917 resultados para Celle in silicio cristallino, Riflettanza, Testurizzazione, Light trapping
Resumo:
Hannah Arendt est surtout connue pour avoir écrit une magistrale enquête historique sur le totalitarisme (Les origines du totalitarisme) et pour avoir défendu une conception exigeante de la politique développée dans un langage réputé pour être très hellénisant. Cette façon de concevoir la politique repose principalement sur le concept d’action qu’Arendt travaille à redéfinir au sein d’un contexte historique et d’une tradition qui témoignent, selon elle, d’un « oubli de l’action ». Ce qu’Arendt reproche au premier chef à la tradition de la philosophie politique est d’avoir confondu, dès ses premiers balbutiements, le faire et l’agir, interprétant ce dernier à l’aune de la fabrication (poiesis) et recouvrant du même souffle la spécificité de l’action (praxis). Sa propre théorie politique travaille ainsi à repenser l’action pour elle-même et à en faire de nouveau le centre de la vie politique. C’est donc notamment en se référant aux expériences politiques pré-philosophiques athéniennes qu’Arendt parvient à illustrer les potentialités que recèle l’action comprise comme spontanéité dévoilante. Or, il nous apparaît que ses efforts achoppent finalement sur le contexte moderne et que ce fait n’échappe probablement pas à Arendt elle-même. L’impasse suscitée par la modernité est ainsi à nos yeux l’occasion de mettre au jour un versant plus proprement poétique de l’œuvre d’Arendt, se dessinant en filigrane de sa théorie politique et qui n’est que très peu abordé au sein de la littérature secondaire francophone. Pour ce faire, nous proposons dans un premier temps d’interroger les efforts d’Arendt pour valoriser l’action politique afin de faire ressortir les ressources de ce concept. Dans un second temps, nous confrontons le concept d’action au contexte moderne tel que le conçoit Arendt pour montrer qu’il existe dans ses écrits un modèle alternatif de rapport au monde et à autrui que celui mis en avant par l’action et que cet autre modèle doit énormément au poétique.
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Hannah Arendt est surtout connue pour avoir écrit une magistrale enquête historique sur le totalitarisme (Les origines du totalitarisme) et pour avoir défendu une conception exigeante de la politique développée dans un langage réputé pour être très hellénisant. Cette façon de concevoir la politique repose principalement sur le concept d’action qu’Arendt travaille à redéfinir au sein d’un contexte historique et d’une tradition qui témoignent, selon elle, d’un « oubli de l’action ». Ce qu’Arendt reproche au premier chef à la tradition de la philosophie politique est d’avoir confondu, dès ses premiers balbutiements, le faire et l’agir, interprétant ce dernier à l’aune de la fabrication (poiesis) et recouvrant du même souffle la spécificité de l’action (praxis). Sa propre théorie politique travaille ainsi à repenser l’action pour elle-même et à en faire de nouveau le centre de la vie politique. C’est donc notamment en se référant aux expériences politiques pré-philosophiques athéniennes qu’Arendt parvient à illustrer les potentialités que recèle l’action comprise comme spontanéité dévoilante. Or, il nous apparaît que ses efforts achoppent finalement sur le contexte moderne et que ce fait n’échappe probablement pas à Arendt elle-même. L’impasse suscitée par la modernité est ainsi à nos yeux l’occasion de mettre au jour un versant plus proprement poétique de l’œuvre d’Arendt, se dessinant en filigrane de sa théorie politique et qui n’est que très peu abordé au sein de la littérature secondaire francophone. Pour ce faire, nous proposons dans un premier temps d’interroger les efforts d’Arendt pour valoriser l’action politique afin de faire ressortir les ressources de ce concept. Dans un second temps, nous confrontons le concept d’action au contexte moderne tel que le conçoit Arendt pour montrer qu’il existe dans ses écrits un modèle alternatif de rapport au monde et à autrui que celui mis en avant par l’action et que cet autre modèle doit énormément au poétique.
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Stable isotope, foraminifera and ice rafted detritus (IRD) records covering the last interglacial (the Eemian) from 7 sediment cores in a transect from the Norwegian to the Greenland Sea are presented. The percentages of Neogloboquadrina pachyderma (s.) and Globigerina quinqueloba, foraminiferal content, and to some extent planktonic stable isotope records, demonstrate marked, regional changes in surface water conditions. Importantly, the variability in the abundances of subpolar foraminifera and foraminiferal content are not coherent, implying that these two types of proxies fluctuated independently of each other and most likely reflect changes in sea surface temperature and surface water carbonate productivity, respectively. Paleoceanographic reconstructions demonstrate significant movements of the oceanographic fronts. At the warmest periods, the Arctic front was located far west of the present-day location, at least within the Iceland Sea region. At 126-125 ka, this was most probably due to a stronger or more westerly located Norwegian current. Within the later warm intervals, higher heat flux to the western part of the basin reflects a combination of a stronger Irminger current and/or a weaker east Greenland current. During the main cold spell at ~124 ka, a diffuse Arctic front had a more southeasterly location than today, and intrusion of Atlantic surface waters was probably limited to a narrow corridor in the Eastern Norwegian Sea. A general correspondence between minima in sea surface temperatures and light benthic delta18O may indicate enhanced influx of freshwater to the basin within the cold events. At least in the Norwegian Sea, we find some evidence that the changes in surface water conditions are associated with changes in deep water ventilation. The majority of the fluctuations may be related to occasional breakdown or reduction of the thermohaline circulation within the Nordic seas. In the earliest Eemian, this could result from meltwater forcing. During the remaining part of the last interglacial the fine balance between temperature and salinity, which the deep water formation is depending on, may have been disturbed by periodic increases in fresh water supply or variable influx of warm Atlantic surface waters.