1000 resultados para risque
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Les différentes méthodes de dépistage du cancer colorectal sont présentées et commentées. Nos recommandations restent inchangées : à partir de 50 ans, une coloscopie de dépistage est indiquée chez les personnes saines sans risque particulier de développer un cancer colorectal. Les acquisitions de 2007 : lors d'une conférence de consensus interdisciplinaire, de nouvelles recommandations suisses ont été élaborées pour le suivi de patients opérés d'un cancer colorectal ou après polypectomie colorectale. The different methods of colorectal cancer screening are discussed. Our recommendations had not changed: we recommend as colorectal cancer screening a colonoscopy at the age of 50 years in all healthy persons with average risk for colorectal cancer. A 2007 interdisciplinary consensus conference revised the Swiss recommendations for the follow-up of patients with operated colorectal cancer or after polypectomy
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Résumé: Un des domaines de prédilection de la recherche préventive en ostéoporose, est l'alimentation. L'étude « EVANIBUS » s'inscrit dans le cadre de cette recherche. Un de ses buts est de cibler à travers un questionnaire de fréquence alimentaire chez une population féminine âgée de plus de 75 ans, l'alimentation à risque pour l'ostéoporose. Le choix du questionnaire pour cette étude s'est porté sur le «Food Frequency Questionnaire», élaboré et validé sur une population pré-ménopausique écossaise par Susan New. Ce questionnaire se répartit en différents groupes et sous-groupes alimentaires. A l'aide de tables nutritionnelles les principaux micronutriments essentiels à la santé osseuse contenus dans lés sous-groupes alimentaires ont été calculés. Avant d'utiliser un questionnaire de fréquence alimentaire dans une population différente, il est nécessaire de procéder à une adaptation et une nouvelle validation du questionnaire. Cependant, cette procédure nécessite la collaboration d'un spécialiste en nutrition. Pour cette raison, seule la reproductibilité du questionnaire a été testée. Le test choisi est la première et deuxième étape du test de Bland-Altman. La reproductibilité s'établit entre les 2 mesures (1 mois d'intervalle) de la fréquence moyenne de consommation obtenue pour chaque item (groupes et sous-groupes alimentaires). Les résultats montrent que seule une minorité d'item présente une acceptation des 2 étapes du test de Bland-Altman. Pour expliquer cette mauvaise reproductibilité, les biais systématiques ont été mis en évidence et analysés en détails. Les erreurs dues à la méthodologie sont également analysées. Ces dernières sont en principe évitables. C'est l'absence d'adaptation du questionnaire qui semble en être la cause principale. A cet effet des mesures de correction sont proposées, telles qu'un pilotage du questionnaire dans un échantillon de la population cible. L'analyse du questionnaire relève également une diminution globale de la consommation lors de la deuxième mesure. On émet alors, l'hypothèse d'une influence météorologique par l'intermédiaire d'une hausse des températures.
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Le Cipret-Valais, la Société Médicale du Valais (SMV), Pharmavalais et Promotion Santé Valais, ont lancé en 2013 une campagne de sensibilisation sur l'impact du tabac sur les maladies cardiovasculaires (MCV). Cette campagne, qui sera déclinée sur trois ans (2013-2016), informe et sensibilise la population sur les liens existant entre le tabagisme et les MCV. La campagne suit différents axes : sensibiliser les fumeurs de plus de 40 ans aux conséquences du tabagisme sur leur risque de MCV, les encourager à contrôler leur pression artérielle (en pharmacie) et les inciter à prendre les mesures nécessaires à la réduction de leur risque de MCV. Dans une seconde phase, les fumeurs seront guidés dans leur démarche d'arrêt, avec des offres de désaccoutumance. Cette évaluation, qui concerne la première partie de la campagne (novembre 2013 et mars 2014), a pour but d'apporter un complément qualitatif aux données quantitatives récoltées au cours de la campagne (valeurs de tension artérielle (TA)). Des entretiens ont ainsi été menés avec le responsable du Cipret-Valais (A. Dubuis) et le président du Cipret-Valais, également responsable de la SMV pour cette campagne (Dr. D. Evéquoz). Un focus-group avec un échantillon de pharmacien était également prévu. N'ayant pu avoir lieu du fait d'une participation trop faible, il a été remplacé par des entretiens téléphoniques. Pour la partie quantitative de l'évaluation, les données sur les prises de TA en pharmacie ont été fournies par le Cipret-Valais et Pharmavalais, et celles sur la fréquentation du site internet par Cipret-Valais.
