733 resultados para saturated fatty acid
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Le diabète est une maladie chronique de l’homéostasie du glucose caractérisée par une hyperglycémie non contrôlée qui est le résultat d’une défaillance de la sécrétion d’insuline en combinaison ou non avec une altération de l’action de l’insuline. La surnutrition et le manque d’activité physique chez des individus qui ont des prédispositions génétiques donnent lieu à la résistance à l’insuline. Pendant cette période dite de compensation où la concentration d’acides gras plasmatiques est élevée, l’hyperinsulinémie compense pleinement pour la résistance à l’insuline des tissus cibles et la glycémie est normale. Le métabolisme du glucose par la cellule pancréatique bêta entraîne la sécrétion d’insuline. Selon le modèle classique de la sécrétion d’insuline induite par le glucose, l’augmentation du ratio ATP/ADP résultant de la glycolyse et de l’oxydation du glucose, induit la fermeture des canaux KATP-dépendant modifiant ainsi le potentiel membranaire suivi d’un influx de Ca2+. Cet influx de Ca2+ permet l’exocytose des granules de sécrétion contenant l’insuline. Plusieurs nutriments comme les acides gras sont capables de potentialiser la sécrétion d’insuline. Cependant, le modèle classique ne permet pas d’expliquer cette potentialisation de la sécrétion d’insuline par les acides gras. Pour expliquer l’effet potentialisateur des acides gras, notre laboratoire a proposé un modèle complémentaire où le malonyl-CoA dérivé du métabolisme anaplérotique du glucose inhibe la carnitine palmitoyltransférase-1, l’enzyme qui constitue l’étape limitante de l’oxydation des acides gras favorisant ainsi leur estérification et donc la formation de dérivés lipidiques signalétiques. Le modèle anaplérotique/lipidique de la sécrétion d'insuline induite par le glucose prédit que le malonyl-CoA dérivé du métabolisme du glucose inhibe la bêta-oxydation des acides gras et augmente la disponibilité des acyl-CoA ou des acides gras non-estérifiés. Les molécules lipidiques agissant comme facteurs de couplage du métabolisme des acides gras à l'exocytose d'insuline sont encore inconnus. Des travaux réalisés par notre laboratoire ont démontré qu’en augmentant la répartition des acides gras vers la bêta-oxydation, la sécrétion d’insuline induite par le glucose était réduite suggérant qu’un des dérivés de l’estérification des acides gras est important pour la potentialisation sur la sécrétion d’insuline. En effet, à des concentrations élevées de glucose, les acides gras peuvent être estérifiés d’abord en acide lysophosphatidique (LPA), en acide phosphatidique (PA) et en diacylglycérol (DAG) et subséquemment en triglycérides (TG). La présente étude a établi l’importance relative du processus d’estérification des acides gras dans la production de facteurs potentialisant la sécrétion d’insuline. Nous avions émis l’hypothèse que des molécules dérivées des processus d’estérification des acides gras (ex : l’acide lysophosphatidique (LPA) et le diacylglycerol (DAG)) agissent comme signaux métaboliques et sont responsables de la modulation de la sécrétion d’insuline en présence d’acides gras. Afin de vérifier celle-ci, nous avons modifié le niveau d’expression des enzymes clés contrôlant le processus d’estérification par des approches de biologie moléculaire afin de changer la répartition des acides gras dans la cellule bêta. L’expression des différents isoformes de la glycérol-3-phosphate acyltransférase (GPAT), qui catalyse la première étape d’estérification des acides gras a été augmenté et inhibé. Les effets de la modulation de l’expression des isoenzymes de GPAT sur les processus d’estérifications, sur la bêta-oxydation et sur la sécrétion d’insuline induite par le glucose ont été étudiés. Les différentes approches que nous avons utilisées ont changé les niveaux de DAG et de TG sans toutefois altérer la sécrétion d’insuline induite par le glucose. Ainsi, les résultats de cette étude n’ont pas associé de rôle pour l’estérification de novo des acides gras dans leur potentialisation de la sécrétion d’insuline. Cependant, l’estérification des acides gras fait partie intégrante d’un cycle de TG/acides gras avec sa contrepartie lipolytique. D’ailleurs, des études parallèles à la mienne menées par des collègues du laboratoire ont démontré un rôle pour la lipolyse et un cycle TG/acides gras dans la potentialisation de la sécrétion d’insuline par les acides gras. Parallèlement à nos études des mécanismes de la sécrétion d’insuline impliquant les acides gras, notre laboratoire s’intéresse aussi aux effets négatifs des acides gras sur la cellule bêta. La glucolipotoxicité, résultant d’une exposition chronique aux acides gras saturés en présence d’une concentration élevée de glucose, est d’un intérêt particulier vu la prépondérance de l’obésité. L’isoforme microsomal de GPAT a aussi utilisé comme outil moléculaire dans le contexte de la glucolipotoxicité afin d’étudier le rôle de la synthèse de novo de lipides complexes dans le contexte de décompensation où la fonction des cellules bêta diminue. La surexpression de l’isoforme microsomal de la GPAT, menant à l’augmentation de l’estérification des acides gras et à une diminution de la bêta-oxydation, nous permet de conclure que cette modification métabolique est instrumentale dans la glucolipotoxicité.
