1000 resultados para Dubois, Pierre, active 1300.
Resumo:
Rapport de synthèse : Introduction : plusieurs études observationnelles suggèrent qu'il existe une association entre le tabagisme actif et l'incidence du diabète de type 2. Toutefois de telles études n'ont jamais été synthétisées de façon systématique. Objectif : conduire une revue systématique avec meta-analyse des études évaluant l'association entre le tabagisme actif et l'incidence du diabète de type 2. Méthode : nous avons effectué une recherche dans les bases de donnée électroniques MEDLINE et EMBASE de 1966 à mai 2007, et l'avons complétée par une recherche manuelle des bibliographies des articles clés retenus ainsi que par la recherche d'abstracts de congrès scientifiques et le contact d'experts. Pour être inclues dans notre revue, les études devaient avoir un design de type cohorte, reporter un risque de glycémies jeun élevée, d'intolérance au glucose ou de diabète de type 2 en relation avec le statut tabagique des participants lors du recrutement et devaient exclure les sujets avec un diabète au début de l'étude. Deux auteurs ont sélectionné de façon indépendante les études et ont extrait les données. Les risques relatifs de diabète étaient ensuite compilés, utilisant un modèle de type « random effect ». Résultats : la recherche a aboutit à 25 études de cohorte prospectives (N=1'165'374 participants) et a reporté en tout 45'844 cas de diabète de type 2 pendant une durée de suivi s'étendant sur 5 à 30 années. Sur les 25 études, 24 reportaient un risque augmenté de diabète chez les fumeurs par comparaison aux non fumeurs. Le risque relatif (RR) commun de toutes les études était de 1.44 (intervalle de confiance (IC) à 95% : 1.31-1.58). Le risque de diabète était plus élevé chez les fumeurs de plus de 20 cigarettes par jour (RR : 1.61, IC 95% : 1.43-1.80) en comparaison aux fumeurs ayant une consommation inférieure (RR : 1.29, IC 95% : 1.13-1.48) et le risque était moindre pour les anciens fumeurs (RR :1.23; IC 95% : 1.14-1.33) comparé aux fumeurs actifs. Ces éléments parlent en faveur d'un effet dose-réponse et donc d'une relation de causalité, sans pour autant la prouver. Conclusion : notre étude révèle que le tabagisme actif est associé avec un risque augmenté de 44% de diabète de type 2. Des recherches futures sont nécessaires pour évaluer si cette association est causale et pour clarifier les mécanismes d'action. Dans l'intervalle, les professionnels de santé devraient mentionner l'éviction du diabète comme une raison supplémentaire d'arrêter de fumer ou de ne pas commencer à fumer.
Resumo:
X-chromosome inactivation (XCI) is a dosage compensation mechanism that silences the majority of genes on one X chromosome in each female cell. To characterize epigenetic changes that accompany this process, we measured DNA methylation levels in 45,X patients carrying a single active X chromosome (X(a)), and in normal females, who carry one X(a) and one inactive X (X(i)). Methylated DNA was immunoprecipitated and hybridized to high-density oligonucleotide arrays covering the X chromosome, generating epigenetic profiles of active and inactive X chromosomes. We observed that XCI is accompanied by changes in DNA methylation specifically at CpG islands (CGIs). While the majority of CGIs show increased methylation levels on the X(i), XCI actually results in significant reductions in methylation at 7% of CGIs. Both intra- and inter-genic CGIs undergo epigenetic modification, with the biggest increase in methylation occurring at the promoters of genes silenced by XCI. In contrast, genes escaping XCI generally have low levels of promoter methylation, while genes that show inter-individual variation in silencing show intermediate increases in methylation. Thus, promoter methylation and susceptibility to XCI are correlated. We also observed a global correlation between CGI methylation and the evolutionary age of X-chromosome strata, and that genes escaping XCI show increased methylation within gene bodies. We used our epigenetic map to predict 26 novel genes escaping XCI, and searched for parent-of-origin-specific methylation differences, but found no evidence to support imprinting on the human X chromosome. Our study provides a detailed analysis of the epigenetic profile of active and inactive X chromosomes.