651 resultados para POSTSTROKE HYPERGLYCEMIA


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But: Le diabète est un problème important de santé publique et la complication oculaire la plus commune est la rétinopathie diabétique (RD). Certaines études indiquent que la choroïde des patients diabétiques est affectée sans signe apparent de RD. Notre hypothèse est que l’élévation du stress oxydant liée à l’hyperglycémie chronique affecte la fonction choroïdienne à un stade précoce de la RD. Nous proposons d’étudier la glycolyse, le métabolisme mitochondrial, le stress nitrosatif et la méthylation de l’ADN ainsi que de caractériser les modifications histologiques dans la choroïde diabétique. Méthodes: L’expression des gènes/protéines associés à la glycolyse, au métabolisme mitochondrial et à la production de l’oxyde nitrique a été comparée par profilage génique et immunobuvardage Western entre les choroïdes saines et diabétiques. Les niveaux globaux de méthylation et d’hydroxyméthylation de l’ADN ont été quantifiés par immunoslot blot et HPLC-MS/MS dans ces tissus. Enfin, des coupes tissulaires d’yeux de donneurs sains ou diabétiques avec RD non proliférante (RDNP) ou proliférante (RDP) ont été colorées au trichrome de Masson et au Weigert. L’épaisseur de la choroïde et de la membrane de Bruch, ainsi que la densité et le diamètre des vaisseaux sanguins choroïdiens ont été analysés. Résultats: Nos résultats montrent une dérégulation de l’expression de certains transcrits de la choroïde diabétique, mais peu de différences au niveau de l’expression protéique des cibles validées. Le niveau global de méthylation de l’ADN est similaire entre les donneurs sains et diabétiques. Nos analyses histologiques démontrent une diminution de l’épaisseur de la choroïde et une dégénérescence des choriocapillaires et des veines/veinules chez les donneurs diabétiques atteints de RDP. Conclusions: L’étude de la choroïde est importante, car l’atteinte de ce tissu a de graves répercussions sur la fonction rétinienne. L’identification de cibles dans la choroïde ouvre de nouvelles perspectives pour un traitement préventif de la RD.

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Background: Parenteral nutrition (PN) is a costly therapy that can also be associated with serious complications. Therefore, efforts are focusing on reducing rate of complications, and costs related to PN. Objective: The aim was to analyze the effect of the implementation of PN standardization on costs and quality criteria. Secondary aim was to assess the use of individualized PN based on patient's clinical condition. Methods: We compare the use of PN before and after the implementation of PN standardization. Demographic, clinical and PN characteristics were collected. Costs analysis was performed to study the costs associated to the two different periods. Quality criteria included were: 1) PN administration; 2) nutrition assessment (energy intake between 20-35 kcal/kg/day; protein contribution according to nitrogen balance); 3) safety and complications (hyperglycemia, hypertriglyceridemia, hepatic complications, catheter-related infection); 4) global efficacy (as serum albumin increase). Chi-square test was used to compare percentages; logistic regression analysis was performed to evaluate the use of customized PN. Results: 296 patients were included with a total of 3,167 PN compounded. During the first period standardized PN use was 47.5% vs 85.7% within the second period (p < 0.05). No differences were found in the quality criteria tested. Use of individualized PN was related to critical care patients, hypertriglyceridemia, renal damage, and long-term PN. Mean costs of the PN decreased a 19.5%. Annual costs savings would be € 86,700. Conclusions: The use of customized or standard PN has shown to be efficient and flexible to specific demands; however customized PN was significantly more expensive.

