873 resultados para GLUCOSE-TRANSPORTER-1
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Introduction: Les études GVvA (Genome-wide association ,-studies) ont identifié et confirmé plus de 20 gènes de susceptibilité au DT2 et ont contribué à mieux comprendre sa physiopathologie. L'hyperglycémie à jeun (GJ), et 2 heures après une HGPO (G2h) sont les deux mesures cliniques du diagnostic du DT2. Nous avons identifié récemment la G6P du pancréas (G6PC2) comme déterminant de la variabilité physiologique de la GJ puis Ie récepteur à la mélatonine (MTNRIB) qui de plus lie la régulation du rythme circadien au DT2. Dans ce travail nous avons étudié la génétique de la G2h à l'aide de l'approche GWA. Résultats: Nous avons réalisé une méta-analyse GWA dans le cadre de MAGIC (Meta-Analysis of Glucose and Insulin related traits Consortium) qui a inclus 9 études GWA (N=15'234). La réplication de 29 loci (N=6958-30 121, P < 10-5 ) a confirmé 5 nouveaux loci; 2 étant connus comme associés avec Ie DT2 (TCF7L2, P = 1,6 X 10-10 ) et la GJ (GCKR, p = 5,6 X 10-10 ); alors que GIPR (p= 5,2 X 10-12), VSP13C (p= 3,9 X 10-8) et ADCY5 (p = 1,11 X 10-15 ) sont inédits. GIPR code Ie récepteur au GIP (gastric inhibitory polypeptide) qui est sécrété par les ceIlules intestinales pour stimuler la sécrétion de l'insuline en réponse au glucose (l'effet incrétine). Les porteurs du variant GIPR qui augmente la G2h ont également un indice insulinogénique plus bas, (p= 1,0 X 10-17) mais ils ne présentent aucune modification de leur glycémie suite à une hyperglycémie provoquée par voie veineuse (p= 0,21). Ces résultats soutiennent un effet incrétine du locus GIPR qui expliquerait ~9,6 % de la variance total de ce trait. La biologie de ADCY5 et VPS13C et son lien avec l'homéostasie du glucose restent à élucider. GIPR n'est pas associé avec le risque de DT2 indiquant qu'il influence la variabilité physiologique de la G2h alors que le locus ADCY5 est associé avec le DT2 (OR = 1,11, P = 1,5 X 10-15). Conclusion: Notre étude démontre que l'étude de la G2h est une approche efficace d'une part pour la compréhension de la base génétique de la physiologie de ce trait clinique important et d'autre part pour identifier de nouveaux gènes de susceptibilité au DT2.
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The serine protease thrombin plays a role in signalling ischemic neuronal death in the brain. Paradoxically, endogenous neuroprotective mechanisms can be triggered by preconditioning with thrombin (thrombin preconditioning, TPC), leading to tolerance to cerebral ischemia. Here we studied the role of thrombin's endogenous potent inhibitor, protease nexin-1 (PN-1), in ischemia and in tolerance to cerebral ischemia induced by TPC. Cerebral ischemia was modelled in vitro in organotypic hippocampal slice cultures from rats or genetically engineered mice lacking PN-1 or with the reporter gene lacZ knocked into the PN-1 locus PN-1HAPN-1-lacZ/HAPN-1-lacZ (PN-1 KI) exposed to oxygen and glucose deprivation (OGD). We observed increased thrombin enzyme activity in culture homogenates 24 h after OGD. Lack of PN-1 increased neuronal death in the CA1, suggesting that endogenous PN-1 inhibits thrombin-induced neuronal damage after ischemia. OGD enhanced β-galactosidase activity, reflecting PN-1 expression, at one and 24 h, most strikingly in the stratum radiatum, a glial cell layer adjacent to the CA1 layer of ischemia sensitive neurons. TPC, 24 h before OGD, additionally increased PN-1 expression 1 h after OGD, compared to OGD alone. TPC failed to induce tolerance in cultures from PN-1(-/-) mice confirming PN-1 as an important TPC target. PN-1 upregulation after TPC was blocked by the c-Jun N-terminal kinase (JNK) inhibitor, L-JNKI1, known to block TPC. This work suggests that PN-1 is an endogenous neuroprotectant in cerebral ischemia and a potential target for neuroprotection.
