953 resultados para Aggregate equilibrium
Resumo:
Cette thèse est une collection de trois articles en macroéconomie et finances publiques. Elle développe des modèles d'Equilibre Général Dynamique et Stochastique pour analyser les implications macroéconomiques des politiques d'imposition des entreprises en présence de marchés financiers imparfaits. Le premier chapitre analyse les mécanismes de transmission à l'économie, des effets d'un ré-échelonnement de l'impôt sur le profit des entreprises. Dans une économie constituée d'un gouvernement, d'une firme représentative et d'un ménage représentatif, j'élabore un théorème de l'équivalence ricardienne avec l'impôt sur le profit des entreprises. Plus particulièrement, j'établis que si les marchés financiers sont parfaits, un ré-échelonnement de l'impôt sur le profit des entreprises qui ne change pas la valeur présente de l'impôt total auquel l'entreprise est assujettie sur toute sa durée de vie n'a aucun effet réel sur l'économie si l'état utilise un impôt forfaitaire. Ensuite, en présence de marchés financiers imparfaits, je montre qu'une une baisse temporaire de l'impôt forfaitaire sur le profit des entreprises stimule l'investissement parce qu'il réduit temporairement le coût marginal de l'investissement. Enfin, mes résultats indiquent que si l'impôt est proportionnel au profit des entreprises, l'anticipation de taxes élevées dans le futur réduit le rendement espéré de l'investissement et atténue la stimulation de l'investissement engendrée par la réduction d'impôt. Le deuxième chapitre est écrit en collaboration avec Rui Castro. Dans cet article, nous avons quantifié les effets sur les décisions individuelles d'investis-sement et de production des entreprises ainsi que sur les agrégats macroéconomiques, d'une baisse temporaire de l'impôt sur le profit des entreprises en présence de marchés financiers imparfaits. Dans un modèle où les entreprises sont sujettes à des chocs de productivité idiosyncratiques, nous avons d'abord établi que le rationnement de crédit affecte plus les petites (jeunes) entreprises que les grandes entreprises. Pour des entreprises de même taille, les entreprises les plus productives sont celles qui souffrent le plus du manque de liquidité résultant des imperfections du marché financier. Ensuite, nous montré que pour une baisse de 1 dollar du revenu de l'impôt, l'investissement et la production augmentent respectivement de 26 et 3,5 centimes. L'effet cumulatif indique une augmentation de l'investissement et de la production agrégés respectivement de 4,6 et 7,2 centimes. Au niveau individuel, nos résultats indiquent que la politique stimule l'investissement des petites entreprises, initialement en manque de liquidité, alors qu'elle réduit l'investissement des grandes entreprises, initialement non contraintes. Le troisième chapitre est consacré à l'analyse des effets de la réforme de l'imposition des revenus d'entreprise proposée par le Trésor américain en 1992. La proposition de réforme recommande l'élimination des impôts sur les dividendes et les gains en capital et l'imposition d'une seule taxe sur le revenu des entreprises. Pour ce faire, j'ai eu recours à un modèle dynamique stochastique d'équilibre général avec marchés financiers imparfaits dans lequel les entreprises sont sujettes à des chocs idiosyncratiques de productivité. Les résultats indiquent que l'abolition des impôts sur les dividendes et les gains en capital réduisent les distorsions dans les choix d'investissement des entreprises, stimule l'investissement et entraîne une meilleure allocation du capital. Mais pour être financièrement soutenable, la réforme nécessite un relèvement du taux de l'impôt sur le profit des entreprises de 34\% à 42\%. Cette hausse du taux d'imposition décourage l'accumulation du capital. En somme, la réforme engendre une baisse de l'accumulation du capital et de la production respectivement de 8\% et 1\%. Néanmoins, elle améliore l'allocation du capital de 20\%, engendrant des gains de productivité de 1.41\% et une modeste augmentation du bien être des consommateurs.
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This paper describes how factor markets are presented in applied equilibrium models and how we plan to improve and to extend the presentation of factor markets in two specific models: MAGNET and ESIM. We do not argue that partial equilibrium models should become more ‘general’ in the sense of integrating all factor markets, but that the shift of agricultural income policies to decoupled payments linked to land in the EU necessitates the inclusion of land markets in policy-relevant modelling tools. To this end, this paper outlines options to integrate land markets in partial equilibrium models. A special feature of general equilibrium models is the inclusion of fully integrated factor markets in the system of equations to describe the functionality of a single country or a group of countries. Thus, this paper focuses on the implementation and improved representation of agricultural factor markets (land, labour and capital) in computable general equilibrium (CGE) models. This paper outlines the presentation of factor markets with an overview of currently applied CGE models and describes selected options to improve and extend the current factor market modelling in the MAGNET model, which also uses the results and empirical findings of our partners in this FP project.
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This paper introduces a more sophisticated modelling of the labour market functioning of the European member and candidate states through the introduction of labour supply curves in an applied general equilibrium model. A labour supply curve offers a middle way in labour supply modelling, sitting between the two commonly adopted extremes of spare capacity and full employment. The first part of the paper outlines the theoretical foundation of the labour supply curve. Real world data is then used to derive labour supply curves for each member state, along with Croatia and Turkey. Finally, the impact of the newly specified labour markets on the results of an illustrative scenario involving reform of the common agricultural policy is explored. The results of computable general equilibrium analysis with the labour supply curve confirm the theoretical expectation that modelling the labour supply through an upwards-sloping curve produces results that lie between the extremes of spare capacity of the labour factor and fully employed labour. This specification captures a greater degree of heterogeneity in the labour markets of the member and candidate states, allowing for a more nuanced modelling of the effects of policy reform, including welfare effects.
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One objective of Computable general equilibrium (CGE) models is the analysis of economy-wide effects of policy measures. The focus of the Factor Markets project is to analyse the functioning of factor markets for agriculture in the EU-27, including the Candidate Countries. While agricultural and food markets are fully integrated in a European single market, subject to an EU-wide common policy, the Common Agricultural Policy (CAP), this is not the case for the agricultural factor markets capital, labour and land. There are partly serious differences with regard to member state regulations and institutions affecting land, labour and capital markets. The presentation of this heterogeneity of factor markets amongst EU Member States have been implemented in the CGE models to improve model-based analyses of the CAP and other policy measures affecting agricultural production. This final report comprises the outcome of a systematic extension and improvement of the Modular Applied GeNeral Equilibrium Tool (MAGNET) model starting from an overview of the current state of the art to represent factor markets in CGE models to a description of work on labour, land and capital in MAGNET.