955 resultados para philosophy, philosophie, ethics, éthique, economics, économie, Microfinance
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Thse numrise par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
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Cette thse se concentre sur ce que j'appelle lespace ngatif de la reprsentation dans la posie de Stevens comme tant un vritable espace d'engagement politique, une interprtation qui se distingue de la plus grande partie de la critique sur Stevens. En suivant les crits philosophiques d'Emmanuel Levinas, j'affirme que l'emphase que Stevens place sur la reprsentation de la reprsentation elle-mme ouvre un espace au-del des limites rigides de l'identit-ce que Levinas appelle le je [sujet] semblable , permettant un contact authentique avec l'Autre ainsi quavec le concept de l'infini . Bien que Stevens sest farouchement oppos la notion Romantique de la sublime transcendance, cest--dire d'un espace cens exister en dehors des limites de l'imagination humaine, il se concerne nanmoins avec l'exploration d'un espace au-del de l'identit individuelle. Pour Stevens, cependant, la transcendance est toujours, ncessairement, lie par les restrictions reconnues du langage humain et de l'imagination, et donc par la ralit du monde perceptible. Toute transcendance qui est recherche ou atteinte, dans la posie de Stevens ne devrait donc pas - ma thse affirme - tre entendu dans le sens sublime dtermin auparavant par les Romantiques. Une connexion plus approprie peut plutt tre faite avec la transcendance concrte et immdiate dcrit par Lvinas comme le face face . Lattention que Stevens accordent aux notions concrtes et immdiates est souvent exprim travers son attention sur les qualits esthtiques de la langue. Sa posie a en effet la posie pour sujet, mais pas dans le sens solipsiste qui lui est souvent attribu. En se concentrant sur le processus actif et crateur inhrent l'criture et la lecture de la posie, Stevens explore la nature de l'Etre lui-mme. Je compare cette exploration dans le travail de Stevens celle du dessinateur, ou de l'artiste, et dans ma conclusion, je suggre les liens entre l'approche d'enqute de Stevens et celle dartistes visuels contemporains qui se sont galement engags la figuration du processus cratif. L artiste sud-africain William Kentridge est mon exemple principal , en raison de sa conviction que la mthode est intrinsquement lie l'engagement politique et social.
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Ce mmoire porte sur larticulation de la morale en droit. Il soulve la question de lobjectivit de la morale dans la thorie du droit de Ronald Dworkin. Celui-ci doit pouvoir tablir les critres de justification de la morale pour asseoir son autorit en droit. Il conteste la validit de la rgle de reconnaissance de Hart qui exclue la morale comme source et comme justification inhrente au droit. Dans son dernier livre, Justice for Hedgehogs (2011), Dworkin prsente sa thse de lunit de valeur entre le droit, la morale personnelle et la morale politique. Pour russir intgrer la morale au droit, il doit en dfendre lobjectivit. Il dveloppe une conception de la rationalit pratique et de la vrit propre la morale. Sa conception de la rationalit pratique est rapproche de celle dAlasdair MacIntyre. Celui-ci rejette la prtention issue des Lumires dune rationalit pratique universelle et neutre. Il dveloppe une conception de la rationalit pratique fonde sur le concept de tradition dinvestigation. Il fait lhistoire des principales traditions dinvestigation depuis lantiquit jusqu aujourdhui. Il considre la tradition aristotlicienne suprieure, celle-ci russissant mieux donner objectivit et intelligibilit la morale. Des points de convergence ou de divergence sont identifis dans les conceptions de la morale de Dworkin et de MacIntyre. Ce rapprochement porte sur leurs positions respectives face aux principaux fondements thoriques en philosophie morale, leurs conceptions de la rationalit pratique et leurs dfinitions des notions de droit et de justice.
