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Contexte: L’anhédonie, un état caractérisé par une capacité réduite d’éprouver du plaisir. Des études cliniques récentes montrent qu’un médicament antipsychotique atypique, la quétiapine, est bénéfique pour le traitement de la toxicomanie qui est supposé d’atténuer les symptômes de sevrage associés à l’usage abusif des drogues psychotropes. Le but de la présente étude était d’étudier les effets de l'administration aiguë de quétiapine sur la récompense chez des animaux en état de sevrage après un traitement chronique avec l’amphétamine. Notre hypothese est que la quetiapine va diminuer l’anhedonie causer par le sevrage. Méthodes: Les expériences ont été effectuées avec des rats mâles de la souche Sprague-Dawley entraînés à produire une réponse opérante pour obtenir une courte stimulation électrique au niveau de l'hypothalamus latéral. Des mesures du seuil de récompense ont été déterminées chez différents groupes de rats avant et pendant quatre jours après le traitement avec des doses croissantes (1 à 10 mg/kg, ip toutes les 8 heures) de d-amphétamine sulfate, ou de son véhicule, au moyen de la méthode du déplacement de la courbe. L’effet de deux doses de quétiapine a été testé 24 h après le sevrage chez des animaux traités avec l’amphétamine ou le véhicule. Résultats: Les animaux traités avec l’amphétamine ont montré une augmentation de 25% du seuil de récompense 24 h après la dernière injection, un effet qui a diminué progressivement entre le jour 1 et le jour 4, mais qui est resté significativement plus élevé en comparaison de celui du groupe contrôle. La quétiapine administrée à 2 et 10 mg/kg pendant la phase de sevrage (à 24 h) a produit une augmentation respective de 10 % et 25 % du seuil de recompense; le meme augmentation du seuil a été observe chez les animaux traitées avec le véhicule. Un augmentation de 25 % du seuil de recompense a aussi été observés chez les animaux en état de sevrage à l'amphétamine. Un test avec une faible dose d’amphétamine (1 mg/kg) avant et après le sevrage a révélé une légère tolérance à l’effet amplificateur de cette drogue sur la récompense, un phénomène qui pourrait expliquer l’effet différent de la quétiapine chez les animaux traités avec le véhicule et ceux traités avec l’amphétamine. Conclusions: Ces résultats reproduisent ceux des études précédentes montrant que la quétiapine produit une légère atténuation de la récompense. Ils montrent également que le sevrage à l’amphétamine engendre un léger état d'anhédonie et que dans cet état, une dose élevée de quetiapine et non pas une dose faible accentue l’état émotionnel négatif. Ils suggèrent qu’un traitement à faibles doses de quétiapine des symptômes de sevrage chez le toxicomane devrait ni aggraver ni améliorer son état émotionnel.
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Comme les études sur la couverture médiatique ont démontré qu’elle influence pratiquement toute personne qu’elle touche, des consommateurs aux jurés aux témoins, les deux études de cette thèse doctorale ont respectivement examiné l’opinion du public sur l’imposition de restrictions sur les médias dans les palais des justices et l’impact de la couverture médiatique sur la santé mentale des victimes de crime. Le gouvernement québécois a récemment introduit des restrictions sur les médias dans les palais de justice afin de minimiser l’influence des journalistes et des caméramans. Bien que l’affaire a atteint la Cour suprême du Canada, une étude préliminaire a trouvé que le public est largement favorable à ces restrictions (Sabourin, 2006). La première partie de cette thèse doctorale cherchait à approfondir ce sujet avec un échantillon plus représentatif de la population. Deux cent quarante-trois participants comprenant six groupes expérimentaux ont rempli des questionnaires mesurant leur opinion de ces restrictions. Les participants ont été divisé en deux conditions expérimentales où ils ont visionné soit des clips audiovisuels démontrant une atmosphère de débordement dans des palais de justice ou des clips plutôt calmes. Un troisième groupe n’a visionné aucun clip audiovisuel. De plus, il y avait deux versions du questionnaire ayant 20 items où les questions ont été présenté en sens inverse. L’étude a trouvé qu’une grande majorité des participants, soit presque 79 pourcent, ont supporté la restriction des médias dans les palais de justice. Il est intéressant de noter qu’un des groupes n’a pas supporté les restrictions – le groupe contrôle qui a lu les énoncés supportant l’absence des restrictions en premier. La deuxième composante de cette thèse doctorale a examiné l’impact