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L’athérosclérose est étroitement liée au diabète de type 2. De fortes concentrations plasmatiques en acides gras libres (AGL) et en insuline sont des caractéristiques retrouvées chez les patients souffrant de ces deux pathologies. Les AGL, présents dans notre alimentation, font partie de l’environnement auquel les cellules sont exposées. Leurs effets dépendent de leur nature, les acides gras saturés (AGS) étant néfastes et les acides gras monoinsaturés (AGMI) plus protecteurs. Ils ont donc des effets variés sur les cellules musculaires lisses vasculaires (CMLV) impliquées dans la pathogénèse de l’athérosclérose. Ainsi, l’objectif principal de ce projet de maîtrise était d’évaluer l’impact de deux combinaisons d’AGL sur la viabilité des CMLV, en condition hyperinsulinémique ou non. Les deux combinaisons renfermaient les mêmes AGL mais en proportions différentes, l’une étant plus riche en AGS et l’autre en AGMI. Nos résultats ont montré que les combinaisons d’AGL ont un effet pro-apoptotique principalement dû aux AGS. L’acide oléique présent dans les combinaisons atténue cependant cet effet. Il diminue même plus fortement l’apoptose des CMLV lorsqu’associé à un AGS que lorsqu’utilisé seul. Cet impact est significatif uniquement dans certaines proportions de ces AGL et est plus efficace en présence d’insuline. Ces résultats mettent en lumière la présence d’une compétition entre mécanismes anti- et pro-apoptotiques en fonction des proportions d’AGS versus AGMI et de l’insulinémie chez les CMLV. Ils soulignent également l’importance de la présence des AGMI dans les diètes riches en AGS et pourraient être utiles pour l’élaboration de nouvelles diètes adaptées aux patients athérosclérotiques et diabétiques.
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Contexte L’américanisation des habitudes de vie, notamment de l’alimentation, semble être en grande partie responsable de l’augmentation incessante de l’incidence élevée des maladies cardiovasculaires. La période postprandiale, où l’homéostasie vasculaire et métabolique est mise à l’épreuve, est d’une importance considérable dans le développement ou la prévention de l’athérosclérose et représente maintenant la majeure partie du temps d’éveil. La compréhension de l’influence de la composition d’un repas sur son impact postprandial est donc essentielle dans notre lutte dans la prévention de ces maladies. Objectifs L’objectif principal de ce projet de recherche était d’étudier les réponses endothéliale et métabolique à un repas de type méditerranéen mixte (MMM), puisqu’elles sont inconnues. Ce projet avait aussi pour objectifs d’évaluer l’impact microvasculaire d’un tel repas et de caractériser la composition postprandiale des acides gras plasmatiques. À titre comparatif, ces éléments ont aussi été étudiés suite à un repas riche en gras saturés (HSFAM). Méthodes Vingt-huit (28) hommes sains, exempts de facteurs de risque de maladies cardiovasculaires ont reçu de façon randomisée les deux repas à l’étude. Le MMM, composé de saumon frais et de légumes cuits dans l'huile d'olive, contenait 7.87g de SFA et 2.29g d’acides gras polyinsaturés oméga-3, tandis que le HSFAM, composé d'un sandwich déjeuner avec œuf, saucisse et fromage, contenait 14.78g de SFA. Les mesures de la fonction endothéliale mesurée par échographie brachiale (FMD), de la fonction microvasculaire mesurée par spectroscopie proche de l’infrarouge (NIRS) et de la composition des acides gras plasmatique ont été effectuées à jeun et en période postprandiale. Résultats Deux sous-groupes de répondeurs aux repas à l’étude se sont dégagés de ces travaux. Un premier sous-groupe de sujets ayant une triglycéridémie à jeun élevée, mais normale (hnTG) a démontré des altérations endothéliales seulement suivant le repas HSFAM. Un second sous-groupe de sujets ayant une triglycéridémie plus faible et normale (lnTG) n’a quant à lui pas subi d’altérations endothéliales suivant les deux repas à l’étude. Les sujets hnTG ont aussi démontré une charge triglycéridémique postprandiale (iAUC) plus importante et qui était de surcroît enrichie en acide stéarique suivant la HSFAM et en acide