991 resultados para 4-Aryl-3


Relevância:

80.00% 80.00%

Publicador:

Resumo:

4. Résumés 4.1. Consommation de psychotropes et délinquance dans une perspective comparative internationale 4.1.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques : Ribeaud, Denis (2003). << Drug use and crime >>, In: Junger-Tas, J., I. Marshall & D. Ribeaud : Delinquency in an International Perspective : The International Self-Reported Delinquency Study (ISRD), 65-90. Monsey (NY) USA & The Hague, NL: Criminal Justice Press & Kugler Publications. 4.1.2. Résumé Il s'agit ici d'un chapitre dans une monographie portant sur des analyses comparatives menées avec les données de l'International Self-Reported Delinquency Study (ISRD). Le but primaire de cette étude était d'étudier différences et similarités entre différents pays occidentaux d'une part quant à la prévalence et à l'incidence de différents types de délinquance juvénile et d'autre part quant aux facteurs de risques et aux causes de cette délinquance. L'étude a été menée - selon le pays - soit sur la base d'interviews personnelles standardisées soit sur la base de questionnaires écrits et complétés en classe. En tout, l'échantillon analysé comprend 10'843 jeunes âgés entre 14 et 21 ans et provenant des pays Suivants: Belgique, Allemagne, Angleterre et Pays de Galles, Finlande, Italie, Pays-Bas, Irlande du Nord, Portugal, Espagne, Etats-Unis, Suisse. De plus amples informations sur la méthodologie de cette étude se trouvent au deuxième chapitre de l'ouvrage. Le chapitre portant sur la consommation de psychotropes ainsi que sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance traite les questions de recherche esquissées au chapitre précédent. Elles sont brièvement récapitulées ci-dessous ensemble avec les méthodes choisies pour les analyses correspondantes ainsi que les résultats qui en ont découlé. La première question - d'ordre méthodologique - porte sur l'appréciation de la validité externe des taux de prévalence trouvés dans l'échantillon ISRD. La validité externe a été établie en corrélant les taux de prévalence ISRD avec ceux trouvés dans cinq autres études présentant des taux méthodologiquement comparables. Les résultats suggèrent que la validité externe peut être caractérisée de satisfaisante pour autant que les comparaisons soient menées avec des séries de données de qualité - soit d'un niveau de standardisation - comparable à celle des données ISRD. La validité des données ayant été établie, nous avons ensuite comparé la prévalence de la consommation de cannabis et d'un groupe de substances dites « dures » (héroïne, cocaïne, LSD, amphétamines et autres produits stupéfiants de synthèse) entre les différents échantillons étudiés. Les résultats montrent tout d'abord des différences fort prononcées entre les différents pays et villes étudiés. Ensuite, on constate une corrélation prononcée entre les taux de consommation de cannabis et ceux d'autres stupéfiants. De manière générale, les pays anglophones présentent les taux de consommation les plus élevés. Les taux de consommation de « drogues dures » plus élevé dans ces pays s'expliquent pour une bonne partie du fait de la disponibilité dans ces pays de produits stupéfiants de synthèse encore largement inconnus à l'époque sur le continent. Nous avons ensuite étudié les différences de sexe par rapport à la consommation de psychotropes. Dans le groupe des 14 à 18 ans qui est typiquement celui avec les taux de délinquance les plus élevés, ces différences sont plus atténuées que pour d'autres types de délinquance juvénile. En comparant les différents échantillons l'on décèle à nouveau de grandes variations entre les pays étudiés : Contrairement aux autres échantillons, l'Angleterre, la Finlande, les Etats-Unis et l'Allemagne ne présentent quasiment pas de différences entre les sexes. Dans le groupe des 19 à 21 ans les différences entre les sexes sont nettement plus marquées. Nous avons tenté d'expliquer cette interaction entre âge et sexe avec une socialisation différentielle des sexes à l'usage de stupéfiants : Ainsi les filles seraient plutôt initiées à la consommation par des partenaires plus âgées, alors que les garçons apprendraient l'usage de stupéfiants plutôt par des pairs du même âge. L'analyse de l'âge d'initiation à la consommation des différentes substances présente des similarités frappantes entre les échantillons étudiés Plus une substances est proscrites et plus sa consommation est marginalisée, plus élevé est l'âge d'initiation. C'est ainsi que la consommation d'alcool débute en moyenne à 13,5 ans, celle de cannabis 15,0 et celle d'autres stupéfiants à 15,8 ans. Les âges d'initiation aux stupéfiants sont le plus bas aux Etats-Unis, suivi de l'Angleterre et des pays ibériques. De manière générale, nous avons pu déceler une forte corrélation négative entre l'âge d'initiation à la consommation d'une substance illicite et le taux de prévalence : Plus ce taux de consommation est élevé dans un pays donné, plus l'âge d'initiation est bas. Cela suggère que l'âge d'initiation est lié à la disponibilité d'une substance. Concernant le « chevauchement » entre la consommation de différentes substances, nous avons à nouveau constaté de grande similarités entre les différents échantillons : Presque tous les consommateurs de cannabis sont aussi consommateurs d'alcool, alors que l'inverse n'est pas le cas. Similairement, presque tous les consommateurs de « drogues dures » ont déjà fait usage de cannabis, [ors qu'inversement la majorité des consommateurs de cannabis n'a mais utilisé d'autres stupéfiants. En tenant compte que biographiquement la consommation d'alcool et de cannabis précède .11e d'autres stupéfiants, ces observations nous mènent à conclure que la consommation d'alcool et de cannabis est une condition quasiment nécessaire, mais non suffisante, à l'initiation à d'autres stupéfiants. Fous discuterons plus bas les différences du niveau de chevauchement âtre les échantillons. Nos analyses sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance montrent qu'il existe, dans tous les échantillons, une corrélation prononcée entre consommation de stupéfiants d'une part, et e délinquance violente et contre la propriété d'autre part. Afin 'élucider un éventuel ordre causal entre les délits contre la propriété et la consommation de stupéfiants, nous avons ensuite étudié la séquence e leurs âges d'initiation respectifs. Typiquement, la commission de délits contre la propriété précède la consommation de substances licites. Par contre, si on limite l'analyse à de sérieux délits contre la propriété, on trouvera que, typiquement, l'initiation à la consommation de stupéfiants précédera ce type de délinquance. Ceci pourrait donc indiquer que la commission de délits sérieux contre la propriété est une cause directe du besoin d'argent généré par une consommation de stupéfiants habituelle (délinquance « économico compulsive ») ou du moins indiquer une plus forte attache dans un milieu délinquant du fait de la consommation de substances illicites (stade du « renforcement mutuel »). Un des buts des analyses comparatives présentées dans ce chapitre était aussi de déceler un éventuel impact des différentes politiques en matière de stupéfiants sur les taux de consommation. De manière générale, aucun lien n'a pu être établi entre le niveau de répression de la consommation et les taux de consommation. En effet, les taux de consommation les plus élevés ainsi que les âges d'initiation les plus bas ont été décelés pour les Etats-Unis, soit un des pays occidentaux poursuivant probablement une des plus strictes politiques en matière de stupéfiants autant licites qu'illicites, en particulier en ce qui concerne les mineurs. D'autre part, la politique en matière de cannabis relativement libérale que poursuivent les Pays-Bas génère des taux de consommation correspondant à la moyenne occidentale. Cependant, les différents résultats trouvés pour les Pays-Bas indiquent que la politique de séparation du marché du cannabis de ceux d'autres stupéfiants poursuivie dans ce pays semble avoir atteint ses buts à différents niveaux. Alors que le taux de consommation de cannabis n'est pas plus élevé que dans la moyenne européenne, le taux de consommation d'autres stupéfiants se trouve être parmi les plus bas décelés dans les échantillons analysés, de même que le taux de « chevauchement » entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. Par ailleurs, il semble que cette politique de séparation a aussi un effet bénéfique sur l'âge d'initiation à la consommation d'autres stupéfiants puisque aux Pays-Bas cet âge se trouve être parmi les plus élevés. Ces observations semblent donc indiquer qu'aux Pays-Bas la limite séparant la consommation de cannabis de celle d'autres stupéfiants semble plus « difficile » à franchir que dans d'autres pays. A l'autre extrême du spectre des politiques en matière de stupéfiants, on constate que la politique plus globalement répressive menée aux Etats-Unis est associée à un chevauchement beaucoup plus prononcé entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. En d'autres termes, il semble que plus une politique en matière de stupéfiants est indifféremment répressive, plus elle facilitera le passage de la consommation de cannabis à celle d'autres stupéfiants, sans pour autant diminuer le niveau global de consommation, alors qu'une politique tentant de séparer les différents marchés en se montrant plus tolérante envers certaines substances moins addictives limitera le taux de ceux passant à usage de substances plus nocives. Nous sommes bien évidemment conscients qu'il s'agit ici de considérations rudimentaires basées sur une comparaison des extrêmes. C'est pourquoi, dans le chapitre final de l'ouvrage, nous avons tenté d'indiquer quels efforts devraient être entrepris afin de mieux opérationnaliser les politiques nationales en matière de stupéfiants. En effet, ce n'est que sur la base de tels efforts de standardisation qu'une analyse comparative quantitative satisfaisant à des critères scientifiques plus rigoureux deviendrait possible et permettrait dès lors de mieux dégager l'impact des politiques mises en oeuvre. 