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Rapport de Synthèse : Introduction : outre son effet bénéfique sur le poids, la chirurgie bariatrique améliore de façon considérable l'homéostasie glucide chez les patients diabétiques. Cette amélioration survient très tôt dans la période post-opératoire, avant que le poids ne soit réduit de manière importante. De plus, les interventions chirurgicales qui "court-circuitent" une partie de l'intestin grêle, telle que le by-pass gastrique, apparaissent être plus efficaces que les interventions purement restrictives, telles que le cerclage gastrique. Objectifs : cette étude a pour but d'étudier la cinétique du glucose et la sécrétion d'hormones gastro-intestinales, consécutive à l'ingestion d'une dose charge de glucose, chez des patients opérés d'un by-pass ou d'un cerclage gastrique. Méthodes : nous avons comparé des groupes de femmes non diabétiques ayant bénéficié d'un by-pass gastrique (BPG, n=8) ou d'un cerclage gastrique (CG, n=6) à un groupe de femmes contrôles d'âge et de poids appariées n'ayant subi aucune intervention bariatrique (C, n=8). L'étude a été réalisée alors que le poids des volontaires était stable, soit entre 9 et 48 mois après le BPG, et 25 à 85 mois après le CG. Nous avons étudié, pendant les 4 heures qui ont suivies l'ingestion d'une dose charge de glucose; la cinétique du glucose ingéré et du glucose total à l'aide d'un glucose radio-activement marqué, ainsi que la cinétique de l'insuline et de différentes hormones gastro-intestinales. Résultats : l'apparition du glucose exogène dans la circulation systémique est plus rapide chez les patients opérés d'un BPG et s'accompagne d'une hyperglycémie postprandiale plus brève. La réponse insulinique est également plus précoce et plus importante que dans les deux autres groupes. S'agissant des hormones gastro-intestinales, on observe dans la période postprandiale une augmentation de PYY et de GLP-1 et une suppression de la grehline significativement plus importante après BPG. Discussion : ces différentes observations suggèrent que le BPG est associé à de profonds changements de la cinétique du glucose et des altérations de la régulation d'hormones gastro-intestinales. Les modifications susmentionnées apparaissant être secondaires aux modifications anatomiques consécutives au BPG, i.e. la mise "hors-circuit" de l'estomac distal et de l'intestin grêle proximal, compte tenu du fait qu'elles ne sont pas observées après CG. Finalement, la stimulation de PYY et de GLP-1 ainsi que la suppression postprandiale plus importante de ghréline est compatible avec la diminution spontanée de la prise alimentaire observée chez les patients opérés d'un BPG.
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MCT2 is the major neuronal monocarboxylate transporter (MCT) that allows the supply of alternative energy substrates such as lactate to neurons. Recent evidence obtained by electron microscopy has demonstrated that MCT2, like alpha-amino-3-hydroxyl-5-methyl-4-isoxazole-propionic acid (AMPA) receptors, is localized in dendritic spines of glutamatergic synapses. Using immunofluorescence, we show in this study that MCT2 colocalizes extensively with GluR2/3 subunits of AMPA receptors in neurons from various mouse brain regions as well as in cultured neurons. It also colocalizes with GluR2/3-interacting proteins, such as C-kinase-interacting protein 1, glutamate receptor-interacting protein 1 and clathrin adaptor protein. Coimmunoprecipitation of MCT2 with GluR2/3 and C-kinase-interacting protein 1 suggests their close interaction within spines. Parallel changes in the localization of both MCT2 and GluR2/3 subunits at and beneath the plasma membrane upon various stimulation paradigms were unraveled using an original immunocytochemical and transfection approach combined with three-dimensional image reconstruction. Cell culture incubation with AMPA or insulin triggered a marked intracellular accumulation of both MCT2 and GluR2/3, whereas both tumor necrosis factor alpha and glycine (with glutamate) increased their cell surface immunolabeling. Similar results were obtained using Western blots performed on membrane or cytoplasm-enriched cell fractions. Finally, an enhanced lactate flux into neurons was demonstrated after MCT2 translocation on the cell surface. These observations provide unequivocal evidence that MCT2 is linked to AMPA receptor GluR2/3 subunits and undergoes a similar translocation process in neurons upon activation. MCT2 emerges as a novel component of the synaptic machinery putatively linking neuroenergetics to synaptic transmission.