des médias sur les victimes de crime. De nombreuses études expérimentales ont démontré que les victimes de crime sont particulièrement susceptibles à des problèmes de santé mentale. En effet, elles ont trois fois plus de chances de développer un trouble de stress post-traumatique (TSPT) que la population générale. Une étude a confirmé cette conclusion et a trouvé que les victimes de crimes qui avaient une impression plutôt négative de leur couverture médiatique avaient les taux les plus élévés de TSPT (Maercker & Mehr, 2006). Dans l’étude actuelle, vingt-trois victimes de crimes ont été interviewé en utilisant une technique narrative et ont complété deux questionnaires mésurant leur symptômes du TSPT et d’anxiété, respectivement. Une grande proportion des participantes avaient des symptômes de santé mentale et des scores élévés sur une échelle évaluant les symptômes du TSPT. La majorité des narratives des participants étaient négatives. Les thèmes les plus communs incluent dans ces narratives étaient l’autoculpabilisation et une méfiance des autres. La couverture médiatique ne semblaient pas être liée à des symptômes de santé mentale, quoique des facteurs individuels pourraient expliquer pourquoi certains participants ont été favorables envers leur couverture médiatique et d’autres ne l’été pas. Les résultats de ces deux études suggèrent que le public approuve la restriction des médias dans les palais de justice et que des facteurs individuels pourraient expliqués comment la couverture médiatique affecte les victimes de crime. Ces résultats ajoutent à la littérature qui questionne les pratiques actuelles qu’utilisent les médias.
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La schizophrénie est une psychopathologie largement hétérogène caractérisée entre autres par d’importantes défaillances dans le fonctionnement cognitif et émotionnel. En effet, par rapport à la population générale, forte proportion de ces individus présentent une mémoire déficitaire pour les événements émotionnels. À ce jour, le peu d’études qui se sont penchées sur la mémoire émotionnelle épisodique dans la schizophrénie, ont uniquement mis l’emphase sur l'effet de la valence des stimuli (c’est-à-dire le caractère agréable ou désagréable du stimulus). Toutefois, aucune n’a investigué spécifiquement l’intensité de la réaction aux stimuli (c’est-à-dire une faible par rapport à une forte réaction) malgré quantité de preuves faisant montre, dans la population générale, de différents processus de mémoire émotionnelle pour des stimuli suscitant une forte réaction par rapport à ceux évoquant une faible réponse. Ce manque est d’autant plus flagrant étant donné le nombre d’études ayant rapporté un traitement et un encodage atypiques des émotions spécifiquement au niveau de l’intensité de la réponse subjective chez des patients atteints de schizophrénie. Autre fait important, il est étonnant de constater l’absence de recherches sur les différences de sexe dans la mémoire émotionnelle étant donné l’ensemble des divergences entre hommes et femmes atteints de schizophrénie au niveau de la prévalence, de l’âge de diagnostic, de la manifestation clinique, de l’évolution de la maladie, de la réponse au traitement et des structures cérébrales. Pour pallier à ces lacunes, ce mémoire a évalué : (1) l’effet de la valence des stimuli et de l'intensité de la réaction émotionnelle au niveau des fonctions cérébrales correspondant à la mémoire émotionnelle chez des patients atteints de schizophrénie comparativement à des participants sains; et (2) les possibles différences de sexe dans les processus cérébraux impliqués dans la mémoire émotionnelle chez des patients atteints de schizophrénie par rapport à des volontaires sains. Ainsi, la première étude a comparé les activations cérébrales de patients atteints de schizophrénie par rapport à des participants sains au cours d’une tâche de mémoire émotionnelle dont les stimuli variaient à la fois au niveau de la valence et de l'intensité de la réaction subjective. 