4.1.3. Contribution personnelle à cette recherche Le projet ISRD a été conçu entre 1988 et 1990 par un groupe de chercheurs qui s'était initialement rencontré dans le cadre d'un atelier international de l'OTAN sur les méthodes avancées organisé par le prof. Malcolm W. Klein et le Centre de recherche et de documentation du Ministère de la Justice des Pays-Bas (WODC). Par la suite c'est ce -même ministère qui sous l'égide du Prof. Josine Junger-Tas s'est chargé de la coordination du projet. La récolte de données dans les différents pays s'est déroulée entre 1991 et 1992 sous la direction des groupes de recherches nationaux respectifs. Après la parution du premier volume sur cette recherche en 1994 (Junger-Tas et al., 1994) présentant les résultats individuellement au niveau de chaque pays, le WODC s'est chargé d'assembler les bases de données des différents échantillons en une seule base de donnée en vue des analyses comparatives. Faute de fonds, il fallu attendre une requête du Prof. Martin Killias auprès du FNRS pour reprendre les travaux. C'est dans le cadre du projet ainsi octroyé que j'ai réalisé entre septembre 1999 et juin 2002, ensemble avec les Prof. Josine Junger-Tas et Ineke Haen Marshall, ma recherche sur la base de données ISRO. La première tâche a consisté à achever les efforts de standardisation entamés par le WODC. Bien qu'<< invisibles >>, ce n'est que sur la base de ces fastidieux travaux que des analyses comparatives dignes de ce nom ont été rendues possible. De manière générale, les données ont été standardisées par rapport aux populations retenues dans l'échantillon, par rapport aux modalités des réponses - certains chercheurs avaient opté pour d'autres formats de réponses que leurs collègues - ainsi que par rapport à la codification des valeurs manquantes. Dans un deuxième temps, nous avons créé différents indicateurs de la délinquance juvénile (variables dépendantes) ainsi qu'une série de variables explicatives sur la base de recodifications et recombinaisons des variables originales. Ce n'est qu'après ces travaux préparatifs décrits en détail au chapitre 2 de l'ouvrage que les analyses proprement dites ont été effectuées. Ainsi, ma contribution à l'ouvrage en question a consisté à standardiser la base de données tel que nous l'avions reçue du WODC, ensuite à créer des variables en vue des analyses comparatives et finalement à effectuer tolites les analyses présentées dans l'ouvrage sauf celles du chapitre 7. Pour ce qui est des travaux de rédaction, j'y ai contribué comme auteur unique du chapitre 5, soit celui faisant partie de la présente thèse de doctorat, ainsi que comme co-auteur des chapitres 1, 2, 6 et 8. 4.2. Le lien « drogue-criminalité » dans la perspective de la théorie du contrôle de soi de Gottfredson et Hirschi 4.2.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis & Eisner, Manuel (2006). « The "drug-crime link" from a self-control perspective: An empirical test in a Swiss youth sample », European Journal of Criminology, 3 (1), 33-68. 4.2.2. Résumé Cet article se propose d'explorer dans quelle mesure un déficit du contrôle de soi (« low self-control ») est propre à expliquer le lien empiriquement bien établi entre consommation de psychotropes et délinquance. Sur la base d'un échantillon représentatif de plus de 2'600 élèves de 9erne du canton de Zurich (cf. Eisner et al., 2000) nous nous proposons de réanalyser la dimensionalité de l'échelle du contrôle de soi développée par Grasmick et al. (1993) au moyen d'analyses factorielles confirmatoires. Ces analyses nous ont mené à un modèle factoriel de second ordre composé de cinq dimensions. Ce modèle suggère que tels que le réclament Gottfredson et Hirschi dans leur publication originale (1990) les traits de la personnalité « impulsivité », « goût du risque », « manque de tolérance aux frustrations >), « égocentrisme » ainsi que « préférence pour des activités physique » peuvent effectivement être conçus comme les éléments d'un unique trait sous-jacent de la personnalité, soit le « déficit de contrôle de soi ». Toutefois, en désaccord avec la théorie, nos analyses ont montré qu'une sixième caractéristique prétendument constituante du « déficit de contrôle de soi », soit une « préférence pour des tâches aisées », ne peut être empiriquement conçue comme telle. Le modèle de mesure du « déficit de contrôle de soi » ainsi établi est ensuite utilisé comme variable explicative de deux dimensions comportementales, soit la consommation de substances psychoactives d'une part et la délinquance générale d'autre part. Les résultats indiquent que le « déficit de contrôle de soi » est un prédicteur aussi puissant que stable des deux types de comportements à problème, ceci corroborant donc la théorie de Gottfredson et Hirschi. Toutefois, bien que le « déficit de contrôle de soi » explique une part substantielle de la corrélation entre les deux dimensions comportementales - soit le lien entre consommation de psychotropes et délinquance - il reste une corrélation résiduelle substantielle entre ces deux types de comportements. Diverses considérations théoriques nous ont mené à la conclusion que cette corrélation résiduelle est plus probablement attribuable à des facteurs dynamiques (« state dependent factors », Nagin et Paternoster, 2000) qu'a d'autres facteurs stables de la personnalité (concept de la « population heterogeneity », Nagin et Paternoster, 2000) Nous avons par ailleurs analysé dans quelle mesure chaque sous-dimension du « déficit de contrôle de soi » est apte à expliquer la consommation de substances psychoactives, la délinquance ainsi que le lien entre les deux. Ces analyses suggèrent qu'au niveau de la prédiction de ces deux types de comportements, le « déficit de contrôle de soi » pourrait être réduit à un construit bidimensionnel composé des traits de l'« impulsivité » et du « goût du risque ». L'article se conclut par une discussion des résultats trouvés dans le contexte de la recherche passée ainsi que du débat théorique en cours. En particulier, j'ai tenté de démontrer comment le modèle proposé par Brochu (1995) peut être conçu comme une tentative d'intégration des modèles théoriques centrés sur les différences stables dans la population (« population heterogeneity ») - parmi lesquels aussi la théorie du « déficit du contrôle de soi » et ceux s'intéressant plutôt aux facteurs dynamiques (« state dependence ») et comment ce modèle permet de réconcilier ces deux approches à priori contradictoires. 4.2.3. Contribution personnelle à cette recherche L'étude zurichoise à la base de cette contribution a été menée sous la direction du Prof. Manuel Eisner entre 1999 et 2000 et financée par la Département de l'éducation du Canton de Zurich. Le questionnaire ainsi que la méthodologie de l'étude à la base de l'étude ont été développés par l'Institut de recherche criminologique de Basse-Saxonie (KFN). Il convient cependant d'indiquer ici que c'est au Prof. Eisner que revient le mérite d'avoir ajouté l'échelle de Grasmick et al. au questionnaire. Ayant fait d'emblée partie de l'équipe de recherche, j'ai eu l'occasion de participer autant à l'adaptation du questionnaire qu'a la planification et la coordination de la récolte de données. En particulier, le domaine de l'échantillonnage m'a été entièrement confié. La saisie ainsi que la préparation des données ont été assurées par le KFN. Ma contribution à l'article en question comprend autant sa conception, la réalisation des analyses, ainsi que sa rédaction. La contribution de mon co-auteur, Manuel Eisner, a tout d'abord consisté en sa fonction de directeur de recherche de même que, dans la version finale soumise à l'European Journal of Criminology, dans la relecture critique de l'article et dans la co-rédaction des conclusions. 4.3. Effets à long terme des essais avec prescription d'héroïne sur la délinquance des consommateurs d'héroïne traités 4.3.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2004). « Long-term impacts of the Swiss heroin prescription trials on crime of treated heroin users >), Journal of Drug Issues, 34 (1), 163-194. 