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Résumé : Bien que l’hypoxie soit un puissant inducteur de l’angiogenèse, l’activation des facteurs de croissance est perturbée en hyperglycémie au niveau du pied et du cœur. Cette perturbation entraîne la perte de prolifération et de migration chez les cellules endothéliales, musculaires lisses vasculaires et péricytes empêchant la formation de nouveaux vaisseaux qui mènera à l’amputation des membres inférieurs chez les patients diabétiques. Une étude a démontré qu’une augmentation de la protéine tyrosine phosphatase Src homology-2 domain-containing phosphatase-1 (SHP-1) en condition hyperglycémique chez les péricytes entraînait l’inhibition de la signalisation du PDGF-BB, ce qui résultait en le développement d’une rétinopathie diabétique. Nous avons alors soulevé l’hypothèse que l’expression de SHP-1 dans les cellules musculaires lisses vasculaires affecte la prolifération et la migration cellulaire par l’inhibition de la signalisation de l’insuline et du PDGF-BB en condition diabétique. Nos expérimentations ont été effectuées principalement à l’aide d’une culture primaire de cellules musculaires lisses primaires provenant d’aortes bovines. Comparativement aux concentrations normales de glucose (NG : 5,6 mM), l’exposition à des concentrations élevées de glucose (HG : 25 mM) pendant 48 h a résulté en l’inhibition de la prolifération cellulaire par l’insuline et le PDGF-BB autant en normoxie (20% O2) qu’en hypoxie (24 dernières heures à 1% O2). Lors des essais de migration cellulaire, aucun effet de l’insuline n’a été observé alors que la migration par le PDGF-BB fut inhibée en HG autant en normoxie qu’en hypoxie. L’exposition en HG à mener à l’inhibition de la signalisation de la voie PI3K/Akt de l’insuline et du PDGF-BB en hypoxie. Aucune variation de l’expression de SHP-1 n’a été observée mais son activité phosphatase en hypoxie était fortement inhibée en NG contrairement en HG où on observait une augmentation de cette activité. Finalement, une association a été constatée entre SHP-1 et la sous-unité bêta du récepteur au PDGF. En conclusion, nous avons démontré que l’augmentation de l’activité phosphatase de SHP-1 en hypoxie cause l’inhibition des voies de l’insuline et du PDGF-BB réduisant les processus angiogéniques des cellules musculaires lisses vasculaires dans la maladie des artères périphériques.

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This article belongs to the Special Issue Diet and Metabolic Dysfunction

