949 resultados para Immunodeficiency-virus-infection
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Objectif : Étudier l'association entre l’utilisation de contraceptifs hormonaux et le risque d'acquisition du VIH-1 chez les femmes au Malawi, en Afrique du Sud, en Zambie et au Zimbabwe. Devis : Analyses secondaires de 2887 femmes âgées de 17-55 ans ayant participé à l’étude HPTN 035, une étude de phase II/IIb sur l’efficacité de deux gels microbicides pour prévenir la transmission du VIH chez les femmes à risque. Méthodes : L'association entre l'utilisation de contraceptifs hormonaux et le risque d'acquisition du VIH-1 a été évaluée en utilisant des modèles de Cox. Des risques relatifs sont estimés où le groupe de référence est celui des femmes qui n’utilisent pas de contraceptifs hormonaux. De plus, un modèle multivarié de Cox est utilisé afin de contrôler pour les facteurs potentiellement confondants. Résultats : Les contraceptifs injectables ont été utilisés par 52,1% des femmes, alors que les contraceptifs oraux ont été utilisés par 20,7% de celles-ci. Pendant l'étude, il y a eu 192 séroconversions. L'incidence observée du VIH était de 2,28; 4,19 et 4,69 pour 100 personne-années pour les contraceptifs oraux, injectables et non hormonaux, respectivement. Lors de l’analyse multivariée, nous n'avons trouvé aucune association significative entre l’usage des contraceptifs hormonaux et l’acquisition du VIH-1. Le risque relatif ajusté (RRa) pour les contraceptifs oraux est de 0,573 (IC de 95% : [0,31-1,06]) et 0,981 (IC de 95% : [0,69 ; 1,39]) pour les contraceptifs injectables. Conclusions : Bien que cette étude ne démontre pas d’association entre l’usage des contraceptifs hormonaux et le VIH-1, nous concluons toutefois que ces méthodes de contraception ne protègent pas contre le VIH-1, et il est ainsi recommandé aux femmes utilisant des hormones contraceptives de toujours utiliser le condom pour prévenir l'infection au VIH-1.
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La transmission mère-enfant (TME) du virus de l’hépatite C (VHC) est la première cause d’acquisition de l’infection chez les enfants des pays développés. Celle-ci prend place dans <10% des cas. Toutefois, dans le cas d’une coinfection maternelle avec le virus de l’immunodéficience de type 1 (VIH-1), ce taux est accru alors qu’il n’existe aucune intervention préventive de la TME du VHC. Le VHC arbore une diversité importante qui est le résultat d’une réplication exempte de mécanisme de correction. Il est donc retrouvé chez son hôte sous la forme d’un spectre de virions génétiquement apparentés mais différents qu’on appelle quasiespèce. Lorsque le VHC est transmis entre adultes, seulement un nombre limité de variantes sont responsables de l’infection, c’est ce qu’on appelle un goulot d’étranglement génétique. L’existence d’un tel profil de transmission lors de la TME du VHC restait, jusqu’à maintenant, à confirmer. En se basant sur la détection par RT-PCR de la virémie à la naissance, la TME du VHC est réputée prendre place in utero et peripartum, une dynamique de transmission qui reste à démontrer. Ici, nous rapportons une analyse longitudinale de la TME du VHC par séquençage de nouvelle génération chez 5 paires mère-enfant dont 3 mères sont également coinfectées avec le VIH-1. L’analyse de l’identité des variantes virales basée sur la séquence nucléotidique des régions hypervariables 1-2 de la glycoprotéine E2 (positions 1491-1787 de l’isolat H77) révèle qu’un nombre limité de variantes virales sont transmises de la mère à l’enfant lorsque la mère est seulement infectée par le VHC (n = 1-4 variantes transmises). Dans le cas de la coinfection maternelle avec le VIH-1, ce nombre est toutefois drastiquement plus important (n = 111-118). La détection de variantes retrouvées chez la mère au deuxième trimestre et l’enfant mais non détectées subséquemment chez la mère témoigne que la TME du VHC peut prendre place aussi tôt que lors du deuxième trimestre de grossesse. Finalement, nous montrons que la dynamique d’infection chez l’enfant implique une augmentation transitoire de la virémie concomitante avec une perte de diversité de la quasiespèce. Dans l’ensemble ces résultats sont les premiers à démontrer directement l’existence d’un goulot d’étranglement lors de la TME du VHC. Celui-ci serait moins restringent dans le cas de la coinfection maternelle avec le VIH-1. Cette transmission peut prendre place aussi tôt que lors du deuxième trimestre de grossesse et il semblerait qu’un spectre limité de variantes soit responsable pour l’établissement de l’essentiel de la production virale chez le jeune enfant.
