.4 ans ;113 hommes) qui ont subi une réparation primaire de la valve mitrale associée à toute autre intervention cardiaque entre 1986 et 1998. Les facteurs de risque influençant le taux de réopération et la survie à long terme ont été analysés de manière uni et multivariée. Résultats: La mortalité opératoire était de 3.4 % (6 décès, 0 -22 et jours post-opératoires). La mortalité tardive était de 9.1 % (16 décès, 3e-125e mois post-opératoires). Cinq patients ont dû être réopérés. L'analyse actuarielle selon Kaplan-Meier a montré une survie à 1 année de 96 +l-1 %, une survie à 5 ans de 88 +/- 3 % et une survie à 10 ans de 69 +/- 8 %. Après 1 année, la fraction de population sans réopération était de 99 %, elle était de 97 +/-2 % après 5 ans et de 88+/-6 % après 10 ans. L'analyse multivariée a montré qu' un stade NYHA III et IV résiduel ( p=0.001, RR 4.55, 95 % IC :1.85 -14.29), une mauvaise fraction d'éjection préopératoire(p=0.013, RR 1.09, 95 % IC 1.02 -1.18), ,une régurgitation mitrale d'origine fonctionnelle (p=0.018, RR 4.17, 95% IC 1.32-16.67) ainsi qu'une étiologie ischémique (p=0.049, RR 3.13, 95% IC 1.01-10.0) constituaient tous des prédicteurs indépendant de mortalité. Une régurgitation mitrale persistante au 7 e jour post-opératoire (p= 0.005, RR 4.55, 95 % IC :1.56 -20.0), un âge inférieur à 60 ans (p = 0.012, RR 8.7, 95 % IC 2.44 - 37.8) et l'absence d'anneau prothétique (p = 0.034, RR 4.76, 95 % IC 1.79-33.3) se sont tous révélés être des facteurs de risque indépendant de réopération. Conclusion: Les réparations mitrales sont accompagnées d'une excellente survie à long terme même si leur évolution peut être influencée négativement par de nombreux facteurs de risques periopératoires. Les risques de réopération sont plus élevés chez des patients jeunes présentant une régurgitation mitrale résiduelle et n'ayant pas bénéficié de la mise en place d'un anneau prothétique.
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La dépression majeure est fréquente chez les patients qui consultent un cabinet de médecine générale. Elle reste toutefois difficile à diagnostiquer car elle est souvent masquée par une ou plusieurs plaintes physiques qui sont l'unique motif de consultation. Pour aider le médecin généraliste à démasquer ce trouble, un test de dépistage composé de deux questions a été développé et validé. Ce test indique une probabilité accrue de dépression si le patient répond positivement à au moins une des deux questions suivantes : « Est-ce que, durant le mois qui a précédé, vous vous êtes senti(e) triste, déprimé(e), désespéré(e) ? » et « Durant le mois qui a précédé, avez-vous ressenti un manque d'intérêt et de plaisir dans la plupart des activités que d'habitude vous appréciez ? ». Une troisième question, ajoutée aux deux questions ci-dessus, a été proposée récemment afin d'améliorer les performances de ce test de dépistage. Cette troisième question rend le test négatif si le patient répond négativement à la question suivante : « Souhaitez-vous de l'aide pour cela ? ». Une étude avait indiqué que l'ajout de la question supplémentaire améliorait la spécificité du test sans réduire sa sensibilité. Objectifs Il s'agissait de décrire la performance de deux tests de dépistage de la dépression majeure, composés, respectivement, de deux et de trois questions, dans une population de patients consultant dans un cabinet de médecine générale pour une plainte physique, et de les valider. Méthode Les réponses aux questions des tests de dépistage de la dépression dans la population de la cohorte SODA (Somatisation, Depression, Anxiety) ont été utilisées. Il s'agissait de patients de plus de 18 ans, sélectionnés aléatoirement, consultant pour au moins une plainte physique auprès de 24 médecins généralistes de Suisse Romande, réexaminés une année après l'inclusion dans la cohorte. Le questionnaire validé « Full Patient Health Questionnaire » a été utilisé, le même jour, pour diagnostiquer une dépression majeure. Ce résultat a été utilisé pour évaluer les performances des deux tests de dépistage en calculant la sensibilité et la spécificité, notamment. Résultats Les données de 724 / 937 patients inclus ont pu être utilisées. Un diagnostic de dépression majeure a été posé chez 9.5% des patients (n = 69). La sensibilité et la spécificité des deux questions de dépistage étaient de 91.3% (IC95% : 81.4-96.4%) et 65.0% (IC95% : 61.2-68.6%), respectivement. En ajoutant la troisième question, la sensibilité des deux questions de dépistage a diminué à 59.4% (IC95% : 47.0-70.9%) et la spécificité a augmenté à 88.2% (IC95% : 85.4-90.5%). Conclusions L'utilisation des deux questions pour le dépistage de la dépression majeure est associée à une haute sensibilité et à une basse spécificité chez des patients se présentant en cabinet de médecine générale pour une plainte physique. En ajoutant la troisième question, la spécificité augmente, mais la sensibilité diminue. Ainsi, en ajoutant la troisième question, quatre patients dépressifs majeurs sur dix ne sont pas détectés, alors que seulement un patient sur dix n'est pas détecté avec les deux questions de dépistage. Notre étude montre que le test composé de deux questions reste une méthode de choix pour le dépistage de la dépression majeure et que l'ajout de la troisième question n'est pas recommandée. Celle-ci reste toutefois pertinente dans l'incitation au dialogue sur le sujet de la dépression entre le médecin et son patient.