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L’obésité est un problème de santé publique reconnu. Dans la dernière décennie l’obésité abdominale (OA) a été considérée comme une maladie métabolique qui contribue davantage au risque de diabète et de maladies cardiovasculaires que l’obésité générale définie par l’indice de masse corporelle. Toutefois, dans les populations d’origine africaine, la relation entre l’OA et les autres biomarqueurs de risque cardiométabolique (RCM) demeure obscure à cause du manque d’études chez ces populations et de l’absence de valeurs-seuils spécifiques pour juger d’une OA. Cette étude visait à comparer la prévalence des biomarqueurs de RCM (OA, hypertension artérielle, hyperglycémie, dyslipidémie, résistance à l'insuline et inflammation pré-clinique) chez les Béninois de Cotonou et les Haïtiens de Port-au-Prince (PAP), à étudier l’association de l’OA avec les autres biomarqueurs de RCM, à documenter le rôle du niveau socio-économique (NSE) et du mode de vie dans cette association et à ’identifier les indicateurs anthropométriques de l’OA -tour de taille (TT) et le ratio TT/hauteur (TT/H)- et les seuils qui prédisent le mieux le RCM à Cotonou et à PAP. Il s’est agi d’une analyse de données transversales chez 452 adultes (52 % hommes) apparemment en bonne santé, âgés de 25 à 60 ans, avec 200 sujets vivant à Cotonou (Bénin) et 252 sujets à PAP (Haïti). Les biomarqueurs de RCM considérés étaient : le syndrome métabolique (SMet) d’après les critères harmonisés de 2009 et ses composantes individuelles - une OA à partir d’un TT ≥ 94cm chez les hommes et ≥ 80cm chez les femmes, une hypertension, une dyslipidémie et une hyperglycémie; la résistance à l’insuline définie chez l’ensemble des sujets de l’étude à partir du 75e centile de l’Homeostasis Model Assessment (HOMA-IR); un ratio d’athérogénicité élevé (Cholestérol sérique total/HDL-Cholestérol); et l’inflammation pré-clinique mesurée à partir d’un niveau de protéine C-réactive ultrasensible (PCRus) entre 3 et 10 mg/l. Le ratio TT/H était aussi considéré pour définir l’OA à partir d’un seuil de 0,5. Les données sur les habitudes alimentaires, la consommation d’alcool, le tabagisme, les caractéristiques sociodémographiques et les conditions socio-économiques incluant le niveau d’éducation et un proxy du revenu (basé sur l’analyse par composante principale des biens et des possessions) ont été recueillies au moyen d’un questionnaire. Sur la base de données de fréquence de consommation d’aliments occidentaux, urbains et traditionnels, des schémas alimentaires des sujets de chaque ville ont été identifiés par analyse typologique. La validité et les valeurs-seuils de TT et du ratio TT/H prédictives du RCM ont été définies à partir des courbes ROC (Receiver Operating Characteristics). Le SMet était présent chez 21,5 % et 16,1 % des participants, respectivement à Cotonou et à PAP. La prévalence d’OA était élevée à Cotonou (52,5 %) qu’à PAP (36%), avec une prévalence plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Le profil lipidique sérique était plus athérogène à PAP avec 89,3 % d’HDL-c bas à PAP contre 79,7 % à Cotonou et un ratio CT/HDL-c élevé de 73,4 % à PAP contre 42 % à Cotonou. Les valeurs-seuils spécifiques de TT et du TT/H étaient respectivement 94 cm et 0,59 chez les femmes et 80 cm et 0,50 chez les hommes. Les analyses multivariées de l’OA avec les biomarqueurs de RCM les plus fortement prévalents dans ces deux populations montraient que l’OA était associée à un risque accru de résistance à l’insuline, d’athérogénicité et de tension artérielle élevée et ceci, indépendamment des facteurs socio-économiques et du mode de vie. Deux schémas alimentaires ont émergé, transitionnel et traditionnel, dans chaque ville, mais ceux-ci ne se révélaient pas associés aux biomarqueurs de RCM bien qu’ils soient en lien avec les variables socio-économiques. La présente étude confirme la présence de plusieurs biomarqueurs de RCM chez des sujets apparemment sains. En outre, l’OA est un élément clé du RCM dans ces deux populations. Les seuils actuels de TT devraient être reconsidérés éventuellement à la lumière d’études de plus grande envergure, afin de mieux définir l’OA chez les Noirs africains ou d’origine africaine, ce qui permettra une surveillance épidémiologique plus adéquate des biomarqueurs de RCM.

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Dissertação (mestrado)—Universidade de Brasília, Programa de Pós-Graduação em Ciências da Saúde, 2015.

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International audience

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Background and Purpose—High blood pressure (BP) is associated independently with poor outcome after acute ischemic stroke, although in most analyses “baseline” BP was measured 24 hours or more postictus, and not during the hyperacute period. Methods—Analyses included 1722 patients in hyperacute trials (recruitment 8 hours) from the Virtual Stroke International Stroke Trial Archive (VISTA) Collaboration. Data on BP at enrolment and after 1, 2, 16, 24, 48, and 72 hours, neurological impairment at 7 days (NIHSS), and functional outcome at 90 days (modified Rankin scale) were assessed using logistic regression models, adjusted for confounding variables; results are for 10-mm Hg change in BP. Results—Mean time to enrolment was 3.7 hours (range 1.0 to 7.9). High systolic BP (SBP) was significantly associated with increased neurological impairment (odds ratio, OR 1.06, 95% confidence interval, 95% CI 1.01 to 1.12), and poor functional outcome; odds ratios for both increased with later BP measurements made at up to 24 hours poststroke. Smaller (versus larger) declines in SBP over the first 24 hours were significantly associated with poor NIHSS scores (OR 1.16, 95% CI 1.05 to 1.27) and functional outcome (OR 1.23, 95% CI 1.13 to 1.34). A large variability in SBP was also associated with poor functional outcome. Conclusions—High SBP and large variability in SBP in the hyperacute stages of ischemic stroke are associated with increased neurological impairment and poor functional outcome, as are small falls in SBP over the first 24 hours.

