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Les transformations conomiques visant la cration dun march mondial unique, le progrs technologique et la disponibilit dune main-duvre qualifie dans les pays bas salaire amnent les dirigeants des entreprises rexaminer lorganisation et la localisation de leurs capacits productives de faon en accrotre la flexibilit qui est, selon plusieurs, seule garante de la prennit de lorganisation (Atkinson, 1987; Patry, 1994; Purcell et Purcell, 1998; Kennedy 2002; Kallaberg, Reynolds, Marsden, 2003; Berger, 2006). Une stratgie dploye par les entreprises pour parvenir cette fin est la dlocalisation (Kennedy, 2002; Amiti et Wei, 2004; Barthlemy, 2004; Trudeau et Martin, 2006; Olsen, 2006). La technologie, louverture des marchs et laccs des bassins nouveaux de main-duvre qualifie rendent possible une fragmentation de la chane de production bien plus grande quauparavant, et chaque maillon de cette chane fait lobjet dun choix de localisation optimale (Hertveldt et al., 2005). Dans ces conditions, toutes les activits qui ne requirent aucune interaction complexe ou physique entre collgues ou entre un employ et un client, sont sujettes tre transfres chez un sous-traitant, ici ou ltranger (Farrell, 2005). La plupart des recherches traitant de limpartition et des dlocalisations se concentrent essentiellement sur les motivations patronales dy recourir (Lauzon-Duguay, 2005) ou encore sur les cas de russites ou dchecs des entreprises ayant implant une stratgie de cette nature (Logan, Faught et Ganster, 2004). Toutefois, les impacts sur les employs de telles pratiques ont rarement t considrs systmatiquement dans les recherches (Benson, 1998; Kessler, Coyle-Shapiro et Purcell, 1999; Logan et al., 2004). Les aspects humains doivent pourtant tre considrs srieusement, car ils sont mme dtre une cause dchec ou de russite de ces processus. La gestion des facteurs humains entourant le processus de dlocalisation semble jouer un rle dans limpact de limpartition sur les employs. Ainsi, selon Kessler et al. (1999), la faon dont les employs peroivent la dlocalisation serait influence par trois facteurs : la manire dont ils taient grs par leur ancien employeur (context), ce que leur offre leur nouvel employeur (pull factor) et la faon dont ils sont traits suite au transfert (landing). La recherche vise comprendre limpact de la dlocalisation dactivits dune entreprise sur les employs ayant t transfrs au fournisseur. De faon plus prcise, nous souhaitons comprendre les effets que peut entraner la dlocalisation dune entreprise source (celle qui cde les activits et les employs) une entreprise destination (celle qui reprend les activits cdes et la main-duvre) sur les employs transfrs lors de ce processus au niveau de leur qualit de vie au travail et de leurs conditions de travail. Plusieurs questions se posent. Quest-ce quun transfert russi du point de vue des employs? Les conditions de travail ou la qualit de vie au travail sont-elles affectes? quel point les aspects humains influencent-t-ils les effets de la dlocalisation sur les employs? Comment grer un tel transfert de faon optimale du point de vue du nouvel employeur? Le modle danalyse est compos de quatre variables. La premire variable dpendante (VD1) de notre modle correspond la qualit de vie au travail des employs transfrs. La seconde variable dpendante (VD2) correspond aux conditions de travail des employs transfrs. La troisime variable, la variable indpendante (VI) renvoie la dlocalisation dactivits qui comporte deux dimensions soit (1) la dcision de dlocalisation et (2) le processus dimplantation. La quatrime variable, la variable modratrice (VM) est les aspects humains qui sont examins selon trois dimensions soit (1) le contexte dans lentreprise source (Context), (2) lattrait du nouvel employeur (pull factor) et (3) la ralit chez le nouvel employeur (landing). Trois hypothses de recherche dcoulent de notre modle danalyse. Les deux premires sont leffet que la dlocalisation entrane une dtrioration de la qualit de vie au travail (H1) et des conditions de travail (H2). La troisime hypothse nonce que les aspects humains ont un effet modrateur sur limpact de la dlocalisation sur les employs transfrs (H3). La recherche consiste en une tude de cas auprs dune institution financire (entreprise source ) qui a dlocalis ses activits technologiques une firme experte en technologies de linformation (entreprise destination ). Onze entrevues semi-diriges ont t ralises avec des acteurs-cls (employs transfrs et gestionnaires des deux entreprises). Les rsultats de la recherche indiquent que la dlocalisation a de faon gnrale un impact ngatif sur les employs transfrs. Par contre, cette affirmation nest pas gnralisable tous les indicateurs tudis de la qualit de vie au travail et des conditions de travail. Les rsultats mettent en vidence des consquences ngatives en ce qui a trait la motivation intrinsque au travail, lengagement organisationnel ainsi qu la satisfaction en lien avec laspect relationnel du travail. La dlocalisation a galement entran une dtrioration des conditions de travail des employs transfrs soit au niveau de la scurit demploi, du contenu et de lvaluation des tches, de la sant et scurit au travail et de la dure du travail. Mais, daprs les propos des personnes interviewes, les consquences les plus importantes sont sans aucun doute au niveau du salaire et des avantages sociaux. Les consquences de la dlocalisation savrent par contre positives lorsquil est question de laccomplissement professionnel et de la satisfaction de laspect technique du travail. Au niveau de la confiance interpersonnelle au travail, lorganisation du travail, la formation professionnelle ainsi que les conditions physiques de lemploi, les effets ne semblent pas significatifs daprs les propos recueillis lors des entrevues. Enfin, les rsultats mettent en vidence leffet modrateur significatif des aspects humains sur les consquences de la dlocalisation pour les employs transfrs. Lentreprise source a tent damoindrir limpact de la dlocalisation, mais ce ne fut pas suffisant. Comme les employs taient fortement attachs lentreprise source et quils ne dsiraient pas la quitter pour une entreprise avec une culture dentreprise diffrente qui leur paraissait peu attrayante, ces dimensions des aspects humains ont en fait contribu amplifier les impacts ngatifs de la dlocalisation, particulirement sur la qualit de vie au travail des employs transfrs. Mots cls : (1) dlocalisation, (2) impartition, (3) transfert demploys, (4) qualit de vie au travail, (5) conditions de travail, (6) technologies de linformation, (7) entreprise, (8) gestion des ressources humaines.

