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Rapport de recherche prsent la Facult des arts et des sciences en vue de l'obtention du grade de Matrise en sciences conomiques.
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Ce mmoire est rdig dans le cadre dune recherche multidisciplinaire visant dvelopper de meilleurs outils dintervention et politiques en sant mentale au travail. Lobjectif principal de cette tude tait de cibler les dterminants de lpuisement professionnel et des troubles musculosquelettiques et leur cooccurrence chez une population policire. Un chantillon de 410 policiers du Service de Police de Montral (SPVM) a t sond laide dun questionnaire bas sur des outils standardiss en sant mentale au travail. Les conditions organisationnelles, variables indpendantes de cette tude, ont t identifies partir de modles thoriques valids. Lanalyse segmente de chacun des grands concepts (latitude dcisionnelle, soutien social au travail, demandes, justice distributive et sur engagement) rvle que leffet des conditions organisationnelles ne se manifeste pas galement sur chacune des trois dimensions de lpuisement professionnel (lpuisement motionnel, le cynisme et lefficacit professionnelle). De plus, on observe que les trois formes de rcompenses de justice distributive tires du modle Dsquilibre-Efforts-Rcompenses (Siegrist, 1996) ne sont pas distribues galement selon les dimensions de lpuisement professionnel. Selon nos donnes, la justice distributive destime de soi et le sur engagement savrent significatifs dans tous les cas en regard des dimensions de lpuisement professionnel et de son indice global. Finalement, nos rsultats rvlent que la justice distributive destime de soi a un lien significatif sur la cooccurrence de lpuisement professionnel et des troubles musculosquelettiques. Par contre, on note que des outils de recherche plus spcifiques permettraient une analyse approfondie de leffet des conditions organisationnelles sur les troubles musculosquelettiques et sur leffet de cooccurrence entre les deux problmes ltude.
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral.
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
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Les personnes atteintes de diabte sont plus risque de dvelopper la dpression, un fardeau additionnel dans leurs activits quotidiennes. Notre tude auprs dadultes diabtiques rsidant au Qubec vise en dterminer les caractristiques lorsque la dpression fait partie du tableau clinique. Hypothse 1: Les adultes qubcois atteints de diabte et de dpression (dpression majeure et mineure) seront plus prdisposs avoir des indicateurs relis aux habitudes de vie, aux soins du diabte et lefficacit personnelle vis--vis du contrle du poids et de la quantit daliments consomms, moins favorables que les sujets diabtiques sans dpression. Hypothse 2: Chez les Qubcois atteints de diabte de type 2, lassociation entre la dpression et lobsit sera affecte par les indicateurs de la Variation Cyclique du Poids (VCP) et de lefficacit personnelle. Hypothse 3: Chez les Qubcois atteints de diabte de type 2, ceux qui auront dvelopp ou maintenu une dpression au cours de 12 mois, seront plus susceptibles de dtriorer les indicateurs relis leurs habitudes de vie et leur efficacit personnelle. Des personnes diabtiques au Qubec ont t recrutes laide dun sondage tlphonique. Des adultes, hommes et femmes, gs de 18 80 ans taient ligibles participer. La dpression tait dtermine par le questionnaire PHQ-9 Patient Health Questionnaire-9 . Au total, 3 221 individus ont t contacts au dpart de ltude; 2 003 ont particip ltude (93% type 2)et 1 234 ont particip au suivi de 12 mois. La prvalence de dpression mineure et majeure tait de 10,9% et 8,7%, respectivement. Cinquante-trois pourcent des sujets avec dpression majeure avaient deux ou trois indicateurs malsains (tabagisme, inactivit ou obsit), 33% des sujets avaient une dpression mineure et 21% des sujets taient non dprims. Les rsultats des analyses de rgression logistique ont rvl que les sujets dpressifs taient plus susceptibles dtre de sexe fminin, moins instruits, non maris,sdentaires, fumeurs, percevaient plus souvent avoir une faible matrise du contrle de la quantit daliments ingrs et tendaient davantage mesurer leur glycmie au moins une fois par jour (p<0,05). Chez les patients avec le diabte de type 2, lassociation entre la dpression et lobsit a t affecte par les variables de la VCP et defficacit personnelle. Une anne aprs le dbut de ltude, 11,5% des sujets ont dvelopp une dpression et 10% ont maintenu leur tat dpressif. Les sujets ayant dvelopp une dpression ou persist dans leur tat de dpression taient plus susceptibles davoir t inactifs au dbut de ltude ou dtre rests inactifs au suivi de 12 mois, et davoir maintenu une perception dun faible contrle de leur poids corporel et de la quantit daliments ingrs. Cependant, les changements de statut de dpression ntaient pas associs des changements de lindice de masse corporelle. En conclusion, linactivit physique et une faible efficacit personnelle sont des facteurs importants dans le dveloppement et la persistance de la dpression chez les patients diabtiques et mritent dtre considrs dans le traitement.