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Suite à la découverte du génome, les patients peuvent bénéficier aujourd'hui, d'une approche préventive, prédictive, voire personnalisée de leur prise en charge. Si la médecine personnalisée devient courante, la « généralisation» de l'information génétique nous amènera probablement à établir de nouveaux standards sociaux et éthiques, car si celle-ci permet une plus grande efficacité dans les soins en aidant à la prise de décision, elle apporte une connaissance inédite de l'homme en terme de risque et de susceptibilité face à la maladie, mais aussi des informations propres à l'individu pouvant mener à la discrimination. Sommes- nous prêts à gérer cette information ? Dans ce travail, nous allons nous intéresser au traitement de l'information lors des tests génétiques en recherche. L'hypothèse de travail étant que l'information génétique est une nouvelle donnée biologique individuelle dont il faut tenir compte dans la prise en charge des participants à la recherche. Pour entamer la réflexion, une revue de la littérature a permis de mettre en évidence les spécificités de la recherche en génétique. Dans un deuxième temps, nous avons effectué une analyse comparative des feuilles d'information et des formulaires de consentement destinés aux participants à dix-sept protocoles de recherches impliquant des tests génétiques au CHUV à Lausanne en Suisse. Cette analyse a permis de faire un état des lieux des pratiques actuelles dans la région et elle est le point de départ d'une mise en perspective des enjeux éthiques liés la question. Les résultats montrent des inégalités entre les différentes feuilles d'information et formulaires de consentement de notre échantillon lausannois en ce qui concerne la restitution des résultats, la confidentialité des données ou encore la possibilité de participer à de futures recherches. Nous en concluons qu'il serait intéressant de travailler à une standardisation de ces documents et une éducation plus large à ce sujet.
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Introduction : L'HSA d'origine anévrismale est une pathologie au pronostic sombre, tout retard diagnostique exposant le patient à un risque élevé de récidives hémorragiques potentiellement fatales. La sensibilité du CT scanner étant jugée insuffisante dans cette indication, la majorité des recommandations actuelles préconisent la réalisation systématique d'une ponction lombaire après toute imagerie cérébrale négative. L'analyse spectrophotométrique du LCR permet en effet de différencier un saignement récent dans l'espace sous-arachnoïdien d'une ponction lombaire traumatique par détection de bilirubine. Or, le caractère invasif de cet examen et son manque de spécificité posent des difficultés en pratique. De plus, l'excellente sensibilité des CT de dernières générations, du moins dans les premières heures suivant la survenue de l'HSA, remet en question le dogme d'une PL systématique dans l'algorithme diagnostique d'une céphalée suspecte. Objectif : Evaluer le rendement diagnostique de la spectrophotométrie du LCR dans le cadre d'une suspicion d'HSA après une imagerie normale, afin d'en préciser les indications. Méthode : Étude monocentrique et rétrospective au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois de Lausanne du 1er janvier 2005 au 18 novembre 2010. Extraction de toutes les spectrophotométries positives et analyse approfondie des dossiers concernés. Dans un second temps, et durant la même période, revue de tous les séjours hospitaliers comportant le diagnostic d'HSA , afin d'extraire en particulier les HSA dont le diagnostic a été établi par spectrophotométrie en raison d'une imagerie initiale négative ou non conclusive. Résultats : 869 PL du 1er janvier 2005 au 18 novembre 2010. 