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Glucose-dependent insulinotropic polypeptide (GIP) is a hormone secreted by the endocrine K-cells from the duodenum that stimulates glucose-induced insulin secretion. Here, we present the molecular characterization of the human pancreatic islet GIP receptor. cDNA clones for the GIP receptor were isolated from a human pancreatic islet cDNA library. They encoded two different forms of the receptor, which differed by a 27-amino acid insertion in the COOH-terminal cytoplasmic tail. The receptor protein sequence was 81% identical to that of the rat GIP receptor. When expressed in Chinese hamster lung fibroblasts, both forms of the receptor displayed high-affinity binding for GIP (180 and 600 pmol/l). GIP binding was displaced by < 20% by 1 mumol/l glucagon, glucagon-like peptide (GLP-I)(7-36) amide, vasoactive intestinal peptide, and secretin. However exendin-4 and exendin-(9-39) at 1 mumol/l displaced binding by approximately 70 and approximately 100% at 10 mumol/l. GIP binding to both forms of the receptor induced a dose-dependent increase in intracellular cAMP levels (EC50 values of 0.6-0.8 nmol/l) but no elevation of cytoplasmic calcium concentrations. Interestingly, both exendin-4 and exendin-(9-39) were antagonists of the receptor, inhibiting GIP-induced cAMP formation by up to 60% when present at a concentration of 10 mumol/l. Finally, the physical and genetic chromosomal localization of the receptor gene was determined to be on 19q13.3, close to the ApoC2 gene. These data will help study the physiology and pathophysiology of the human GIP receptor.
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Consumption of simple carbohydrates has markedly increased over the past decades, and may be involved in the increased prevalence in metabolic diseases. Whether an increased intake of fructose is specifically related to a dysregulation of glucose and lipid metabolism remains controversial. We therefore compared the effects of hypercaloric diets enriched with fructose (HFrD) or glucose (HGlcD) in healthy men. Eleven subjects were studied in a randomised order after 7 d of the following diets: (1) weight maintenance, control diet; (2) HFrD (3.5 g fructose/kg fat-free mass (ffm) per d, +35 % energy intake); (3) HGlcD (3.5 g glucose/kg ffm per d, +35 % energy intake). Fasting hepatic glucose output (HGO) was measured with 6,6-2H2-glucose. Intrahepatocellular lipids (IHCL) and intramyocellular lipids (IMCL) were measured by 1H magnetic resonance spectroscopy. Both fructose and glucose increased fasting VLDL-TAG (HFrD: +59 %, P < 0.05; HGlcD: +31 %, P = 0.11) and IHCL (HFrD: +52 %, P < 0.05; HGlcD: +58 %, P = 0.06). HGO increased after both diets (HFrD: +5 %, P < 0.05; HGlcD: +5 %, P = 0.05). No change was observed in fasting glycaemia, insulin and alanine aminotransferase concentrations. IMCL increased significantly only after the HGlcD (HFrD: +24 %, NS; HGlcD: +59 %, P < 0.05). IHCL and VLDL-TAG were not different between hypercaloric HFrD and HGlcD, but were increased compared to values observed with a weight maintenance diet. However, glucose led to a higher increase in IMCL than fructose.