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Les Indignes canadiens vivent une rapide transition nutritionnelle marque par une consommation accrue des produits commercialiss au dpit des aliments traditionnels. Ce mmoire cherche identifier les patrons alimentaires associs une meilleure alimentation des femmes autochtones vivant dans les rserves en Colombie Britannique. Lchantillon (n=493) a t slectionn de ltude First Nations Food, Nutrition, and Environment Study. Ltude a utilis des rappels alimentaires de 24 heures. Pour identifier les patrons alimentaires, un indice de qualit alimentaire (QA) bas sur 10 lments nutritionnels (fibre alimentaire, gras totaux/saturs, folate, magnsium, calcium, fer, vitamines A, C, D) a permis de classifier les sujets en trois groupes (tertiles). Ces groupes ont t compars sur leur consommation de 25 groupes alimentaires (GAs) en employant des tests statistiques non-paramtriques (Kruskal-Wallis et ANCOVA). Une analyse discriminante (AD) a confirm les GAs associs la QA. La QA des sujets tait globalement faible car aucun rappel na rencontr les consommations recommandes pour tous les 10 lments nutritionnels. L'AD a confirm que les GAs associs de faon significative la QA taient lgumes et produits vgtaux, fruits, aliments traditionnels, produits laitiers faibles en gras, soupes et bouillons, et autres viandes commercialises (coefficients standardiss= 0,324; 0,295; 0,292; 0,282; 0,157; -0.189 respectivement). Le pourcentage de classifications correctes tait 83.8%. Nos rsultats appuient la promotion des choix alimentaires recommands par le Guide Alimentaire Canadien- Premires Nations, Inuits, et Mtis . Une consommation accrue de lgumes, fruits, produits laitiers faibles en gras, et aliments traditionnels caractrise les meilleurs patrons alimentaires.
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La thse comporte trois essais en microconomie applique. En utilisant des modles dapprentissage (learning) et dexternalit de rseau, elle tudie le comportement des agents conomiques dans diffrentes situations. Le premier essai de la thse se penche sur la question de lutilisation des ressources naturelles en situation dincertitude et dapprentissage (learning). Plusieurs auteurs ont abord le sujet, mais ici, nous tudions un modle dapprentissage dans lequel les agents qui consomment la ressource ne formulent pas les mmes croyances a priori. Le deuxime essai aborde le problme gnrique auquel fait face, par exemple, un fonds de recherche dsirant choisir les meilleurs parmi plusieurs chercheurs de diffrentes gnrations et de diffrentes expriences. Le troisime essai tudie un modle particulier dorganisation dentreprise dnomm le marketing multiniveau (multi-level marketing). Le premier chapitre est intitul "Renewable Resource Consumption in a Learning Environment with Heterogeneous beliefs". Nous y avons utilis un modle dapprentissage avec croyances htrognes pour tudier lexploitation dune ressource naturelle en situation dincertitude. Il faut distinguer ici deux types dapprentissage : le adaptive learning et le learning proprement dit. Ces deux termes ont t emprunts Koulovatianos et al (2009). Nous avons montr que, en comparaison avec le adaptive learning, le learning a un impact ngatif sur la consommation totale par tous les exploitants de la ressource. Mais individuellement certains exploitants peuvent consommer plus la ressource en learning quen adaptive learning. En effet, en learning, les consommateurs font face deux types dincitations ne pas consommer la ressource (et donc investir) : lincitation propre qui a toujours un effet ngatif sur la consommation de la ressource et lincitation htrogne dont leffet peut tre positif ou ngatif. Leffet global du learning sur la consommation individuelle dpend donc du signe et de lampleur de lincitation htrogne. Par ailleurs, en utilisant les variations absolues et relatives de la consommation suite un changement des croyances, il ressort que les exploitants ont tendance converger vers une dcision commune. Le second chapitre est intitul "A Perpetual Search for Talent across Overlapping Generations". Avec un modle dynamique gnrations imbriques, nous