36 (4.1%) examens positifs (concentration de bilirubine dans le LCR > 0.3 μmol/l), dont 14 (38.9%) dans un contexte d'HSA (valeur prédictive positive de 38.9%). Sur les 14 cas positifs, 3 ont été diagnostiqués exclusivement par la PL, mais aucune dans un cadre d'HSA anévrismale. Dans la même périodepériode, 235 HSA diagnostiquées, dont 7 (2.9%) avec une imagerie cérébrale initiale négative. Sur ces 7 cas, seuls 2 ont été diagnostiqués comme une HSA d'origine anévrismale. La sensibilité du CT dans notre recherche atteint donc 99.15%. Discussion : Sur les 36 spectrophotométries positives, 22 se sont révélées a posteriori faussement positives, confirmant dès lors la faible spécificité et la faible valeur prédictive positive de l'analyse spectrophotométrique du LCR . Ces faux positifs entraînent la réalisation d'examens invasifs (angiographie cérébrale conventionnelle), dont les complications sont bien décrites. Bien que les résultats ne nous permettent pas de chiffrer le nombre potentiel d'HSA manquées faute d'un examen du LCR, aucun cas d'HSA d'origine anévrismale n'a été diagnostiqué sur la base exclusive de la PL durant la période étudiée. Cette faible spécificité appuie l'idée de développer un score clinique prédictif afin de ne réserver la PL qu'aux patients jugés à haut risque d'HSA. La PL garde néanmoins un rôle dans la détection des HSA d'origine non anévrismales. Conclusions : Lors d'une suspicion clinique d'HSA, le rendement diagnostique de l'analyse du LCR après un angio- CT cérébral normal est faible, tout comme son impact sur la prise en charge, au prix d'un nombre important de faux positifs. La PL reste certainement indiquée face à des céphalées suspectes évoluant depuis plus de 24 heures. Toutefois, au vu de l'excellente valeur prédictive négative d'un CT cérébral réalisé précocement et interprété par un neuroradiologue, cet examen ne devrait être réservé qu'aux situations à haut risque d'HSA. A cet égard, le développement d'un score prédictif validé permettrait de mieux sélectionner les candidats à une PL.
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Malgré une récente réduction, le tabagisme reste élevé et préoccupant parmi les jeunes. Les consommations de tabac et de cannabis sont, sur plusieurs aspects, fortement liées. Les preuves scientifiques tendent à démontrer que la dépendance à la nicotine et la consommation persistante de cigarettes seraient les deux principales conséquences néfastes de l'usage de cannabis pendant l'adolescence. Le phénomène du "mulling" (le fait de mélanger du tabac au cannabis pour sa consommation) représente l'une des hypothèses les plus plausibles du risque augmenté qu'ont les jeunes consommateurs de cannabis de devenir des futurs fumeurs de cigarettes. L'objectif principal de cette étude est de déterminer si les niveaux de nicotine retrouvés chez des fumeurs de cannabis sont suffisamment élevés pour prouver une exposition tabagique significative pouvant être expliquée par le phénomène du "mulling" plutôt que par l'environnement.
