955 resultados para Hegel, Nietzsche, Sartre
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Dans la philosophie existentialiste de Sartre, l’existence précède l’essence. C’est-à-dire que c’est la réalité humaine vécue qui définit l’homme, et non une essence abstraite qui précèderait l’existence. L’essence de la vie humaine ne serait donc pas à la portée de la philosophie, qui voudrait établir une essence qui transcenderait la réalité humaine. Pour Sartre, cette tentative d’établir une essence est vaine. L’homme n’est pas simplement, mais a à être. Sartre entrevoit dans cette exigence la seule vraie possibilité de la liberté : la liberté c’est précisément le néant qui est au cœur de l’homme et qui contraint la réalité humaine à se faire au lieu d’être. Cette notion de la liberté absolue de l’homme est très forte et a évidemment suscité la critique. Sartre s’est attiré notamment la désapprobation des penseurs de l’École de Francfort. Ils lui reprochent de ne pas rendre justice aux déterminations spécifiques qu’impose le contexte historique, social et matériel. Sa notion de liberté viendrait dissocier l’horizon des possibilités des processus qui les fixent et, du coup le mène à cautionner tacitement le statut quo, en empêchant la liberté de servir de critère pour critiquer la domination existante. Une philosophie existentialiste reste-t-elle possible par-delà cette critique? La croyance en le caractère absurde de la vie humaine et l’exigence à se faire pour donner un sens à l’existence peuvent-elles tenir sans postuler la liberté absolue? Ou bien cette liberté doit-elle nécessairement être circonscrite par une théorie sociale critique, sans quoi l’existentialisme colportera clandestinement le maintien du statu quo?
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L’objectif de la thèse est de montrer en quoi le roman ou la littérature incarne une forme de connaissance qui lui est propre, que Pierre Klossowski appelle la « connaissance pathétique ». Celle-ci fait appel aux passions plutôt qu’à la seule raison et repose sur des percepts et des affects bien davantage que sur des idées et sur des concepts. L’œuvre romanesque de Georges Bataille et de Pierre Klossowski me servira d’exemple et d’objet d’analyse, dans la mesure où l’écriture fictionnelle y est toujours au service d’une ‘’passion’’ philosophique, dans laquelle l’auteur entraîne ses personnages en même temps que le lecteur. Cette « connaissance pathétique » que le sujet est amené à vivre passe notamment par les mécanismes d’une écriture qui tente d’énoncer l’innommable. Cette orientation esthétique suit la voie tracée par Nietzsche, et les grandes thématiques associées à ce dernier constituent à la fois, au niveau de l’énoncé, un contenu thématique et diégétique récurrent (par exemple : dans Le Baphomet, nous sommes en présence du personnage de Friedrich l’Antéchrist) et, au niveau de l’énonciation, une stratégie narrative qui consiste à piéger le lecteur dans un système d’interprétations ambiguës, contradictoires et provocatrices qui déclenchent chez lui une activité cognitive effrénée, de nature passionnelle ou pathétique (par exemple : Le récit Les lois de l’hospitalité commence par un avertissement au lecteur, où on le met en garde contre « l’attrape concertée » que représente le récit). J’étudierai en détail, sur le plan de l’expression et du contenu, ces stratégies cognitives de la transgression et du simulacre grâce auxquelles l’auteur amène ses personnages et son lecteur à éprouver des pensées comme une forme de passion. L’analyse de la poétique pathique comme forme privilégiée de l’écriture narrative chez Pierre Klossowski et chez Georges Bataille nécessitera le recours à une analyse de l’œuvre de Nietzsche et de Sade dans un premier temps pour retracer ce qui est l’enjeu de la réception de ces œuvres par les deux auteurs français. Dans un deuxième temps, l’analyse des œuvres de Georges Bataille et de Pierre Klossowski me permettra de comprendre comment elles déclenchent chez le lecteur une expérience pathétique où la difficulté d’atteindre à une connaissance rationnelle univoque déclenche chez le destinataire du texte une activité cognitive complexe de nature proprement littéraire ou romanesque. Enfin, le corpus qui me servira d’exemple dans la description de ces phénomènes sera constitué des principales œuvres discursives de Bataille et de Klossowski (L’expérience intérieure, Nietzsche et le cercle vicieux) ainsi que de leurs œuvres romanesques (L’histoire de l’œil, Divinus Deus, L’abbé C., La vocation suspendue, Les lois de l’hospitalité et Le Baphomet).