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Henry Corbin a crit qu un Matre Eckhart et un Jacob Boehme eussent parfaitement compris Ibn Arab, et rciproquement. Mais comment assurer ce dialogue et cette comprhension rciproque pressentie par Henry Corbin? Cette recherche porte essentiellement sur les conditions de possibilits de ce dialogue, puisque la comparaison entre Ibn al-Arab et Bhme nest encore qu ses balbutiements. En choisissant le prisme de limagination, le but est double : pouvoir traiter de manire non rductrice les phnomnes spirituels en parcourant et analysant la logique spcifique de limagination ; et, sous lgide de la hirohistoire, explorer le rle de limagination dans la mtaphysique et lthique dIbn al-Arab et de Bhme. Il sagit donc dessayer de lire Ibn al-Arab et Bhme comme ils lisaient eux-mmes le Livre rvl de leur tradition respective. Au final, il appert que le thophanisme caractristique tant de la mtaphysique dIbn al-Arab que de celle de Bhme est une riche terre daccueil de limagination et de limaginal. Et que, si la comparaison strictu sensu entre Ibn al-Arab et Bhme est impossible, lesprit comparatif et transdisciplinaire de cette recherche, ainsi que la mthode phnomnologico-hermneutique, offrent de nouvelles avenues de rappropriation pour lensemble des phnomnes spirituels.
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
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Compte-rendu / Review
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Jacques Derrida na crit quun seul ouvrage sur Baudelaire : Donner le temps I. La fausse monnaie (1991). Dans cette tude, il sagit de prciser, notamment autour de la question de la perversit, les liens unissant le pote au philosophe en accordant une attention particulire aux textes Le mauvais vitrier (Baudelaire), The Imp of the Perverse (Edgar Poe), La fausse monnaie (Baudelaire) et Mmoires daveugle (Derrida). Imbriques dans une logique de lvnement, les deux notions de perversit et de don peuvent sclairer mutuellement et ont des rpercussions jusque dans les textes et pour la littrature elle-mme.
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Ce mmoire se propose dtudier la manire nouvelle dont se prsente la croyance religieuse lge sculier dans la philosophie de la religion du philosophe Charles Taylor. Plus prcisment, nous cherchons dmontrer que la croyance et lincroyance possdent les mmes fondements phnomnologiques, qui sont trouver du ct des questions identitaires. Afin dy arriver, nous commenons par analyser sa redfinition de la scularit afin de comprendre pourquoi lge sculier nest pas en soi un ge irrligieux. Nous montrerons en quoi, selon Taylor, les Occidentaux partagent un mme arrire-plan moral et spirituel le cadre immanent , que nous apprhendons comme le contexte au sein duquel mergent les positions croyantes et athes. Nous prsentons ensuite une brve analyse des lments historiques et phnomnologiques du cadre immanent ainsi que de sa fonction transcendantale , ce qui nous permet dexpliquer la raison pour laquelle Taylor soutient que la croyance et lincroyance relvent avant tout de lidentit morale et des considrations thiques qui soutiennent notre vision du monde. Ici nous suivons Taylor en affirmant que ce sont toutes deux des expriences vcues qui a priori squivalent sur le plan rationnel. Enfin, au cur de notre rflexion se trouve la mise en valeur dun concept trs important que Taylor dveloppe partir des travaux de William James, savoir l espace ouvert jamesien . Cette ouverture, rendue possible par la scularit elle-mme, vise rendre compte dun tat de lucidit par lequel nous pouvons ressentir la force des deux options.