gras polyinsaturés oméga-3 suivant le MMM. L’évaluation par NIRS de la fonction microvasculaire nous révèle un ralentissement de la réoxygénation post-ischémique qui suggère une altération postprandiale du recrutement capillaire chez les sujets hnTG seulement. De telles altérations, qui semblent être plus importantes suivant le HSFAM, pourraient être en partie responsables de l’impact endothélial de ce repas. Conclusions Cet essai clinique démontre donc de façon novatrice qu’un repas MMM n’a pas d’effet endothélial délétère et que cette neutralité est indépendante de la triglycéridémie à jeun. De plus, une triglycéridémie à jeun élevée mais normale semble indiquer des dysfonctions endothéliales et métaboliques à des épreuves nutritionnelles tel un repas HSFAM. La consommation de repas méditerranéens par des individus sains à la triglycéridémie marginale serait bénéfique, peut-être même davantage que pour des individus de triglycéridémie plus faible, dans la prévention de l’athérogénèse et des maladies cardiovasculaires.
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Le cycle glycérolipides/acides gras libres (GL/FFA) est une voie métabolique clé qui relie le métabolisme du glucose et des acides gras et il est composé de deux processus métaboliques appelés lipogenèse et lipolyse. Le cycle GL/FFA, en particulier la lipolyse des triglycérides, génère diverses molécules de signalisation pour réguler la sécrétion d'insuline dans les cellules bêta pancréatiques et la thermogenèse non-frissonnante dans les adipocytes. Actuellement, les lipides provenant spécifiquement de la lipolyse impliqués dans ce processus sont mal connus. L’hydrolyse des triglycérides dans les cellules β est réalisée par les actions successives de la triglycéride lipase adipocytaire pour produire le diacylglycérol, ensuite par la lipase hormono-sensible pour produire le monoacylglycérol (MAG) et enfin par la MAG lipase (MAGL) qui relâche du glycerol et des acides gras. Dans les cellules bêta, la MAGL classique est très peu exprimée et cette étude a démontré que l’hydrolyse de MAG dans les cellules β est principalement réalisée par l'α/β-Hydrolase Domain-6 (ABHD6) nouvellement identifiée. L’inhibition d’ABHD6 par son inhibiteur spécifique WWL70, conduit à une accumulation des 1-MAG à longues chaines saturées à l'intérieur des cellules, accompagnée d’une augmentation de la sécrétion d'insuline stimulée par le glucose (GSIS). Baisser les niveaux de MAG en surexprimant ABHD6 dans la lignée cellulaire bêta INS832/13 réduit la GSIS, tandis qu’une augmentation des niveaux de MAG par le « knockdown » d’ABHD6 améliore la GSIS. L'exposition aiguë des monoacylglycérols exogènes stimule la sécrétion d'insuline de manière dose-dépendante et restaure la GSIS supprimée par un inhibiteur de lipases appelé orlistat. En outre, les souris avec une inactivation du gène ABHD6 dans tous les tissus (ABHD6-KO) et celles avec une inactivation du gène ABHD6 spécifiquement dans la cellule β présentent une GSIS stimulée, et leurs îlots montrent une augmentation de la production de monoacylglycérol et de la sécrétion d'insuline en réponse au glucose. L’inhibition d’ABHD6 chez les souris diabétiques (modèle induit par de faibles doses de streptozotocine) restaure la GSIS et améliore la tolérance au glucose. De plus, les résultats montrent que les MAGs non seulement améliorent la GSIS, mais potentialisent également la sécrétion d’insuline induite par les acides gras libres ainsi que la sécrétion d’insuline induite par divers agents et hormones, sans altération de l'oxydation et l'utilisation du glucose ainsi que l'oxydation des acides gras. Nous avons démontré que le MAG se lie à la protéine d’amorçage des vésicules appelée Munc13-1 et l’active, induisant ainsi l’exocytose de l'insuline. Sur la base de ces observations, nous proposons que le 1-MAG à chaines saturées agit comme facteur de couplage métabolique pour réguler la sécrétion d'insuline et que ABHD6 est un modulateur négatif de la sécrétion d'insuline. En plus de son rôle dans les cellules bêta, ABHD6 est également fortement exprimé dans les adipocytes et son niveau est augmenté avec l'obésité. Les souris dépourvues globalement