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“A Shine of Truth in the ‘universal delusional context of reification’ (Theodor W. Adorno)” comprend sept chapitres, un prologue et un épilogue. Chaque partie se construit à deux niveaux : (1) à partir des liens qui se tissent entre les phrases contiguës ; et (2) à partir des liens qui se tissent entre les phrases non contiguës. Les incipit des paragraphes forment l’argument principal de la thèse. Le sujet de la thèse, Schein (apparence, illusion, clarté) est abordé de manière non formaliste, c’est à dire, de manière que la forme donne d’elle-même une idée de la chose : illusion comme contradiction imposée. Bien que le sujet de la thèse soit l’illusion, son but est la vérité. Le Chapitre I présente une dialectique de perspectives (celles de Marx, de Lukács, de Hegel, de Horkheimer et d'Adorno) pour arriver à un critère de vérité, compte tenu du contexte d’aveuglement universel de la réification ; c’est la détermination de la dissolution de l’apparence. Le Chapitre II présente le concept d’apparence esthétique—une apparence réversible qui s’oppose à l’apparence sociale générée par l’industrie de la culture. Le Chapitre III cherche à savoir si la vérité en philosophie et la vérité en art sont deux genres distincts de vérités. Le Chapitre IV détermine si l’appel à la vérité comme immédiateté de l’expression, fait par le mouvement expressionniste du 20e siècle, est nouveau, jugé à l’aune d’un important antécédent à l’expressionisme musical : « Der Dichter spricht » de Robert Schumann. Le Chapitre V se penche sur la question à savoir si le montage inorganique est plus avancé que l’expressionisme. Le Chapitre VI reprend là où Peter Bürger clôt son essai Theorie de l’avant-garde : ce chapitre cherche à savoir à quel point l’oeuvre d’art après le Dada et le Surréalisme correspond au modèle hégélien de la « prose ». Le Chapitre VII soutient que Dichterliebe, op. 48, (1840), est une oeuvre d’art vraie. Trois conclusions résultent de cette analyse musicale détaillée : (1) en exploitant, dans certains passages, une ambigüité dans les règles de l’harmonie qui fait en sorte tous les douze tons sont admis dans l’harmonie, l’Opus 48 anticipe sur Schoenberg—tout en restant une musique tonale ; (2) l’Opus 48, no 1 cache une tonalité secrète : à l'oeil, sa tonalité est soit la majeur, soit fa-dièse mineur, mais une nouvelle analyse dans la napolitaine de do-dièse majeur est proposée ici ; (3) une modulation passagère à la napolitaine dans l’Opus 48, no 12 contient l’autre « moitié » de la cadence interrompue à la fin de l’Opus 48, no 1. Considérés à la lumière de la société fausse, l’Allemagne des années 1930, ces trois aspects anti-organiques témoignent d’une conscience avancée. La seule praxis de vie qu’apporte l’art, selon Adorno, est la remémoration. Mais l’effet social ultime de garder la souffrance vécue en souvenir est non négligeable : l’émancipation universelle.
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La notion de l'absurde a pris dans la pensée et le langage courant un très grand nombre de significations, parfois très éloignées les unes par rapport aux autres. Il est arrivé à au moins deux reprises que le terme « absurde » soit entendu dans le sens d'un courant : dans la philosophie absurde théorisée par Albert Camus en 1942, et dans le Théâtre de l'absurde (Beckett, Ionesco, etc.), qui lui a connu son apogée dans les années cinquante. Ces deux mouvements pourraient être envisagés comme l'expression d'un seul et même courant, l'absurde, qui prend ses racines dans une Europe ébranlée par les horreurs de la guerre et l'affaissement de la religion chrétienne. Pour les contemporains, l'hostilité et le désordre de l'univers, de même que la solitude irrémédiable de l'individu apparaissent comme des vérités à la fois douloureuses et difficile à ignorer. Roman Polanski (1933-), cinéaste à la fois prolifique et éclectique, ouvre à l'absurde de nouveaux horizons, ceux du septième art. L'analyse de son oeuvre (et des éléments autobiographiques qui la sous-tendent parfois) met à jour d'indéniables parentés avec les figures-clés de l'absurde que sont Camus, Kafka, Nietzsche et les dramaturges européens de l'après-guerre. Ces parentés se repèrent tout autant dans les thématiques récurrentes de ses films que dans leurs obsessions formelles.