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Introduction. Le VIH-1 évolue en fonction de la réponse immunitaire spécifique de l’hôte. La pression sélective exercée par la réponse immunitaire VIH-spécifique de l’hôte entraine l’évolution des gènes viraux et à terme détermine l’évolution de la maladie. Cette évolution du virus à l’échelle d’un individu façonne également l’évolution du virus à l’échelle de la population et détermine le devenir de l’épidémie. Le VIH utilise les corécepteurs d’entrée CCR5 (virus R5) et CXCR4 (virus X4) afin d’infecter la cellule cible, et l’évolution du tropisme du virus de R5 vers X4, appelé switch du tropisme, est associé à la progression de la maladie. Les virus R5 sont rencontrés en début d’infection tandis que les virus X4 apparaissent en fin de maladie chez un certain de nombre de patients et sont considérés comme plus virulents. La pression sélective immunitaire exercée sur le gène de l’enveloppe (env) peut donc entrainer l’évolution du tropisme du VIH. La grossesse est un état immunitaire particulier considéré comme étant principalement caractérisé par un biais Th2 nécessaire à l’établissement de la tolérance materno-fétale. Le switch de tropisme de R5 vers X4 en grossesse n’a jamais été documenté, de même que l’évolution des déterminants du tropisme à l’échelle de la population. Hypothèses. Les changements immunitaires associés à l’initiation et la progression de la grossesse engendrent des changements dans la pression immunitaire exercée sur l’enveloppe et peuvent favoriser le switch du tropisme. L’évolution du tropisme du VIH-1 peut être observé à l’échelle de la population au même titre que l’évolution de l’enveloppe virale. Objectifs. Analyser l’évolution du tropisme et décrire la pression sélective sur l’enveloppe des femmes enceintes infectées par le VIH-1. Analyser l’évolution des déterminants du tropisme à l’échelle de la population. Méthodes. Nous avons dans un premier temps analysé l’évolution des déterminants du tropisme et déterminé le génotype et phénotype du VIH-1 chez 19 femmes enceintes issues de la cohorte du centre maternel et infantile sur le SIDA de l’hôpital Sainte-Justine (CMIS). Nous avons ensuite caractérisé et comparé la pression sélective exercée sur env, par une méthode bayésienne, chez 31 femmes enceinte et 29 femmes non-enceintes. Enfin, nous avons analysé et comparé des déterminants du tropisme entre des séquences d’enveloppe contemporaines et anciennes, issues des bases de données du NCBI. Résultats. Nos résultats montrent la présence de virus X4 chez la moitié de notre cohorte, et un switch de tropisme de R5 vers X4 chez 5/19 sujets. Les séquences des femmes enceintes présentaient des taux de substitutions plus élevées que celles des femmes non-enceintes. La pression sélective dans la région C2 était plus faible chez les femmes enceintes que chez les femmes non-enceintes, et différait dans 4 positions entre ces 2 groupes. Cette sélection diminuait au cours de la grossesse chez les patientes traitées. Enfin, une accumulation de mutations X4 a été observée dans les séquences R5 contemporaines par rapport aux séquences R5 anciennes. Conclusion. Les changements immunitaires associés à la grossesse semblent induire des modifications subtiles dans la pression sélective exercée sur env, suffisant à influencer l’évolution du tropisme de R5 vers X4. Un switch du tropisme à l’échelle de la population impliquerait une épidémie évoluant vers une plus grande virulence du virus. Nos résultats sont d’importance en ce qui concerne la prophylaxie antirétrovirale pour la santé de la mère et la prévention de la transmission mère-enfant du VIH-1. Ils sont aussi importants concernant l’avenir de la thérapie antirétrovirale dans le contexte d’une épidémie évoluant vers une plus grande virulence
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La dérégulation du compartiment de cellules B est une conséquence importante de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH-1). On observe notamment une diminution des nombres de lymphocytes B sanguins ainsi qu’une variation des fréquences relatives des différentes populations de lymphocytes B chez les individus infectés par rapport aux contrôles sains. Notre laboratoire a précédemment démontré l’implication des cellules dendritiques dans la dérégulation des lymphocytes B via la roduction excessive de BLyS/BAFF, un stimulateur des cellules B. De plus, lors l’études menées chez la souris transgénique présentant une maladie semblable au SIDA, et chez la souris BLyS/BAFF