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Glucose-induced thermogenesis (GIT) after a 100-g oral glucose load was measured by continuous indirect calorimetry in 32 nondiabetic and diabetic obese subjects and compared to 17 young and 13 middle aged control subjects. The obese subjects were divided into three groups: A (n = 12) normal glucose tolerance, B (n = 13) impaired glucose tolerance, and C (n = 7) diabetics, and were studied before and after a body weight loss ranging from 9.6 to 33.5 kg consecutive to a 4 to 6 months hypocaloric diet. GIT, measured over 3 h and expressed as percentage of the energy content of the load, was significantly reduced in obese groups A and C (6.2 +/- 0.6, and 3.8 +/- 0.7%, respectively) when compared to their age-matched control groups: 8.6 +/- 0.7 (young) and 5.8 +/- 0.3% (middle aged). Obese group B had a GIT of 6.1 +/- 0.6% which was lower than that of the young control group but not different from the middle-aged control group. After weight loss, GIT in the obese was further reduced in groups A and B than before weight loss: ie, 3.4 +/- 0.6 (p less than 0.001), 3.7 +/- 0.5 (p less than 0.01) respectively, whereas in group C, weight loss induced no further diminution in GIT (3.8 +/- 0.6%). These results support the concept of a thermogenic defect after glucose ingestion in obese individuals which is not the consequence of their excess body weight but may be one of the factors favoring the relapse of obesity after weight loss.
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Alterations to brain homeostasis during development are reflected in the neurochemical profile determined noninvasively by (1)H magnetic resonance spectroscopy. We determined longitudinal biochemical modifications in the cortex, hippocampus, and striatum of C57BL/6 mice aged between 3 and 24 months . The regional neurochemical profile evolution indicated that aging induces general modifications of neurotransmission processes (reduced GABA and glutamate), primary energy metabolism (altered glucose, alanine, and lactate) and turnover of lipid membranes (modification of choline-containing compounds and phosphorylethanolamine), which are all probably involved in the frequently observed age-related cognitive decline. Interestingly, the neurochemical profile was different in male and female mice, particularly in the levels of taurine that may be under the control of estrogen receptors. These neurochemical profiles constitute the basal concentrations in cortex, hippocampus, and striatum of healthy aging male and female mice.
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Glucagon-like peptide-1 (GLP-1) is a gastrointestinal hormone that potentiates glucose-induced insulin secretion by pancreatic beta cells. The mechanisms of interaction between GLP-1 and glucose signaling pathways are not well understood. Here we studied the coupling of the cloned GLP-1 receptor, expressed in fibroblasts or in COS cells, to intracellular second messengers and compared this signaling with that of the endogenous receptor expressed in insulinoma cell lines. Binding of GLP-1 to the cloned receptor stimulated formation of cAMP with the same dose dependence and similar kinetics, compared with the endogenous receptor of insulinoma cells. Compared with forskolin-induced cAMP accumulation, that induced by GLP-1 proceeded with the same initial kinetics but rapidly reached a plateau, suggesting fast desensitization of the receptor. Coupling to the phospholipase C pathway was assessed by measuring inositol phosphate production and variations in the intracellular calcium concentration. No GLP-1-induced production of inositol phosphates could be measured in the different cell types studied. A rise in the intracellular calcium concentration was nevertheless observed in transfected COS cells but was much smaller than that observed in response to norepinephrine in cells also expressing the alpha 1B-adrenergic receptor. Importantly, no such increase in the intracellular calcium concentration could be observed in transfected fibroblasts or insulinoma cells, which, however, responded well to thrombin or carbachol, respectively. Together, our data show that interaction between GLP-1 and glucose signaling pathways in beta cells may be mediated uniquely by an increase in the intracellular cAMP concentration, with the consequent activation of protein kinase A and phosphorylation of elements of the glucose-sensing apparatus or of the insulin granule exocytic machinery.