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SUMMARY: EBBP is a poorly characterized member of the RBCC/TRIM family (RING finger B-box coiled-coilltripartite motif). It is ubiquitously expressed, but particularly high levels are found in keratinocytes. There is evidence that EBBP is involved in inflammatory processes, since it can interact with pro-interleukin-1 ß (prolL-1 ß) in human macrophages and keratinocytes, and its downregulation results in reduced secretion of IL-1 ß. IL-1ß activation and secretion requires the proteolytic cleavage of prolL-1ß by caspase-1, which in turn is actìvated by a protein complex called the inflammasome. As it has been demonstrated that EBBP can bind two different proteins of the inflammasome (NALP-1 and caspase 1), we assumed that EBBP plays a role in the regulation of inflammation and that the inflammasome, which has as yet only been described in ínflammatory cells, may also exist in keratinocytes. Indeed, I could show in my thesis that the inflammasome components are expressed in human keratinócytes at the RNA and protein level and also in vivo in human epidermis. After irradiation with a physiological dose of UVB, keratinocytes activated prolL-1ß and secreted prolL-1 a, IL-1 ß, prolL-18 and inflammasome proteins, although all these proteins lack a classical signal peptide. The secretion was dependent on caspase-1 activity, but not on de novo protein synthesis. Knock-down of NALP1 and -3, caspase-1 and -5, EBBP and Asc strongly reduced the secretion of IL-1 ß, demonstrating that also in keratinocytes inflammasome proteins are directly involved in maturation of this cytokine. These results demonstrate for the first time the presence of an active inflammasome in non-professional immune cells. Moreover, they show that UV irradiation is a stimulus for inflammasome activation in keratinocytes. For the analysis of the ín vivo functions of EBBP, transgenic mice overexpressing EBBP in the epidermis were generated. To examine the influence of EBBP overexpression on inflammatory processes, we subjected the mice to different challenges, which induce inflammation. Wound-healing, UVB irradiation and delayed hypersensitivity were tested, but we did not observe any phenotype in the K14-EBBP mice. Besides, a conditional ebbp knockout mouse has been obtained, which will allow to determine the effects of EBBP gene deletion in different tissues and organs. RESUME: EBBP est un membre encore mal connu de la famille des RBCC/TRIM (RING finger B-box coiled-coil/tripartite motif). Il est exprimé de manière ubiquitaire, et en particulier dans les kératinocytes. EBBP étant capable d'interagir avec la prointerleukine-1 ß (prolL-1 ß) dans les macrophages et les kératinocytes humains et de réguler la sécrétion de l'IL-1 ß, il est très probable que cette protéine est impliquée dans l'inflammation. L'activation et la sécrétion de l'IL-1 ß requièrent le clivage protéolytique de son précurseur prolL-1ß par la caspase-1, qui est elle-même activée par un complexe protéique appelé l'inflammasome. Comme il a été démontré qu'EBBP peut lier deux protéines de l'inflammasome (NALP-1 et caspase-1), nous avons émis l'hypothèse qu'EBBP joue un rôle dans la régulation de l'inflammation et que l'inflammasome, jusqu'ici décrit exclusivement dans des cellules inflammatoires, existe dans les kératinocytes. En effet, j'ai pu montrer dans ma thèse que les composants de l'inflammasome sont exprimés dans les kératinocytes humains ainsi que in vivo dans l'épiderme humain. Après irradiation avec une dose, physiologique d'UVB, les kératinocytes activent la prolL-1 ß et sécrètent la prolL-1a, l'IL-1 ß, la prolL-18 et des protéines de l'inflammasome, bien que toutes ces protéines