transgénique, l’infection au VIH-1 fut associée à une expansion de la zone marginale (MZ) de la rate. De façon intéressante, nous observons chez les contrôleurs élites une diminution de la population B ‘mature’ de la MZ. Il s’agit du seul changement important chez les contrôleurs élites et reflète possiblement un recrutement de ces cellules vers la périphérie ainsi qu’une implication dans des mécanismes de contrôle de l’infection. Pour tenter d’expliquer et de mieux comprendre ces variations dans les fréquences des populations B, nous avons analysé les axes chimiotactiques CXCL13-CXCR5, CXCL12-CXCR4/CXCR7, CCL20-CCR6 et CCL25-CCR9. L’étude longitudinale de cohortes de patients avec différents types de progression clinique ou de contrôle de l’infection démontre une modulation des niveaux plasmatiques de la majorité des chimiokines analysées chez les progresseurs rapides et classiques. Au contraire, les contrôleurs élites conservent des niveaux normaux de chimiokines, démontrant leur capacité à maintenir l’homéostasie. La migration des populations de cellules B semble être modulée selon la progression ou le contrôle de l’infection. Les contrôleurs élites présentent une diminution de la population B ‘mature’ de la MZ et une augmentation de la fréquence d’expression du récepteur CXCR7 associé à la MZ chez la souris, suggérant un rôle important des cellules de la MZ dans le contrôle de l’infection au VIH-1. De façon générale, les résultats dans cette étude viennent enrichir nos connaissances du compartiment de cellules B dans le contexte de l’infection au VIH-1 et pourront contribuer à élaborer des stratégies préventives et thérapeutiques contre ce virus.
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Los datos existentes sobre el progresivo incremento de la infección con el virus de inmunodeficiencia humana (VIH) entre los adictos a las drogas por via parenteral (ADVP) y sus parejas e hijos, plantean la necesidad urgente de elaborar programas preventivos con el mayor grado de eficacia posible. En el presente trabajo nos proponemos tres objetivos: 1) Poner de manifiesto algunas insuficiencias observadas en los modelos deprevención que se aplican al caso del SIDA. 2) Conferir un énfasis especial a la influencia sobre los comportamientos preventivos frente al SIDA, de ciertos factores que, en general, no se tienen 10 bastante en cuenta en los modelos actuales como son: la magnitud del reforzamiento contingente a un determinado comportamiento y la demora con la que éste se recibe. 3) Exponer los resultados de una investigación realizada con drogadictos por via parenteral (Planes, 1991), cuyos objetivos eran conocer las relaciones existentes entre la magnitud y la demora del reforzamiento contingente a los comportamientos sexuales preventivos y la frecuencia de dichos comportamientos
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We describe the characterization of influenza A virus infection of an established in vitro model of human pseudostratified mucociliary airway epithelium (HAE). Sialic acid receptors for both human and avian viruses, alpha-2,6- and alpha-2,3-linked sialic acids, respectively, were detected on the HAE cell surface, and their distribution accurately reflected that in human tracheobronchial tissue. Nonciliated cells present a higher proportion of alpha-2,6-linked sialic acid, while ciliated cells possess both sialic acid linkages. Although we found that human influenza viruses infected both ciliated and nonciliated cell types in the first round of infection, recent human H3N2 viruses infected a higher proportion of nonciliated cells in HAE than a 1968 pandemic-era human virus, which infected proportionally more ciliated cells. In contrast, avian influenza viruses exclusively infected ciliated cells. Although a broad-range neuraminidase abolished infection of HAE by human parainfluenza virus type 3, this treatment did not significantly affect infection by influenza viruses. All human viruses replicated efficiently in HAE, leading to accumulation of nascent virus released from the apical surface between 6 and 24 h postinfection with a low multiplicity of infection. Avian influenza A viruses also infected HAE, but spread was limited compared to that of human viruses. The nonciliated cell tropism of recent human H3N2 viruses reflects a preference for the sialic acid linkages displayed on these cell types and suggests a drift in the receptor binding phenotype of the H3 hemagglutinin protein as it evolves in humans away from its avian virus precursor.