4.3.2. Résumé Dans le cadre des projets suisses avec prescription d'héroïne (PROVE, 1994-1996) plus de 1'000 consommateurs d'héroïne gravement dépendants ont été enrôlés autant dans le programme de traitement que dans son évaluation scientifique. Alors que les effets à court et à moyen terme avaient été analysés en détail dans des études précédentes (cf. Killias et al., 1999; Uchtenhagen et al., 1999), peu de données étaient disponibles sur les effets du programme à plus long terme, les données sur les participants ayant interrompu le programme étant particulièrement rares. Afin de remplir partiellement cette lacune, en été 2000, les fichiers de police de tous les participants au programme - soit donc aussi de ceux qui l'avaient quitté entre-temps - ont été saisis auprès des onze corps de police recouvrant toutes les localités où un programme avec prescription d'opiacés avait été mis en place. Sur la base de ces données, notre article analyse les effets à long terme - soit sur une période de 48 mois après l'admission - du programme PROVE sur la délinquance et, dans une certaine mesure, sur les comportements addictifs des participants. Avant la présentation des résultats proprement dit, nous avançons quelques réflexions méthodologiques sur la validité des données de police comme indicateurs de l'évolution de l'implication délinquante, l'argument principal étant qu'il est peu probable que le déclin général observé soit lié à une diminution de la dénonciation de délits par la police puisque le déclin constaté pour les délits typiquement découverts et dénoncés par la police (p. ex. infractions contre la LStup) est presque identique à celui observé pour les délits typiquement dénoncés par la population générale et le commerce (p. ex. vols et cambriolages). Toutefois nous constatons que cette congruence n'est que partielle pour ce qui est de la période avant le début du traitement et tentons d'expliquer cette dissimilarité. Les résultats suggèrent que la prescription d'héroïne est à la source d'un déclin prononcé et stable de l'implication délinquante des personnes traitées. Un désistement similaire peut être observé pour une large gamme de délits et pour différentes sous-populations - par rapport à l'âge, au sexe, à la consommation d'autres substances et à la durée du traitement. Bien que la diminution la plus prononcée soit observée dans le groupe de ceux traités sans interruption, il semble toutefois que les effets du traitement persistent dans la période post-traitement. Il est en particulier intéressant de noter que les taux post-traitement pour possession d'héroïne se stabilisent à un niveau bas, ceci indiquant que la majorité de ceux ayant quitté le programme ne reprennent pas leur consommation d'héroïne. Comme le suggèrent certaines analyses complémentaires, il semble que cette stabilisation est en particulier due à la capacité du programme de rediriger la majorité des patients vers des traitements alternatifs une fois que ceux-ci ont quitté le programme. 4.3.3. Contribution personnelle à cette recherche L'article en question fait partie d'une recherche mandatée par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) en 1999. S'agissant d'une étude de suivi au premier mandat d'évaluation criminologique du programme PROVE par l'OFSP, sa méthodologie était prédéfinie d'emblée. L'équipe de recherche dirigée par le Prof. Martin Killias et constituée de Marcelo Aebi et de moi-même - ainsi que de quelques autres collaborateurs et étudiants chargés de la récolte proprement dite - a toutefois revu et amélioré le schéma de récolte développé lors de la première étude. J'ai ensuite participé à cette étude en tant que coordinateur de la récolte de données dans les corps de police suisses alémaniques impliqués (à l'exception de Bâle-Ville). La coordination de la saisie et la préparation des données ont été principalement assurées par Marcelo Aebi. Par la suite j'ai mené une première analyse de ces données qui a abouti à une première publication (Ribeaud Aebi, 2001). Certains résultats ont aussi été présentés dans le rapport de recherche correspondant (Killias et al., 2002). L'article présenté ici se distingue des publications susmentionnées par une réanalyse approfondie des données de police récoltées en 2000. J'en ai entièrement assuré la conception, les analyses ainsi que la rédaction. 4.4. La diminution de la délinquance dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne: Est-elle due à la réintégration sociale des personnes traitées ? 4.4.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2005). « Gibt es einen Delinquenzrückgang durch soziale Reintegration im Rahmen der schweizerischen Heroin-verschreibungsversuche? >), Sucht, 51 (2), 76-87. 4.4.2. Résumé Le but de cet article est d'examiner si la diminution de la délinquance des personnes traitées dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne (PROVE) est accompagnée, au niveau de l'individu, d'une évolution complémentaire des indicateurs de la situation sociale et des comportements addictifs de ces personnes, ceci entre autre dans le but de vérifier si le désistement observé est attribuable à un processus de réintégration sociale. Afin de vérifier cette hypothèse générale, nous avons tout d'abord fusionné la base contenant les données des interviews de suivi sur les comportements délinquants avec celle portant sur le domaine des comportements addictifs et sur l'intégration sociale et économique des patients. En effet, avant cette recherche, ces deux bases de données n'avaient jamais été analysées conjointement au niveau individuel. Qui plus est, les résultats publiés sur ces deux domaines ne se basaient pas sur les mêmes échantillons, rendant donc les comparaisons entre les deux domaines quelque peu hasardeuses. C'est pourquoi nous avons, sur la base de ces données fusionnées, tout d'abord vérifié s'il s'en dégageait les mêmes lignes de développement que celles observées dans les publications originales, soit Killias et al. (2003) et Uchtenhagen et al. (1999). À une exception près qui concernait l'intégration professionnelle, nous avons pu reproduire les résultats originaux. Nous avons ensuite procédé à la vérification de l'hypothèse centrale en nous concentrant sur le groupe des patients ayant indiqué des activités délinquantes avant l'entrée dans le programme. L'analyse, techniquement basée sur des régressions logistiques bivariées, consistait à examiner, pour chaque indicateur de la situation sociale et des comportements addictifs, s'il y avait un parallélisme entre désistement et réintégration sociale ou comportements addictifs. Plus concrètement, il s'agissait d'examiner si, par exemple, ceux qui ne présentaient plus de délinquance pendant le traitement étaient surreprésentés dans le groupe de ceux qui avaient trouvé un emploi ou qui en avaient toujours eu un. Les résultats nous ont mené à une vue différenciée du phénomène de désistement, en ce sens que le retrait de la « scène de la drogue » ne peut être confondu avec une réintégration socio-économique : En effet, alors que la diminution de la délinquance va de pair avec un retrait de la « scène de la drogue » et des comportements addictifs correspondants, nous n'avons pas pu observer un parallélisme équivalent entre désistement et réintegration sociale telle qu'indiquée par des indicateurs comme l'emploi, la dépendance d'aides financières ou encore la situation de logement. Nos analyses nous mènent à la conclusion que la réduction de la délinquance s'explique essentiellement par le fait de la relâche de compulsions économiques engendrées par la prescription d'héroïne et non du fait d'une réintégration sociale. Des publications récentes sur l'évolution à long terme de la situation sociale des personnes traitées (cf. semblent d'ailleurs indiquer que, même après plusieurs années de traitement, l'intégration socio-économique des patients ne s'est guère améliorée. Ceci suggère que l'appui psychosocial offert aux patients et qui était censé assurer leur réintégration ne s'est montré guère efficace. Ces résultats sont aussi intéressant au niveau théorique : En effet, alors qu'ils corroborent le concept de délinquance « économico-compulsive », telle que décrit par Brochu (1995), ils sont en opposition autant avec la théorie du « contrôle de soi » de Gottfredson et Hirschi (1990), qui n'offre pas les instruments théoriques nécessaires à l'explication d'une pareil « implosion » de l'activité délinquante, qu'avec la théorie du contrôle social de Hirschi (1969) qui aurait laissé supposer que la diminution de la délinquance devrait aller de pair avec un renforcement des liens avec la société conventionnelle. 4.4.3. Contribution personnelle à cette recherche S'agissant d'une réanalayse de données récoltées entre 1994 et 1996, soit avant mon arrivée à l'IPSC, il est évident que je n'ai pas eu l'occasion de participer à la conception générale du projet PROVE, au développement des instruments, ainsi qu'a la récolte de données. Ma première tâche a consisté à assembler les données de suivi de l'évaluation criminologique, soit de l'étude menée à l'IPSC, avec celles de l'évaluation du développement psychosocial, soit l'étude menée à l'Institut Kir Suchtforschung (ISF). Comme pour l'étude ISRD, ces travaux préparatoires se sont avérés fort délicats et de longue haleine L'idée de recherche m'était venue en constatant que, d'une part, nous disposions de résultats acquis concernant l'effet bénéfique du programme PROVE sur la diminution de la délinquance des personnes traitées, ainsi que sur différents domaines de leurs situation sociale, et que d'autre part, peu de connaissances étaient acquises sur les mécanismes du processus de désistement. Disposant de données longitudinales prospectives pour les deux domaines comportementaux, ce ne fût plus qu'un petit pas que de conclure qu'une analyse de la coévolution au niveau individuel entre les comportements délinquants, d'une part, et certains indicateurs du domaine psychosocial, d'autre part, pourrait s'avérer utile pour la détection de tels mécanismes. C'est sur la base de cette réflexion et de ces travaux préparatoires que j'ai ensuite analysé les données et que j'ai présenté des premiers résultats au colloque de l'Association des criminologues de langue française (AICLF) en 2002. L'article finalement soumis auprès de « Sucht » se base sur un affinement de ces analyses initiales.

