998 resultados para Adenet, le Roi, 13th cent.


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Honoré de Balzac est aujourd’hui connu pour être le père du roman moderne et l’écrivain de La Comédie humaine. Mais nous oublions souvent qu’entre 1830 et 1832, au début de sa carrière, l’auteur a écrit, comme plusieurs écrivains de son temps, des contes. De multiples facteurs peuvent expliquer cet intérêt : les Contes fantastiques d’Hoffmann sont traduits de l’allemand en français et leur succès est immédiat. De plus, les nouveaux modes de publication littéraire, dans les revues et les journaux, favorisent la prolifération du genre. Un corpus retiendra notre attention : Les Cent Contes drolatiques, un projet, impopulaire en son temps, avec lequel Balzac souhaite « restaurer l’école du rire » en France. Au milieu du dix-neuvième siècle, l’auteur recrée des contes comme ceux que Rabelais, Verville et la reine de Navarre écrivaient en leur temps, trois ou quatre siècles auparavant. Pour ce faire, Balzac invente un langage qui simule le vieux français et crée des personnages grotesques. Qu’est-ce, dans l’écriture balzacienne, que l’esthétique du rire, et comment l’auteur exprime-t-il ce concept dans ses Cent Contes drolatiques? Pour répondre à ces questions, nous étudierons les manifestations du grotesque dans l’ensemble de l’œuvre de l’auteur. Aussi, selon Mikhaïl Bakhtine, dans L’Œuvre de François Rabelais et la culture populaire au Moyen Âge et sous la Renaissance , le grotesque, uni au rire, est relié au corps : « Le trait marquant du réalisme grotesque est le rabaissement, c’est-à-dire le transfert de tout ce qui est élevé, spirituel, idéal et abstrait sur le plan matériel et corporel. » Par conséquent, ce sont les représentations du corps que nous examinerons dans ce travail. Finalement, l’étude du corps grotesque dans Les Cent Contes drolatiques montrera une autre facette de l’écriture balzacienne, souvent ignorée par les chercheurs : l’importance du rire et la vision du monde que celui-ci communique à travers la littérature.

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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

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Responsabilité sociale (RSE) et droit financier sont souvent perçus comme des notions appartenant à des sphères différentes. La première serait une ouverture sur des préoccupations de long-terme et de nature extra-financière ; la seconde se caractériserait par une concentration sur le court-terme et une recherche de maximisation d’un retour financier. Toutefois, si cette croyance a longtemps prévalu en Europe, il apparaît que les temps changent. La crise financière, économique, sociale, environnementale oblige à repenser certains fondamentaux dont celui de l’hermétisme de la finance à la RSE. Bien qu’habituellement l’investissement socialement responsable soit l’authentique cheval de troie de cet intérêt du monde financier pour d’autres modes de pensées et de croyances se résumant en une fascination pour le credo néolibéral, il nous semble que la construction contemporaine du droit financier va bien au-delà de cette observation. En effet, le droit des sociétés et financier que l’Europe rebâti sur de nouvelles bases paraît animé d’un souffle nouveau... celui de la RSE. Qu’il s’agisse de l’architecture de la finance, de ses acteurs, de son information ou de ses principes sous-jacents, tout semble s’orienter vers une « RSisation » de la finance européenne. À défaut d’une telle orientation, le risque est grand pour l’Europe. À ce titre, n’oublions pas ce qu’écrivait Simonde de Sismondi au XIXe siècle : « [C]e n’est point [...] d’une manière absolue que la richesse et la population sont les signes de la prospérité des États ; c’est seulement dans leurs rapports l’un avec l’autre. La richesse est un bien lorsqu’elle répand l’aisance dans toutes les classes ; la population est un avantage lorsque chaque homme est sûr de trouver par le travail une honnête existence. Mais un État peut être misérable encore que quelques individus y accumulent des fortunes colossales ; et si sa population [...] est toujours supérieure à ses moyens de subsistance, si elle se contente pour vivre du rebut des animaux, si elle est sans cesse menacée par la famine, cette population nombreuse, loin d’être un objet d’envie ou un moyen de puissance, est une calamité. »

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La question architecturale de l'impossibilité de l'usurpateur Vertigier à construire sa tour se double d'une réflexion politique et morale déterminante. La tour branlante est en effet à l'image du royaume déchiré de Grande Bretagne : elle emblématise l'instabilité politique et les affrontements militaires qui déterminent l'ascension illégitime puis la chute de ce mauvais roi.

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L'illustration de la plupart des manuscrits de la Suite Vulgate met l'accent sur l'intervention prophétique de Merlin et sur l'accomplissement des désastres qu'il annonce au roi de Jérusalem Flualis, replaçant l'épisode dans une série de passages où Merlin fait la démonstration de ses pouvoirs surnaturels et de sa capacité à interpréter les songes. Pourtant, dans un petit groupe d'ouvrages, l'illustration se focalise sur la conversion ultime de Flualis et de sa femme, insistant sur le caractère exemplaire et édifiant d'un épisode qui propose une résolution des relations entre païens et chrétiens différente de celles habituellement mises en scène dans l'univers à coloration épique de la continuation.

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Ce mémoire a pour but d’étudier comment l’auteur Abdellah Taïa dépeint l’homosexualité et les classes sociales dans la société marocaine, à travers ses oeuvres L’Armée du Salut (2006) et Le Jour du Roi (2010). La méthode utilisée dans le mémoire est l’herméneutique, qui donne la possibilité d’utiliser ses propres interprétations des textes pour les analyser. Les ouvrages étudiés révèlent les difficultés de vivre dans une société religieuse où l’homosexualité est condamnée ainsi qu’interdite par la loi et où l’avenir d’une personne dépend de son statut social.