37 patients atteints de schizophrénie ainsi que 37 participants en bonne santé ont effectué cette tâche de mémoire émotionnelle lors d’une session d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf). Pour toutes les conditions étudiées (images négatives, positives, de faible et de forte intensité), le groupe atteint de schizophrénie a performé significativement moins bien que les volontaires sains. Comparativement aux sujets sains, ils ont montré moins d’activations cérébrales dans les régions limbiques et préfrontales lors de la reconnaissance des images négatives, mais ont présenté un patron d'activations similaire à celui des participants sains lors de la reconnaissance des images chargées positivement (activations observées dans le cervelet, le cortex temporal et préfrontal). Enfin, indépendamment de la valence des stimuli, les deux groupes ont démontré une augmentation des activations cérébrales pour les images de forte intensité par rapport à celles de plus faible intensité. La seconde étude a quant à elle exploré les différences de sexe potentielles au niveau des activations cérébrales associées à la mémoire émotionnelle dans la schizophrénie et dans la population en général. Nous avons comparé 41 patients atteints de schizophrénie (20 femmes) à 41 participants en bonne santé (19 femmes) alors qu’ils effectuaient la même tâche de mémoire émotionnelle mentionnée plus haut. Or, pour cette étude, nous nous sommes concentrés sur les conditions suivantes : la reconnaissance d’images positives, négatives et neutres. Nous n'avons pas observé de différences entre les hommes et les femmes au niveau des performances à la tâche de mémoire pour aucune des conditions. En ce qui a trait aux données de neuroimagerie, comparativement aux femmes en bonne santé, celles atteintes de schizophrénie ont montré une diminution des activations cérébrales dans les régions corticales du système limbique (p. ex. cortex cingulaire moyen) et dans les régions sous-corticales (p. ex. amygdale) lors de la reconnaissance d'images négatives. Pour ce qui est de la condition positive, elles ont présenté, comparativement au groupe de femmes saines, des diminutions d’activations spécifiquement dans le cervelet ainsi que dans le gyrus frontal inférieur et moyen. Les hommes atteints de schizophrénie, eux, ont montré une augmentation d’activations par rapport aux hommes sains dans le gyrus préfrontal médian lors de la reconnaissance des stimuli négatifs ; ainsi que dans les régions pariétales, temporales et limbiques lors de la reconnaissance des stimuli positifs. Dans un autre ordre d’idées, notre analyse corrélationnelle a mis en évidence, chez les femmes, un lien significatif entre l’activité cérébrale et les symptômes au cours de la mémoire des stimuli positifs, alors que chez les hommes atteints schizophrénie, ce lien a été observé au cours de la mémoire des stimuli négatifs. Bref, l’ensemble de nos résultats suggère, chez les patients atteints de schizophrénie, un fonctionnement cérébral atypique spécifiquement lors de la reconnaissance d’images négatives, mais un fonctionnement intact lors de la reconnaissance de stimuli positifs. De plus, nous avons mis en évidence la présence de différences de sexe dans les activations cérébrales associées à la mémoire épisodique émotionnelle soulignant ainsi l'importance d’étudier séparément les hommes et les femmes atteints de schizophrénie dans le cadre de recherches sur les plans cognitif et émotionnel.
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Les récoltes de céréales sont souvent contaminées par des moisissures qui se développent pendant la récolte et l’entreposage et produisent des métabolites secondaires appelés mycotoxines. Le porc est reconnu pour être sensible au déoxynivalénol (DON). L’infection virale la plus importante chez le porc est causée par le virus du syndrome reproducteur et respiratoire porcin (VSRRP). Celui-ci provoque un syndrome grippal et des troubles de reproduction. L’objectif du présent projet était de déterminer l'effet in vitro de DON sur la réplication du VSRRP dans de lignées cellulaires permissives, MARC-145 et PAM, et déterminer in vivo l'impact de DON dans des aliments naturellement contaminés sur l’infection au VSRRP chez le porcelet. Tout d’abord, les cellules ont été incubées avec des doses croissantes de DON et ont été infectées avec du VSRRP pour évaluer la viabilité et la mortalité cellulaire, la réplication virale et l’expression de cytokines. Les résultats ont montré que les concentrations de DON de 560ng/ml et plus affectaient significativement la survie des cellules MARC-145 et PAM infectées par le VSRRP. En revanche, il y avait une augmentation significative de la viabilité et une réduction de la mortalité cellulaire à des concentrations de DON de 140 à 280 ng/ml pour les cellules PAM et de 70 à 280 ng/ml pour les cellules MARC-145 avec une réduction de l'effet cytopathique provoqué parle VSRRP. Au niveau in vivo, 30 porcelets divisés en 3 groupes de 10 porcelets et nourris pendant 2 semaines avec 3 différentes diètes naturellement ont été contaminées avec DON (0; 2,5 et 3,5 mg/kg). Les porcelets ont été subdivisés en 6 groupes, 3 groupes de 6 porcelets et ont été exposés au DON pendant 2 semaines et infectés par voie intratrachéale et intramusculaire avec le virus. Les 3 autres groupes de 4 porcelets servaient de contrôle non infectés. Les signes cliniques ont été enregistrés pendant 21 jours. La virémie a été évaluée par PCR. À la fin de l’expérimentation, les porcelets ont été euthanasiés et les lésions pulmonaires ont été évaluées. Les résultats ont montré que l’ingestion de DON à 3,5 mg/kg a augmenté l’effet du VSRRP sur la sévérité des signes cliniques, les lésions pulmonaires et la mortalité. L’ingestion de DON à 2,5 mg/kg a entrainé une augmentation de la virémie au jour 3 après l’infection mais sans impact sur les signes cliniques et les lésions pulmonaires. Mot clés: DON, VSRRP, MARC-145, PAM, effet cytopathique, cytokines, PCR