avons tudi iv comment un Fonds de recherche devra procder pour slectionner les meilleurs chercheurs financer. Les chercheurs nont pas la mme "anciennet" dans lactivit de recherche. Pour une dcision optimale, le Fonds de recherche doit se baser la fois sur lanciennet et les travaux passs des chercheurs ayant soumis une demande de subvention de recherche. Il doit tre plus favorable aux jeunes chercheurs quant aux exigences satisfaire pour tre financ. Ce travail est galement une contribution lanalyse des Bandit Problems. Ici, au lieu de tenter de calculer un indice, nous proposons de classer et dliminer progressivement les chercheurs en les comparant deux deux. Le troisime chapitre est intitul "Paradox about the Multi-Level Marketing (MLM)". Depuis quelques dcennies, on rencontre de plus en plus une forme particulire dentreprises dans lesquelles le produit est commercialis par le biais de distributeurs. Chaque distributeur peut vendre le produit et/ou recruter dautres distributeurs pour lentreprise. Il ralise des profits sur ses propres ventes et reoit aussi des commissions sur la vente des distributeurs quil aura recruts. Il sagit du marketing multi-niveau (multi-level marketing, MLM). La structure de ces types dentreprise est souvent qualifie par certaines critiques de systme pyramidal, descroquerie et donc insoutenable. Mais les promoteurs des marketing multi-niveau rejettent ces allgations en avanant que le but des MLMs est de vendre et non de recruter. Les gains et les rgles de jeu sont tels que les distributeurs ont plus incitation vendre le produit qu recruter. Toutefois, si cette argumentation des promoteurs de MLMs est valide, un paradoxe apparat. Pourquoi un distributeur qui dsire vraiment vendre le produit et raliser un gain recruterait-il dautres individus qui viendront oprer sur le mme march que lui? Comment comprendre le fait quun agent puisse recruter des personnes qui pourraient devenir ses concurrents, alors quil est dj tabli que tout entrepreneur vite et mme combat la concurrence. Cest ce type de question que sintresse ce chapitre. Pour expliquer ce paradoxe, nous avons utilis la structure intrinsque des organisations MLM. En ralit, pour tre capable de bien vendre, le distributeur devra recruter. Les commissions perues avec le recrutement donnent un pouvoir de vente en ce sens quelles permettent au recruteur dtre capable de proposer un prix comptitif pour le produit quil dsire vendre. Par ailleurs, les MLMs ont une structure semblable celle des multi-sided markets au sens de Rochet et Tirole (2003, 2006) et Weyl (2010). Le recrutement a un effet externe sur la vente et la vente a un effet externe sur le recrutement, et tout cela est gr par le promoteur de lorganisation. Ainsi, si le promoteur ne tient pas compte de ces externalits dans la fixation des diffrentes commissions, les agents peuvent se tourner plus ou moins vers le recrutement.
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Le Qubec est une immense province lintrieur de laquelle existe une grande diversit de conditions bioclimatiques et o les perturbations anthropiques et naturelles du couvert vgtal sont nombreuses. lchelle provinciale, ces multiples facteurs interagissent pour sculpter la composition et la distribution des paysages. Les objectifs gnraux de cette recherche visaient explorer et comprendre la distribution spatiale des patrons des paysages du Qubec, de mme qu caractriser les patrons observs partir dimages satellitaires. Pour ce faire, les patrons des paysages ont t quantifis avec un ensemble complet dindices calculs partir dune cartographie de la couverture vgtale. Plusieurs approches ont t dveloppes et appliques pour interprter les valeurs dindices sur de vastes tendues et pour cartographier la distribution des patrons des paysages qubcois. Les rsultats ont rvl que les patrons de la vgtation prdits par le Ministre des Ressources naturelles du Qubec divergent des patrons de la couverture vgtale observe. Ce mmoire dresse un portrait des paysages qubcois et les synthtise de manire innovatrice, en plus de dmontrer le potentiel dutilisation des indices comme attributs biogographiques lchelle nationale.