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Résumé Objectifs: Cette étude relève la prévalence des principaux facteurs de risque cardiovasculaire dans les coronaropathies précoces (P-CAD) familiales, survenant chez au moins deux frères et/ou soeurs d'une même fratrie. Méthodes: Nous avons recruté 213 survivants atteints de P-CAD, issus de 103 fratries, diagnostiqués avant l'âge de 50 ans chez les hommes et 55 ans chez les femmes. La présence ou non d'hypertension, d'hypercholestérolémie, d'obésité et de tabagisme a été documentée au moment de l'événement chez 163 de ces patients (145 hommes et 18 femmes). Chaque patient a été comparé à deux individus de même âge et sexe, chez qui un diagnostic de P-CAD «sporadique» (non familiale) était posé, et à trois individus choisis au hasard parmi la population générale. Résultats: En comparaison de la population générale, les patients atteints de P-CAD sporadique avaient une prévalence supérieure pour l 'hypertension (29% vs. 14%, p<0.001), le cholestérol (54% vs. 33%, p<0.001), l'obésité (20% vs. 13%, p<0.001) et le tabagisme (76% vs. 39%, p<0.001). Ces facteurs de risque étaient de prévalences similaires, voire supérieures chez les patients atteints de P-CAD familiale (43% [p0.05 vs. P-CAD sporadiques], 58% [p=0.07], 21% et 72% respectivement). Seulement 7 (4%) des 163 patients atteints de P-CAD familiale et 22 (7%) des 326 patients atteints de P-CAD sporadique, ne présentaient aucun facteur de risque cardiovasculaire, comparés à 167 (34%) des 489 patients issus de la population générale. Conclusions: Les facteurs de risque cardiovasculaire classiques et réversibles ont une haute prévalence chez les patients atteints de P-CAD familiale. Ce fait rend improbable une contribution génétique prédominante, agissant en l'absence de facteurs de risque. Summary Objectives: This study was designed to assess the prevalence of major cardiovascular risk factors in familial premature coronary artery disease (P-CAD), affecting two or more siblings within one sibship. Background: Premature CAD has a genetic component. It remains to be established whether familial P-CAD is due to genes acting independently from major cardiovascular risk factors. Methods: We recruited 213 P-CAD survivors from 103 sibships diagnosed before age ?50 (men) or ?55 (women) years old. Hypertension, hypercholesterolemia, obesity, and smoking were documented at the time of the event in 163 patients (145 men and 18 women). Each patient was compared with two individuals of the same age and gender, diagnosed with sporadic (nonfamilial) P-CAD, and three individuals randomly sampled from the general population. Result: Compared with the general population, patients with sporadic P-CAD had a higher prevalence of hypertension (29% vs. 14%, p < 0.001), hypercholesterolemia (54% vs. 33%, p < 0.001), obesity (20% vs. 13%, p < 0.01), and smoking (76% vs. 39%, p < 0.001). These risk factors were equally or even more prevalent in patients with familial P-CAD (43% [p < 0.05 vs. sporadic P-CAD], 58% [p = 0.07], 21% and 72%, respectively). Overall, only 7 (4%) of 163 of patients with familial P-CAD and 22 (7%) of 326 of patients with sporadic P-CAD had none of these conditions, as compared with 167 (34%) of 489 patients in the general population. Conclusions: Classic, remediable risk factors are highly prevalent in patients with familial P-CAD. Accordingly, a major contribution of genes acting in the absence of these risk factors is unlikely.
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Pour permettre à une femme enceinte de continuer à travailler en toute sécurité, l'OProma (ordonnance du Département fédéral de l'économie sur les activités dan- gereuses ou pénibles en cas de grossesse et de maternité) est entrée en vigueur en 2001. Cette loi concerne les employeurs, les médecins traitants, les gynécologues et les travailleuses enceintes et précise comment certains travaux, substances, ou micro- organismes peuvent faire courir un risque potentiel à la mère et à son enfant et comment ces risques doivent être évalués et traités. Le but de l'étude est d'évaluer, par le biais de questionnaires, l'état des connaissances des mesures légales de protection de la maternité au travail en général et plus