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Introduction : Les carcinomes de la conjonctive sont les tumeurs oculaires épithéliales des plus fréquentes. Ces tumeurs peuvent se limiter à la membrane basale ou l'envahir pour devenir des tumeurs invasifs. Le diagnostic différentiel entre tumeurs intra‐épithéliales (CIN) et invasifs est exclusivement fait histologiquement. Le but de la présente étude est de définir les caractéristiques cliniques qui sont en faveur du diagnostic d'une CIN ou d'un carcinome invasif afin de améliorer le traitement. Méthode : étude rétrospective des carcinomes de la conjonctive examinés et traités à la Clinique Ophtalmologique Universitaire de Lausanne. Au total 100 dossiers de patients sont étudiés : divers signes cliniques sont notés et analysé selon le type de tumeur (intra‐épithélial et invasif). Résultats : 20 des tumeurs étudié étaient invasifs et 80 intra‐épihteliales, avec une moyenne d'âge de 65 ans. La lésion conjonctivale était localisée pour 40 cas sur 100 dans la région nasale, 22 temporale, 7 inférieures, 3 supérieurs. La forme gélatineuse de la tumeur se présente dans 36 cas sur 100 avec une fréquence relative de 17% en tumeur invasive et 83% en CIN. La forme nodulaire apparait dans 26 cas sur 100 avec 15% en tumeurs invasive et 85% en CIN. La forme papillaire elle se trouve dans 17 cas sur 100 avec 24% invasif et 76% CIN. 21 cas sur 100 sont de type diffus avec 29% invasif et 71% CIN. La kératine était présente dans 40 cas sur 100 avec 23% dans la tumeur invasive et 77% dans CIN. La cornée était touchée dans 74 cas sur 100 avec 20% des cas invasifs et 80% CIN. La taille la plus commune avec 57 cas sur 100 cas est la petite, 21 cas étaient de taille moyenne et 22 cas de taille volumineuse. La grande partie des tumeurs se présente avec un vasodilatation et 45 tumeurs avaient un vascularisation des muscles rectilignes VxR (18% invasif et 82% CIN), 25 cas avaient une vascularisation conjonctivale VxC (0% invasif et 100% CIN), et 30 cas plutôt une vascularisation mixte VxM (33% invasif et 67% CIN). On a trouvé qu'une vasodilatation de la vascularisation mixte (P=0,0294) est statistiquement significative pour caractériser une tumeur invasive et une vasodilatation de la vascularisation de la conjonctive est indicatif pour diagnostiquer un CIN (P=0,0159). La taille de la tumeur joue aussi un rôle important ; dans notre cas la taille volumineuse est statistiquement significative pour déterminer le risque d'avoir une tumeur invasive (P=0,0234). Conclusion : Pour le moment l'excision de la lésion est la méthode la plus plausible pour différencier les carcinomes de la conjonctive. Différents critères permettent de suspecter si la tumeur est invasive ou un CIN, mais ils ne sont pas suffisamment forts pour baser la décision thérapeutique là dessus.
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Contexte : L'insuffisance cardiaque touche environ 150 personnes sur 100'000 habitants en Suisse, avec une¦prévalence évaluée à 1.45 %, et cause 42.3 décès par 100'000 habitants. Globalement, la prévalence de¦l'insuffisance cardiaque augmente, d'une part à cause du vieillissement de la population, d'autre part par¦l'amélioration de la prise en charge de pathologies cardiaques. La transplantation reste actuellement le gold¦standard pour l'insuffisance cardiaque réfractaire au traitement pharmacologique, mais les organes sont¦rares. Une alternative a donc été développée, celle des systèmes d'assistance ventriculaire (ventricular assist¦device, VAD). Les appareils existants actuellement sur le marché fonctionnent en déviant le sang du¦ventricule vers un système de projection à flux pulsatile ou continu placé dans la cage thoracique, avant de le¦renvoyer vers l'artère. Ils comportent certains défauts, en particulier la nécessité de léser le coeur pour les¦implanter et les risques hémorragique et thrombo-embolique importants. Pour remédier à ces défauts, des¦VAD externes sont en cours de développement. Fixés autour du coeur, ils permettent de l'assister dans la¦contraction, sans contact direct avec le sang ni lésion du coeur. Dans cette étude, nous avons créé deux¦prototypes de VAD externes basés sur la technique du muscle artificiel. Ils sont faits de fils de Nitinol, un¦alliage à mémoire de forme qui raccourcit lorsqu'il est chauffé. Placés autour du coeur, ils lui impriment un¦mouvement de contraction, tel un muscle artificiel.