d’ABHD6 et nourris avec une diète riche en gras (HFD) montrent une faible diminution de la prise alimentaire, une diminution du gain de poids corporel et de la glycémie à jeun et une amélioration de la tolérance au glucose et de la sensibilité à l'insuline et ont une activité locomotrice accrue. En outre, les souris ABHD6-KO affichent une augmentation de la dépense énergétique et de la thermogenèse induite par le froid. En conformité avec ceci, ces souris présentent des niveaux élevés d’UCP1 dans les adipocytes blancs et bruns, indiquant le brunissement des adipocytes blancs. Le phénotype de brunissement est reproduit dans les souris soit en les traitant de manière chronique avec WWL70 (inhibiteur d’ABHD6) ou des oligonucléotides anti-sense ciblant l’ABHD6. Les tissus adipeux blanc et brun isolés de souris ABHD6-KO montrent des niveaux très élevés de 1-MAG, mais pas de 2-MAG. L'augmentation des niveaux de MAG soit par administration exogène in vitro de 1-MAG ou par inhibition ou délétion génétique d’ABHD6 provoque le brunissement des adipocytes blancs. Une autre évidence indique que les 1-MAGs sont capables de transactiver PPARα et PPARγ et que l'effet de brunissement induit par WWL70 ou le MAG exogène est aboli par les antagonistes de PPARα et PPARγ. L’administration in vivo de l’antagoniste de PPARα GW6471 à des souris ABHD6-KO inverse partiellement les effets causés par l’inactivation du gène ABHD6 sur le gain de poids corporel, et abolit l’augmentation de la thermogenèse, le brunissement du tissu adipeux blanc et l'oxydation des acides gras dans le tissu adipeux brun. L’ensemble de ces observations indique que ABHD6 régule non seulement l’homéostasie de l'insuline et du glucose, mais aussi l'homéostasie énergétique et la fonction des tissus adipeux. Ainsi, 1-MAG agit non seulement comme un facteur de couplage métabolique pour réguler la sécrétion d'insuline en activant Munc13-1 dans les cellules bêta, mais régule aussi le brunissement des adipocytes blancs et améliore la fonction de la graisse brune par l'activation de PPARα et PPARγ. Ces résultats indiquent que ABHD6 est une cible prometteuse pour le développement de thérapies contre l'obésité, le diabète de type 2 et le syndrome métabolique.
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The biogeochemistry of mangroves are the least understood ecological properties because of their sediment complexicity due to the tidal influx of allochthonous organic matter and the autochthonous inputs.In order to understand the relative importance of biogeochemical processes,it is necessary not only to characterise and qualify the organic matter but also to identify its major sources .The present study is a preliminary investigation to identify the sources of organic matter in three mangrove systems of Cochin Estuary using fatty acid biomarkers,δ13 C of total organic matter,elemental composition and biochemical composition.
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Plant root mucilages contain powerful surfactants that will alter the interaction of soil solids with water and ions, and the rates of microbial processes. The lipid composition of maize, lupin and wheat root mucilages was analysed by thin layer chromatography and gas chromatography-mass spectrometry. A commercially available phosphatidylcholine (lecithin), chemically similar to the phospholipid surfactants identified in the mucilages, was then used to evaluate its effects on selected soil properties. The lipids found in the mucilages were principally phosphatidylcholines, composed mainly of saturated fatty acids, in contrast to the lipids extracted from root tissues. In soil at low tension, lecithin reduced the water content at any particular tension by as much as 10 and 50% in soil and acid-washed sand, respectively. Lecithin decreased the amount of phosphate adsorption in soil and increased the phosphate concentration in solution by 10%. The surfactant also reduced net rates of ammonium consumption and nitrate production in soil. These experiments provide the first evidence we are aware of that plant-released surfactants will significantly modify the biophysical environment of the rhizosphere.