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Contexte : Environ 20 % des femmes enceintes prsentent un risque lev de dpression prnatale. Les femmes immigrantes prsentent des symptmes dpressifs levs pendant la grossesse, le dbut de la priode suivant l'accouchement et comme mres de jeunes enfants. Tandis que les disparits ethniques dans la symptomatologie dpressive pendant la grossesse ont t dcrites, la combinaison de la longueur du sjour dans le pays daccueil et la rgion d'origine sont rarement valus dans des tudes qui portent sur la sant des immigrants au Canada. En outre, les tudes auprs des femmes immigrantes enceintes ont souvent un chantillon de taille qui ne suffit pas pour dmler les effets de la rgion d'origine et de la dure du sjour sur la sant mentale. De plus, au Canada, presque une femme sur cinq est un immigrant, mais leur sant mentale au cours de la grossesse, les niveaux d'exposition aux facteurs de risque reconnus pour la dpression prnatale et comment leur exposition et la vulnrabilit face ces risques se comparent celles des femmes enceintes ns au Canada, sont peu connus. De plus, le processus d'immigration peut tre accompagn de nombreux dfis qui augmentent le risque de violence subie par la femme. Nanmoins, les preuves existantes dans la littrature sont contradictoires, surtout en ce qui concerne le type de violence value, les minorits ethniques qui sont considres et l'inclusion de l'tat de sant mentale. Objectifs : Tout d'abord, nous avons compar la sant mentale de femmes immigrantes et les femmes nes au Canada au cours de la grossesse en tenant compte de la dure du sjour et de la rgion d'origine, et nous avons valu le rle des facteurs socio-conomiques et du soutien social dans la symptomatologie dpressive prnatale. Deuximement, nous avons examin la rpartition des facteurs de risque contextuels de la symptomatologie dpressive prnatale selon le statut d'immigrant et la dure du sjour au Canada. Nous avons ensuite valu l'association entre ces facteurs de risque et les symptmes de dpression prnataux et ensuite compar la vulnrabilit des femmes ns au Canada et les femmes immigrantes ces facteurs de risque en ce qui concerne les symptmes de la dpression prnatale. En troisime lieu, nous avons dcrit la prvalence de la violence pendant la grossesse et examin l'association entre l'exprience de la violence depuis le dbut de la grossesse et la prvalence des symptmes de la dpression prnatale, en tenant compte du statut dimmigrant. Mthodes : Les donnes proviennent de l'tude de Montral sur les diffrences socio-conomiques en prmaturit. Les femmes ont t recrutes lors des examens de routine d'chographie (16 20 semaines), lors de la prise du sang (8-12 semaines), ou dans les centres de soins prnatals. Lchelle de dpistage Center for Epidemiologic Studies (CES-D) a t utilise pour valuer la symptomatologie dpressive 24-26 semaines de grossesse chez 1495 immigrantes et 3834 femmes nes au Canada. Les niveaux d'exposition certains facteurs de risque ont t valus selon le statut d'immigrant et la dure de sjour l'aide des tests Chi-2 ou test- t. L'chelle de dpistage Abuse Assessment screen (AAS) a t utilise pour dterminer la frquence et la gravit de la violence depuis le dbut de la grossesse. La relation avec l'agresseur a t galement considre. Toutes les mesures d'association ont t values l'aide de rgressions logistiques multiples. Des termes d'interaction multiplicative furent construits entre chacun des facteurs de risque et statut d'immigrant pour rvler la vulnrabilit diffrentielle entre les femmes ns au Canada et immigrantes. Rsultats : La prvalence des symptmes de dpression prnatales (CES-D > = 16 points) tait plus leve chez les immigrantes (32 % [29,6-34,4]) que chez les femmes nes au Canada (22,8 % (IC 95 % [21.4-24.1]). Des femmes immigrantes prsentaient une symptomatologie dpressive leve indpendamment du temps depuis l'immigration. La rgion d'origine est un fort indice de la symptomatologie dpressive : les prvalences les plus leves ont t observes chez les femmes de la rgion des Carabes (45 %), de lAsie du Sud (43 %), du Maghreb (42 %), de l'Afrique subsaharienne (39 %) et de lAmrique latine (33 %) comparativement aux femmes nes au Canada (22 %) et celle de l'Asie de lEst o la prvalence tait la plus faible (17 %). La susceptibilit de prsenter une dpression prnatale chez les femmes immigrantes tait attenue aprs lajustement pour le manque de soutien social et de l'argent pour les besoins de base. En ce qui concerne la dure du sjour au Canada, les symptmes dpressifs ont augment avec le temps chez les femmes dorigines europenne et asiatique du sud-est, diminu chez les femmes venant du Maghreb, de lAfrique subsaharienne, du Moyen-Orient, et de lAsie de l'est, et ont vari avec le temps chez les femmes dorigine latine et des Carabes. Les femmes immigrantes taient beaucoup plus exposes que celles nes au Canada des facteurs de risques contextuels indsirables comme la msentente conjugale, le manque de soutien social, la pauvret et l'encombrement au domicile. Au mme niveau