Relevância:

80.00% 80.00%

Publicador:

Resumo:

Regulatory T cells (Tregs) are characterized by a high expression of IL-2 receptor α chain (CD25) and of forkhead box P3 (FOXP3), the latter being essential for their development and function. Another major player in the regulatory function is the cytotoxic T-lymphocyte associated molecule-4 (CTLA-4) that inhibits cytotoxic responses. However, the regulation of CTLA-4 expression remains less well explored. We therefore studied the microRNA signature of circulating CD4(+) Tregs isolated from adult healthy donors and identified a signature composed of 15 differentially expressed microRNAs. Among those, miR-24, miR-145, and miR-210 were down-regulated in Tregs compared with controls and were found to have potential target sites in the 3'-UTR of FOXP3 and CTLA-4; miR-24 and miR-210 negatively regulated FOXP3 expression by directly binding to their two target sites in its 3'-UTR. On the other hand, miR-95, which is highly expressed in adult peripheral blood Tregs, positively regulated FOXP3 expression via an indirect mechanism yet to be identified. Finally, we showed that miR-145 negatively regulated CTLA-4 expression in human CD4(+) adult peripheral blood Tregs by binding to its target site in CTLA-4 transcript 3'-UTR. To our knowledge, this is the first identification of a human adult peripheral blood CD4(+) Treg microRNA signature. Moreover, unveiling one mechanism regulating CTLA-4 expression is novel and may lead to a better understanding of the regulation of this crucial gene.