¦Méthode : deux VAD externes ont été créés en utilisant du Nitinol. Les fibres de Nitinol du VAD N°1¦passent à travers des charnières qui augmentent son pouvoir de contraction. Celles du VAD N°2 sont¦orientées dans un maillage de fibres de Kevlar de manière à reproduire la direction des fibres musculaires du¦ventricule humain. Ils ont été testés sur un banc d'essai avec un coeur en silicone. Nous avons mesuré la¦fraction d'éjection, le débit et la pression générée, à différentes valeurs de précharge et post-charge. Les¦VAD étaient alimentés par une génératrice ou par une unité de contrôle, qui permettait de fournir l'énergie¦précisément dans chaque fil de Nitinol et d'imposer une certaine fréquence cardiaque.¦Résultats : Tant avec la génératrice que l'unité de contrôle, le ventricule gauche du VAD N°1 fournit une¦fraction d'éjection maximale de 16.09 %. Le débit maximal est de 191.42 ml/min. La génératrice permet au¦VAD N°2 de fournir une fraction d'éjection de 6.18 %, contre 2.48 % avec l'unité de contrôle. Le débit¦maximal est de 27.37 ml/min. La pression générée atteint 75 mmHg pour le VAD N°1 et 6 mmHg pour le¦VAD N°2.¦Discussion/conclusion : Le VAD N°1 est le plus performant, il permet une augmentation significative de la¦fraction d'éjection et pourrait avoir un impact sur la qualité de vie des patients. L'unité de contrôle apporte¦un avantage sur la génératrice pour le VAD N°1, en dirigeant plus précisément l'énergie dans les fils de¦Nitinol et en limitant les pertes. Le VAD N°2, lui, est peu performant et l'unité de contrôle n'améliore pas¦ses performances. Cela est probablement dû à sa configuration initiale, la taille du VAD n'étant pas adaptée¦au coeur en silicone. Cette étude prouve qu'il est possible d'assister un coeur depuis l'extérieur, sans l'altérer,¦et que la position des fibres de Nitinol a plus d'importance que leur nombre.
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L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a mandaté deux groupes de recherche pour analyser les besoins de la prise en prise en charge des personnes dépendantes en Suisse : l'Unité d'évaluation de programmes de prévention (UEPP) de l'Institut universitaire de médecine sociale et préventive de Lausanne (IUMSP) du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) et Addiction Suisse de Lausanne. Plus précisément, le but de cette étude est d'explorer et de définir - par une analyse des besoins - si l'offre actuelle en services dans le domaine des addictions est encore adaptée à la situation épidémiologique actuelle des addictions, à l'évolution des types de comportements liés à la dépendance et aux besoins des clients. Il s'agit en particulier de répondre aux questions suivantes: ? Existe-t-il actuellement des besoins en traitement pour lesquels il n'existe aucune offre appropriée ? ? Quels groupes ne sont pas ou sont insuffisamment atteints par l'offre existante? ? A quels genres de problèmes liés à la dépendance et à quels nouveaux besoins des clients les structures oeuvrant dans le domaine de la dépendance sont -elles confrontées? ? Quels sont les besoins d'adaptation du système de prise en charge nécessaires concernant soit les groupes-cibles de services, soit les types d'offres - en particulier le besoin en nouveaux concepts/modèles de prise en charge pour répondre à l'évolution des besoins? ? Comment ces structures font-elles face à l'accroissement de l'usage de multiples substances (multi-consommation)?
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Collection : Les Collections de l'INSEE ; 561, 64
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Nous avons analysé l'angle naso-labial et les différents facteurs qui l'influencent, chez des patients de 9 ans ± 1,4. Nous avons obten u une valeur moyenne de 115,30 ± 10,8. L'inclinaison et la position de l'incisive supérieure et l'angle ANB constituent les facteurs osseux et dentaires qui ont la plus grande répercussion sur l'angle naso-labial. Le sexe et l'age n'ont pas eu d'influences statistiquement significatives sur les résultats. L'incompétence labiale s'est avérée etre la cause d'un angle plus aigu
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Collection : Archives de la linguistique française ; 184