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The nucleolus is a dynamic subnuclear structure involved in ribosome subunit biogenesis, cell cycle control and mediating responses to cell stress, among other functions. While many different viruses target proteins to the nucleolus and recruit nucleolar proteins to facilitate virus replication, the effect of infection on the nucleolus in terms of morphology and protein content is unknown. Previously we have shown that the coronavirus nucleocapsid protein will localize to the nucleolus. In this study, using the avian infectious bronchitis coronavirus, we have shown that virus infection results in a number of changes to the nucleolus both in terms of gross morphology and protein content. Using confocal microscopy coupled with fluorescent labelled nucleolar marker proteins we observed changes in the morphology of the nucleolus including an enlarged fibrillar centre. We found that the tumour suppressor protein, p53, which localizes normally to the nucleus and nucleolus, was redistributed predominately to the cytoplasm.
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Objectives: Human papillomavirus (HPV) infection is a major risk factor for cervical disease. Using baseline data from the HIV-infected cohort of Evandro Chagas Clinical Research Institute at Fiocruz, Rio de Janeiro, Brazil, factors associated with an increased prevalence of HPV were assessed. Methods: Samples from 634 HIV-infected women were tested for the presence of HPV infection using hybrid capture 11 and polymerase chain reaction. Prevalence ratios (PR) were estimated using Poisson regression analysis with robust variance. Results: The overall prevalence of HPV infection was 48%, of which 94% were infected with a high-risk HPV. In multivariate analysis, factors independently associated with infection with high-risk HPV type were: younger age (<30 years of age; PR 1.5, 95% confidence interval (CI) 1.1-2.1), current or prior drug use (PR 1.3, 95% CI 1.0-1.6), self-reported history of HPV infection (PR 1.2, 95% CI 0.96-1.6), condom use in the last sexual intercourse (PR 1.3, 95% CI 1.1-1.7), and nadir CD4+ T-cell count <100 cells/mm(3) (PR 1.6, 95% CI 1.2-2.1). Conclusions: The estimated prevalence of high-risk HPV-infection among HIV-infected women from Rio de Janeiro, Brazil, was high. Close monitoring of HPV-related effects is warranted in all HIV-infected women, in particular those of younger age and advanced immunosuppression. (C) 2008 International Society for Infectious Diseases. Published by Elsevier Ltd. All rights reserved.
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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)
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Background: Non-Hodgkin's lymphomas (NHLs) are a heterogeneous group of lymphoproliferative malignancies that may be associated with acquired immunodeficiency syndrome (AIDS). NHL can disseminate to extranodal sites; however, its dissemination to the jaws and mouth is not common. This report presents and discusses two unusual cases of gingival primary extranodal non-Hodgkin's lymphoma (PE-NHL) as the first manifestation of AIDS.Methods: Two mates presented with asymptomatic gingival swelling. They were examined clinically. Biopsies of the gingival tissue were evaluated using routine histologic techniques and immunohistochemistry. The patients were tested for human immunodeficiency virus (HIV) infection.Results: The clinicopathological evaluation and the serological HIV examination of the patients led us to the final diagnosis of gingival PE-NHL as the first manifestation of AIDS. Both patients were referred to an oncologist and to an infectious disease specialist and were given antineoplastic chemotherapy and highly active antiretroviral therapy. Only one patient presented a favorable clinical evolution.Conclusion: The present case reports have important clinical implications; the two unusual presentations of gingival PE-NHL contribute to information about the differential diagnosis of rapidly progressing gingival swelling.
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We describe a vaccinialike virus, Araçatuba virus, associated with a cowpoxlike outbreak in a dairy herd and a related case of human infection. Diagnosis was based on virus growth characteristics, electron microscopy, and molecular biology techniques. Molecular characterization of the virus was done by using polymerase chain reaction amplification, cloning, and DNA sequencing of conserved orthopoxvirus genes such as the vaccinia growth factor (VGF), thymidine kinase (TK), and hemagglutinin. We used VGF-homologous and TK gene nucleotide sequences to construct a phylogenetic tree for comparison with other poxviruses. Gene sequences showed 99% homology with vaccinia virus genes and were clustered together with the isolated virus in the phylogenetic tree. Araçatuba virus is very similar to Cantagalo virus, showing the same signature deletion in the gene. Araçatuba virus could be a novel vaccinialike virus or could represent the spread of Cantagalo virus.
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The intestinal microbiota consists of a qualitatively and quantitatively diverse range of microorganisms dynamically interacting with the host. It is remarkably stable with regard to the presence of microorganisms and their roles which, however, can be altered due to pathological conditions, diet composition, gastrointestinal disturbances and/or drug ingestion. The present review aimed at contributing to the discussion about changes in the intestinal microbiota due to HIV-1 infection, focusing on the triad infection-microbiota-nutrition as factors that promote intestinal bacterial imbalance. Intestinal microbiota alterations can be due to the HIV-1 infection as a primary factor or the pharmacotherapy employed, or they can be one of the consequences of the disease.