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Karl Marx (1818-1883) a consacré son œuvre à l’explicitation d’une philosophie sociale du capitalisme et de son dépassement. Ce mémoire cherche à rendre compte de la spécificité de la domination capitaliste au travers du prisme des concepts d’objectivation et d’aliénation. Après avoir éclairé leurs sources chez Hegel et Feuerbach, nous défendons l’idée qu’il faut lire de façon plurielle le concept d’objectivation dans les Manuscrits de 1844, afin de saisir la constitution de l’objectivité par les médiations sociales et historiques. Des Manuscrits de 1844 au Capital, l’aliénation est alors comprise comme la domination d’une abstraction réelle, médiation sociale à laquelle les êtres humains ont remis la régulation de leurs rapports sociaux.
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Alice au pays des merveilles et Nietzsche n'ont en commun ni la dentelle ni la chanson. Quelque chose de beaucoup plus fort les unit toutefois; nous le découvrirons peut-être ce jour où voleront les cochons. Ou à la fin de cette pièce, selon le bon vouloir des principaux-ales intéressé-e-s. Pendant ce temps, du fin fond de leur enclos, ils et elles n'en peuvent plus d'attendre. Leur salut ? L'heure du glas ? Leur heure de gloire ? Grands incapables, pugilistes décadents qui se tuent à ne pas se tuer, se déchaînent dans le verbiage, s'érigeant malgré eux contre toute forme de verve. Combattre cet Autre qui s'immisce insidieusement en soi et qui conduit à la perte du moi. C'est dans une folle lucidité que les égos se dérangent sans échanger, s'attaquent sans s'atteindre, hurlent sans être entendus, dans l'espoir, peut-être, de se réveiller in the land of Nod. Comme l’indique le titre, Chroniques de maux (de l’extrême ordinaire) met en scène une suite de chroniques dans lesquelles les principaux-ales intéressé-e-s témoignent de leur mal-être, et ce, à travers l’exploration de lieux communs. La dramaturgie tente, entre autres, de mettre en place une poésie de l’invective et de l’humour; une esthétique du trash-talking et de la logorrhée. Une importance particulière est accordée au rythme et au langage. L’atmosphère alterne résolument lourdeur et ludisme. La pièce Rouge Gueule, d'Étienne Lepage, présente une mécanique visant manifestement à « attaquer » l'Autre, qu’il s’agisse d’un personnage ou du lecteur-spectateur. Les attaques se perpètrent d'une part par un humour cru, influencé par la culture populaire, le trivial; un humour qui fonctionne de manière plutôt classique en convoquant des procédés aisément repérables et sans cesse réutilisés par l'auteur. D’autre part, la mécanique de « combat » se manifeste par l'invective, ainsi que par une violence caractérisée, du début à la fin, par un manque dans la motivation des actions. Ainsi, l’étude Attaques à vide. Bousculer la situation théâtrale au confluent de l’humour et la violence s’intéresse à Rouge Gueule, aux relations qu'entretiennent l’humour et l'univers brutal de la pièce, dans la perspective où l’humour est inextricablement lié à la violence. Une attention particulière est portée sur le personnage type de Lepage de même que sur l’esthétique de « l'arsenal » trash. Cette dernière est analysée afin de mieux circonscrire les attaques : sont-elles des moyens, et le cas échéant, pour parvenir à quelle fin puisque la fable, et donc la « quête », dans le théâtre contemporain est souvent remise en question. Cette étude verra comment les attaques « à vide », sont, chez Lepage, la force motrice de ce que Hans-Thies Lehmann nomme la « situation théâtrale ».
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Portant sur le lien entre le traitement du Sollen dans la Science de la logique et la critique du normativisme menée par G. W. F. Hegel dans la Préface des Principes de la philosophie du droit, le texte recense, dans un premier temps, trois arguments contre l’usage du devoir-être dans la réflexion philosophique politique puis, dans un deuxième temps, nuance les deux sens du devoir-être dans la Science de la logique afin de, dans un troisième temps, spécifier le sens de la critique hégélienne du normativisme selon les deux points suivants : 1. dans la Préface des Principes de la philosophie du droit, cette critique ne s’applique qu’à l’activité spéculative ayant l’État pour objet et 2. l’opposition entre être et devoir-être a pour but de souligner la qualité spéculative de la pensée portant sur l’État, ces deux spécifications reposant, enfin, sur la difficulté d’établir une correspondance étroite entre l’usage critique du concept de Sollen dans les Principes de la philosophie du droit et les deux sens de ce concept dans la Science de la logique.