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Résumé large public: Une altération localisée du métabolisme du glucose, le substrat énergétique préférentiellement utilisé dans le cerveau, est un trait caractéristique précoce de la maladie d'Alzheimer (MA). Il est maintenant largement admis que le beta-amyloïde, la neuroinflammation et le stress oxydatif participent au développement de la MA. Cependant les mécanismes cellulaires de la pathogenèse restent à identifier. Le métabolisme cérébral a ceci de remarquable qu'il repose sur la coopération entre deux types cellulaires, ainsi les astrocytes et les neurones constituent une unité métabolique. Les astrocytes sont notamment responsables de fournir aux neurones des substrats énergétiques, ainsi que des précurseurs du glutathion pour la défense contre le stress oxydatif. Ces fonctions astrocytaires sont essentielles au bon fonctionnement et à la survie neuronale; par conséquent, une altération de ces fonctions astrocytaires pourrait participer au développement de certaines maladies cérébrales. Le but de ce travail est, dans un premier temps, d'explorer les effets de médiateurs de la neuroinflammation (les cytokines pro-inflammatoires) et du peptide beta-amyloïde sur le métabolisme des astrocytes corticaux, en se focalisant sur les éléments en lien avec le métabolisme énergétique et le stress oxydatif. Puis, dans un second temps, de caractériser les conséquences pour les neurones des modifications du métabolisme astrocytaire induites par ces substances. Les résultats obtenus ici montrent que les cytokines pro-inflammatoires et le beta-amyloïde induisent une profonde altération du métabolisme astrocytaire, selon deux profils distincts. Les cytokines pro-inflammatoires, particulièrement en combinaison, agissent comme « découpleurs » du métabolisme énergétique du glucose, en diminuant l'apport potentiel de substrats énergétiques aux neurones. En plus de son effet propre, le peptide beta-amyloïde potentialise les effets des cytokines pro-inflammatoires. Or, dans le cerveau de patients atteints de la MA, les astrocytes sont exposés simultanément à ces deux types de substances. Les deux types de substances ont un effet ambivalent en termes de stress oxydatif. Ils induisent à la fois une augmentation de la libération de glutathion (potentiellement protecteur pour les neurones voisins) et la production d'espèces réactives de l'oxygène (potentiellement toxiques). Etant donné l'importance de la coopération entre astrocytes et neurones, ces modulations du métabolisme astrocytaire pourraient donc avoir un retentissement majeur sur les cellules environnantes, et en particulier sur la fonction et la survie neuronale. Résumé Les astrocytes et les neurones constituent une unité métabolique. Les astrocytes sont notamment responsables de fournir aux neurones des substrats énergétiques, tels que le lactate, ainsi que des précurseurs du glutathion pour la défense contre le stress oxydatif. Une altération localisée du métabolisme du glucose, le substrat énergétique préférentiellement utilisé dans le cerveau, est un trait caractéristique, précoce, de la maladie d'Alzheimer (MA). Il est maintenant largement admis que le beta-amyloïde, la neuroinflammation et le stress oxydatif participent au développement de la MA. Cependant, les mécanismes cellulaires de la pathogenèse restent à identifier. Le but de ce travail est d'explorer les effets des cytokines pro-inflammatoires (Il-1 ß et TNFα) et du beta-amyloïde (Aß) sur le métabolisme du glucose des astrocytes corticaux en culture primaire ainsi que de caractériser les conséquences, pour la viabilité des neurones voisins, des modifications du métabolisme astrocytaire induites par ces substances. Les résultats obtenus montrent que les cytokines pro-inflammatoires et le beta-amyloïde induisent une profonde altération du métabolisme astrocytaire, selon deux profils distincts. Les cytokines pro-inflammatoires, particulièrement en combinaison, agissent comme « découpleurs » du métabolisme glycolytique astrocytaire. Après 48 heures, le traitement avec TNFα et Il-lß cause une augmentation de la capture de glucose et de son métabolisme dans la voie des pentoses phosphates et dans le cycle de Krebs. A l'inverse, il cause une diminution de la libération de lactate et des stocks cellulaires de