spécifi- quement de l'OProma, chez 76 femmes enceintes suivies à la consultation d'obstétrique du CHUV (questionnaires administrés en face à face) et chez 87 gynécologues du CHUV et installés en Suisse romande (questionnaire on line). Les objectifs sont : déterminer la prévalence de la connaissance de ces dispositions légales, évaluer les facteurs person- nels pouvant influencer la connaissance de ces dernières, les raisons possibles du manque d'information et les mesures pouvant être prises pour améliorer cet état de fait. Concernant les femmes enceintes, 68% savent qu'il existe des mesures légales et 32% connaissent l'OProma, surtout par le biais de l'employeur et de l'entourage. L'unique facteur personnel significatif influençant la connaissance des mesures légales est le niveau de formation. Concernant les gynécologues, 95% savent qu'il existe des mesures légales et 47% connaissent l'existence de l'ordonnance, surtout dans le cadre de la formation continue. Les facteurs personnels significatifs sont l'âge et leurs années d'expérience pro- fessionnelle. Les deux populations trouvent que le manque d'information provient d'une méconnaissance de ces dispositions légales chez les employeurs. Les gynécologues re- connaissent aussi leurs lacunes et se sentent mal informés. Pour améliorer le manque d'information, les femmes demandent à en être informées par leur gynécologue. Les gy- nécologues désirent plus d'information et de formation sur la thématique. Il en ressort que les deux populations ont une bonne connaissance de l'existence de me- sures légales en général mais l'OProma spécifiquement est peu connue. Les gynécologues la connaissent mieux que les femmes enceintes, ce qui est loin d'être suffisant. Chez les femmes enceintes, le niveau de formation a été choisi dans cette étude comme indica- teur pour la classe sociale. L'appartenance à une classe sociale plus élevée induit une meilleure connaissance des mesures légales et de l'OProma. Chez les gynécologues, les médecins plus âgés et donc plus expérimentés connaissent mieux les mesures légales et l'OProma. Probablement, un médecin avec plus de pratique, la globalité de la patiente avec sa problématique sociale sera mieux prise en considération, en comparaison à un jeune médecin plus focalisé sur les problèmes somatiques. Il y a encore des efforts à faire concernant la formation des gynécologues et des em- ployeurs à propos de ce sujet. En effet, ces derniers se doivent d'assurer à la travailleuse enceinte une grossesse sans danger.
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Children with elevated blood pressure are at risk of being hypertensive in adulthood and of developing complications such as ventricular hypertrophy. Obesity is a cause of hypertension. Because the prevalence of obesity is increasing, some authors argue that the systematic screening for hypertension in children and adolescents is justified for early prevention and treatment. Sex, age and height all influence children's blood pressure. When elevated blood pressure is identified, complementary investigations and treatment might be necessary. However, due to the difficulties of obtaining a valid estimate of blood pressure, to the moderate tracking of blood pressure from childhood to adulthood, and the rarity of hypertension cases in childhood, the usefulness of systematic screening of hypertension during childhood is still controversial. Un enfant dont la pression artérielle est élevée a un risque accru d'être hypertendu à l'âge adulte et de présenter des complications telles que l'hypertrophie ventriculaire gauche. L'augmentation de la prévalence de l'obésité justifierait selon certains auteurs le dépistage systématique de l'hypertension dès le plus jeune âge afin d'instaurer des mesures préventives ou curatives précoces. Les normes de pression dépendent du sexe, de l'âge et de la taille de l'enfant. En cas de pression élevée, des investigations complémentaires, voire un traitement, peuvent être indiqués. Au vu des difficultés pour obtenir une mesure fiable, des incertitudes entachant la valeur pronostique d'une pression artérielle élevée et de la rareté des cas d'hypertension, il n'y a pas de consensus sur l'utilité du dépistage systématique de l'hypertension durant l'enfance.