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Le problème de la non-identité est une difficulté sérieuse qui ne peut pas être ignorée par les théories de justice intergénérationnelle dans la mesure où ce problème tend à remettre en cause l'idée de responsabilité envers les générations futures. C'est dans ces conditions que ce texte propose d'éprouver le problème de la non-identité en faisant ressortir les concepts qui semblent y être sous-tendus et articulés d'une façon particulière, à savoir les concepts de réalité et de possibilité. Or, il apparaît que la philosophie hégélienne arrive à point nommé pour exprimer l'articulation qui se joue entre réalité et possibilité dans le problème en question. De cette façon, Hegel apparaît comme étant un interlocuteur privilégié pour expliciter ce que recouvre le problème de la non-identité.
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Quel est le statut ontologique du « possible » et du « réel » ? Sous l’angle de la substance, de la notion et du temps, l’un prend-il le pas sur l’autre, l’un est-il prioritaire ? Alors qu’Aristote et Hegel ont défendu l’idée que le réel jouit d’une primauté sur le possible, Heidegger et Bergson ont avancé la thèse inverse : ils ont laissé entendre que le possible a préséance sur le réel. Le dessein que nous poursuivrons ici possède deux volets : d’une part, nous chercherons à souligner la distance qui sépare le couple Aristote/Hegel de la pensée heideggérienne sur la question du possible ; d’autre part, et en particulier, nous tâcherons de montrer que si la thèse que soutient Bergson s’éloigne en apparence largement de la conception classique, elle la rejoint malgré tout à bien des égards.
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The following paper is a critical theorist analysis of post-structuralist philosophy. It examines the omission of an economic critique in post-structuralism and describes this omission as the result of a particular flaw in Nietzsche's epistemological work, an error which has persisted all the way down through deconstruction, post-colonialism, and cultural studies. The paper seeks to reintroduce an economic critique of capitalism back into the social critique of post-structuralism, with the promise that the combination of the two will prove stronger than either critical theory or post-structuralism alone. To achieve this it reinterprets Marx' concept of metabolism as a critical economic category that mirrors post-structuralism's concept of differance.
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Institutionalistische Theorien und hegemoniale Praktiken Globaler Politikgestaltung. Eine neue Beleuchtung der Prämissen Liberaler Demokratischer National-Staatlicher Ordnungen. Deutsche Zusammenfassung: Moderne Sozialwissenschaften, seien es Metatheorien der Internationalen Beziehungen, die Geschichte politischer Ökonomie oder Institutionentheorien, zeigen eine klare Dreiteilung von Weltanschauungen bzw. Paradigmen auf, die sich in allen „großen Debatten“ nachvollziehen lassen: Realismus, Liberalismus und Historischer Materialismus. Diese Grund legend unterschiedlichen Paradigmen lassen sich auch in aktuellen Ansätzen des Institutionalismus aufzeigen, liegen aber quer zu den von anderen Wissenschaftlern (Meyer, Rittberger, Hasenclever, Peters, Zangl) vorgenommenen Kategorisierungen der Institutionalismusschulen, die systemkritische Perspektiven in der Regel ignorieren oder vergleichsweise rudimentär diskutieren. Deshalb entwickelt diese Arbeit einen Vergleich von Institutionalismusschulen entlang der oben skizzierten Weltanschauungen. Das Ziel ist es, fundamentale Unterschiede zwischen den drei Paradigmen zu verdeutlichen und zu zeigen, wie ihre jeweiligen ontologischen und epistemologischen Prämissen die Forschungsdesigns und Methodologien der Institutionalismusschulen beeinflussen. In Teil I arbeite ich deshalb die Grund legenden Prämissen der jeweiligen Paradigmen heraus und entwickle in Teil II und III diesen Prämissen entsprechende Institutionalismus-Schulen, die Kooperation primär als Organisation von unüberwindbarer Rivalität, als Ergebnis zunehmender Konvergenz, oder als Ergebnis und Weiterentwicklung von Prozeduren der Interaktion versteht. Hier greife ich auf zeitgenössische Arbeiten anderer Autoren zurück und liefere damit einen Vergleich des aktuellen Forschungsstandes in allen drei Denktraditionen. Teil II diskutiert die zwei dominanten Institutionalismusschulen und Teil III entwickelt einen eigenen Gramscianischen Ansatz zur Erklärung von internationaler Kooperation und Institutionalisierung. Die übergeordnete These dieser Arbeit