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Cette recherche sintresse au concept de la GRH la carte et son influence sur lintention de dpart des salaris. Pour ce faire, nous avons d dfinir les diffrentes composantes qui entourent notre concept principal, nous faisons rfrence aux espaces de choix relatifs lorganisation et lamnagement du temps de travail, aux espaces de choix relatifs la rmunration, la formation, etc. Dans leur description, ces pratiques quon trouve au coeur du concept de la GRH la carte nous permettent de prendre conscience que la gestion des ressources humaines connat une nouvelle facette. Celle-ci sexplique principalement par le souci des entreprises daujourdhui de se rapprocher des attentes de leurs salaris, en leur offrant un certain nombre despaces de choix dans leur emploi. Les gestionnaires des ressources humaines parlent alors de personnalisation des pratiques des RH, ce qui exige une certaine flexibilit de la part des organisations. Ainsi, llaboration de notre tude nous a permis de prsenter un modle thorique dont lobjectif est de tester linfluence de la flexibilit des diffrents espaces de choix de la GRH la carte sur lintention de dpart souvent manifeste par les salaris. Les rsultats obtenus laide de lanalyse multivarie applique des donnes dune institution bancaire hatienne mettent en vidence limpact significatif de certaines pratiques et le rle mdiateur du sentiment dautodtermination dans la dcision des salaris. Mots cls : Intention de dpart volontaire, flexibilit des pratiques de la GRH la carte, sentiment dauto-dtermination

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ARTICLE 1 : RSUM Amputation traumatique: Une tude de cas laotien sur lindignation et linjustice. La culture est un contexte essentiel considrer pour produire un diagnostic et un plan dintervention psychiatrique. Une perspective culturelle met en relief le contexte social dans lequel les symptmes mergent, et comment ils sont interprts et grs par la personne atteinte. Des tudes ethnoculturelles sur les maladies nous suggrent que la plupart des gens nous donnent des explications pour leurs symptmes qui ont un fondement culturel. Bien que ces explications contredisent la thorie biomdicale, elles soulagent la souffrance des patients et leur permettent de donner une signification cette dernire. Lexploration des caractristiques, contextes et antcdents des symptmes permet au patient de les communiquer au clinicien qui pourrait avoir une explication diffrente de sa maladie. Cette tude de cas permet de montrer comment le Guide pour Formulation Culturelle du DSM-IV (The DSM-IV Outline for Cultural Formulation) permet aux cliniciens de solliciter un rcit du patient en lien avec son exprience de la maladie. Notre tude examine lutilisation par un patient laotien de lindignation sociale ( Khum khum khang ) comme le modle explicatif culturel de son problme malgr le diagnostic de trouble de stress post-traumatique qui lui fut attribu aprs une amputation traumatique. Lexplication culturelle de son problme a permis au patient dexprimer la signification personnelle et collective sa colre et sa frustration, motions quil avait rprimes. Cet idiome culturel lui a permis dexprimer sa dtresse et de rflchir sur le systme de soins de sant et, plus prcisment, le contexte dans lequel les symptmes et leurs origines sont raconts et valus. Cette reprsentation laotienne a aussi permis aux cliniciens de comprendre des expriences et les explications du client, autrement difficiles situer dans un contexte biomdical et psychiatrique Euro-amricain. Cette tude dmontre comment il est possible damliorer les interactions entre cliniciens et patients et ds lors la qualit des soins par la comprhension de la perspective du patient et lutilisation dune approche culturelle. Mots cls: Culture, signification, idiome culturel, modle explicatif, Guide pour Formulation culturelle du DSM-IV, indignation sociale, interaction entre patient et intervenant. ARTICLE 2 : RSUM Impact de lutilisation du Guide pour la formulation culturelle du DSM-IV sur la dynamique de confrences multidisciplinaires en sant mentale. La croissance du pluralisme culturel en Amrique du nord a oblig la communaut oeuvrant en sant mentale dadopter une sensibilit culturelle accrue dans lexercice de leur mtier. Les professionnels en sant mentale doivent prendre conscience du contexte historique et social non seulement de leur clientle mais galement de leur propre profession. Les renseignements exigs pour les soins professionnels proviennent d valuations cliniques. Il faut examiner ces informations dans un cadre culturellement sensible pour pouvoir formuler une valuation des cas qui permet aux cliniciens de poser un diagnostic juste et prcis, et ce, travers les frontires culturelles du patient aussi bien que celles du professionnel en sant mentale. Cette situation a suscit le dveloppement du Guide pour la formulation culturelle dans la 4ime dition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux amricain (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (4th ed., DSM-IV) de lAssociation psychiatrique amricaine. Ce guide est un outil pour aider les cliniciens obtenir des informations de nature culturelle auprs du client et de sa famille afin de guider la production des soins en sant mentale. Ltude vise lanalyse conversationnelle de la confrence multidisciplinaire comme contexte dutilisation du Guide pour la formulation culturelle qui sert de cadre dans lequel les pratiques discursives des professionnels de la sant mentale voluent. Utilisant la perspective thorique de linteractionnisme symbolique, ltude examine comment les diverses disciplines de la sant mentale interprtent et conceptualisent les lments culturels et les implications de ce cadre pour la collaboration interdisciplinaire dans lvaluation, llaboration de plans de traitement et des soins. Mots cl: Guide pour Formulation culturelle Sant mentale Psychiatrie transculturelle Analyse conversationnelle Interactionnisme symbolique