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Purpose: To evaluate the evolution of clinical and functional outcomes of symptomatic discoid lateral meniscus treated arthroscopically over time and to investigate the relationship between associated intra-articular findings and outcomes. Methods: Of all patients treated arthroscopically between 1995 and 2010, patients treated for symptomatic discoid meniscus were identified in the hospital charts. Baseline data (demographics, previous trauma of ipsilateral knee, and associated intra-articular findings) and medium term outcome data from clinical follow-up examinations (pain, locking, snapping and instability of the operated knee) were extracted from clinical records. Telephone interviews were conducted at long term in 28 patients (31 knees). Interviews comprised clinical outcomes as well as functional outcomes as assessed by the International Knee Documentation Committee Subjective Knee Evaluation Form (IKDC). Results: All patients underwent arthroscopic partial meniscectomy. The mean follow-up time for data extracted from clinical records was 11 months (SD ± 12). A significant improvement was found for pain in 77% (p<0.001), locking in 13%, (p=0.045) and snapping in 39 % (p<0.005). The mean follow-up time of the telephone interview was 60 months (SD ± 43). Improvement from baseline was generally less after five years than after one year and functional outcomes of the IKDC indicated an abnormal function after surgery (IKDC mean= 84.5, SD ± 20). In some patients, 5 year-outcomes were even worse than their preoperative condition. Nonetheless, 74% of patients perceived their knee function as improved. Furthermore, better results were seen in patients without any associated intra-articular findings. Conclusions: Arthroscopical partial meniscectomy is an effective intervention to relieve symptoms in patients with discoid meniscus in the medium-term; however, results trend to deteriorate over time. A trend towards better outcome for patients with no associated intra-articular findings was observed.
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Objective: Epilepsy is a common neurologic disorder affecting 1% of the world population with one-third of these patients failing to have seizure control for more than one year. Clobazam is a long-acting benzodiazepine used worldwide for the treatment of epilepsy. This antiepileptic drug has demonstrated great clinical benefits with mild side effects. The objective of this study was to better understand the efficacy of clobazam treatment on adult patients with refractory epilepsy. Design: A retrospective review of 44 adult patients with diagnosis of epilepsy that were seen at our Epilepsy Clinic between January 2014 and May 2015. Setting: An outpatient epilepsy clinic at the Hospital Universitario Fundación Santa Fe de Bogota, Colombia. Participants: 44 adult patients with diagnosis of epilepsy. Measurements: Seizure frequency, adverse effects and the use of concomitant AEDs were reviewed in each of the patient´s clinical charts. Results: The responder rate of patients with clobazam was 52% at 3 months, 50% at 6 months and 55% at 12 month. Seizure freedom rates at 3, 6 and 12 months were 18%, 25% and 25% respectively. Clobazam related adverse events occurred only in four patients (9%) at the end of the twelve months with somnolence being the most common. Conclusion: These findings suggest that clobazam treatment in adult patients with focal or generalized epilepsy is effective and safe. Its use should be considered early when first-line agents fail to provide seizure control.
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This paper examines distortion product otoacoustic emissions (DPOAEs) used to test peripheral auditory function, and how noise level in the ear affects the detectability of DPOAEs. The study examines the clinical feasibility of different time averages at different frequencies on the noise floor.
