La résistance à l’insuline en insuffisance rénale chronique et le risque de développer un diabète de type 2 : un cercle vicieux

L’insuffisance rénale chronique (IRC) est caractérisée par de multiples déséquilibres homéostatiques tels que la résistance à l’insuline. Peu d’études se sont intéressées aux mécanismes sous-jacents à cette résistance à l’insuline en IRC. De plus, il est méconnu si cette résistance à l’insuline peut mener au développement d’un diabète de type II chez des patients prédisposés. Dans un modèle d’IRC, le rat Sprague-Dawley (CD) néphrectomisé 5/6e, on observe une corrélation entre la gravité de l’atteinte rénale, évaluée par la créatinine sérique, et l’hyperglycémie, évaluée par la fructosamine sérique (R2 = 0.6982, p < 0.0001). Cependant, cet état hyperglycémique n’est pas observable lors d’une glycémie à jeun. Lors d’un test de tolérance au glucose, on observe une plus grande élévation de la glycémie (AUC 1.25 fois, p < 0.0001) chez le rat atteint d’IRC. Par contre, la sécrétion d’insuline au cours de ce même test n’augmente pas significativement (AUC ≈ 1.30 fois, N.S.) en comparaison aux rats témoins. Malgré une élévation des taux d’insuline en IRC suivant un bolus de glucose, les tissus périphériques ne montrent pas d’augmentation de la captation du glucose sanguin suggérant un défaut d’expression et/ou de fonction des transporteurs de glucose chez ces rats. En effet, on observe une diminution de ces transporteurs dans divers tissus impliqués dans le métabolisme du glucose tel que le foie (≈ 0.60 fois, p < 0.01) et le muscle (GLUT1 0.73 fois, p < 0.05; GLUT4 0.69 fois, p < 0.01). En conséquence, une diminution significative du transport insulinodépendant du glucose est observable dans le muscle des rats atteint d’IRC (≈ 0.63 fois, p < 0.0001). Puisque les muscles sont responsables de la majorité de la captation insulinodépendante du glucose, la diminution de l’expression du GLUT4 pourrait être associée à la résistance à l’insuline observée en IRC. La modulation de l’expression des transporteurs de glucose pourrait être à l’origine de la résistance à l’insuline en IRC. Cela dit, d’autres mécanismes peuvent aussi être impliqués. En dépit de cette importante perturbation du transport du glucose, nous n’avons pas observé de cas de diabète de type II chez le rat CD atteint d’IRC. Dans un modèle de rat atteint d’un syndrome métabolique, le rat Zucker Leprfa/fa, l’IRC provoque une forte hyperglycémie à jeun (1.5 fois, p < 0.0001). De plus, l’IRC chez le rat Zucker provoque une réponse glycémique (AUC 1.80 fois, p < 0.0001) exagérée lors d’un test de tolérance au glucose. Une forte résistance à l’insuline est mesurée au niveau des muscles puisque la dose usuelle d’insuline (2mU/mL) n’est pas suffisante pour stimuler la captation du glucose chez le rat Zucker atteint d’IRC. De plus, une modulation similaire des transporteurs de glucose peut être observée chez ces deux espèces. Par contre, environ 30% (p < 0.001) des rats Zucker atteints d’IRC avaient une glycosurie. L’IRC en soi ne mènerait donc pas au développement d’un diabète de type II. Par contre, lorsqu’une résistance à l’insuline est présente antérieurement au développement d’une IRC, cela pourrait précipiter l’apparition d’un diabète de type II chez ces patients prédisposés.