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Lendothline-1 (ET-1) est un peptide vasoactif extrmement puissant qui possde une forte activit mitognique dans les cellules du muscle lisse vasculaire (VSMCs). Il a t dmontr que lET-1 est implique dans plusieurs maladies cardio-vasculaires, comme lathrosclrose, l'hypertension, la restnose aprs l'angioplastie, linsuffisance cardiaque et l'arythmie. LET-1 exerce ses effets via plusieurs voies de signalisation qui incluent le Ca2+, les protines kinases actives par les mitognes (MAPKs) y compris les kinases rgules par les signaux extracellulaires (ERK1/2) et la voie de la phosphatidylinositol 3-kinase (PI-3K)/protein kinase B (PKB). Plusieurs tudes ont dmontr que les drivs ractifs de l'oxygne (ROS) peuvent jouer un rle important dans la signalisation dERK1/2 et de PKB induite par plusieurs facteurs de croissance et hormones. Nous avons prcdemment montr que l'ET-1 produit des ROS qui agissent comme mdiateur de la signalisation cellulaire induite par lET-1. Le peroxyde dhydrogne (H2O2), une molcule qui appartient la famille des ROS, peut activer les voies de la MAPK et de la PKB dans les VSMCs. Par ailleurs, nos rsultats suggrent galement que le Ca2+ et la calmoduline (CaM) sont essentiels pour la phosphorylation dERK1/2, de p38 et de PKB induite par le H2O2 dans les VSMCs. La Ca2+/CaM-dependent protein kinases II (CaMKII) est une srine/thronine protine kinase multifonctionnelle active par le Ca2+/CaM. Il a t montr que la CaMKII est implique dans les voies de signalisation induite par le H2O2 dans les cellules endothliales. Cependant, le rle de la CaMKII dans la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de la proline-rich tyrosine kinase 2 (Pyk2) induite par lET-1 et le H2O2, de mme que son rle dans leffet hypertrophique et prolifratif de lET-1 dans les VSMCs demeure inexplor. Le monoxyde dazote (NO) est une molcule vasoactive implique dans la rgulation de plusieurs rponses hormonales. Le NO peut moduler la signalisation contrlant la croissance cellulaire induite par plusieurs agonistes do son rle protecteur dans le systme vasculaire. Des tudes ont montr que le NO peut inhiber la voie de Ras/Raf/ERK1/2 et la voie de PKB induite par le facteur de croissance endothlial (EGF) et langiotensine II (Ang II). Beaucoup dautres travaux ont mis en vidence un cross-talk entre les voies de signalisation actives par lET-1 et le NO. La capacit du NO inhiber la signalisation intracellulaire induite par lET-1 dans les VSMCs demeure inconnue. Le travail prsent dans cette thse vise dterminer le rle du systme Ca2+-CaM-CaMKII dans la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de Pyk2 induite par lET-1 et le H2O2 ainsi que son rle dans la croissance et la prolifration cellulaire induites par lET-1 dans les VSMCs. Nous avons galement test le rle du NO dans la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de Pyk2 ainsi que la synthse protique induite par lET-1. Dans la premire partie de notre tude, nous avons examin le rle de la CaMKII dans la phosphorylation dERK1/2 et de PKB induite par lET-1 dans les VSMCs en utilisant trois approches diffrentes i.e. l'usage d'inhibiteurs pharmacologiques, un peptide auto-inhibiteur de la CaMKII (CaMKII AIP) et la technique de siRNA. Nous avons dmontr que la CaMKII est implique dans la phosphorylation dERK1/2 et de PKB induite par lET-1 dans les VSMCs. Des tudes prcdentes ont montr laide dinhibiteurs pharmacologiques comme le KN-93 que l'Ang II et les agents induisant une augmentation de la concentration en Ca2+ intracellulaire comme lionomycine, provoquent la phosphorylation dERK1/2 via la CaM dans les VSMCs. Cependant, en utilisant diffrentes approches, nos tudes ont montr pour la premire fois une implication de la CaMKII dans la phosphorylation dERK1/2 et de PKB induite par lET-1 dans les VSMCs. Nous avons galement rapport pour la premire fois, un rle crucial de la CaMKII dans la pathophysiologie vasculaire associe lET-1 puisque lactivation de la CaMKII joue un rle important dans lhypertrophie et la croissance cellulaire. Dans la deuxime partie, la lumire des tudes prcdentes qui montraient que les ROS agissent comme mdiateurs de la signalisation induite par lET-1 dans les VSMCs, nous avons examin si la CaMKII est galement implique dans lactivation des voies dERK1/2 et de PKB induite par le H2O2. En utilisant des approches pharmacologiques et molculaires, nous avons montr, comme pour lET-1, que la CaMKII joue un rle critique en amont de la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de Pyk2 induite par le H2O2. Nous avons prcdemment montr que la transactivation du rcepteur de type I de linsulin-like growth factor (IGF-1R) est ncessaire lactivation de PKB induite par le H2O2. Pour cette raison, nous avons examin l'effet de l'inhibition de la CaMKII par linhibiteur pharmacologique ou par le knock-down de la CaMKII sur la phosphorylation dIGF-1R induite par le H2O2. Les rsultats dmontrent que la CaMKII joue un rle critique en amont de la phosphorylation dERK1/2, de PKB et dIGF-1R induite par le H2O2. Dans la troisime partie de notre tude, nous avons galement examin le mcanisme molculaire par lequel le NO exerce ses effets anti-mitogniques et anti-hypertrophiques dans la signalisation induite par lET-1. En testant l'effet de deux diffrents donneurs de NO (S-nitroso-N-acetylpenicillamine (SNAP), sodium nitroprusside (SNP)) et un inhibiteur de NO synthase, le N (G)-nitro-L-arginine methyl ester (L-NAME) dans la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de Pyk2 induite par lET-1, nous avons observ que le NO a un effet inhibiteur sur la signalisation induite par lET-1 dans les VSMCs. Par ailleurs, le 8-Br-GMPc, un analogue du GMPc, a un effet similaire celui des deux donneurs du NO, tandis que loxadiazole quinoxaline (ODQ), un inhibiteur de la guanylate cyclase soluble, inverse l'effet inhibiteur du NO. Nous concluons que le NO diminue la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de Pyk2 induite par lET-1 dune manire dpendante du GMPc. Le NO inhibe aussi les effets hypertrophiques de lET-1 puisque le traitement avec le SNAP diminue la synthse des protines induite par lET-1. En rsum, les tudes prsentes dans cette thse dmontrent que lET-1 et le H2O2 sont des activateurs de la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de Pyk2 dans les VSMCs et que la CaMKII savre ncessaire pour ce processus, en agissant en amont de lactivation de IGF-1R induite par le H2O2 dans les VSMCs. Elles montrent galement que le NO inhibe la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de Pyk2 induite par lET-1. Enfin, nos travaux suggrent aussi que lactivation de la CaMKII stimule la synthse des protines et de lADN induites par lET-1 alors que le NO inhibe la synthse des protines induite par ET-1. Mots cls: Endothline ; Peroxyde d'hydrogne ; CaMKII ; Monoxyde dazote ; Systme vasculaire ; PKB; ERK1/2; IGF-1R; Hypertrophie.