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Cannabis is under clinical investigation to assess its potential for medicinal use, but the question arises as to whether there is any advantage in using cannabis extracts compared with isolated Delta9-trans-tetrahydrocannabinol (Delta9THC), the major psychoactive component. We have compared the effect of a standardized cannabis extract (SCE) with pure Delta9THC, at matched concentrations of Delta9THC, and also with a Delta9THC-free extract (Delta9THC-free SCE), using two cannabinoid-sensitive models, a mouse model of multiple sclerosis (MS), and an in-vitro rat brain slice model of epilepsy. Whilst SCE inhibited spasticity in the mouse model of MS to a comparable level, it caused a more rapid onset of muscle relaxation, and a reduction in the time to maximum effect compared with Delta9THC alone. The Delta9THC-free extract or cannabidiol (CBD) caused no inhibition of spasticity. However, in the in-vitro epilepsy model, in which sustained epileptiform seizures were induced by the muscarinic receptor agonist oxotremorine-M in immature rat piriform cortical brain slices, SCE was a more potent and again more rapidly-acting anticonvulsant than isolated Delta9THC, but in this model, the Delta9THC-free extract also exhibited anticonvulsant activity. Cannabidiol did not inhibit seizures, nor did it modulate the activity of Delta9THC in this model. Therefore, as far as some actions of cannabis were concerned (e.g. antispasticity), Delta9THC was the active constituent, which might be modified by the presence of other components. However, for other effects (e.g. anticonvulsant properties) Delta9THC, although active, might not be necessary for the observed effect. Above all, these results demonstrated that not all of the therapeutic actions of cannabis herb might be due to the Delta9THC content
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Background and purpose: Carisbamate is being developed for adjuvant treatment of partial onset epilepsy. Carisbamate produces anticonvulsant effects in primary generalized, complex partial and absence-type seizure models, and exhibits neuroprotective and antiepileptogenic properties in rodent epilepsy models. Phase IIb clinical trials of carisbamate demonstrated efficacy against partial onset seizures; however, its mechanisms of action remain unknown. Here, we report the effects of carisbamate on membrane properties, evoked and spontaneous synaptic transmission and induced epileptiform discharges in layer II-III neurones in piriform cortical brain slices. Experimental approach: Effects of carisbamate were investigated in rat piriform cortical neurones by using intracellular electrophysiological recordings. Key results: Carisbamate (50–400 mmol·L-1) reversibly decreased amplitude, duration and rise-time of evoked action potentials and inhibited repetitive firing, consistent with use-dependent Na+ channel block; 150–400 mmol·L-1 carisbamate reduced neuronal input resistance, without altering membrane potential. After microelectrode intracellular Cl- loading, carisbamate depolarized cells, an effect reversed by picrotoxin. Carisbamate (100–400 mmol·L-1) also selectively depressed lateral olfactory tract-afferent evoked excitatory synaptic transmission (opposed by picrotoxin), consistent with activation of a presynaptic Cl conductance. Lidocaine (40–320 mmol·L-1) mimicked carisbamate, implying similar modes of action. Carisbamate (300–600 mmol·L-1) had no effect on spontaneous GABAA miniature inhibitory postsynaptic currents and at lower concentrations (50–200 mmol·L-1) inhibited Mg2+-free or 4-aminopyridine-induced seizure-like discharges. Conclusions and implications: Carisbamate blocked evoked action potentials use-dependently, consistent with a primary action on Na+ channels and increased Cl- conductances presynaptically and, under certain conditions, postsynaptically to selectively depress excitatory neurotransmission in piriform cortical layer Ia-afferent terminals.
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Objectives - To assess the general public's interpretation of the verbal descriptors for side effect frequency recommended for use in medicine information leaflets by a European Union (EU) guideline, and to examine the extent to which differences in interpretation affect people's perception of risk and their judgments of intention to comply with the prescribed treatment. Method - Two studies used a controlled empirical methodology in which people were presented with a hypothetical, but realistic, scenario about visiting their general practitioner and being prescribed medication. They were given an explanation that focused on the side effects of the medicine, together with information about the probability of occurrence using either numerical percentages or the corresponding EU verbal descriptors. Interpretation of the descriptors was assessed. In study 2, participants were also required to make various judgments, including risk to health and intention to comply. Key findings - In both studies, use of the EU recommended descriptors led to significant overestimations of the likelihood of particular side effects occurring. Study 2 further showed that the "overestimation" resulted in significantly increased ratings of perceived severity of side effects and risk to health, as well as significantly reduced ratings of intention to comply, compared with those for people who received the probability information in numerical form. Conclusion - While it is recognised that the current findings require replication in a clinical setting, the European and national authorities should suspend the use of the EU recommended terms until further research is available to allow the use of an evidence-based approach.