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The potential to increase the concentrations of n-3 polyunsaturated fatty acids (PUFAs) in milk fat was investigated by studying the effects of feeding a xylose-treated, whole cracked linseed supplement ( rich in alpha-linolenic acid) to dairy cows. Also the effect of increasing the dietary intake of vitamin E on the vitamin E status of milk was investigated. The effect of pasteurisation on milk fatty acid composition was also examined. Using a 3 x 2 factorial design, a total of 60 Holstein dairy cows were fed a total mixed ration based on grass silage supplemented with one of three levels of whole cracked linseed (78, 142 or 209 g . kg(-1) diet dry matter (DM); designated LL, ML or HL, respectively) in combination with one of two levels of additional dietary vitamin E intake ( 6 or 12 g vitamin E . animal(-1) . day(-1); designated LE or HE, respectively). Increasing lipid supplementation reduced (P < 0.01) diet DM intake and milk yield, and increased (P < 0.001) the overall content of oleic, vaccenic, alpha-linolenic and conjugated linoleic acids, and total PUFAs and monounsaturated fatty acids (MUFA). Myristic and palmitic acids in milk fat were reduced ( P < 0.001) through increased lipid supplementation. While α-linolenic acid concentrations were substantially increased this acid only accounted for 0.02 of total fatty acids in milk at the highest level of supplementation (630 g α-linolenic acid &BULL; animal(-1) &BULL; day(-1) for HL). Conjugated linoleic acid concentrations in milk fat were almost doubled by increasing the level of lipid supplementation (8.9, 10.4 and 16.1 g &BULL; kg(-1) fatty acids for LL, ML and HL, respectively). Although milk vitamin E contents were generally increased there was no benefit (P > 0.05) of increasing vitamin E intake from 6 to 12 g . animal(-1) . day(-1). The fatty acid composition of milk was generally not affected by pasteurisation.
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To determine the effect of duration of dietary vitamin A restriction on site of fat deposition in growing cattle, 60 Holstein steers (BW = 218.4 ± 6.55 kg) were fed a diet based on high-moisture corn with 2,200 IU supplemental vitamin A/kg DM (C) or no supplemental vitamin A for a long (243 d; LR) or short (131 d; SR) restriction prior to harvest at 243 d. The SR steers were fed the C diet for the first 112 d. Steers were penned individually and fed for ad libitum intake. Jugular vein blood samples for serum retinol analysis were collected on d 1, 112, and 243. Carcass samples were collected for composition analysis. Subcutaneous fat samples were collected for fatty acid composition. Fat samples from the i.m. and s.c. depot were collected to measure adipocyte size and density. Feedlot performance (ADG, DMI, and G:F) was not affected (P > 0.05) by vitamin A restriction. On d 243, the i.m. fat content of the LM was 33% greater (P < 0.05) for LR than for SR and C steers (5.6 vs. 3.9 and 4.2% ether extract, respectively). Depth of back fat and KPH percentage were not affected (P = 0.44 and 0.80, respectively) by vitamin A restriction. Carcass weight, composition of edible carcass, and yield grade were similar among treatments (P > 0.10). Liver retinol (LR = 6.1, SR = 6.5, and C = 44.7 µg/g; P < 0.01) was reduced in LR and SR vs. C steers. On d 243, LR and SR steers had similar serum retinol concentrations, and these were lower (P < 0.01) than those of C steers (LR = 21.2, SR = 25.2, and C = 36.9 µg/dL). Intramuscular adipose cellularity (adipocyte/mm2 and mean adipocyte diameter) on d 112 and d 243 was not affected (P > 0.10) by vitamin A restriction. Restricting vitamin A intake for 243 d increased i.m fat percentage without affecting s.c. or visceral fat deposition, feedlot performance, or carcass weight. Restricting vitamin A intake for 131 d at the end of the finishing period appears to be insufficient to affect the site of fat deposition in Holstein steers.