Relevância:

80.00% 80.00%

Publicador:

Resumo:

BACKGROUND Several questionnaires have been used to measure health related quality of life (HRQoL) in patients with psoriasis, few have been adapted for use in Spain; none of them was developed specifically for the Spanish population. The purpose of the study was to validate and assess the sensitivity to change of a new questionnaire to measure HRQOL in patients with psoriasis (PSO-LIFE). METHODS Observational, prospective, multicenter study performed in centers around Spain. Patients with active or inactive psoriasis completed the PSO-LIFE together with other Dermatology Quality of Life Index (DLQI) and Psoriasis Disability Index (PDI). A control group of patients with urticaria or atopic dermatitis was also included. Internal consistency and test-retest reliability of the PSO-LIFE were assessed by calculating Cronbach's alpha and Intraclass Correlation Coefficient (ICC). Validity was assessed by examining factorial structure, the capacity to discriminate between groups, and correlations with other measures. Sensitivity to change was measured using effect sizes. RESULTS The final sample included for analysis consisted of 304 patients and 56 controls. Mean (SD) age of psoriasis patients was 45.3 (14.5) years compared to 38.8 (14) years for controls (p < 0.01). Cronbach's alpha for the PSO-LIFE was 0.95 and test-retest reliability using the ICC was 0.98. Factor analysis showed the questionnaire to be unidimensional. Mean (SD) PSO-LIFE scores differed between patients with psoriasis and controls (64.9 [22.5] vs 69.4 [17.3]; p < 0.05), between those with active and inactive disease (57.4 [20.4] vs 76.4 [20.6]; p < 0.01), and between those with visible and non-visible lesions (63.0 [21.9] vs. 74.8 [23.9]; p < 0.01). The correlation between PSO-LIFE and PASI scores was moderate (r = -0.43) while correlations with DLQI and PDI dimensions ranged from moderate to high (between 0.4 and 0.8). Effect size on the PSO-LIFE in patients reporting 'much improved' health status at study completion was 1.01 (large effect size). CONCLUSIONS The present results provide substantial support for the reliability, validity, and responsiveness of the PSO-LIFE questionnaire in the population for which it was designed.

Relevância:

80.00% 80.00%

Publicador:

Resumo:

BACKGROUND: Filarial nematodes, including Brugia malayi, the causative agent of lymphatic filariasis, undergo molting in both arthropod and mammalian hosts to complete their life cycles. An understanding of how these parasites cross developmental checkpoints may reveal potential targets for intervention. Pharmacological evidence suggests that ecdysteroids play a role in parasitic nematode molting and fertility although their specific function remains unknown. In insects, ecdysone triggers molting through the activation of the ecdysone receptor: a heterodimer of EcR (ecdysone receptor) and USP (Ultraspiracle). METHODS AND FINDINGS: We report the cloning and characterization of a B. malayi EcR homologue (Bma-EcR). Bma-EcR dimerizes with insect and nematode USP/RXRs and binds to DNA encoding a canonical ecdysone response element (EcRE). In support of the existence of an active ecdysone receptor in Brugia we also cloned a Brugia rxr (retinoid X receptor) homolog (Bma-RXR) and demonstrate that Bma-EcR and Bma-RXR interact to form an active heterodimer using a mammalian two-hybrid activation assay. The Bma-EcR ligand-binding domain (LBD) exhibits ligand-dependent transactivation via a GAL4 fusion protein combined with a chimeric RXR in mammalian cells treated with Ponasterone-A or a synthetic ecdysone agonist. Furthermore, we demonstrate specific up-regulation of reporter gene activity in transgenic B. malayi embryos transfected with a luciferase construct controlled by an EcRE engineered in a B. malayi promoter, in the presence of 20-hydroxy-ecdysone. CONCLUSIONS: Our study identifies and characterizes the two components (Bma-EcR and Bma-RXR) necessary for constituting a functional ecdysteroid receptor in B. malayi. Importantly, the ligand binding domain of BmaEcR is shown to be capable of responding to ecdysteroid ligands, and conversely, ecdysteroids can activate transcription of genes downstream of an EcRE in live B. malayi embryos. These results together confirm that an ecdysone signaling system operates in B. malayi and strongly suggest that Bma-EcR plays a central role in it. Furthermore, our study proposes that existing compounds targeting the insect ecdysone signaling pathway should be considered as potential pharmacological agents against filarial parasites.

Relevância:

80.00% 80.00%

Publicador:

Resumo:

Myxidium volitans sp. nov. (Myxozoa: Myxidiidae) parasitizing the hypertrophied green-brownish gallbladder of the teleost Dactylopterus volitans, collected in the Atlantic coast near Niterói, Brazil was described based on ultrastructural studies. The spores were fusiform, sometimes slightly crescent-shaped on average 21.7 ± 0.3 µm (mean ± standard deviation) (n = 50) long and 5.6 ± 0.4 µm (n = 30) wide. The spore wall was thin and smooth, comprising two equally-sized valves joined by a hardly visible sutural ridge. Spores containing two pyriform polar capsules (PC) (5.0 ± 0.4 × 2.3 ± 0.3 µm) (n = 30) are situated in each extremity of the spore. The PC wall was composed of hyaline layer (0.20-0.29 µm thick) and by a thin external granular layer. Each PC contains a polar filament (PF) with irregular arrangements that was projected from its apical region to the bases of PC and coiled laterally from bases to the tip of PC. Some regular striations and S-like structures in the periphery of the PFs with four-five irregular sections were observed. Based on the spore morphology, ultrastructural differences and the specificity of the host we describe this parasite as a new myxosporidian, named M. volitans sp. nov.