soient dépourvues de peptide signal. La sécrétion dépend de la caspase-1 mais pas de la synthèse protéique de novo. Le knock-down de NALP-1 et -3, des caspase-1 et -5, d'EBBP et d'Asc réduit de manière marquée la sécrétion d'IL-1 ß, démontrant que dans les kératinocytes également, les protéines de l'inflammasome sont impliquées directement dans la maturation de cette cytokine. Ces résultats démontrent pour la première fois la présence d'un inflammasome actif dans des cellules immunitaires non professionnelles. De plus, ils montrent que l'irradiation aux UV est un stimulus pour l'activation de l'inflammasome dans les kératinocytes. Pour l'analyse des fonctions d'EBBP in vivo, nous avons généré des souris transgéniques qui surexpriment EBBP dans l'épiderme. En vue d'examiner l'influence de la surexpression d'EBBP sur le processus inflammatoire, nous avons soumis ces souris à differents modèles d'inflammation. Nous avons testé cicatrisation, UVB et hypersensibilité retardée, mais n'avons pas observé de phénotype chez les souris transgéniques. En parallèle, nous avons également généré des souris knock-out pour ebbp qui devraient nous permettre de déterminer les effets de la suppression d'EBBP dans différents tissus et organes.
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PURPOSE: To assess the failure pattern observed after (18)F fluoroethyltyrosine (FET) planning after chemo- and radiotherapy (RT) for high-grade glioma. METHODS: All patients underwent prospectively RT planning using morphological gross tumour volumes (GTVs) and biological tumour volumes (BTVs). The post-treatment recurrence tumour volumes (RTVs) of 10 patients were transferred on their CT planning. First, failure patterns were defined in terms of percentage of RTV located outside the GTV and BTV. Second, the location of the RTV with respect to the delivered dose distribution was assessed using the RTV's DVHs. Recurrences with >95% of their volume within 95% isodose line were considered as central recurrences. Finally, the relationship between survival and GTV/BTV mismatches was assessed. RESULTS: The median percentages of RTV outside the GTV and BTV were 41.8% (range, 10.5-92.4) and 62.8% (range, 34.2-81.1), respectively. The majority of recurrences (90%) were centrally located. Using a composite target volume planning formalism, the degree of GTV and BTV mismatch did not correlate with survivorship. CONCLUSIONS: The observed failure pattern after FET-PET planning and chemo-RT is primarily central. The target mismatch-survival data suggest that using FET-PET planning may counteract the possibility of BTV-related progression, which may have a detrimental effect on survival.
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Une éthique de la transgression ne signifiera jamais une banalisation juridique. Je me propose de présenter et de discuter ici les développements récents de la question de l'euthanasie active directe dans le monde francophone, à partir des propositions émises en Suisse et en France notamment, mais aussi, dans une moindre mesure, en Belgique. Puis, de procéder à quelques clarifications conceptuelles au sujet des notions de légali- sation et de dépénalisation. Ma réflexion se concentrera enfin sur le thème de la trans- gression, un thème qui apparaît en général comme opposé à l'idée même de l'éthique, et notamment de l'éthique chrétienne. Je m'efforcerai de montrer au contraire que la transgression, dans son caractère exceptionnel, représente une possibilité à la fois très forte et tout à fait plausible du courage et de la véracité; je présupposerai, sans le déve- lopper ici, que l'appel à ces deux valeurs éthiques peut se réclamer à bien des titres de l'esprit de l'Evangile.