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Ce rapport présente plusieurs axes relatifs aux jeux de hasard et d'argent et au jeu problématique. Comment comprendre l'évolution de ce type de problématique dans une société? C'est au travers d'une analyse sur les représentations sociales en Suisse romande que ce travail propose une piste de réflexion et ceci dans le but de dresser un état des lieux de ces thématiques telles qu'elles existent dans les consciences collectives. Les représentations sociales ont fait l'objet de nombreuses études en Amérique du Nord mais sont par contre plutôt rares en Suisse. Nous avons pu constater au fil de ce travail que les représentations sont teintées de prudence; la population générale sollicitée ne semble pas ignorer quels sont les écueils pouvant être générés par ces pratiques; mais, en revanche, d'autres résultats nous ont permis de comprendre que le jeu problématique n'est pas encore intégré par l'ensemble de la population puisque 42.6% n'en ont jamais entendu parler. Il y a donc une brèche à exploiter en la matière tant d'un point de vue préventif que scientifique. Afin d'apporter une réalité supplémentaire et concrète à ces considérations d'ordre subjectif, nous avons agrémenté ce rapport d'analyses propres à l'épidémiologie du jeu en Suisse, et ceci au travers des données relatives aux Enquêtes suisses sur la santé 2002 et 2007. Finalement, un certain nombre d'outils de mesure et de dépistage à l'égard du jeu pathologique ont été sélectionnés dans la littérature internationale, et ceci dans le but de mieux comprendre quels sont les critères privilégiés permettant de déterminer ou diagnostiquer un joueur à risque. Le présent rapport offre donc un éventail de ce que sont les jeux et de ce qu'ils représentent dans notre société et délivre des informations diverses sur leurs appréhensions tant au niveau individuel que médical et social.
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Dans cette étude rétrospective, nous reportons des données relatives à la chimiothérapie chez des patients atteints d'adénocarcinome pancréatique avancé, avec attention à la durée du temps qui passe entre le dernier traitement et la mort. En outre, nous analysons des paramètres cliniques et de laboratoire, enregistrés à la dernière chimiothérapie, avec le but d'identifier des facteurs de risque pour un décès proche. L'analyse rétrospective est effectuée sur des patients avec adénocarcinome pancréatique avancé, qui ont bénéficié au moins d'une ligne de chimiothérapie. Nous avons enregistré les données concernant la chimiothérapie (régimes, lignes et date de la dernière administration) et avons choisi et enregistré des facteurs cliniques et de laboratoire, qui étaient récoltés à la dernière chimiothérapie (performance status, présence d'ascite, hémoglobine, leucocytes, plaquettes, bilirubine totale, albumine, LDH, protéine C-réactive et Ca19-9). Des analyses statistiques (univariée et multivariée) sont effectuées pour étudier la relation entre ces facteurs et le temps de survie, à la recherche de facteurs prédictifs de mort imminente. Nous avons analysé les données de 231 patients: hommes/femmes, 53/47%; métastatique/localement avancé, 80/20%; âge médian 66 ans (gamme 32-85). Tous les patients sont décédés à cause de la progression de la maladie. La survie globale médiane est 6.1 mois (95% Cl 5.1-7.2). Lors de la dernière chimiothérapie, le performance status est 0-1 pour 37% et 2 pour 63% des patients. Cinquante-neuf pour cent des patients reçoivent une ligne de chimiothérapie, 32, 8 et 1% reçoivent des chimiothérapies de deuxième, troisième, quatrième ligne, respectivement. L'intervalle entre la dernière administration de chimiothérapie et le décès est <4 semaines pour 24%, 4-12 semaines pour 47% et >12 semaines pour 29% des patients. La survie médiane à partir de la dernière chimiothérapie jusqu'au décès est 7.5 semaines (95% Cl 6.7-8.4). L'ascite, la leucocytose, des valeurs élevées de bilirubine, LDH, protéine C- réactive et Ca19-9, et des valeurs abaissées d'albumine sont associés à une survie plus courte à l'analyse univariée; néanmoins, aucun de ces facteurs n'est corrélé à la survie de façon significative à l'analyse multivariée. Nous en concluons qu'une proportion significative de patients avec adénocarcinome pancréatique avancé reçoit la chimiothérapie dans le dernier mois de vie, et que les paramètres cliniques et de laboratoire enregistrés à la dernière chimiothérapie ne prédisent pas une survie plus courte.