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Fatty acids are known to play diverse roles in immune cells. They are important as a source of energy, as structural components of cell membranes, as signaling molecules and as precursors for the synthesis of eicosanoids and similar mediators. Recent research has suggested that the localization and organisation of fatty acids into distinct cellular pools has a direct influence on the behaviour of a number of proteins involved in immune cell activation, including those associated with T cell responses, antigen presentation and fatty acid-derived inflammatory mediator production. This article reviews these studies and places them in the context of existing literature in the field. These studies indicate the existence of several novel mechanisms by which altered fatty acid availability can modulate immune responses and impact upon clinical outcomes
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Over the last 25 years, the effects of fatty acids on the immune system have been characterized using in vitro, animal and human studies. Advances in fatty acid biochemistry and molecular techniques have recently suggested new mechanisms by which fatty acids could potentially modify immune responses, including modification of the organization of cellular lipids and interaction with nuclear receptors. Possibilities for the clinical applications of n-3 PUFA are now developing. The present review focuses on the hypothesis that the anti-inflammatory properties of n-3 PUFA in the arterial wall may contribute to the protective effects of n-3 PUFA in CVD, as suggested by epidemiological and secondary prevention studies. Studies are just beginning to show that dietary n-3 PUFA can be incorporated into plaque lipid in human subjects, where they may influence the morphology and stability of the atherosclerotic lesion.
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Fatty acids have diverse roles in all cells. They are important as a source of energy, as structural components of cell membranes, as signalling molecules and as precursors for the synthesis of eicosanoids. Recent research has suggested that the organization of fatty acids into distinct cellular pools has a particularly important role in cells of the immune system and that forms of lipid trafficking exist, which are as yet poorly understood. This Review examines the nature and regulation of cellular lipid pools in the immune system, their delivery of fatty acids or fatty acid derivatives to specific locations and their potential role in health and disease.
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Chemical compositions and physical properties of mixed-sex Thai indigenous (Gallus domesticus) and broiler (commercial breed, CP707) chicken biceps femoris and pectoralis muscles were determined. Indigenous chicken muscles contained higher protein contents but lower fat and ash contents compared to broiler muscles (P < 0.001). The amino acid profile of the indigenous chicken muscles was similar to that of the broiler muscles except they were slightly richer in glutamic acid (P < 0.05). The indigenous chicken muscles contained more saturated and less polyunsaturated fatty acids than the broiler muscles. There were no differences in the monounsaturated fatty acid contents between the breeds. The total collagen contents of indigenous pectoralis and biceps femoris muscles were 5.09 and 12.85 mg/g, respectively, which were higher than those found in broiler pectoralis (3.86 mg/g) and biceps femoris muscles (8.70 mg/g) (P < 0.001). Soluble collagen contents were lower for indigenous pectoralis and biceps femoris muscles, 22.16 vs. 31.38% and 26.06 vs. 33.87%, respectively. The CIE system values of lightness (L*), redness (a*), and yellowness (b*) of indigenous chicken muscles were higher than those of broiler muscles. The shear values of indigenous chicken muscles either raw or cooked were higher than those of broiler muscles (P < 0.05). After cooking, the shear values decreased for broiler biceps femoris and pectoralis muscles (P < 0.05), whereas no change was observed for indigenous chicken biceps femoris muscle (P > 0.05). Shear values increased for indigenous chicken pectoralis muscle (P < 0.05).
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Background: Interest in the development of dairy products naturally enriched in conjugated linoleic acid (CLA) exists. However, feeding regimens that enhance the CLA content of milk also increase concentrations of trans-18:1 fatty acids. The implications for human health are not yet known. Objective: This study investigated the effects of consuming dairy products naturally enriched in cis-9,trans-11 CLA (and trans-11 18:1) on the blood lipid profile, the atherogenicity of LDL, and markers of inflammation and insulin resistance in healthy middle-aged men. Design: Healthy middle-aged men (n = 32) consumed ultra-heat-treated milk, butter, and cheese that provided 0.151 g/d (control) or 1.421 g/d (modified) cis-9,trans-11 CLA for 6 wk. This was followed by a 7-wk washout and a crossover to the other treatment. Results: Consumption of dairy products enriched with cis-9,trans-11 CLA and trans-11 18:1 did not significantly affect body weight, inflammatory markers, insulin, glucose, triacylglycerols, or total, LDL, and HDL cholesterol but resulted in a small increase in the ratio of LDL to HDL cholesterol. The modified dairy products changed LDL fatty acid composition but had no significant effect on LDL particle size or the susceptibility of LDL to oxidation. Overall, increased consumption of full-fat dairy products and naturally derived trans fatty acids did not cause significant changes in cardiovascular disease risk variables, as may be expected on the basis of current health recommendations. Conclusion: Dairy products naturally enriched with cis-9,trans-11 CLA and trans-11 18: 1 do not appear to have a significant effect on the blood lipid profile.