Relevância:

80.00% 80.00%

Publicador:

Resumo:

Introduction: Motor abilities in schoolchildren have been decreasing in the last two decades (Bös, 2003, Tomkinson et al., 2003). This may be related to the dramatic increase in overweight and adiposity during the same time period. Children of migrant background are especially affected (Lasserre et al., 2007). But little is known about the relationship between BMI and migration background and motor abilities in preschool children. Methods/Design We carried out a cross-sectional analysis with 665 children (age 5.1 ± 0.6 years; 49.8 % female) of 40 randomly selected kindergarten classes from German and French speaking regions in Switzerland with a high migrant background. We investigated BMI, cardiorespiratory fitness (20 m shuttle run), static (displacement of center of pressure (COP)) and dynamic (balancing forward on a beam) postural control and overall fitness (obstacle course). Results: Of the children, 9.6 % were overweight, 10.5 % were obese (Swiss national percentiles) and 72.8 % were of migrant background (at least one parent born outside of Switzerland). Mean BMI from children of non-migrant background was 15.5 ± 1.1 kg/m2, while migrant children had a mean BMI of 15.8 ± 1.7 kg/m2 (p=0.08). Normal-weight children performed better in cardiorespiratory fitness (3.1 ± 1.4 vs. 2.6 ± 1.1 stages, p<0.001), overall fitness (18.9 ± 4.4 vs. 20.8 ± 4.6 sec, p<0.001) and in dynamic balance (4.9 ± 3.5 vs. 3.8 ± 2.5 steps, p<0.001) compared to overweight and obese children, while the latter had less postural sway (COP: 956 ± 302 vs. 1021 ± 212 mm, p=0.008). There was a clear inverse dose-response relationship between weight status and dynamic motor abilities. There were no significant differences in most tested motor abilities between non-migrant and migrant. The latter performed less well in only one motor test (overall fitness: 20.2 ± 5.2 vs. 18.3 ± 3.5 sec, p<0.001). These findings persisted after adjustment for BMI. Conclusion In preschool children, differences in motor abilities are already present between normal weight and overweight/obese children. However, migrant children demonstrate similar motor abilities compared to non-migrant children for almost all tests, despite their slightly higher BMI.

Relevância:

80.00% 80.00%

Publicador:

Resumo:

BACKGROUND: The objective of the present study was to compare current results of prosthetic valve replacement following acute infective native valve endocarditis (NVE) with that of prosthetic valve endocarditis (PVE). Prosthetic valve replacement is often necessary for acute infective endocarditis. Although valve repair and homografts have been associated with excellent outcome, homograft availability and the importance of valvular destruction often dictate prosthetic valve replacement in patients with acute bacterial endocarditis. METHODS: A retrospective analysis of the experience with prosthetic valve replacement following acute NVE and PVE between 1988 and 1998 was performed at the Montreal Heart Institute. RESULTS: Seventy-seven patients (57 men and 20 women, mean age 48 +/- 16 years) with acute infective endocarditis underwent valve replacement. Fifty patients had NVE and 27 had PVE. Four patients (8%) with NVE died within 30 days of operation and there were no hospital deaths in patients with PVE. Survival at 1, 5, and 7 years averaged 80% +/- 6%, 76% +/- 6%, and 76% +/- 6% for NVE and 70% +/- 9%, 59% +/- 10%, and 55% +/- 10% for PVE, respectively (p = 0.15). Reoperation-free survival at 1, 5, and 7 years averaged 80% +/- 6%, 76% +/- 6%, and 76% +/- 6% for NVE and 45% +/- 10%, 40% +/- 10%, and 36% +/- 9% for PVE (p = 0.003). Five-year survival for NVE averaged 75% +/- 9% following aortic valve replacement and 79% +/- 9% following mitral valve replacement. Five-year survival for PVE averaged 66% +/- 12% following aortic valve replacement and 43% +/- 19% following mitral valve replacement (p = 0.75). Nine patients underwent reoperation during follow-up: indications were prosthesis infection in 4 patients (3 mitral, 1 aortic), dehiscence of mitral prosthesis in 3, and dehiscence of aortic prosthesis in 2. CONCLUSIONS: Prosthetic valve replacement for NVE resulted in good long-term patient survival with a minimal risk of reoperation compared with patients who underwent valve replacement for PVE. In patients with PVE, those who needed reoperation had recurrent endocarditis or noninfectious periprosthetic dehiscence.

Relevância:

80.00% 80.00%

Publicador:

Resumo:

PURPOSE: The purpose of this study was to study the pharmacokinetics of irinotecan injected intravenously, intra-arterially, or loaded onto a delivery platform. MATERIAL AND METHODS: Fifty-four New Zealand White rabbits with VX2 liver tumor, divided in 3 groups of 17 rabbits, each received irinotecan either by intravenous (IV) route, intra-arterial hepatic (IA) route, or loaded on drug-eluting beads (DEBIRI). Animals were killed at 1, 6, and 24 h. Irinotecan and SN-38 concentrations were measured at different time points in serum, tumor, and normal liver. RESULTS: Twelve milligrams of irinotecan were injected IV and IA, whereas 6-16.5 mg were injected loaded onto DEBIRI. Normalized serum irinotecan reached a peak of 333 ng/ml (range 198.8-502.5) for IV, 327.1 ng/ml (range 277.1-495.6) for IA, and 189.7 ng/ml (range 111.1-261.9) for DEBIRI (P < 0.001) delivery. The area-under-the-curve value from 10 to 60 min of serum irinotecan concentration was significantly lower for DEBIRI (P = 0.0009). Tumor irinotecan levels for IV, IA, and DEBIRI (in ng/200 mg of tissue followed by ranges in parentheses) were, respectively, 23.6 (0.3-24.9), 36.5 (7.7-1914.1), and 20.2 (2.9-319) at 1 h; 4.2 (1-27.9), 99.3 (46.6-159.5), and 42.1 (11.3-189) at 6 h; and 2.7 (2.5-6.9), 18.3 (1.5-369.1), and 174.4 (3.4-5147.3) at 24 h (P = 0.02). At 24 h, tumor necrosis was 25% (10-30), 60% (40-91.25), and 95% (76.25-95) for IV, IA, and DEBIRI, respectively (P = 0.03). CONCLUSION: Compared with IV or IA, DEBIRI induces lower early serum levels of irinotecan, a high and prolonged intratumoral level of irinotecan, and a greater rate of tumor necrosis at 24 h. Further evaluation of the clinical benefit of DEBIRI is warranted.

Relevância:

80.00% 80.00%

Publicador:

Resumo:

This cross-sectional retrospective study evaluated 440 leprosy patients; 57% (251/440) had leprosy reactions during and/or after multidrug therapy, 80.5% (202/251) of whom presented with multibacillary leprosy. At diagnosis, positive bacterial index (BI) [odds ratio (OR) = 6.39; 95% confidence interval (CI): 4.1-10.1)] or polymerase chain reaction (PCR) (OR = 9.15; 95% CI: 5.4-15.5) in skin smears, anti-phenolic glycolipid-1 (anti-PGL-1) ELISA (OR = 4.77; 95% CI: 2.9-7.9), leucocytosis (OR = 9.97; 95% CI: 3.9-25.7), thrombocytopenia (OR = 5.72; 95% CI: 2.3-14.0) and elevated lactate dehydrogenase (OR = 2.38; 95% CI: 1.4-4.0) were potential markers for the development of reactions during treatment. After treatment, positive BI (OR = 8.47; 95% CI: 4.7-15.3) and PCR (OR = 6.46; 95% CI: 3.4-12.3) in skin smears, anti-PGL-1 ELISA (OR = 2.25; 95% CI: 1.3-3.9), anaemia (OR = 2.36; 95% CI: 1.2-4.5), leucocytosis (OR = 4.14; 95% CI: 1.5-11.6) and thrombocytopenia (OR = 3.70; 95% CI: 1.3-2.2) were risk factors for the occurrence of reactions during the study period. The identification of groups with an increased risk for developing reactions will allow for the timely development of a treatment plan to prevent nerve damage and, therefore, the appearance of the disabling sequelae associated with the stigma of leprosy.