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Les fractures du condyle externe de l'enfant sont un traumatisme relativement fréquent qui survient le plus souvent chez l'enfant entre 5 et 15 ans. Elles sont classées en 3 grades : le grade 1 sans déplacement qui peuvent être traitées conservativement et les grades 2 (déplacées) et 3 (disloquées) qui nécessitent une prise en charge chirurgicale par réduction ouverte et embrochage. Le traitement traditionnel de ces fractures consistent en la mise en place de broches/vis métalliques qui doivent être retirées quelques semaines plus tard lors d'une seconde intervention. Depuis les années 90, des matériaux bio-résorbables à base d'acide polyglycoliques sont apparus en chirurgie orthopédique et traumatologique. En raison de la survenue de complications telles que réactions inflammatoires, formation de séromes ou ostéolyse, l'utilisation du matériel conventionnel a été préférée. Cependant, depuis quelques années, de nouveaux matériaux en acide polylactique sont apparus sur le marché. La période de résorption étant beaucoup plus lente, ces matériaux induisent des réactions beaucoup plus faibles, sans conséquences cliniques relevées jusqu'à présent. Chez l'adulte, de récentes études ont prouvés l'efficacité et l'absence d'effets secondaires liés à ces matériaux. Par contre, chez l'enfant, peu d'études à moyen terme ont été réalisées et l'impact sur l'os en croissance est peu connu, même si pour l'heure aucune conséquence clinique n'a été relevée. Dans le cadre de notre étude, nous avons comparé 2 groupes d'enfants traités pour des fractures du condyle externe du coude. Le premier groupe traité par du matériel conventionnel et le second par matériel résorbable. Les enfants ont tous étés suivis de manière très étroite durant la première année et la récupération clinique est similaire pour les 2 groupes. A 4 ans du traumatisme, les résultats fonctionnels sont identiques pour les 2 groupes et aucune complication liée au matériel résorbable n'a été mise en évidence. Par ailleurs, à 1 et 4 ans, les clichés radiologiques montrent l'absence de lésions liées au matériel résorbable. En conclusion, dans le cadre de notre travail nous avons pu montrer l'efficacité des matériaux résorbables dans la prise en charge des fractures du condyle externe du coude chez l'enfant. Ces matériaux permettent d'optimiser la prise en charge de ce type de fracture en prévenant un risque opératoire et anesthésique liés à une seconde intervention nécessaire au retrait du matériel d'ostéosynthèse conventionnel. Par ailleurs le coût lié à la prise en charge globale de ce type de fracture est moindre lors de l'utilisation de matériel résorbable.
A qui administrer le vaccin anti-pneumococcique? [We should received and pneumococcal immunization?]
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Alors que l'immunisation active contre l'influenza semble être actuellement largement entrée dans la pratique médicale, force est de constater que c'est loin d'être le cas pour les infections à pneumocoque. La vaccination anti-pneumocoque. La vaccination anti-pneumococcique, qui est incluse dans les schémas d'immunisation de nombreux pays, ne fait actuellement pas l'objet de recommendations particulières en Suisse et son utilisation y reste marginale. Compte tenu du nombre élevé d'infections sévères et de décès potentiellement évitables, sa généralisation à tous les groupes à risque doit être encouragée. De plus, cette stratégie pourrait se révéler utile face à la progression inexorable de la proportion de souches résistantes à la pénicilline et aux autres microbes.