Insulin sensitivity and secretion in obese Type 2 diabetic women after various bariatric operations

Objective: To compare the effects of biliopancreatic diversion (BPD) and laparoscopic gastric banding (LAGB) on insulin sensitivity and secretion with the effects of laparoscopic gastric plication (P). Methods: A total of 52 obese women (age 30-66 years) suffering from type 2 diabetes mellitus (T2DM) were prospectively recruited into three study groups: 16 BPD; 16 LAGB, and 20 P. Euglycemic clamps and mixed meal tolerance tests were performed before, at 1 month and at 6 months after bariatric surgery. Beta cell function derived from the meal test parameters was evaluated using mathematical modeling. Results: Glucose disposal per kilogram of fat free mass (a marker of peripheral insulin sensitivity) increased significantly in all groups, especially after 1 month. Basal insulin secretion decreased significantly after all three types of operations, with the most marked decrease after BPD compared with P and LAGB. Total insulin secretion decreased significantly only following the BPD. Beta cell glucose sensitivity did not change significantly post-surgery in any of the study groups. Conclusion: We documented similar improvement in insulin sensitivity in obese T2DM women after all three study operations during the 6-month postoperative follow-up. Notably, only BPD led to decreased demand on beta cells (decreased integrated insulin secretion), but without increasing the beta cell glucose sensitivity.

Le partenariat intersectoriel : une stratégie gagnante pour la prévention et la gestion du diabète de type 2 dans un contexte de diversité

Rapport de stage présenté à la Faculté des sciences infirmières en vue de l'obtention du grade de Maître ès sciences (M.Sc.) en sciences infirmières option expertise-conseil en soins infirmiers

La résistance à l’insuline en insuffisance rénale chronique et le risque de développer un diabète de type 2 : un cercle vicieux

L’insuffisance rénale chronique (IRC) est caractérisée par de multiples déséquilibres homéostatiques tels que la résistance à l’insuline. Peu d’études se sont intéressées aux mécanismes sous-jacents à cette résistance à l’insuline en IRC. De plus, il est méconnu si cette résistance à l’insuline peut mener au développement d’un diabète de type II chez des patients prédisposés. Dans un modèle d’IRC, le rat Sprague-Dawley (CD) néphrectomisé 5/6e, on observe une corrélation entre la gravité de l’atteinte rénale, évaluée par la créatinine sérique, et l’hyperglycémie, évaluée par la fructosamine sérique (R2 = 0.6982, p < 0.0001). Cependant, cet état hyperglycémique n’est pas observable lors d’une glycémie à jeun. Lors d’un test de tolérance au glucose, on observe une plus grande élévation de la glycémie (AUC 1.25 fois, p < 0.0001) chez le rat atteint d’IRC. Par contre, la sécrétion d’insuline au cours de ce même test n’augmente pas significativement (AUC ≈ 1.30 fois, N.S.) en comparaison aux rats témoins. Malgré une élévation des taux d’insuline en IRC suivant un bolus de glucose, les tissus périphériques ne montrent pas d’augmentation de la captation du glucose sanguin suggérant un défaut d’expression et/ou de fonction des transporteurs de glucose chez ces rats. En effet, on observe une diminution de ces transporteurs dans divers tissus impliqués dans le métabolisme du glucose tel que le foie (≈ 0.60 fois, p < 0.01) et le muscle (GLUT1 0.73 fois, p < 0.05; GLUT4 0.69 fois, p < 0.01). En conséquence, une diminution significative du transport insulinodépendant du glucose est observable dans le muscle des rats atteint d’IRC (≈ 0.63 fois, p < 0.0001). Puisque les muscles sont responsables de la majorité de la captation insulinodépendante du glucose, la diminution de l’expression du GLUT4 pourrait être associée à la résistance à l’insuline observée en IRC. La modulation de l’expression des transporteurs de glucose pourrait être à l’origine de la résistance à l’insuline en IRC. Cela dit, d’autres mécanismes peuvent aussi être impliqués. En dépit de cette importante perturbation du transport du glucose, nous n’avons pas observé de cas de diabète de type II chez le rat CD atteint d’IRC. Dans un modèle de rat atteint d’un syndrome métabolique, le rat Zucker Leprfa/fa, l’IRC provoque une forte hyperglycémie à jeun (1.5 fois, p < 0.0001). De plus, l’IRC chez le rat Zucker provoque une réponse glycémique (AUC 1.80 fois, p < 0.0001) exagérée lors d’un test de tolérance au glucose. Une forte résistance à l’insuline est mesurée au niveau des muscles puisque la dose usuelle d’insuline (2mU/mL) n’est pas suffisante pour stimuler la captation du glucose chez le rat Zucker atteint d’IRC. De plus, une modulation similaire des transporteurs de glucose peut être observée chez ces deux espèces. Par contre, environ 30% (p < 0.001) des rats Zucker atteints d’IRC avaient une glycosurie. L’IRC en soi ne mènerait donc pas au développement d’un diabète de type II. Par contre, lorsqu’une résistance à l’insuline est présente antérieurement au développement d’une IRC, cela pourrait précipiter l’apparition d’un diabète de type II chez ces patients prédisposés.

