1000 resultados para violence politique
Resumo:
Référence bibliographique : Rol, 58753
Resumo:
La thèse se propose d'étudier la question de la littérature dans l'oeuvre de Theodor W. Adorno. Elle fait apparaître la fonction utopique que le philosophe allemand attribue à la littérature en tant que celle-ci dessine l'horizon d'une « langue sans terre », ligne de fuite hors de la « Dialektik der Aufklàrung » et de l'autodestruction de la Raison. Tandis que le discours philosophique a sans cesse reproduit dans son appareil conceptuel la violence mythico- rationnelle à l'encontre du singulier non-identique, la langue littéraire semble en mesure d'indiquer la possibilité de parvenir par le concept au-delà du concept, ce qui constitue le désir utopique de la pensée comme dialectique négative. L'enjeu n'est pas seulement épistémique : il est bien éthico-politique, lié à la possibilité d'établir des rapports à l'autre libérés de la contrainte de l'identité.¦Dans les oeuvres littéraires dont il entreprend la lecture - qu'il s'agisse de celles d'Eichendorff, de Hôlderlin, de Proust, de Valéry, de Beckett ou encore de Kafka - Adorno ne cherche cependant pas une figure concrète de l'utopie, mais la trace de « ce qui nous appartient en propre et qui a été laissé en blanc» - aussi bien dans les textes que dans l'Histoire. La littérature porte alors en creux ce possible impossible dont la puissance hante le présent entre ses lignes ; elle est de la réconciliation ( Versôhnung) une image sans image, tout à la fois ressource de la critique radicale des conditions existantes et réserve du désir d'un autre à venir.¦A partir d'une esquisse du geste inaugural de l'utopie de la littérature dans le premier romantisme de Iéna, la thèse expose les enjeux philosophiques, esthétiques et politiques de la littérature dans la pensée adornienne, puis procède - et c'est là le coeur du travail - à une « lecture de lectures », à une traversée des essais qu'Adorno consacra, tout au long de sa vie, aux textes littéraires, pour trouver en ceux-ci les indices de l'utopie à l'oeuvre.
Resumo:
BACKGROUND: Primary care physicians underestimate the prevalence of domestic violence and community violence. Victims are therefore at risk of further episodes of violence, with psychological and physical consequences. We used an interview to assess the prevalence of domestic and community violence among Swiss natives and foreigners. In a follow-up study, we evaluated the consequences of the interview for the positive patients. METHODS: We evaluated the prevalence of violence by use of a questionnaire in an interview, in an academic general internal medicine clinic in Switzerland. In a follow-up, we evaluated the consequences of the interview for positive patients. The participants were 38 residents and 446 consecutive patients. Questionnaires were presented in the principal language spoken by our patients. They addressed sociodemographics, present and past violence, the security or lack of security felt by victims of violence, and the patients' own violence. Between 3 and 6 months after the first interview, we did a follow-up of all patients who had reported domestic violence in the last year. RESULTS: Of the 366 patients included in the study, 36 (9.8%) reported being victims of physical violence during the last year (physicians identified only 4 patients out of the 36), and 34/366 (9.3%) reported being victims of psychological violence. Domestic violence was responsible for 67.3% of the cases, and community violence for 21.8%. In 10.9% of the cases, both forms of violence were found. Of 29 patients who reported being victims of domestic violence, 22 were found in the follow-up. The frequency of violence had diminished (4/22) or the violence had ceased (17/22). CONCLUSION: The prevalence of violence is high; domestic violence is more frequent than community violence. There was no statistically significant difference between the Swiss and foreign patients' responses related to the rates of violence. Patients in a currently violent relationship stated that participating in the study helped them and that the violence decreased or ceased a few months later.
Resumo:
Devant la multiplication de données, de classements, l'auteur interroge la configuration d'acteurs à l'origine de la problématisation d'indicateurs statistiques en grilles de lecture des inégalités d'accès à l'enseignement supérieur. La comparaison et la caractérisation des indicateurs d'inégalités d'accès des bases internationales (UNESCO, OCDE, EUROSTAT) et nationales (Allemagne, Angleterre, France et Suisse) questionnent la tension entre les discours et les indicateurs produits et leur inscription nationale. Qui dit quoi et avec quels résultats ? Quelles configurations d'acteurs caractérisent ces processus ? De quelles relations de pouvoir sont-ils le produit ? L'auteur retrace la mise à l'agenda des organismes européens du problème des inégalités d'accès au supérieur, identifie les politiques définies et les confronte aux indicateurs produits montrant la dissonance entre les discours et ce que les indicateurs permettent de problématiser, le décalage entre recommandations et outils. Pourquoi un tel contraste ? Quels sont les mécanismes à l'oeuvre ? Est-ce un problème technique, politique ? Que révèle cette dissonance des spécificités nationales dans la construction sociale des inégalités ?