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Contexte : l'adolescence est une période de transition au cours de laquelle l'enfant développe les capacités physiques et cognitives qui lui permettent de s'intégrer au monde adulte et qui se caractérise notamment par une prise de risque, une grande impulsivité et une constante recherche de sensations. Bien que des déterminants sociaux et familiaux entrent en jeu dans ce domaine, il y a également une composante neurobiologique importante. Les avancées techniques dans le domaine de l'imagerie ont permis de mettre en évidence plusieurs changements structurels à l'adolescence tels qu'un remodelage de la matière grise avec une perte de synapses plus ou moins importante selon la région observée et une augmentation de la myélinisation. En outre, le développement cérébral n'est pas uniforme dans le temps. En effet, la maturation du cortex préfrontal est ultérieure au développement du système limbique. Cet asynchronisme pourrait expliquer l'impulsivité des adolescents (consécutive à l'immaturité du cortex préfrontal) et leur comportement de recherche de sensation et/ou de prise de risque (consécutif au développement précoce du noyau accumbens notamment). Ces régions font également partie intégrante du système de récompense et modulent la motivation pour des récompenses naturelles et non-‐naturelles, comme l'alcool et d'autres drogues. L'émergence d'une consommation d'alcool excessive est justement préoccupante chez les adolescents. En 2007, l'étude ESPAD (The European School Survey Project On Alcohol and Other Drugs) menée auprès de jeunes de 15 à 16 ans relève que 41% des jeunes questionnées ont régulièrement bu jusqu'à l'ivresse dans les 12 mois précédant l'entretien. Les conséquences neuropsychologiques à long terme de ce comportement de « binge-‐drinking » commencent à alarmer le corps médical, mais l'interrogation demeure sur les risques de ce type de comportement vis-‐à-‐vis du développement d'un alcoolisme chronique à l'âge adulte. Objectifs du travail : en s'appuyant sur une revue de la littérature, ce travail a pour objectif d'expliquer les comportements qui émergent à l'adolescence à la lumière des modifications neurobiologiques qui s'opèrent durant cette période critique. Au niveau expérimental, nous proposons d'évaluer la propension de rats juvéniles exposés précocement à de l'alcool à développer un comportement d'abus de consommation d'alcool à l'âge adulte en comparaison avec un groupe contrôle. Dans un deuxième temps nous souhaitons déterminer la propension des rats exposés précocement à de l'alcool à montrer une préférence pour l'alcool par rapport à la saccharine, puis par rapport à de l'eau en comparaison au groupe contrôle. Méthode : nous comparons deux groupes de rongeurs adolescents (âgés de 32 jours à 67 jours). Le groupe test (groupe E, n=8), qui est exposé par un accès ad libitum à une solution d'éthanol 10 % contenant de la saccharine 0.2%, ceci afin de limiter l'aspect gustatif aversif de l'éthanol. Et le groupe témoin (groupe S, n=8), qui est exposé par un accès ad libitum à une solution de saccharine 0.2%. Ce conditionnement se fait sur 13 semaines. Une fois atteinte l'âge adulte, les animaux sont ensuite entraînés à appuyer sur un levier afin de recevoir de l'éthanol (0,1 ml d'une solution à 10%). Nous nous proposons d'évaluer la quantité d'alcool ainsi consommée, puis la motivation des animaux pour obtenir de l'éthanol et enfin leur capacité de résistance à un choc électrique non douloureux mais aversif, lorsque celui-‐ci est associé à l'éthanol. Enfin, nous évaluerons, via un paradigme de choix à deux leviers, la propension des animaux à choisir de consommer volontairement de l'éthanol quand ils ont le choix entre de l'éthanol 10% et une solution de saccharine à différentes concentrations, puis entre de l'éthanol 10% et de l'eau. Résultats : la phase de tests de comportements à risque d'abus ne permet pas de mettre en évidence une différence significative entre les deux groupes. La phase de test de choix montre une diminution significative du pourcentage d'appuis sur le levier associé à la saccharine avec la diminution de la concentration de saccharine pour les deux groupes. Le groupe S a un pourcentage d'appuis sur le levier associé à l'éthanol significativement plus important que les rats du groupe E et a tendance à préférer l'éthanol pour une concentration de saccharine plus grande que le groupe E. Le groupe S montre également une préférence significative pour l'éthanol quand il n'a plus que le choix avec l'eau alors que le groupe E ne montre pas de préférence. Conclusions : chez des rats élevés dans les mêmes conditons, la consommation précoce d'éthanol n'est pas un facteur de risque de comportements d'abus de consommation d'alcool à l'âge adulte. Cependant un phénomène dit de « sensiblisation croisée » entre le goût sucrée et l'éthanol a été soulevé au cours de cette étude permettant de se questionner sur l'impact d'une consommation intermittente de substances au goût sucré à l'adolescence sur la consommation d'alcool à l'âge adulte.