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Mice genetically selected for high (H) and low (L) antibody production (Selection IV-A) were used as murine experimental model. The aim of the present work was to evaluate the macrophagic activity and to characterize the immune response in Mycobacterium bovis-AN5 infected mice (3×10 7 bacteria). The response profile previously observed in such strains was not similar to that obtained during M. bovis infection; however, it corroborated works carried out using Selection I, which is very similar to Selection IV-A regarding infection by M. tuberculosis and Bacillus Calmette-Guérin (BCG). Considering bacterial recovery, LIV-A mice showed higher control of the infectious process in the lungs than in the spleen, whereas HIV-A mice presented more resistance in the spleen. With respect to macrophagic activity, hydrogen peroxide (H2O 2) was probably not involved in the infection control since there was an inhibition in the production of this metabolite. Nitric oxide (NO) and TNF-α production seemed to be important in the control of bacterial replication and varied according to the strain, period and organ. Evaluation of the antibody production indicated that the multi-specific effect commonly observed in these strains was not the same in the response to M. bovis. Antibody concentrations were higher in LIV-A than in HIV-A mice at the beginning of the infection, being similar afterwards. Such data were compared with delayed-type hypersensitivity (DTH), which was more intense in HIV-A than in LIV-A mice, indicating that antibody production is independent of the capability to trigger DTH reactions and that cellular and humoral responses to M. bovis antigens show a polygenic control and an independent quantitative genetic regulation. Differences were observed among organs and metabolites, suggesting that different mechanisms play an important role in this infection in natural heterogeneous populations, indicating that NO, TNF-α and Th1 cytokines are involved in the infection control.
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Oropouche virus, of the family Bunyaviridae, genus Orthobunyavirus, serogroup Simbu, is an important causative agent of arboviral febrile illness in Brazil. An estimated 500,000 cases of Oropouche fever have occurred in Brazil in the last 30 years, with recorded cases also in Panama, Peru, Suriname and Trinidad. We have developed an experimental model of Oropouche virus infection in neonatal BALB/c mouse by subcutaneous inoculation. The vast majority of infected animals developed disease on the 5th day post infection, characterized mainly by lethargy and paralysis, progressing to death within 10 days. Viral replication was documented in brain cells by in situ hybridization, immunohistochemistry and virus titration. Multi-step immunohistochemistry indicated neurons as the main target cells of OROV infection. Histopathology revealed glial reaction and astrocyte activation in the brain and spinal cord, with neuronal apoptosis. Spleen hyperplasia and mild meningitis were also found, without viable virus detected in liver and spleen. This is the first report of an experimental mouse model of OROV infection, with severe involvement of the central nervous system, and should become useful in pathogenesis studies, as well as in preclinical testing of therapeutic interventions for this emerging pathogen. (c) 2012 Elsevier B.V. All rights reserved.
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Background: Because various HIV vaccination studies are in progress, it is important to understand how often inter- and intra-subtype co/superinfection occurs in different HIV-infected high-risk groups. This knowledge would aid in the development of future prevention programs. In this cross-sectional study, we report the frequency of subtype B and F1 co-infection in a clinical group of 41 recently HIV-1 infected men who have sex with men (MSM) in Sao Paulo, Brazil. Methodology: Proviral HIV-1 DNA was isolated from subject's peripheral blood polymorphonuclear leukocytes that were obtained at the time of enrollment. Each subject was known to be infected with a subtype B virus as determined in a previous study. A small fragment of the integrase gene (nucleotide 4255-4478 of HXB2) was amplified by nested polymerase chain reaction (PCR) using subclade F1 specific primers. The PCR results were further confirmed by phylogenetic analysis. Viral load (VL) data were extrapolated from the medical records of each patient. Results: For the 41 samples from MSM who were recently infected with subtype B virus, it was possible to detect subclade F1 proviral DNA in five patients, which represents a co-infection rate of 12.2%. In subjects with dual infection, the median VL was 5.3 x 10(4) copies/ML, whereas in MSM that were infected with only subtype B virus the median VL was 3.8 x 10(4) copies/ML (p > 0.8). Conclusions: This study indicated that subtype B and F1 co-infection occurs frequently within the HIV-positive MSM population as suggested by large number of BF1 recombinant viruses reported in Brazil. This finding will help us track the epidemic and provide support for the development of immunization strategies against the HIV.