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The present review comes from the authors of the recent Scientific Advisory Committee on Nutrition (SACN) review Update on Trans Fatty Acids and Health, and focuses on assessing the strength of the evidence for a link between trans-fatty acid (trans-FA) intake and cancer. It evaluates a range of human ecological, case-control and prospective studies with trans-FA exposure assessed using either dietary assessment methods or trans-FA levels in tissues. Relevant animal studies are also presented in order to elucidate potential mechanisms. It concludes that there is weak and inconsistent evidence for a relationship between trans-FA and breast or colorectal cancer. Evidence for an association between trans-FA and prostate cancer is limited, but a recent large case-control study has shown a strong interaction between risk and trans-FA intake for the RNASEL QQ/RQ genotype that is present in about 35% of the population. This potential association requires further investigation. The single study on non-Hodgkin's lymphoma reported a strong positive association, but out), used a single assessment of dietary trans-FA made at the start of the study in 1980, and the significant changes it) trans-FA intakes between then and the end Of follow-up in 1994 limit the reliability of this observation. There is insufficient evidence to allow any differentiation between the effects of trans-FA from animal or vegetable origin on cancer risk.
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Background N-3 polyunsaturated fatty acids (PUFAs) from oily fish protect against death from cardiovascular disease. We aimed to assess the hypothesis that incorporation of n-3 and n-6 PUFAs into advanced atherosclerotic plaques increases and decreases plaque stability, respectively. Methods We did a randomised controlled trial of patients awaiting carotid endarterectomy. We randomly allocated patients control, sunflower oil (n-6), or fish-oil (n-3) capsules until surgery. Primary outcome was plaque morphology indicative of stability or instability, and outcome measures were concentrations of EPA, DHA, and linoleic acid in carotid plaques; plaque morphology; and presence of macrophages in plaques. Analysis was per protocol. Findings 188 patients were enrolled and randomised; 18 withdrew and eight were excluded. Duration of oil treatment was 7-189 days (median 42) and did not differ between groups. The proportions of EPA and DHA were higher in carotid plaque fractions in patients receiving fish oil compared with those receiving control (absolute difference 0.5 [95% CI 0.3-0.7], 0.4 [0.1-0.6], and 0.2 [0.1-0.4] g/100 g total fatty acids for EPA; and 0.3 [0.0-0.8], 0.4 [0.1-0.7], and 0.3 [0.1-0.6] g/100 g total fatty acids for DHA; in plaque phospholipids, cholesteryl esters, and triacylglycerols, respectively). Sunflower oil had little effect on the fatty acid composition of lipid fractions. Fewer plaques from patients being treated with fish oil had thin fibrous caps and signs of inflammation and more plaques had thick fibrous caps and no signs of inflammation, compared with plaques in patients in the control and sunflower oil groups (odds ratio 0.52 [95% CI 0.24-0.89] and 1.19 [1.02-1.57] vs control; 0.49 [0.23-0.90] and 1.16 [1.01-1.53] vs sunflower oil). The number of macrophages in plaques from patients receiving fish oil was lower than in the other two groups. Carotid plaque morphology and infiltration by macrophages did not differ between control and sunflower oil groups. Interpretation Atherosclerotic plaques readily incorporate n-3 PUFAs from fish-oil supplementation, inducing changes that can enhance stability of atherosclerotic plaques. By contrast, increased consumption of n-6 PUFAs does not affect carotid plaque fatty-acid composition or stability over the time course studied here. Stability of plaques could explain reductions in non-fatal and fatal cardiovascular events associated with increased n-3 PUFA intake.