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Rapport de synthèse : DEVENIR NEURO-DEVELOPPEMENTAL DE NOUVEAU-NES TRAITES PAR DU SULFATE DE MAGNESIUM POUR UNE HYPERTENSION PULMONAIRE PERSISTANTE L'hypertension pulmonaire persistante du nouveau-né (HTPP) est un trouble de l'adaptation post-natale de la circulation pulmonaire caractérisé par une défaillance de la diminution normale des résistances vasculaires pulmonaires, accompagné d'un shunt droite-gauche, résultant en une hypoxémie profonde. C'est une pathologie sévère nécessitant des soins intensifs avec un risque augmenté de handicaps neurologiques chez les survivants. Le traitement de l'HTPP du nouveau-né inclut une ventilation mécanique ainsi que différents agents pharmacologiques pour dilater les vaisseaux pulmonaires, dont le sulfate de magnésium (MgSO4) à hautes doses par voie intraveineuse et le monoxyde d'azote par voie inhalée (iN0). Le MgSO4 est une alternative thérapeutique de l'HTPP du nouveau-né avec peu d'effets secondaires et une mortalité basse. Il a aussi été démontré que le MgSO4 est un traitement de l'HTPP du nouveau-né autant efficace que le iN0 et moins coüteux. Des études sur le suivi neuro-développemental de nouveau-nés avec HTPP traités selon différentes méthodes ont été publiées reportant des taux élevés de handicaps majeurs et mineurs. Plus récemment, des études de suivi après traitement par iN0 ont montré des taux plus bas qu'avec des traitements antérieurs. Le devenir neuro-développemental àlong terme d'enfants traités avec du MgSO4 n'a pas été documenté. Le but de cette étude est de décrire le développement des enfants qui ont présenté une HTPP traitée seulement avec du MgS04, de reporter l'incidence de handicaps majeurs et mineurs, et de les comparer à un groupe contrôle d'enfants sains du même âge ainsi qu'aux données de la littérature. La population consiste en 33 nouveau-nés traités pour une HTPP avec seulement du MgSO4 (groupe étude) et 32 nouveau-nés à terme sains (groupe contrôle). Un suivi neurodéveloppemental standardisé et approfondi a été effectué aux âges clés de 18 mois et 5 ans. Les taux de handicaps majeurs à 18 mois et 5 ans dans le groupe étude étaient de 6% et 11,4% respectivement, et de 0% aux deux âges dans le groupe contrôle. Les taux de handicaps mineurs aux mêmes âges étaient de 3% et 26,9% pour le groupe étude, et de 0% et 26,1% pour le groupe contrôle. Les quotients développementaux moyens à 18 mois étaient de 106,6 (DS 1,6) dans le groupe étude et de 118,3 (DS 1,0) dans le groupe contrôle (P < 0,001). L'index général intellectuel en âge préscolaire était de 112.6 (DS 3.7), respectivement de 119.3 (DS 3.1 ), sans différence significative entre les deux groupes. A 18 mois, les taux de handicaps majeurs et mineurs dans les groupes études et contrôle étaient de 6% et 3%. Dans la littérature, des taux entre 0% et 33% ont été décrits. A cet âge, il y avait une différence significative pour tous les scores du test de Griffiths, mëme en tenant compte du status socio-économique de la famille. Ceci suggère un léger retard du développement global et non une altération spécifique. Ces différences n'étaient plus significatives en âge préscolaire, suggérant un rattrapage développemental. Le taux de handicaps majeurs en âge préscolaire pour le groupe étude était de 11.5%, sans aucune infirmité motrice cérébrale. Ces résultats correspondent à ceux d'études de suivi après d'autres traitements jusqu'à l'âge de 24 mois avec des taux variant de 0% à 15%. Le taux de handicaps mineurs était de 26.9% dans le groupe étude et de 26.1% dans le groupe contrôle, sans différence significative entre les deux groupes. L'incidence de handicaps mineurs dans le groupe étude était plutôt élevée en comparaison aux données de la littérature (6 à 22% à 6 ans). Une explication possible est que nous avons considéré des problèmes de langage et de comportement comme handicaps mineurs. Ceci suggère une différence méthodologique et non une plus mauvaise issue dans nos deux groupes. Les évaluations cognitives des enfants des deux groupes se trouvaient dans la norme, ce qui est aussi le cas dans la littérature. En conclusion, cette étude longitudinale non randomisée d'enfants traités avec du MgSO4 seul pour une HTPP sévère ne montre pas de conséquences sur le devenir neuro-développemental à long terme. Cette étude le démontre pour la première fois. Malgré le fait que iN0 soit le traitement actuellement recommandé pour l'HTPP du nopuveau-né, le MgSO4 reste largement utilisé, en particulier dans des pays en voie de développement. L'absence de complications neuro-développementales majeures à long terme permet de considérer l'administration du MgSO4 pour le traitement de l'HTPP du nouveau-né en cas de non réponse ou d'inaccessibilité au iNO.