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Les systmes de gestion intgre en environnement et en sant et scurit du travail (SGI) sont un nouveau paradigme de gestion dans les organisations modernes. Ces systmes sont construits partir des normes ISO 14001 et dOHSAS 18001, bases sur la prvention des risques et le principe de prcaution. La littrature sur les SGI tmoigne dun marasme conceptuel prdominant depuis plus de 10 ans; elle insiste sur lurgence dun consensus taxinomique et conceptuel afin de dfinir les systmes de gestion intgre et de diffrencier le mcanisme dintgration de celui de limplantation. Cette lacune conceptuelle enlise les connaissances dans un foss pistmologique, retardant ainsi le dbat dans ce nouveau champ dtudes. Les rares connaissances dont nous disposons dans ce domaine proviennent de quelques tudes thoriques et de six tudes empiriques, toutes proccupes par la compatibilit des multiples systmes et des avantages conomiques de leur intgration. Les vidences engendres par ces tudes sont insuffisantes pour apprhender la dynamique du nouveau paradigme dont les effets demeurent peu connus. Cette situation rvle lurgence dagir dans un contexte o lutilisation des SGI se multiplie, et o leur tendance minimiser limportance des risques devient de plus en plus proccupante. Aucune tude ne sest encore penche sur limplantation dun SGI en environnement et en sant et scurit du travail construit uniquement partir des normes ISO 14001 et dOHSAS 18001. Cette connaissance est importante pour expliquer les effets de tels systmes. Cest dans cette perspective que nous avons ralis cette premire tude empirique dun SGI selon les normes ISO 14001 et dOHSAS 18001. Nos questions de recherche portent sur le mode, le degr dimplantation, les effets du SGI, ainsi que sur les facteurs contextuels qui interviennent pour expliquer les variations dans le degr dimplantation et les effets du SGI. Il sagit dune recherche prlvement qualitatif qui repose sur un devis dtude de cas, avec des niveaux danalyse imbriqus, et comportant une double vise descriptive et explicative. Notre chantillon, de type raisonn, regroupait trente-cinq intervenants provenant de diffrentes instances hirarchiques ; il incluait galement des reprsentants syndicaux. Notre chantillon tait compos de 7 usines, accrdites aux normes ISO 14001, OHSAS 18001, et disperses dans diffrentes villes du Qubec. Ces usines diffraient tant par leur technologie, leur ge, leur taille, et leurs types de production. Nos donnes ont t recueillies en 2004; elles sont bases sur des entrevues semi diriges, sur des observations directes lors de la visite des lieux; elles sappuient aussi sur des consultations de documents internes et sur des outils lectroniques implants. La transcription des entrevues effectue, le contenu des discours a t catgoris selon les cinq dimensions du SGI: engagement, planification, mise en opration, contrle et revue de la direction. Une condensation horizontale avait prcd lanalyse de chaque cas et lanalyse transversale des cas selon une approche la fois inductive et dductive. Les rsultats de notre recherche ont rvl deux modes dimplantation : le mode denrichissement et le mode de fusion. Ces modes dpendaient de la nature des structures fonctionnelles en place. La vise damlioration continue la base du SGI navait pas russi concilier les approches traditionnelles bottom up et top down qui ont domin cette implantation; son mcanisme tait guid par 4 types de stratgies : lconomie des ressources, le contrle des forces dinfluences, la stratgie des fruits faciles cueillir et la stratgie petits pas. Pour analyser le degr dimplantation, nous avons tenu compte de leffort de structuration du SGI et de la force dutilisation des processus implants chacune des cinq dimensions du SGI. Les rsultats de notre recherche rvlent une variabilit certaine du degr dimplantation entre les usines dune part, et entre les processus associs aux cinq dimensions du SGI dautre part. Lanalyse des discours a permis de produire cinq hypothses qui soutiennent leffort de structuration et la force dutilisation du SGI: (i) lhypothse de la force de cohsion, (ii) lhypothse de la spcificit du processus, (iii) lhypothse de la porte du processus, (iv) lhypothse de la capacit organisationnelle, (v) lhypothse de lacceptation du changement. Limplantation du SGI tait soumise linfluence de multiples facteurs; ils taient de nature politique, structurelle et organisationnelle. Ces facteurs avaient agi sur le processus dimplantation en amorant une cascade dinteractions au cours desquelles leurs forces dinfluences se renforaient, se neutralisaient ou sadditionnaient pour affecter le degr dimplantation. Les facteurs facilitant touchaient surtout leffort de structuration ; ils incluaient : lexprience des systmes de gestion, limplication de la direction, celle du syndicat ou du CSS, la structure organisationnelle, le niveau dducation, lge et la taille de lusine. Quant aux facteurs contraignants, ils agissaient sur la force dutilisation ; ils incluaient : la lourdeur procdurale, le manque de temps, le manque de formation, le manque de ressources, la culture organisationnelle, la