d'exposition aux facteurs de risque, les femmes nes au Canada ont prsent une plus grande vulnrabilit des symptmes de la dpression prnatale en l'absence de soutien social (POR = 4,14 IC95 % [2,69 ; 6.37]) tandis que les femmes immigres ont prsentes une plus grande vulnrabilit des symptmes de la dpression prnatale en absence d'argent pour les besoins de base (POR = 2,98 IC95 % [2.06 ; 4,32]). En ce qui concerne la violence, les menaces constituent le type de la violence le plus souvent rapport avec 63 % qui ont lieu plus d'une fois. Les femmes immigrantes de long terme ont rapport la prvalence la plus leve de tous les types de violence (7,7 %). La violence par le partenaire intime a t la plus frquemment rapportes (15 %) chez les femmes enceintes les plus pauvres. Des fortes associations ont t obtenues entre la frquence de la violence (plus d'un pisode) et la symptomatologie dpressive (POR = 5,21 [3,73 ; 7,23] ; ainsi quentre la violence par le partenaire intime et la symptomatologie dpressive (POR = 5, 81 [4,19 ; 8,08). Le statut d'immigrant n'a pas modifi les associations entre la violence et la symptomatologie dpressive. Conclusion: Les frquences leves des symptmes dpressifs observes mettent en vidence la ncessit d'valuer l'efficacit des interventions prventives contre la dpression prnatale. La dpression chez les femmes enceintes appartenant des groupes minoritaires mrite plus d'attention, indpendamment de leur dure de sjour au Canada. Les ingalits dexposition aux facteurs de risque existent entre les femmes enceintes nes au Canada et immigrantes. Des interventions favorisant la rduction de la pauvret et l'intgration sociale pourraient rduire le risque de la dpression prnatale. La violence contre les femmes enceintes n'est pas rare au Canada et elle est associe des symptmes de la dpression prnatale. Ces rsultats appuient le dveloppement futur du dpistage prinatal de la violence, de son suivi et d'un systme d'aiguillage culturellement ajust.
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David Katz a fait lobservation que le mouvement entre la peau et lobjet est aussi important pour le sens du toucher que la lumiere lest pour la vision. Un stimulus tactile deplace sur la peau active toutes les afferences cutanees. Les signaux resultants sont tres complexes, covariant avec differents facteurs dont la vitesse, mais aussi la texture, la forme et la force. Cette these explore la capacite des humains a estimer la vitesse et la rugosite de surfaces en mouvements. Les bases neuronales de la vitesse tactile sont aussi etudiees en effectuant des enregistrements unitaires dans le cortex somatosensoriel primaire (S1) du singe eveille. Dans la premiere experience, nous avons montre que les sujets peuvent estimer la vitesse tactile (gamme de vitesses, 30 a 105 mm/s) de surfaces deplacees sous le doigt, et ceci sans indice de duree. Mais la structure des surfaces etait essentielle (difficulte a estimer la vitesse dune surface lisse). Les caracteristiques physiques des surfaces avaient une influence sur lintensite subjective de la vitesse. La surface plus rugueuse (8 mm despacement entre les points en relief) semblait se deplacer 15% plus lentement que les surfaces moins rugueuses (de 2 et 3 mm despacement), pour les surfaces periodiques et non periodiques (rangees de points vs disposition aleatoire). Leffet de la texture sur la vitesse peut etre reduit en un continuum monotonique quand les estimes sont normalises avec lespacement et presentes en fonction de la frequence temporelle (vitesse/espacement). L'absence de changement des estimes de vitesse entre les surfaces periodiques et non periodiques suggere que les estimes de rugosite devraient aussi etre independants de la disposition des points. Dans la deuxieme experience, et tel que prevu, une equivalence perceptuelle entre les deux series de surfaces est obtenue quand les estimes de la rugosite sont exprimes en fonction de l'espacement moyen entre les points en relief, dans le sens de l'exploration. La troisieme experience consistait a rechercher des neurones du S1 qui pourraient expliquer lintensite subjective de la vitesse tactile. Lhypothese est que les neurones impliques devraient etre sensibles a la vitesse tactile (40 a 105 mm/s) et a lespacement des points (2 a 8 mm) mais etre independants de leur disposition (periodique vs non periodique). De plus, il est attendu que la fonction neurometrique (frequence de decharge/espacement en fonction de la frequence temporelle) montre une augmentation monotonique. Une grande proportion des cellules etait sensible a la vitesse (76/119), et 82% dentres elles etaient aussi sensibles a la texture. La sensibilite a la vitesse a ete observee dans les trois aires du S1 (3b, 1 et 2). La grande majorite de cellules sensibles a la vitesse, 94%, avait une relation monotonique entre leur decharge et la frequence temporelle, tel quattendu, et ce surtout dans les aires 1 et 2. Ces neurones pourraient donc expliquer la capacite des sujets a estimer la vitesse tactile de surfaces texturees.