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Introduction: Studies have shown that oxidative stress, found in patients with type 2 diabetes, may be due to changes in the metabolism of minerals, such as magnesium and iron. Data related to compartmentalization of these minerals in diabetes are scarce and controversial. Objective: This study assessed the influence of magnesium on biochemical parameters of iron and oxidative stress in patients with type 2 diabetes. Methods: A case-control study in male and female subjects aged 27-59 years, divided into two groups: type 2 diabetes (n=40) and control (n=48). Intake of magnesium and iron was assessed by three-day food record. Plasma, erythrocyte and urinary levels of magnesium, serum iron, ferritin, total iron binding capacity, fasting glucose, glycated hemoglobin, insulin, creatinine clearance and plasma thiobarbituric acid reactive substances (TBARS) were analyzed. Results and Discussion: Magnesium intake and plasma magnesium were lower in diabetic subjects. There was low urinary magnesium excretion, with no difference between groups. Although normal, the diabetic group had lower serum iron and ferritin concentrations compared to control subjects. Plasma TBARS in diabetic patients was higher than control while creatinine clearance was lower. An inverse correlation between erythrocyte magnesium and serum iron and ferritin was observed in the diabetes group. Conclusions: Diabetes induced hypomagnesemia and this, associated with chronic hyperglycemia, may have enhanced oxidative stress. Erythrocyte magnesium may have contributed to prevent iron overload and worsening of oxidative stress and hyperglycemic status.

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Dissertação de Mestrado Integrado em Medicina Veterinária

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Objectives: To determine the frequency of metabolic syndrome (MS) in patients with menopause, and to compare the incidence of MS between surgical and natural menopause. Methods: This was an observational, longitudinal, descriptive, retrospective, unblinded study of cases seen at the Menopause Clinic of the University Hospital “Dr. José eleuterio González” of the Universidad Autónoma de Nuevo León from March 2009 to December 2011. The frequency of MS was determined based on Adult Treatment Panel III (ATPIII) classiication. Results: at the end of the study, 391 patients were evaluated. The mean age was 50.1 years. We found a frequency of MS of 38.1%, the risk factor most often found was low HDL cholesterol (62.5%), followed by obesity (46.5%), hypercholesterolemia (42.3%), hyperglycemia (11.5%), and hypertension (7.7%). The incidence of natural and surgical menopause was 37.6% vs. 39.2% respectively; however, the result was not statistically signiicant (p = 0.093). Conclusions: Patients with menopause are at increased risk of developing MS. it is important to detect MS early in this of patients, when they have one risk factor to avoid complications which may trigger the syndrome. We recommend screening for MS during perimenopause, in order to detect and try to delay it in a timely manner and recommend primary prevention (diet and exercise), or secondary prevention in cases with one or more risk factors.

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Objectives: To determine the frequency of metabolic syndrome (MS) in patients with menopause, and to compare the incidence of MS between surgical and natural menopause. Methods: This was an observational, longitudinal, descriptive, retrospective, unblinded study of cases seen at the Menopause Clinic of the University Hospital “Dr. José eleuterio González” of the Universidad Autónoma de Nuevo León from March 2009 to December 2011. The frequency of MS was determined based on Adult Treatment Panel III (ATPIII) classiication. Results: at the end of the study, 391 patients were evaluated. The mean age was 50.1 years. We found a frequency of MS of 38.1%, the risk factor most often found was low HDL-cholesterol (62.5%), followed by obesity (46.5%), hypercholesterolemia (42.3%), hyperglycemia (11.5%), and hypertension (7.7%). The incidence of natural and surgical menopause was 37.6% vs. 39.2% respectively; however, the result was not statistically signiicant (p = 0.093). Conclusions: Patients with menopause are at increased risk of developing MS. it is important to detect MS early in this of patients, when they have one risk factor to avoid complications which may trigger the syndrome. We recommend screening for MS during perimenopause, in order to detect and try to delay it in a timely manner and recommend primary prevention (diet and exercise), or secondary prevention in cases with one or more risk factors.