lautet, dass die Methodologien der dominanten Institutionalismusschulen teleologische Effekte haben, die aus dem Anspruch auf universell anwendbare, abstrahiert Konzepte resultieren und die Interpretation von Beobachtungen limitieren. Prämissen eines rational handelnden Individuums - entweder Konsequenzen kalkulierend oder Angemessenheit reflektierend – führen dazu, dass Kooperation und Institutionalisierung notwendiger Weise als die beste Lösung für alle Beteiligten in dieser Situation gelten müssen: Institutionen würden nicht bestehen, wenn sie nicht in der Summe allen Mitgliedern (egoistisch oder kooperativ motiviert) nützten. Durch diese interpretative „Brille“ finden wichtige strukturelle Gründe für die Verabschiedung internationaler Abkommen und Teile ihrer Effekte keine Berücksichtigung. Folglich können auch Abweichungen von erwarteten Ergebnissen nicht hinreichend erklärt werden. Meine entsprechende Hypothese lautet, dass systemkritische Kooperation konsistenter erklären können, da sie Akteure, Strukturen und die sie umgebenden Weltanschauungen selbst als analytische Kriterien berücksichtigen. Institutionalisierung wird dann als ein gradueller Prozess politischer Entscheidungsfindung, –umsetzung und –verankerung verstanden, der durch die vorherrschenden Institutionen und Interpretationen von „Realität“ beeinflusst wird. Jede politische Organisation wird als zeitlich-geographisch markierter Staatsraum (state space) verstanden, dessen Mandat die Festlegung von Prozeduren der Interaktion für gesellschaftliche Entwicklung ist. Politische Akteure handeln in Referenz auf diese offiziellen Prozeduren und reproduzieren und/oder verändern sie damit kontinuierlich. Institutionen werden damit als integraler Bestandteil gesellschaftlicher Entwicklungsprozesse verstanden und die Wirkungsmacht von Weltanschauungen – inklusive theoretischer Konzepte - berücksichtigt. Letztere leiten die Wahrnehmung und Interpretation von festgeschriebenen Regeln an und beeinflussen damit ihre empfundene Legitimation und Akzeptanz. Dieser Effekt wurde als „Staatsgeist“ („State Spirit“) von Montesquieu und Hegel diskutiert und von Antonio Gramsci in seiner Hegemonialtheorie aufgegriffen. Seine Berücksichtigung erlaubt eine konsistente Erklärung scheinbar irrationalen oder unangemessenen individuellen Entscheidens, sowie negativer Effekte konsensualer Abkommen. Zur Veranschaulichung der neu entwickelten Konzepte werden in Teil II existierende Fallstudien zur Welthandelsorganisation analysiert und herausgearbeitet, wie Weltanschauungen oder Paradigmen zu unterschiedlichen Erklärungen der Praxis führen. Während Teil II besonderes Augenmerk auf die nicht erklärten und innerhalb der dominanten Paradigmen nicht erklärbaren Beobachtungen legt, wendet Teil III die Gramscianischen Konzepte auf eben diese blinden Stellen an und liefert neue Einsichten. Im Ausblick wird problematisiert, dass scheinbar „neutrale“ wissenschaftliche Studien politische Positionen und Forderungen legitimieren und verdeutlicht im Sinne der gramscianischen Theorie, dass Wissenschaft selbst Teil politischer Auseinandersetzungen ist.
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Immer wieder und mit viel schlechtem Gewissen hat sich Freud mit der Frage auseinandergesetzt, inwieweit die Psychoanalyse Wissenschaft oder nicht vielmehr Kunst sei. So stellt er etwa fest, daß seine Krankengeschichten wie Novellen zu lesen seien, daß die psychoanalytische Methode einer spezifischen Kunstbetrachtung gleiche und daß die freie Assoziation ihre Vorläuferschaft in einer kreativen Methode der literarischen Produktion finde. Damit droht eine "Ästhetisierung der Erkenntnis", die spätestens seit Nietzsche die Frage nach der Wahrheit grundlegend umwälzt. Diese ist nicht einfach vorfindbar oder abbildbar und existiert nicht prima facie, sondern muß "gedeutet", "erraten" und "konstruiert" werden. Die gleichsam ästhetischen Darstellungsformen des Psychischen reflektieren damit das Dargestellte selbst, nämlich die unbewußte psychische Realität, in der es kein Unterscheidungszeichen zwischen Realität und Fiktion gibt. Daraus erschließt sich auch ein anderes Verständnis des psychoanalytischen Tuns, das sich nicht hierarchisch einem wissenschaftlichen Regelwerk unterstellen läßt, sondern als ein heuristischer Suchprozeß zu beschreiben und mit Hilfe der Erkenntnisse der Kreativitätsforschung zu verstehen ist. Die Autoren plädieren weiterhin dafür, daß Psychoanalyse nur als ein dialogisch-intersubjektives Geschehen begriffen werden kann, in dem die "biographische Wahrheit" in einem gleichsam poetischen Akt gemeinsam erfunden und erzeugt wird.