Increased concentrations of the oxidative DNA adduct 7, 8-dihydro-8-oxo-2-deoxyguanosine in the germ-line of men with type 1 diabetes

The effects of diabetes mellitus on male reproductive health have not been clearly defined. A previous publication from this group reported significantly higher levels of nuclear DNA fragmentation and mitochondrial DNA deletions in spermatozoa from men with type 1 diabetes. This study compared semen profiles, sperm DNA fragmentation and levels of oxidative DNA modification in spermatozoa of diabetic and non-diabetic men. Semen samples from 12 non-diabetic, fertile men and 11 type 1 diabetics were obtained and subjected to conventional light microscopic semen analysis. Nuclear DNA fragmentation was assessed using an alkaline Comet assay and concentrations of 7,8-dihydro-8-oxo-2-deoxyguanosine (8-OHdG), an oxidative adduct of the purine guanosine, were assessed by high-performance liquid chromatography. Conventional semen profiles were similar in both groups, whilst spermatozoa from type 1 diabetics showed significantly higher levels of DNA fragmentation (44% versus 27%; P < 0.05) and concentrations of 8-OHdG (3.6 versus 2.0 molecules of 8-OHdG per 105 molecules of deoxyguanosine; P < 0.05). Furthermore, a positive correlation was observed between DNA fragmentation and concentrations of 8-OHdG per 105 molecules of deoxyguanosine (rs = 0.7, P < 0.05). The genomic damage evident in spermatozoa of type 1 diabetics may have important implications for their fertility and the outcome of pregnancies fathered by these individuals.

Recovery of hypoglycemia awareness in long-standing type 1 diabetes: a multicenter 2 × 2 factorial randomized controlled trial comparing insulin pump with multiple daily injections and continuous with conventional glucose self-monitoring (HypoCOMPaSS)

To determine whether impaired awareness of hypoglycemia (IAH) can be improved and severe hypoglycemia (SH) prevented in type 1 diabetes, we compared an insulin pump (continuous subcutaneous insulin infusion [CSII]) with multiple daily injections (MDIs) and adjuvant real-time continuous glucose monitoring (RT) with conventional self-monitoring of blood glucose (SMBG).

Serum titres of anti-glutamic acid decarboxylase-65 and anti-IA-2 autoantibodies are associated with different immunoregulatory milieu in newly diagnosed type 1 diabetes patients

Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)

Cost-effectiveness and budget impact of saxagliptine as additional therapy to metformin for the treatment of diabetes mellitus type 2 in the Brazilian private health system

Cost-effectiveness and budget impact of saxagliptine as additional therapy to metformin for the treatment of diabetes mellitus type 2 in the Brazilian private health system Objectives: To compare costs and clinical benefits of three additional therapies to metformin (MF) for patients with diabetes mellitus type 2 (DM2). Methods: A discrete event simulation model seas built to estimate the cost-utility ratio (cost per quality-adjusted life years [QALY)) of saxagliptine as an additional therapy to MF when compared to rosiglitazone or pioglitazone. A budget impact model (BIM) was built to simulate the economic impact of saxagliptine use in the context of the Brazilian private health system. Results: The acquiring medication costs for the hypothetical patient group analyzed in a time frame of three years, were R$ 10,850,185, R$ 14,836,265 and R$ 14,679,099 for saxagliptine, pioglitazone and rosiglitazone, respectively. Saxagliptine showed lower costs and greater effectiveness in both comparisons, with projected savings for the first three years of R$ 3,874 and R$ 3,996, respectively. The BIM estimated cumulative savings of R$ 417,958 with the repayment of saxagliptine in three years from the perspective of a health plan with 1,000,000 covered individuals. Conclusion: From the perspective of private paying source, the projection is that adding saxagliptine with MF save costs when compared with the addition of rosiglitazone or pioglitazone in patients with DM2 that have not reached the HbA1c goal with metformin monotherapy. The BIM of including saxagliptine in the reimbursement lists of health plans indicated significant savings on the three-year horizon.