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Aims To investigate the effects of electronic prescribing (EP) on prescribing quality, as indicated by prescribing errors and pharmacists' clinical interventions, in a UK hospital. Methods Prescribing errors and pharmacists' interventions were recorded by the ward pharmacist during a 4 week period both pre- and post-EP, with a second check by the principal investigator. The percentage of new medication orders with a prescribing error and/or pharmacist's intervention was calculated for each study period. Results Following the introduction of EP, there was a significant reduction in both pharmacists' interventions and prescribing errors. Interventions reduced from 73 (3.0% of all medication orders) to 45 (1.9%) (95% confidence interval (CI) for the absolute reduction 0.2, 2.0%), and errors from 94 (3.8%) to 48 (2.0%) (95% CI 0.9, 2.7%). Ten EP-specific prescribing errors were identified. Only 52% of pharmacists' interventions related to a prescribing error pre-EP, and 60% post-EP; only 40% and 56% of prescribing errors resulted in an intervention pre- and post-EP, respectively. Conclusions EP improved the quality of prescribing by reducing both prescribing errors and pharmacists' clinical interventions. Prescribers and pharmacists need to be aware of new types of error with EP, so that they can best target their activities to reduce clinical risk. Pharmacists may need to change the way they work to complement, rather than duplicate, the benefits of EP.
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Purpose of review Lipid rafts are potentially modifiable by diet, particularly (but not exclusively) by dietary fatty acids. This review examines the potential for dietary modification of raft structure and function in the immune system, brain and retinal tissue, the gut, and in cancer cells. Recent findings In-vitro and ex-vivo studies suggest that dietary n-3 polyunsaturated fatty acids (PUFAs) may exert immunosuppressive and anticancer effects through changes in lipid raft organization. In addition, gangliosides and cholesterol may modulate lipid raft organization in a number of tissues, and recent work has highlighted sphingolipids in membrane microdomains as potential targets for inhibition of tumor growth. The roles of fatty acids and gangliosides, especially in relation to lipid rafts, in cognitive development, age-related cognitive decline, psychiatric disorders, and Alzheimer’s disease are poorly understood and require further investigation. The roles of lipid rafts in cancer, in microbial pathogenesis, and in insulin resistance are starting to emerge, and indicate compelling evidence for the growing importance of membrane microdomains in health and disease. Summary In-vitro and animal studies show that n-3 PUFAs, cholesterol, and gangliosides modulate the structure and composition of lipid rafts, potentially influencing a wide range of biological processes, including immune function, neuronal signaling, cancer cell growth, entry of pathogens through the gut barrier, and insulin resistance in metabolic disorders. The physiological, clinical, and nutritional relevance of these observations remains to be determined.
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Modulation of host immunity is an important potential mechanism by which probiotics confer health benefits. This study was designed to investigate the effects of a probiotic strain, Lactobacillus casei Shirota (LcS), on immune function, using human peripheral blood mononuclear cells (PBMC) in vitro. In addition, the role of monocytes in LcS-induced immunity was also explored. LcS promoted natural killer (NK) cell activity and preferentially induced expression of CD69 and CD25 on CD8+ and CD56+ subsets in the absence of any other stimulus. LcS also induced production of IL-1β, IL-6, TNF-α, IL-12 and IL-10 in the absence of lipopolysaccharide (LPS). In the presence of LPS, LcS enhanced IL-1β production, but inhibited LPS-induced IL-10 and IL-6 production, and had no further effect on TNF-α and IL-12 production. Monocyte-depletion significantly reduced the impact of LcS on lymphocyte activation, cytokine production and NK cell activity. In conclusion, LcS preferentially activated cytotoxic lymphocytes in both the innate and specific immune system, which suggests that LcS could potentiate the destruction of infected cells in the body. LcS also induced both pro-inflammatory and anti-inflammatory cytokine production in the absence of LPS, but inhibited LPS-induced cytokine production in some cases. Monocytes play an important role in LcS-induced immunological responses.
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Objective: To evaluate CBTp delivered by non-expert therapists, using CBT relevant measures. Methods: Participants (N=74) were randomised into immediate therapy or waiting list control groups. The therapy group was offered six months of therapy and followed up three months later. The waiting list group received therapy after waiting nine months (becoming the delayed therapy group). Results: Depression improved in the combined therapy group at both the end of therapy and follow-up. Other significant effects were found in only one of the two therapy groups (positive symptoms; cognitive flexibility; uncontrollability of thoughts) or one of the two timepoints (end of therapy: PANSS general symptoms, anxiety, suicidal ideation, social functioning, resistance to voices; follow-up: power beliefs about voices, negative symptoms). There was no difference in costs between the groups. Conclusions: The only robust improvement was in depression. Nevertheless, there were further encouraging but modest improvements in both emotional and cognitive variables, in addition to psychotic symptoms.