glycogène. En combinaison avec les cytokines tel qu'in vivo dans les cerveaux de patients atteints de MA, le peptide betaamyloïde potentialise les effets décrits ci-dessus. Isolément, le Aß cause une augmentation coordonnée de la capture de glucose et de toutes les voies de son métabolisme (libération de lactate, glycogenèse, voie des pentoses phosphate et cycle de Krebs). Les traitements altèrent peu les taux de glutathion intracellulaires, par contre ils augmentent massivement la libération de glutathion dans le milieu extracellulaire. A l'inverse, les deux types de traitements augmentent la production intracellulaire d'espèces réactives de l'oxygène (ROS). De plus, les cytokines pro-inflammatoires en combinaison augmentent massivement la production des ROS dans l'espace extracellulaire. Afin de caractériser l'impact de ces altérations métaboliques sur la viabilité des neurones environnants, un modèle de co-culture et des milieux conditionnés astrocytaires ont été utilisés. Les résultats montrent qu'en l'absence d'une source exogène d'antioxydants, la présence d'astrocytes favorise la viabilité neuronale ainsi que leur défense contre le stress oxydatif. Cette propriété n'est cependant pas modulée par les différents traitements. D'autre part, la présence d'astrocytes, et non de milieu conditionné, protège les neurones contre l'excitotoxicité due au glutamate. Les astrocytes prétraités (aussi bien avec le beta-amyloïde qu'avec les cytokines pro-inflammatoires) perdent cette propriété. Cet élément suggère que la perturbation du métabolisme astrocytaire causé par les cytokines pro-inflammatoires ou le beta-amyloïde pourrait participer à l'atteinte de la viabilité neuronale associée à certaines pathologies neurodégénératives.
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The thermogenic response to a 100-g oral glucose challenge was studied in 12 patients with Graves' disease using continuous indirect calorimetry. Seven hyperthyroid patients were reinvestigated under the same experimental conditions after medical therapy. The mean net increase in energy expenditure (delta EE) following the glucose challenge was the same in hyperthyroid patients as compared to a control group (delta EE = +0.15 +/- 0.02 and 0.15 +/- 0.01 kcal/min, respectively) and the treated patients (delta EE = +0.11 +/- 0.03 kcal/min ns). When expressed as a percentage of the energy content of the glucose challenge, the mean glucose induced thermogenesis was similar in all three groups: 7.0 +/- 1.0%, 7.4 +/- 0.5%, and 5.5 +/- 1.3% in hyperthyroid, control subjects, and treated patients, respectively. It is concluded that the high energy requirement of hyperthyroid patients is due primarily to an elevated resting energy expenditure. The postprandial thermogenesis in itself does not contribute to the elevated fuel utilization in Graves' disease.
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Gene-lifestyle interactions have been suggested to contribute to the development of type 2 diabetes. Glucose levels 2 h after a standard 75-g glucose challenge are used to diagnose diabetes and are associated with both genetic and lifestyle factors. However, whether these factors interact to determine 2-h glucose levels is unknown. We meta-analyzed single nucleotide polymorphism (SNP) × BMI and SNP × physical activity (PA) interaction regression models for five SNPs previously associated with 2-h glucose levels from up to 22 studies comprising 54,884 individuals without diabetes. PA levels were dichotomized, with individuals below the first quintile classified as inactive (20%) and the remainder as active (80%). BMI was considered a continuous trait. Inactive individuals had higher 2-h glucose levels than active individuals (β = 0.22 mmol/L [95% CI 0.13-0.31], P = 1.63 × 10(-6)). All SNPs were associated with 2-h glucose (β = 0.06-0.12 mmol/allele, P ≤ 1.53 × 10(-7)), but no significant interactions were found with PA (P > 0.18) or BMI (P ≥ 0.04). In this large study of gene-lifestyle interaction, we observed no interactions between genetic and lifestyle factors, both of which were associated with 2-h glucose. It is perhaps unlikely that top loci from genome-wide association studies will exhibit strong subgroup-specific effects, and may not, therefore, make the best candidates for the study of interactions.