structure organisationnelle, le foss intergnrationnel, labsence du syndicat et lge de lusine. Trois effets proximaux escompts par lentreprise ont t observs. (i) La rigueur de la gestion tait associe lapplication des exigences du SGI; elle touchait la gouvernance en environnement et en sant et scurit du travail, les mcanismes de gestion et les procds de production. (ii) La standardisation tait relie au mode dimplantation du SGI; elle concernait les pratiques, les outils, les mthodes de travail et lorganisation des ressources. (iii) La rupture des silos est un effet reli au mode dimplantation du SGI; elle touchait les structures dpartementales, les frontires professionnelles, les relations et climat de travail. Ces effets proximaux avaient provoqu plusieurs effets mergents, plus distaux: une augmentation du pouvoir de contrle syndical, un renforcement de la lgitimit des recommandations soumises par les spcialistes professionnels, la cration de rseaux inter organisationnels et le transfert du savoir. Limplantation du SGI avait transform la gouvernance et les pratiques en environnement et en sant et scurit du travail dans les sept usines. Toutefois, elle ne semblait pas garantir limmunit du processus de gestion des risques lenvironnement ni la sant et scurit du travail. Sa capacit diluer les risques devait retenir lattention des politiques de sant publiques et des programmes de prvention des risques lenvironnement et la sant et scurit du travail. Lamlioration de la gestion des risques demeurait un effet attendu non observ et soumis des facteurs contextuels qui pourraient lempcher de se concrtiser. cet gard, le transfert du savoir, renforc par lmergence des rseaux inter organisationnels, semblait offrir une avenue beaucoup plus prometteuse et accessible. Cest lune des contributions de cette recherche. Elle a aussi (i) propos une typologie des modes dimplantation et des effets du SGI (ii) prconis une mthode dtaille dune meilleure apprciation du degr dimplantation (iii) prcis le rle des facteurs contextuels dans lexplication des variations du degr dimplantation et dans la production des effets, (iv) propos des hypothses sur la structuration et lutilisation du SGI (v) offert une perspective plurielle et approfondie de la dynamique de limplantation du SGI grce la varit de lchantillon des rpondants et des usines. Il sagit de la premire tude de terrain dans le domaine. notre connaissance, aucune autre tude na eu de tels rsultats. Mots Cls : ISO 14001, OHSAS 18001, gestion intgre, environnement, sant et scurit du travail, risques environnementaux, risques en sant et scurit du travail, analyse dimplantation, degr dimplantation, SGI, transfert du savoir.

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La prsente recherche a pour but de faire le point sur l'tat du droit canadien et sur ses perspectives futures en relation avec les uvres cres par ordinateurs. L'outil terminologique choisi pour notre objectif est le logiciel de traduction automatique multilingue qui, cause de sa complexit, s'loigne le plus du programmeur crateur et se rapproche le plus d'uvres qui ne peuvent tre directement attribues aux linguistes et programmeurs. Ces outils et leurs crations seront d'aprs nous les prochains outils technologiques confronter le droit. En effet, dans un avenir prvisible, considrant l'volution technologique, ces logiciels produiront des textes qui bnficieront d'une valeur commerciale ajoute et c'est alors que certains feront valoir leurs droits , non seulement sur les textes mais aussi sur la technologie. Pour atteindre cet objectif, nous dbuterons par un retour historique sur la technologie et ses origines. Par la suite, nous ferons une analyse de la protection actuelle accorde aux logiciels, aux banques de donnes et aux traductions qu'ils produisent. Nous dterminerons ensuite qui sera responsable des textes produits en relation avec le texte d'origine et avec sa rsultante au niveau du droit d'auteur et de celui de la responsabilit civile. Cette recherche nous amnera conclure que le droit actuel est msadapt tant l'gard de la protection qu'au niveau de la responsabilit. Ces conclusions devront d'aprs nous imposer un retour aux principes fondamentaux du droit. Ce fondamentalisme lgal sera pour nous le prix payer pour la lgitimit. En effet, plus particulirement concernant le droit d'auteur, nous conclurons qu'il devra cesser d'tre le fourre-tout du droit de la proprit intellectuelle et redevenir ce qu'il doit tre: un droit qui protge la crativit. Cette dmarche prospective tirera ses racines du fait que nous serons obligs de conclure que les juristes canadiens ont refus, tort notre point de vue, de renvoyer au monde des brevets les mthodes et procds nouveaux et inventifs, ce qui donc a introduit des problmatiques inutiles qui exacerbent l'incertitude. Finalement, notre cheminement nous dirigera vers le droit de la responsabilit o nous soutiendrons que le fournisseur ne peut actuellement tre responsable du texte produit puisqu'il ne participe pas directement aux choix et ne porte pas atteinte au contenu. Voici donc en quelques mots le cur de notre recherche qui entrouvre une bote de Pandore.