Relevância:

80.00% 80.00%

Publicador:

Resumo:

In this study, we analysed the frequency of micronuclei (MN), nucleoplasmic bridges (NPBs) and nuclear buds (NBUDs) and evaluated mutagen-induced sensitivity in the lymphocytes of patients chronically infected with hepatitis B virus (HBV) or hepatitis C virus (HCV). In total, 49 patients with chronic viral hepatitis (28 HBV-infected and 21 HCV-infected patients) and 33 healthy, non-infected blood donor controls were investigated. The frequencies (‰) of MN, NPBs and NBUDs in the controls were 4.41 ± 2.15, 1.15 ± 0.97 and 2.98 ± 1.31, respectively. The frequencies of MN and NPBs were significantly increased (p < 0.0001) in the patient group (7.01 ± 3.23 and 2.76 ± 2.08, respectively) compared with the control group. When considered separately, the HBV-infected patients (7.18 ± 3.57) and HCV-infected patients (3.27 ± 2.40) each had greater numbers of MN than did the controls (p < 0.0001). The HCV-infected patients displayed high numbers of NPBs (2.09 ± 1.33) and NBUDs (4.38 ± 3.28), but only the HBV-infected patients exhibited a significant difference (NPBs = 3.27 ± 2.40, p < 0.0001 and NBUDs = 4.71 ± 2.79, p = 0.03) in comparison with the controls. Similar results were obtained for males, but not for females, when all patients or the HBV-infected group was compared with the controls. The lymphocytes of the infected patients did not exhibit sensitivity to mutagen in comparison with the lymphocytes of the controls (p = 0.06). These results showed that the lymphocytes of patients who were chronically infected with HBV or HCV presented greater chromosomal instability.

Relevância:

80.00% 80.00%

Publicador:

Resumo:

Drug-resistant tuberculosis (TB) threatens global TB control and is a major public health concern in several countries. We therefore developed a multiplex assay (LINE-TB/MDR) that is able to identify the most frequent mutations related to rifampicin (RMP) and isoniazid (INH) resistance. The assay is based on multiplex polymerase chain reaction, membrane hybridisation and colorimetric detection targeting of rpoB and katG genes, as well as the inhA promoter, which are all known to carry specific mutations associated with multidrug-resistant TB (MDR-TB). The assay was validated on a reference panel of 108 M. tuberculosis isolates that were characterised by the proportion method and by DNA sequencing of the targets. When comparing the performance of LINE-TB/MDR with DNA sequencing, the sensitivity, specificity and agreement were 100%, 100% and 100%, respectively, for RMP and 77.6%, 90.6% and 88.9%, respectively, for INH. Using drug sensibility testing as a reference standard, the performance of LINE-TB/MDR regarding sensitivity, specificity and agreement was 100%, 100% and 100% (95%), respectively, for RMP and 77%, 100% and 88.7% (82.2-95.1), respectively, for INH. LINE-TB/MDR was compared with GenoType MTBDRplus for 65 isolates, resulting in an agreement of 93.6% (86.7-97.5) for RIF and 87.4% (84.3-96.2) for INH. LINE-TB/MDR warrants further clinical validation and may be an affordable alternative for MDR-TB diagnosis.

Relevância:

80.00% 80.00%

Publicador:

Resumo:

Invasive fungal infections (IFI) are life-threatening diseases that are of particular concern in specific debilitated or immunosuppressed populations. Invasive candidiasis (IC) is the most frequent of the IFI, being one of the major causes of nosocomial bloodstream infection and a feared complication in patients with recurrent gastrointestinal surgery or prolonged stay in the intensive-care unit [1,2]. Patients with hematological malignancies or prolonged chemotherapy-induced neutropenia, and those with allogeneic hematopoietic stem cell transplantation (allo-HSCT), represent the groups at highest risk for developing invasive aspergillosis (IA), which is associated with a high mortality rate despite the increasing availability of antifungal therapies [3,4]. An increasing incidence of IA has also been reported in non-neutropenic immunosuppressed populations such as solid-organ transplant recipients or steroid-treated patients with chronic pulmonary diseases [5]. Early diagnosis of IFI is crucial for improving chances of survival [6], but is particularly challenging owing to the lack of reliable diagnostic methods [7,8]. Significant efforts during the last few decades have focused on the prevention of these severe complications. Antifungal prophylaxis in high-risk patients has been shown to reduce the incidence of IA in patients with onco-hematological malignancies [9] and that of IC in surgical intensive-care unit patients [10]. However, its widespread use raises concerns about costs, toxicity, and the risk of emergence of resistant fungal species such as non-Aspergillus moulds or non-albicansCandida spp. [4,11,12]. Prophylactic strategies usually rely on the identification of host risk factors resulting from clinical conditions (type and duration of immunosuppression, underlying diseases, and extrinsic interventions) [8,13]. Recent advances in the field of immunogenetics may change our perspective of, and approach to, preventive strategies with the identification of subgroups of patients exhibiting a genetic predisposition to IFI.

Relevância:

80.00% 80.00%

Publicador:

Resumo:

Objectif : Les épanchements pleuraux sont fréquents chez les patients porteurs de cancer et déterminer s'ils sont de nature tumorale ou non relève d'une grande importance clinique, particulièrement pour le groupe des carcinomes pulmonaires NON à petites cellules (NSCLC). Le PET/CT s'est montré d'une grande utilité et est actuellement indiscutablement reconnu comme outils nécessaire dans la prise en charge et notamment la stadification et le suivi des cancers, et particulièrement des cancers pulmonaires. Sa capacité à pouvoir distinguer les épanchements pleuraux malins des épanchements pleuraux non tumoraux, « bénins » n'est pas précisément connue et n'a pas jusqu'à présent été investiguée de manière approfondie. Matériel et méthodes : Nous avons examiné la captation du FDG (indice SUVmax) des épanchements pleuraux de 50 PET/CT réalisés chez 47 patients (29 hommes, 18 femmes, 60±16 ans) avec épanchements pleuraux et cancer connu (24 NSCLC, 7 lymphomes, 5 cancer du sein, 4 GIST, 3 mésothéliomes, 2 cancer ORL, 2 tératomes malins, 1 carcinome colorectal, 1 carcinome oesophagien, 1 mélanome). Ces résultats ont été corrélés aux résultats des examens cytopathologiques réalisés après ponction de ces mêmes épanchements dans un intervalle médian de 21 jours (interquartile range -3 to 23). L'examen du liquide d'épanchement comportait la mesure du pH, la distribution relative des différents éléments cellulaires (macrophages, neutrophils, éosinophiles, basophiles, lymphocytes, plasmocytes), la numération cellulaire et bien entendu présence de cellules tumorales. Résultats : Parmis les épanchements, 17 étaient malins (34%) (6 NSCLC, 5 lymphomes, 2 cancers mammaires, 2 mésothéliomes, 2 tératomes malins). Les SUV étaient plus élevés dans les épanchements malins que dans les épanchements bénins [3.7 (95%IC 1.8-5.6) vs. 1.7 g/ml (1.5-1.9), p = 0.001], avec une corrélation entre les épanchements malins et le SUV (coefficient de Spearman ρ = 0.50, p = 0.001). Il n'a pas été observé de corrélation entre aucun des autres paramètres cyptopathologiques ou radiologiques analysé (aire sous la courbe ROC 0.83 ± 0.06). En utilisant un seuil du SUV de 2.2-mg/l, 12 examens PET/CT étaient interprétés comme positifs and 38 comme négatifs avec une sensibilité et une spécificité, valeur prédictive positive et négative de 53%, 91%, 75% and 79% respectivement. Concernant le groupe des NSCLC seulement (n = 24), aire sous la courbe ROC était de 0.95 ± 0.04. Sept examens étaient considérés comme positifs et 17 comme négatifs avec une sensibilité, une spécificité, valeur prédictive positive et négative de 83%, 89%, 71 et 94% respectivement. Conclusion : Le PET/CT peut aider à différencier la nature bénigne ou maligne des épanchements avec une haute spécificité chez les patients avec tumeur connue, en particulier dans un contexte de carcinome NON à petites cellules.

Relevância:

80.00% 80.00%

Publicador:

Resumo:

INTRODUCTION: According to reports from observational databases, classic AIDS-defining opportunistic infections (ADOIs) occur in patients with CD4 counts above 500/µL on and off cART. Adjudication of these events is usually not performed. However, ADOIs are often used as endpoints, for example, in analyses on when to start cART. MATERIALS AND METHODS: In the database, Swiss HIV Cohort Study (SHCS) database, we identified 91 cases of ADOIs that occurred from 1996 onwards in patients with the nearest CD4 count >500/µL. Cases of tuberculosis and recurrent bacterial pneumonia were excluded as they also occur in non-immunocompromised patients. Chart review was performed in 82 cases, and in 50 cases we identified CD4 counts within six months before until one month after ADOI and had chart review material to allow an in-depth review. In these 50 cases, we assessed whether (1) the ADOI fulfilled the SHCS diagnostic criteria (www.shcs.ch), and (2) HIV infection with CD4 >500/µL was the main immune-compromising condition to cause the ADOI. Adjudication of cases was done by two experienced clinicians who had to agree on the interpretation. RESULTS: More than 13,000 participants were followed in SHCS in the period of interest. Twenty-four (48%) of the chart-reviewed 50 patients with ADOI and CD4 >500/µL had an HIV RNA <400 copies/mL at the time of ADOI. In the 50 cases, candida oesophagitis was the most frequent ADOI in 30 patients (60%) followed by pneumocystis pneumonia and chronic ulcerative HSV disease (Table 1). Overall chronic HIV infection with a CD4 count >500/µL was the likely explanation for the ADOI in only seven cases (14%). Other reasons (Table 1) were ADOIs occurring during primary HIV infection in 5 (10%) cases, unmasking IRIS in 1 (2%) case, chronic HIV infection with CD4 counts <500/µL near the ADOI in 13 (26%) cases, diagnosis not according to SHCS diagnostic criteria in 7 (14%) cases and most importantly other additional immune-compromising conditions such as immunosuppressive drugs in 14 (34%). CONCLUSIONS: In patients with CD4 counts >500/ µL, chronic HIV infection is the cause of ADOIs in only a minority of cases. Other immuno-compromising conditions are more likely explanations in one-third of the patients, especially in cases of candida oesophagitis. ADOIs in HIV patients with high CD4 counts should be used as endpoints only with much caution in studies based on observational databases.

Relevância:

80.00% 80.00%

Publicador:

Resumo:

INTRODUCTION Monotherapy against HIV has undoubted theoretical advantages and has good scientific fundaments. However, it is still controversial and here we will analyze the efficacy and safety of MT with darunavir with ritonavir (DRV/r) on patients who have received this treatment in our hospitals. MATERIALS AND METHODS Observational retrospective study that includes patients from 10 Andalusian hospitals that have received DRV/r in MT and that have been followed over a minimum of 12 months. We carried out a statistical descriptive analysis based on the profile of patients who had been prescribed MT and the efficacy and safety that were observed, paying special attention to treatment failure and virological evolution. RESULTS DRV/r was prescribed to 604 patients, of which 41.1% had a CD4 nadir <200/mmc. 33.1% had chronic hepatitis caused by HCV, had received an average of five lines of previous treatment and had a history of treatment failure to analogues in 33%, to non-analogues 22 and protease inhibitors (PI) in 19.5%. 76.6% proceeded from a previous treatment with PI. The simplification was the main criteria for the instauration of MT in the 81.5% and the adverse effects in the 18.5%. We managed to maintain MT in 84% of cases, with only 4.8% of virological failure (VF) with viral load (VL) >200 c/mL and 3.6% additional losses due to VF with VL between 50 and 200 copies/mL. Thirty three genotypes were performed after failure without findings of resistance mutations to DRV/r or other IPs. Only 23.7% of patients presented some blips during the period of exposition to MT. Eighty seven percent of all determinations of VL had <50 copies/mL, and only 4.99% had >200 copies/mL. Although up to 14.9% registered at some point an AE, only 2.6% abandoned MT because of AE and 1.2% because of voluntary decision. Although the average of total and LDL cholesterol increases 10 mg/dL after 2 years of follow-up, so did HDL cholesterol in 3mg/dL and the values of triglycerides (-14 mg/dL) and GPT (-6 UI/mL) decreased. The average count of CD4 lymphocytes increased from 642 to 714/mm(3) at 24 weeks. CONCLUSIONS In a very broad series of patients obtained from clinical practice, data from clinical trials was confirmed: MT with DRV as a de-escalation strategy is very safe, it's associated to a negligible rate of adverse effects and maintains a good suppression of HIV replication. VF (with >50 or >200 copies/mL) is always under 10% and in any case without consequences.