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L'état de mal épileptique est une condition médicale sévère fréquemment rencontrée dont la mortalité est importante. Son traitement représente donc une urgence médicale. Il a déjà été démontré par des études bien conduites (Treiman et al., 1998) que l'administration de benzodiazépines est efficace en première intention. Or, 35-45% des états de mal échappent à ce traitement et malheureusement, les données scientifiques concernant le traitement de deuxième ligne sont nettement moins consistantes. Par ailleurs, si le rôle pronostique des caractéristiques de l'état de mal (type de crise, étiologie, état de conscience, âge du patient) sont connues (Rossetti et al., 2006), (Neligan and Shorvon, 2011), le rôle des comorbidités n'a reçu que peu d'attention à ce Dans la première partie de ce travail publiée dans Epilepsia (Alvarez et al., 2011) nous nous sommes intéressé au traitement de deuxième ligne et principalement aux trois substances les plus prescrites : la phénytoine (PHT), le valproate (VPA) et plus récemment le lévétiracetam (LEV). A ce jour, aucune étude n'avait comparé l'efficacité de ces substances pourtant largement utilisées. Ainsi, afin de savoir lequel ces anti-épileptiques utilisés en 2ème ligne est le plus efficace, nous avons extrait de notre base de données regroupant tout les états de mal épileptiques traités au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, tous les épisodes durant lesquelles le traitement par benzodiazépines à échoué (187 épisodes). Nous avons ensuite comparé les différentes caractéristiques cliniques et les différents outcomes de trois groupes de patients (ceux qui ont reçu de la PHT, du VPA ou du LEV). Nous avons pu mettre ainsi en évidence certaines différences d'efficacité inconnues jusqu'alors entre le VPA et le LEV, impliquant une certaine prudence face à l'emploi grandissant de ce dernier. La seconde partie de notre publiée dans Epilepsia (Alvarez et al., 2012) s'est portée sur les facteurs pronostiques de l'état de mal et plus précisément sur le rôle joué par les comorbidités. En utilisant la même base de données, nous avons pu démontrer que le pronostique d'un état de mal est très majoritairement influencé par l'étiologie et l'âge et que les comorbidités ne jouent qu'un rôle marginal. La présence de comorbidités n'impliquant pas forcément une mauvaise issue, la fragilité de certains patients ne doit pas dissuader les cliniciens à traiter adéquatement ces patients souffrant d'une condition aussi sévère qu'un état de mal épileptique.
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Rapport de synthèse Introduction : Le Glasgow coma score (GCS) est un outil reconnu permettant l'évaluation des patients après avoir subi un traumatisme crânien. Il est réputé pour sa simplicité et sa reproductibilité permettant ainsi aux soignants une évaluation appropriée et continue du status neurologique des patients. Le GCS est composé de trois catégories évaluant la réponse oculaire, verbale et motrice. En Suisse, les soins préhospitaliers aux patients victimes d'un trauma crânien sévère sont effectués par des médecins, essdntiellement à bord des hélicoptères médicalisés. Avant une anesthésie générale nécessaire à ces patients, une évaluation du GCS est essentielle indiquant au personnel hospitalier la gravité des lésions cérébrales. Afin d'évaluer la connaissance du GCS par les médecins à bord des hélicoptères médicalisés en Suisse, nous avons élaboré un questionnaire, contenant dans une première partie des questions sur les connaissances générales du GCS suivi d'un cas clinique. Objectif : Evaluation des connaissances pratiques et théoriques du GCS par les médecins travaillant à bord des hélicoptères médicalisés en Suisse. Méthode : Etude observationnelle prospective et anonymisée à l'aide d'un questionnaire. Evaluation des connaissances générales du GCS et de son utilisation clinique lors de la présentation d'un cas. Résultats : 16 des 18 bases d'hélicoptères médicalisés suisses ont participé à notre étude. 130 questionnaires ont été envoyés et le taux de réponse a été de 79.2%. Les connaissances théoriques du GCS étaient comparables pour tous les médecins indépendamment de leur niveau de formation. Des erreurs dans l'appréciation du cas clinique étaient présentes chez 36.9% des participants. 27.2% ont commis des erreurs dans le score moteur et 18.5% dans le score verbal. Les erreurs ont été répertoriées le plus fréquemment chez les médecins assistants (47.5%, p=0.09), suivi par les chefs de clinique (31.6%, p=0.67) et les médecins installés en cabinet (18.4%, p=1.00). Les médecins cadres ont fait significativement moins d'erreurs que les autres participants (0%, p<0.05). Aucune différence significative n'à été observée entre les différentes spécialités (anesthésie, médecine interne, médecine général et «autres »). Conclusion Même si les connaissances théoriques du GCS sont adéquates parmi les médecins travaillant à bord des hélicoptères médicalisés, des erreurs dans son application clinique sont présentes dans plus d'un tiers des cas. Les médecins avec le moins d'expériences professionnelle font le plus d'erreurs. Au vu de l'importance de l'évaluation correcte du score de Glasgow initial, une amélioration des connaissances est indispensable.