A modified laparoscopic sleeve gastrectomy for the treatment of diabetes mellitus type 2 and metabolic syndrome in obesity

BACKGROUND: Ghrelin is a gastrointestinal peptide hormone (a 28-amino acid peptide) produced primarily by X/A cells in the oxyntic glands of the stomach fundus and cells lining the duodenum cavern. It suppresses insulin secretion and action and commands a significant role in regulating food intake. The aim of the present study was to show that modified laparoscopic sleeve gastrectomy (MLSG), in which a significant part of the gastric fundus and body of the stomach is removed up to 1 inch from the pylorus vein, may contribute to decreasing circulating ghrelin levels. METHODS: A study population consisting of 150 individuals was monitored after undergoing a MLSG, with individuals chosen based on a documented history of diabetes mellitus type 2 and metabolic syndrome, clinical results determining a body mass index (BMI) of 35 to 60 kg/m(2), peptide C level greater than 1, negative anti-glutamic acid decarboxylase, negative anti-insulin, and confirmed stability of drug/insulin treatment and glycosylated hemoglobin greater than 6.5% for at least 24 and 3 months, respectively, before enrollment. RESULTS: Twenty-four months after surgery, 150 patients (86.6%) presented with normal glycemic levels between 77 and 99 mg/dL. All patients improved average serum insulin levels by 9 mU/L and average glycosylated hemoglobin levels by 5.1% (normal range, 4%-6%). All patients tested negative for Helicobacter pylori and stopped using insulin, with 3 patients prescribed twice-daily use of an oral hypoglycemiant. In 14% of cases, patients experienced partial hair loss with low serum zinc levels and were prescribed oral zinc reposition and topical hair stimulants. The average weight loss recorded was 44.6% for patients with a BMI less than 45 kg/m(2) and 58% for patients with a BMI greater than 50 kg/m(2). CONCLUSIONS: The MLSG is a safe procedure with a low morbidity rate (2.7%) (4 cases of fistula and 2 of bleeding) and no surgical mortality in this study. This surgery can promote control of diabetes mellitus type 2 and aid the treatment of exogenous overweight and morbidly obese individuals. The results of this study show that only through resection of the ghrelin-producing gastric area can most obesity cases and diabetes type II conditions be reverted to nonobese and controlled diabetes. (c) 2012 Elsevier Inc. All rights reserved.

Plasma Levels of MASP-1 and MASP-2 are Elevated in Type 1 Diabetes and Correlate with Glycaemic Control

There is increasing evidence that the complement system plays an important role in diabetes and the development of diabetic vascular complications. In particular, mannan-binding lectin (MBL) levels are elevated in diabetes patients, and diabetes patients with diabetic nephropathy have higher MBL levels than diabetes patients with normal renal function. The MBL-associated serine proteases (MASPs) MASP-1, MASP-2, and MASP-3, and MBL-associated protein MAp44 have not yet been studied in diabetes patients. We therefore measured plasma levels of MASP-1, MASP-2, MASP-3, and MAp44 in 30 children with type 1 diabetes mellitus (T1DM) and 17 matched control subjects, and in 45 adults with T1DM and 31 matched control subjects. MASP-1 and MASP-2 levels were significantly higher in children and adults with T1DM than in their respective control groups, whereas MASP-3 and MAp44 levels did not differ between patients and controls. MASP-1 and MASP-2 levels correlated with HbA1c, and MASP levels decreased when glycaemic control improved. Since MASP-1 and MASP-2 have been shown to directly interact with blood coagulation, elevated levels of these proteins may play a role in the enhanced thrombotic environment and consequent vascular complications in diabetes.

The place of DPP-4 inhibitors in the treatment algorithm of diabetes type 2 : a systematic review of cost-effectiveness studies

Tese de mestrado, Epidemiologia, Universidade de Lisboa, Faculdade de Medicina, 2015