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In genannter Schrift soll versucht werden, einen aus der Kantschen und Fichteschen Erkenntnistheorie erfolgenden allgemeinen Zusammenhang herzustellen zwischen dem kategorialen Denken hinsichtlich Denken und Anschauen und dem Problem von Raum und Zeit, wie es sich mit der Entwicklung der modernen Physik durch die Relativitäts- und Quantentheorie deutlich aufdrängt. Es wird gezeigt, dass F.W.J. Schelling grundlegende Lösungsansätze hierzu bereitstellt, welche auf dem Gebiet der Logik, der Epistomologie und Naturphilosophie in der Nachfolge von Kant, Fichte und Spinoza stattfinden, jedoch weit über seine Zeit hinausreichen. Diese Ansätze werden von Schelling selbst unter den Begriff einer „Identität der Identität und Differenz“ gesetzt. In der genannten Dissertation sollen Denkbewegungen dargestellt werden, die eine Anbindung der Schellingschen Naturphilosophie an die sich mit den genannten unterschiedlichen Theorien bzw. deren problematischer Vereinheitlichung beschäftigende Physik zu erreichen versuchen. Der formelle Aufbau der Arbeit gehorcht der inhaltlichen Struktur dieser Anbindungsbemühung, insofern unterstellt wird, dass diese rein nur aus einem dialektischen Denken (sowohl in der Erkenntnistheorie, als auch Naturphilosophie) heraus überhaupt erreicht werden kann. So werden sowohl die Tätigkeiten des Verstandes als die des Anschauens in ihrem Zusammenspiel, wie aber auch die Verstandes- und Anschauungstätigkeiten an sich selbst betrachtet, dialektisch vermittelt dargestellt, was innerhalb der formellen Deduktion der Kantschen Kategorien und der korrespondierenden Anschauungsformen selbst durchgeführt wird. Schellings Intention seines späteren Denkens, die philosophischen Probleme auf die Geschichtlichkeit, die Freiheit und den Erfahrungsbezug des Menschen zu beziehen, wird nicht als Gegenposition zu den frühen Ansätze der Logik und Transzendentalphilosophie gedeutet, sondern selbst als Endpunkt einer dialektischen Entwicklung des Schellingschen Denkens gefasst. Dies ergibt folgenden formellen Aufbau der Arbeit: Zunächst wird in einem einleitenden Abschnitt über die Aufgabe der Philosophie selbst und ihrer Darstellbarkeit im Zusammenhang mit der Hegel-Schelling-Kontroverse gearbeitet, um Schelling als adäquaten Bezugspunkt für unsere moderne Diskussion auf der methodischen und sprachlichen Ebene einzuführen. Im Hauptteil werden die wesentlichen Momente der für Schelling wichtigen Transzendentalphilosophie der Jahrhundertwende dargestellt, um diese dann an den späteren phänomenologisch-epistemologischen Ansätzen zu spiegeln. Von der theoretischen Seite kommend werden die Hauptmomente der praktischen Philosophie Schellings aufgezeigt, um dann den Menschen in einem dritten Schritt Symbol der Ununterschiedenheit von logischen und freien Tätigkeiten bzw. von Leib und Seele zu deuten. Diese Resultate bleiben zunächst einmal liegen, um in dem zweiten Hauptabschnitt auf grundlegende naturphilosophische Voraussetzungen und Resultate derjenigen Physik einzugehen, welche die prinzipiellen Verständnisschwierigkeiten der Physik des frühen 20. Jahrhundert in die heutige kosmologische und atomistische Diskussion mitbringt. Der dritte Hauptabschnitt stellt den Versuch dar, Schellings Naturphilosophie an symptomatische Anschauungen der Physik heranzuführen, um ihn als zeitgenössischen Kritiker einzuführen, wie aber auch als einen, der bestimmte moderne naturwissenschaftliche bzw. physikalische Resultate im Besonderen vorwegzunehmen vermochte. Die Einführung seiner Philosophie in aktuelle naturphilosophische Diskussion wird als unabdingbare Voraussetzung zu einem zukünftigen Verständnis des Natur, des Kosmos´ und des Menschen gefordert.