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Ce mmoire porte sur le rle que jouent les mdias de masse dans la construction de la personnalit publique des nouveaux chefs de partis politiques. Lorsquun individu est nomm la tte dun parti politique, il est la plupart du temps peu connu du grand public. Or, comme une crasante majorit de citoyens na jamais loccasion dentrer en contact directement avec les hommes et les femmes politiques, cest exclusivement par le biais des mdias que la plupart des gens apprennent connatre leurs reprsentants politiques ou ceux qui aspirent jouer ce rle. Or les mdias ne se contentent pas de rpter ce que les politiciens disent. Les informations quils dcident dinclure dans leurs reportages, les mots quils utilisent et les cadrages quils retiennent contribuent dfinir la personnalit des leaders mergents dont ils parlent. Les mdias choisissent aussi de mettre laccent sur certains traits de personnalit et dcident den ignorer dautres. Afin de mieux comprendre ce phnomne, nous avons tudi le cas de lex-chef du Parti qubcois, Andr Boisclair. Nous avons cherch savoir si la couverture dont ce dernier a fait lobjet a t stable ou si elle a suivi certains cycles, et nous nous sommes intresss aux critres retenus par les mdias pour valuer sa personnalit. Pour ce faire, nous avons tudi le volume, le format, le ton, les objets et les cadrages qui caractrisent la couverture dont a t lobjet Andr Boisclair lantenne de la Socit Radio-Canada et du Rseau TVA entre le 4 juin 2005 et le 21 fvrier 2007. Nos conclusions sont leffet que la couverture a bel et bien suivi un cycle, et que les critres retenus par les mdias sont trs similaires ceux qui sont rputs tre importants pour la population dans le choix dun leader politique.

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Notre recherche visait au dpart l'analyse de la substance du dommage moral: retrouver les sentiments l'intrieur des chefs de dommage moral. Une premire lecture des jugements qubcois publis, rendus entre le 1er janvier 1950 et le 31 dcembre 2008 et l'intrieur desquels des dommages et intrts ont t octroys pour rparer un dommage moral en matire de responsabilit civile extracontractuelle, laisse une impression de confusion et de dsordre, tant au plan terminologique qu'au plan conceptuel. Dommage moral, prjudice extrapatrimonial, dommage non pcuniaire, prjudice moral: autant de termes qui rendent impossible une synthse des chefs de prjudice. C'est finalement l'analyse des raisons de cette confusion, aux formes qu'elle prend, aux moyens dploys par les juristes pour, sinon la surmonter, du moins la contenir, que la prsente thse est consacre. Malgr cette confusion et ce dsordre, un constat gnral d'homognit et de stabilit des discours judiciaire et juridique sur le prjudice extrapatrimonial peut d'abord tre trac. Le dommage moral et le prjudice extrapatrimonial (les deux tant couramment assimils) sont rputs difficilement rparables. Afin de contenir l'arbitraire et la subjectivit qui caractrisent le prjudice extrapatrimonial, un discours dominant rationnel et raisonnable s'est construit et une valuation globale du prjudice est pratique par les juges. Il en rsulte une stabilit des montants des dommages et intrts octroys titre de rparation. Mais pourquoi autant de mots pour dcrire une mme ralit? Dommage et prjudice sont actuellement employs en droit qubcois comme s'ils taient terminologiquement et conceptuellement indistincts; il en rsulte une sursimplification de la responsabilit civile. Nous proposons que le dommage (qu'il soit corporel, matriel ou moral) et le prjudice (qu'il soit extrapatrimonial ou patrimonial) sont distincts. Le dommage se qualifie au sige de l'atteinte (des corps, des choses, des sentiments et valeurs) et le prjudice se qualifie au regard de la nature des rpercussions du dommage (rpercussions patrimoniales ou extrapatrimoniales). Ainsi distingus, dommage et prjudice retrouvent un sens tout en faisant ressortir les deux temps composant la responsabilit civile: l'tablissement d'une responsabilit l'aide de la faute, du dommage et du lien de causalit les unissant (1er temps) et la rparation du prjudice accompagnant le dommage (2e temps). Par une telle distinction, la sursimplification de la responsabilit civile est dpasse et force est de constater que bien peu de choses sont dites dans les jugements sur la substance du dommage moral et mme sur le dommage moral tout court. Le discours dominant porte essentiellement sur la difficile dtermination de la quotit des dommages et intrts pour rparer le prjudice extrapatrimonial. Si le dommage moral et le prjudice extrapatrimonial n'taient pas confondus et employs par les juristes avec une apparente cohrence, une synthse des chefs de prjudice extrapatrimonial, telle qu'envisage au dpart, aurait peut-tre t possible

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C. albicans est une levure pathogne opportuniste. Elle est un agent causal frquent des infections muco-cutanes. C. albicans peut alterner entre la forme blastospore et myclium. Cette dernire forme est implique dans la formation des biofilms. Le dimorphisme de C. albicans est contrl en partie par le phnomne de perception du quorum (quorum sensing) qui en autre, est associ la molcule farnsol, produit par cette levure. La prsence de cette molcule, inhibe la formation dhyphe par C. albicans et par consquent limite la formation de biofilms. Certaines souches ne rpondent pas au farnsol et nous avons vrifi les hypothses que : 1) la proportion des Non-Rpondeurs (NR) au farnsol est similaire entre les souches de provenance orale et vaginale; 2) la capacit de formation de biofilm varie dune souche une autre mais les Non-Rpondeurs en produisent en plus grande quantit; 3) la technique RAPD-PCR permettra de regrouper les souches de cette levure suivant leur provenance, leur capacit de formation de biofilm et leur aptitude rpondre au farnsol. La dcouverte dune souche vaginale Non-Rpondeur nous permet de croire que la proportion de ces souches est similaire entre les deux types de provenance. Les souches caractrises Non-Rpondeurs produisent 30 % plus de biofilm que les Rpondeurs en absence de farnsol exogne dans le milieu. En prsence de farnsol exogne, les Non-Rpondeurs produisent 70 % plus de biomasse que les Rpondeurs. De plus, la technique RAPD ne nous a pas permis de classer nos souches daprs les caractristiques proposes. En conclusion, les souches orales de C. albicans semblent produire en moyenne plus de biomasse que les souches vaginales. Aussi, les NR semblent moins affects par la prsence du farnsol, ce qui pourrait causer la prsence de biofilms tenaces. Les amorces utilises pour la technique RAPD nont pas t efficace la classification des souches dpendamment de leur provenance, de leur capacit former un biofilm et rpondre au farnsol. Mots cls : Candida albicans, biofilm, perception du quorum (quorum sensing), farnsol, Non-Rpondeur