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Ce mmoire sinscrit dans une approche mergente en urbanisme qui cherche mettre en dialogue les thories et les pratiques de lurbanisme et la pense du philosophe franais Gilles Deleuze. Depuis quelques annes, la pense de Gilles Deleuze (surtout ses travaux cocrits avec Flix Guattari 1972; 1980) commence simmiscer dans les dbats contemporains en urbanisme. Les travaux de Kim Dovey (2010; 2012), Jean Hillier (2005; 2007; 2011) et Colin McFarlane (2011a; 2011b) constituent les exemples les plus achevs dune rflexion deleuzienne sur lurbanisme. degrs divers, ces auteurs mobilisent surtout cette pense pour sa capacit apprhender la complexit, le changement et linstabilit (assemblage thinking). Pourtant, cette mobilisation de la pense deleuzienne en urbanisme laisse largement intouche le projet thique et politique au coeur de la pense de Gilles Deleuze. Le projet qui anime ce mmoire est dexplorer ce quune thique deleuzienne peut apporter aux thories et pratiques de lurbanisme. Cette thique implique notamment un questionnement radical du cadre tatique dans lequel lurbanisme sinsre, ce que ce mmoire appelle le devenir- imperceptible de lurbanisme. Un travail empirique, constitu de 14 rcits de ville prenant pour objet le territoire du pont Jacques-Cartier Montral, accompagne et poursuit cette rflexion thorique. Ces diffrents rcits rvlent le pont Jacques-Cartier comme un lieu producteur de territoires, de mmoires et daffects. Cette dmarche terrain allie certains lments de lassemblage thinking et une thique professionnelle deleuzienne. Elle explore la possibilit dun rapport rellement sensible entre le territoire, lurbaniste et les personnes concernes par une entreprise urbanistique.
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Ce mmoire porte sur le problme de la lgitimit de revendications manant de multiples sources dautorit (morales, politiques et lgales). Lhistoire conceptuelle du pluralisme montre que les significations qui lui sont attribues sont la fois contingentes et htroclites, leurs traductions en pratique tant loin dtre videntes. Notre principal objectif est de remettre en question lhypothse selon laquelle lapproche de Charles Taylor est pluraliste. Si la reconnaissance dune pluralit de biens joue un rle fondamental dans la philosophie de Taylor, il est nanmoins ncessaire de montrer limportant clivage existant entre, dune part, le fait daccepter que nos conflits de valeurs soient souvent irrconciliables et, dautre part, la volont de trouver un moyen de mettre en harmonie des finalits concurrentes. Au terme de notre enqute, nous esprons mettre en lumire lcart que nous constatons entre les questions relies la diffrence culturelle et les problmes poss par des revendications dautorit formules par des associations formelles.
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La question pose dans ce mmoire de recherche concerne lartiste contemporain japonais Aida Makoto, comme figure provocante et ironique, remettant en question les appareils de rpression et dalination de la socit capitaliste japonaise. Lobjectif de ma rflexion est de montrer lapport de la schizo-analyse dans lanalyse duvres plastiques comportant des prdispositions lutilisation de celle-ci. travers les uvres de lartiste Aida Makoto o une multiplicit de corps emplit lespace de la toile, et partir des concepts de multiplicit et de sensation thoriss par Gilles Deleuze et Flix Guattari, la recherche apportera une seconde lecture aux uvres de cet artiste en mettant en avant les aspects rvolutionnaires de sa cration artistique. Constitu de deux chapitres, le mmoire porte dans un premier temps sur la picturalit de luvre, dordre technique, esthtique et éthique, en mettant en avant les composs de sensation prsents sur la toile, ceci afin, dans un second temps, dapprhender la figuration, de la visagit la multiplicit, comme aspect central de luvre. Ainsi, la Figure, au sens deleuzien du terme, permettrait lartiste Aida Makoto dentamer une fuite schizophrnique loccasion de laquelle il pourra crer labri de toute rpression ou normalisation de ses machines dsirantes par la socit capitaliste japonaise.
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Compte-rendu / Review
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Philosophers and economists write about collective action from distinct but related points of view. This paper aims to bridge these perspectives. Economists have been concerned with rationality in a strategic context. There, problems posed by coordination games seem to point to a form of rational action, team thinking, which is not individualistic. Philosophers analyses of collective intention, however, sometimes reduce collective action to a set of individually instrumental actions. They do not, therefore, capture the first person plural perspective characteristic of team thinking. Other analyses, problematically, depict intentions ranging over others actions. I offer an analysis of collective intention which avoids these problems. A collective intention aims only at causing an individual action, but its propositional content stipulates its mirroring in other minds.