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Résumé : Le Glucagon-Like Peptide 1 (GLP-1) est synthétisé par les cellules L du tractus gastro-intestinal et est sécrété dans le sang lors du repas. Grâce à ses fonctions d'hormone de satiété et d'incrétine, il joue un rôle important dans le système complexe de l'homéostase énergétique. Dans ce contexte, cette molécule est intéressante dans la thérapie du diabète sucré de type 2 et de l'obésité. Comme tous les peptides, le GLP-1 est rapidement dégradé par l'acidité gastrique et les enzymes digestifs lors de son administration orale ;c'est pourquoi il est administré uniquement par voie intra-veineuse ou sous-cutanée. Le but de cette étude était d'analyser l'absorption intestinale du GLP-1 administré simultanément avec une molécule de type «promoteur de l'absorption». C'était une étude phase 1, ouverte, placébo-contrôlée, avec un «cross-ovér» à 5 bras à des doses croissantes. Le promoteur de l'absorption était une molécule appelée SNAC (sodium N-(8-(2-hydroxybenzoyl)amino) caprylate) qui protège les peptides de la dégradation intestinale et améliore leur absorption. Les valeurs de GLP-1, d'insuline et de glucose mesurées dans les prises de sang ont montré clairement que le peptide a pu être absorbé grâce à la molécule SNAC et a de ce fait stimulé la sécrétion d'insuline. Lors du deuxième dosage, cette sécrétion d'insuline avait déjà atteint un niveau maximal qui n'augmentait plus, même avec des dosages plus élevés. Les concentrations de GLP-1 ont atteint des valeurs pharmacologiques et ont augmenté en fonction de la dose (pour la AUC et pour Cmax). En comparaison avec l'administration veineuse de GLP-1, l'administration orale a démontré une biodisponibilité calculée de 4% en moyenne. L'étude montre que le GLP-1 peut être administré par voie orale grâce à des promoteurs de l'absorption. Dès lors, des études thérapeutiques avec le GLP-1 administré oralement peuvent être entreprises.
Genetic variation in GIPR influences the glucose and insulin responses to an oral glucose challenge.
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Glucose levels 2 h after an oral glucose challenge are a clinical measure of glucose tolerance used in the diagnosis of type 2 diabetes. We report a meta-analysis of nine genome-wide association studies (n = 15,234 nondiabetic individuals) and a follow-up of 29 independent loci (n = 6,958-30,620). We identify variants at the GIPR locus associated with 2-h glucose level (rs10423928, beta (s.e.m.) = 0.09 (0.01) mmol/l per A allele, P = 2.0 x 10(-15)). The GIPR A-allele carriers also showed decreased insulin secretion (n = 22,492; insulinogenic index, P = 1.0 x 10(-17); ratio of insulin to glucose area under the curve, P = 1.3 x 10(-16)) and diminished incretin effect (n = 804; P = 4.3 x 10(-4)). We also identified variants at ADCY5 (rs2877716, P = 4.2 x 10(-16)), VPS13C (rs17271305, P = 4.1 x 10(-8)), GCKR (rs1260326, P = 7.1 x 10(-11)) and TCF7L2 (rs7903146, P = 4.2 x 10(-10)) associated with 2-h glucose. Of the three newly implicated loci (GIPR, ADCY5 and VPS13C), only ADCY5 was found to be associated with type 2 diabetes in collaborating studies (n = 35,869 cases, 89,798 controls, OR = 1.12, 95% CI 1.09-1.15, P = 4.8 x 10(-18)).