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RSUM: Lobjectif de ce mmoire de recherche tait double, soit de mesurer leffet des conditions de lorganisation du travail sur la consommation de mdicaments psychotropes ainsi que de mesurer leffet modrateur de la famille sur cette relation dans la population de travailleurs canadiens. Les donnes utilises pour mener terme cette recherche sont des donnes secondaires provenant de lEnqute sur la Sant dans les Collectivits Canadiennes (ESCC cycle 2.1) de Statistique Canada. La consommation de mdicaments psychotropes fut mesure sur une priode dun mois. La prvalence de consommation chez les travailleurs canadiens slve 8.8%, plus particulirement 6.3% pour les hommes et 11.7% en ce qui concerne les femmes. lgard des conditions de lorganisation du travail, le nombre dheures travailles est associ de manire ngative la consommation de mdicaments psychotropes. Ainsi, plus le nombre dheures travailles augmente, plus le risque de consommer des mdicaments psychotropes est faible. Quant la situation familiale, le fait de vivre seul, ainsi que le fait davoir un revenu conomique lev sont tous deux associs la consommation de mdicaments psychotropes. Les rsultats de cette tude suggrent une influence de la part des conditions de lorganisation du travail et de la famille sur la consommation de mdicaments psychotropes. Toutefois, il nous est impossible cette tape de montrer un effet modrateur de la famille sur la relation entre les conditions de lorganisation du travail et la consommation de mdicaments psychotropes. MOTS CLS : Conditions de lorganisation du travail, mdicaments psychotropes, famille, population active canadienne

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La divison cellulaire asymtrique est un processus essentiel qui permet aux cellules souches de sauto-renouveller et de produire une cellule fille destine la diffrenciation. La ligne germinale de C. elegans, totipotente et immortelle, est une ligne de cellules souches qui contient des organites ribonucloprotiques appels granules P. Au cours du dveloppement ces derniers sont toujours localiss spcifiquement dans les cellules prcurseurs de la ligne germinals, suggrant quils sont des dterminants de la ligne germinale. De faon intressante, des granules ribonucloprotiques, comme les P bodies impliqus dans le contrle post-transcriptionnel, ont t observs chez tous les organismes. Nanmoins, la fonction prcise des granules P de C. elegans est inconnue. Rcemment, notre laboratoire a montr que NHL-2, un homologue de Mei-P26 de Drosophile, colocalise avec les granules P dans des embryons prcoces et joue un rle dans la division cellulaire asymtrique et dans la polarit cellulaire. Tous les granules P contiennent NHL- 2, ce qui nous a men poser lhypothse que NHL-2 rgule la biogense et la fonction des granules P. Nous avons test cette hypothse par imagerie et quantification de l'intensit de PGL-1, un composant essentiel des granules P, dans des embryons fixs. Nos rsultats montrent que dans des embryons mutants pour nhl-2 il y a une rduction du nombre de granules P, de l'intensit de fluorescence moyenne (IFM) et de l'intensit de fluorescence total (IFT) de PGL-1. Une analyse plus pousse a montr qu'il existe deux populations distinctes dembryons mutants pour nhl-2 : lune prsente une intensit de PGL-1 comparable celle dune population sauvage alors que le second groupe prsente une forte rduction des quantits de PGL-1 et est comparable des mutants pour pgl-1. Cette variabilit est aussi observe dans le phnotype de strilit de nhl-2 mutant des tempratures leves. Globalement, nos rsultats suggrent que la perte de fonction de NHL-2 perturbe la prolifration des cellules germinales ainsi que la formation et/ou la stabilit des granules P au cours des tapes prcoces du dveloppement des prcurseurs de la ligne germinals. Dautre part, ils suggrent que la fonction de NHL-2 pourrait tre partiellement redondants avec les autres rgulateurs de la stabilit des granules P. Mots-cls : Granules P, NHL-2, Cellules germinals.

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La technique du laser femtoseconde (fs) a t prcdemment utilise pour la production de nanoparticules d'or dans un environnement aqueux biologiquement compatible. Au cours de ce travail de matrise, cette mthode a t investigue en vue d'une application pour la fabrication de nanocristaux de mdicament en utilisant le paclitaxel comme modle. Deux procds distincts de cette technologie savoir l'ablation et la fragmentation ont t tudis. L'influence de la puissance du laser, de point de focalisation, et de la dure du traitement sur la distribution de taille des particules obtenues ainsi que leur intgrit chimique a t value. Les paramtres ont ainsi t optimiss pour la fabrication des nanoparticules. Lvaluation morphologique et chimique a t ralise par microscopie lectronique et spectroscopie infrarouge respectivement. L'tat cristallin des nanoparticules de paclitaxel a t caractris par calorimtrie differentielle et diffraction des rayons X. L'optimisation du procd de production de nanoparticules par laser fs a permis d'obtenir des nanocristaux de taille moyenne (400 nm, polydispersit 0,3). Cependant une dgradation non ngligeable a t observe. La cristallinit du mdicament a t maintenue durant la procdure de rduction de taille, mais le paclitaxel anhydre a t transform en une forme hydrate. Les rsultats de cette tude suggrent que le laser fs peut gnrer des nanocristaux de principe actif. Cependant cette technique peut se rvler problmatique pour des mdicaments sensibles la dgradation. Grce sa facilit d'utilisation et la possibilit de travailler avec des quantits restreintes de produit, le laser fs pourrait reprsenter une alternative valable pour la production de nanoparticules de mdicaments peu solubles lors des phases initiales de dveloppement prclinique. Mots-cls: paclitaxel, nanocristaux, laser femtoseconde, ablation, fragmentation