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Objectif : Lobjectif gnral de cette tude est de comprendre en quoi lutilisation des services de sant et de disponibilit des ressources en sant au Qubec sont quitables. Mthodes : De type transversal et corrlationnel, cette tude intresse les 95 territoires CSSS du Qubec, et couvre les annes 2006-2007 et 2008-2009. Lindice de dfavorisation matrielle et sociale de Pampalon est mis en lien avec deux sries de variables, soit celles dutilisation des services par CSSS (services hospitaliers; services mdicaux; services CLSC) et celles de disponibilit des ressources (capacit financire; capacit matrielle, capacit humaine; viabilit). Pour ce faire, des analyses de variance ont t effectues. Le modle intgrateur de la performance des services de sant EGIPSS et celui de lutilisation des services de sant de Donabedian servent de cadre danalyse. Rsultats : Lutilisation des services de sant est quitable en ce qui concerne la dfavorisation matrielle, mais pas en ce qui a trait la dfavorisation sociale. Lutilisation des services mdicaux dispenss par les omnipraticiens est plus leve chez les populations les plus favorises socialement comparativement aux populations les plus dfavorises. Toutefois, lutilisation des mdecins spcialistes est plus quitable que celle des omnipraticiens, cela, chez les populations dfavorises autant matriellement que socialement. Les hospitalisations vitables sont plus leves chez les populations les dfavorises socialement comparativement aux populations les plus favorises. En termes de disponibilit des ressources, les populations dfavorises disposent de plus de ressources que les plus favorises, sauf en ce qui concerne la rpartition du personnel. Conclusion : En gnral, il existe trs peu diniquits dans lutilisation des services de sant au Qubec. Par ailleurs, la disponibilit des ressources en sant est relativement quitable au Qubec, exception faite de la disponibilit du personnel.
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De nombreux jeunes sont aux prises avec un problme de consommation de substances psychoactives. Bien que plusieurs traitements soient reconnus efficaces, les taux dabandon chez les jeunes toxicomanes sont levs et cela influence leur condition post-traitement. Lidentification des caractristiques des jeunes lis labandon et la condition post-traitement est donc ncessaire pour permettre dadapter nos interventions en fonction des besoins des jeunes. La relation entre labandon du traitement ainsi que la condition post-traitement et diverses caractristiques prtraitement a t examine chez un chantillon de 215 clients adolescents admis Portage entre 2003 et 2008, valus avec linstrument Indice de gravit dune toxicomanie pour les adolescents (Germain, Landry, & Bergeron, 2003, 1999). Les relations entre labandon du traitement et des variables concernant leur consommation, leur tat de sant, leurs problmatiques lies leurs occupations, leur tat psychologique, leurs difficults vcues auprs des proches et dans la famille ainsi que leurs difficults socio-judiciaires ont t testes. Ces mmes variables ont t utilises pour chercher prdire la condition post-traitement. Les rgressions logistiques montrent quun premier sjour en communaut thrapeutique et les difficults interpersonnelles prdisent labandon du traitement. Une fois les analyses ralises de faon spare selon le sexe, ces relations ne demeurent significatives que pour les filles. Les rsultats des rgressions linaires multiples ralises pour tudier la condition post-traitement ne permettent pas de retrouver les variables prvisionnelles rapportes dans les crits scientifiques pour les clientles adultes. Des questions sont souleves quant la pertinence de lIndice de gravit dune toxicomanie pour les adolescents (Germain, Landry, & Bergeron, 2003, 1999) pour prdire labandon et la condition post-traitement.