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Trajectoires dveloppementales de lIMC durant lenfance: Une tude longitudinale sur 8 ans. Introduction : Lobsit infantile, origine de nombreux problmes de sant, reprsente un grand dfi en sant publique. Rcemment, limportance dtudier lvolution du surpoids durant lenfance ainsi que les facteurs de risques prcoces pour lobsit a t reconnue. Les trajectoires dveloppementales dindice de masse corporelle (IMC) chez les jeunes reprsentent une approche innovatrice qui nous permet de mieux comprendre cette problmatique importante. Objectifs: 1) Identifier des trajectoires dveloppementales distinctes de groupes denfants selon leur IMC durant lenfance, et 2) Explorer les facteurs de risques prcoces qui prdisent lappartenance de lenfant la trajectoire dIMC le plus lev Hypothses: 1) On sattend retrouver un groupe denfants qui suit une trajectoire dIMC leve durant lenfance. 2) On sattend ce que certaines caractristiques de la mre (ex : tabac pendant la grossesse et IMC lev), soient associes lappartenance de lenfant au groupe ayant la trajectoire IMC lev . Mthodes: Estimation des trajectoires dveloppementales dIMC denfants, dans un chantillon populationnel (n=1957) au Qubec (ELDEQ). Les IMC ont t calculs partir de donnes fournies par les mres des enfants et recueillis chaque anne sur une dure de 8 ans. Des donnes propres lenfant sa mre, ainsi que socioconomiques, ont ts recueillies. Une rgression logistique multinomiale a t utilise pour distinguer les enfants avec un IMC lev des autres enfants, selon les facteurs de risques prcoces. Les programmes PROC TRAJ (extension de SAS), SPSS (version 16), et SAS (version 9.1.3) ont t utiliss pour ces analyses. Rsultats: Trois trajectoires dIMC ont ts identifies : IMC bas-stable (54,5%), IMC modr (41,0%) et IMC lev et en hausse (4,5%). Le groupe lev et en hausse incluait des enfants pour qui lIMC 8 ans dpassait la valeur limite pour lobsit. Les analyses de rgression logistique ont rvl que deux facteurs de risques maternels taient significativement associs avec la trajectoire en hausse par rapport aux deux autres groupes : le tabac durant la grossesse et le surpoids maternel. Conclusions: Des risques dobsit infantile peuvent tres identifis ds la grossesse. Des tudes dintervention sont requises pour identifier la possibilit de rduire le risque dobsit chez lenfant en ciblant le tabac et le surpoids maternelle durant la grossesse. Mots cls: Indice de masse corporelle (IMC), obsit infantile, trajectoires dveloppementales de groupe, facteurs de risque prcoce, tude populationnelle, tabac pendant la grossesse, obsit maternelle.

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Le virus herps simplex de type 1 (HSV 1) affecte la majorit de la population mondiale. HSV 1 cause de multiples symptmes dltres dont les plus communs sont les lsions orofaciales usuellement appeles feux sauvages. Le virus peut aussi causer des effets plus srieux comme la ccit ou des troubles neurologiques. Le virus rside de faon permanente dans le corps de son hte. Malgr lexistence de nombreux traitements pour attnuer les symptmes causs par HSV 1, aucun mdicament ne peut liminer le virus. Dans le but damliorer les connaissances concernant le cycle viral de HSV 1, ce projet cible ltude du transport du virus dans la cellule hte. Ce projet aura permis la collecte dinformations concernant le modus operandi de HSV 1 pour sortir des compartiments cellulaires o il sjourne. Les diffrentes exprimentations ont permis de publier 3 articles dont un article qui a t choisi parmi les meilleurs papiers par les diteurs de Journal of Virology ainsi quun 4e article qui a t soumis. Premirement, un essai in vitro reproduisant la sortie de HSV 1 du noyau a t mis sur pied, via lisolation de noyaux issus de cellules infectes. Nous avons dmontr que tout comme dans les cellules entires, les capsides svadent des noyaux isols dans lessai in vitro en bourgeonnant avec la membrane nuclaire interne, puis en saccumulant sous forme de capsides enveloppes entre les deux membranes nuclaires pour finalement tre relches dans le cytoplasme exclusivement sous une forme non enveloppe. Ces observations appuient le modle de transport de d-enveloppement/r-enveloppement. Deuximement, dans le but didentifier des joueurs clefs viraux impliqus dans la sortie nuclaire du virus, les protines virales associes aux capsides relches par le noyau ont t examines. La morphologie multicouche du virus HSV 1 comprend un gnome dADN, une capside, le tgument et une enveloppe. Le tgument est un ensemble de protines virales qui sont ajoutes squentiellement sur la particule virale. La squence dajout des tguments de mme que les sites intracellulaires o a lieu la tgumentation sont lobjet dintenses recherches. Lessai in vitro a t utilis pour tudier cette tgumentation. Les donnes recueillies suggrent un processus squentiel qui implique lacquisition des protines UL36, UL37, ICP0, ICP8, UL41, UL42, US3 et possiblement ICP4 sur les capsides relches par le noyau. Troisimement, pour obtenir davantage dinformations concernant la sortie de HSV 1 des compartiments membranaires de la cellule hte, la sortie de HSV 1 du rseau trans golgien (TGN) a aussi t tudie. Ltude a rvl limplication de la protine kinase D cellulaire (PKD) dans le transport post-TGN de HSV 1. PKD est connue pour rguler le transport de petits cargos et son implication dans le transport de HSV 1 met en lumire lutilisation dune machinerie commune pour le transport des petits et gros cargos en aval du TGN. Le TGN nest donc pas seulement une station de triage, mais est aussi un point de rencontre pour diffrentes voies de transport intracellulaire. Tous ces rsultats contribuent une meilleure comprhension du processus complexe de maturation du virus HSV 1, ce qui pourrait mener au dveloppement de meilleurs traitements pour combattre le virus. Les donnes amasses concernant le virus HSV 1 pourraient aussi tre appliques dautres virus. En plus de leur pertinence dans le domaine de la virologie, les dcouvertes issues de ce projet apportent galement de nouveaux dtails au niveau du transport intracellulaire.