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L’insuffisance rénale chronique (IRC) est caractérisée par de multiples déséquilibres homéostatiques tels que la résistance à l’insuline. Peu d’études se sont intéressées aux mécanismes sous-jacents à cette résistance à l’insuline en IRC. De plus, il est méconnu si cette résistance à l’insuline peut mener au développement d’un diabète de type II chez des patients prédisposés. Dans un modèle d’IRC, le rat Sprague-Dawley (CD) néphrectomisé 5/6e, on observe une corrélation entre la gravité de l’atteinte rénale, évaluée par la créatinine sérique, et l’hyperglycémie, évaluée par la fructosamine sérique (R2 = 0.6982, p < 0.0001). Cependant, cet état hyperglycémique n’est pas observable lors d’une glycémie à jeun. Lors d’un test de tolérance au glucose, on observe une plus grande élévation de la glycémie (AUC 1.25 fois, p < 0.0001) chez le rat atteint d’IRC. Par contre, la sécrétion d’insuline au cours de ce même test n’augmente pas significativement (AUC ≈ 1.30 fois, N.S.) en comparaison aux rats témoins. Malgré une élévation des taux d’insuline en IRC suivant un bolus de glucose, les tissus périphériques ne montrent pas d’augmentation de la captation du glucose sanguin suggérant un défaut d’expression et/ou de fonction des transporteurs de glucose chez ces rats. En effet, on observe une diminution de ces transporteurs dans divers tissus impliqués dans le métabolisme du glucose tel que le foie (≈ 0.60 fois, p < 0.01) et le muscle (GLUT1 0.73 fois, p < 0.05; GLUT4 0.69 fois, p < 0.01). En conséquence, une diminution significative du transport insulinodépendant du glucose est observable dans le muscle des rats atteint d’IRC (≈ 0.63 fois, p < 0.0001). Puisque les muscles sont responsables de la majorité de la captation insulinodépendante du glucose, la diminution de l’expression du GLUT4 pourrait être associée à la résistance à l’insuline observée en IRC. La modulation de l’expression des transporteurs de glucose pourrait être à l’origine de la résistance à l’insuline en IRC. Cela dit, d’autres mécanismes peuvent aussi être impliqués. En dépit de cette importante perturbation du transport du glucose, nous n’avons pas observé de cas de diabète de type II chez le rat CD atteint d’IRC. Dans un modèle de rat atteint d’un syndrome métabolique, le rat Zucker Leprfa/fa, l’IRC provoque une forte hyperglycémie à jeun (1.5 fois, p < 0.0001). De plus, l’IRC chez le rat Zucker provoque une réponse glycémique (AUC 1.80 fois, p < 0.0001) exagérée lors d’un test de tolérance au glucose. Une forte résistance à l’insuline est mesurée au niveau des muscles puisque la dose usuelle d’insuline (2mU/mL) n’est pas suffisante pour stimuler la captation du glucose chez le rat Zucker atteint d’IRC. De plus, une modulation similaire des transporteurs de glucose peut être observée chez ces deux espèces. Par contre, environ 30% (p < 0.001) des rats Zucker atteints d’IRC avaient une glycosurie. L’IRC en soi ne mènerait donc pas au développement d’un diabète de type II. Par contre, lorsqu’une résistance à l’insuline est présente antérieurement au développement d’une IRC, cela pourrait précipiter l’apparition d’un diabète de type II chez ces patients prédisposés.

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L’insuffisance rénale chronique (IRC) est caractérisée par de multiples déséquilibres homéostatiques tels que la résistance à l’insuline. Peu d’études se sont intéressées aux mécanismes sous-jacents à cette résistance à l’insuline en IRC. De plus, il est méconnu si cette résistance à l’insuline peut mener au développement d’un diabète de type II chez des patients prédisposés. Dans un modèle d’IRC, le rat Sprague-Dawley (CD) néphrectomisé 5/6e, on observe une corrélation entre la gravité de l’atteinte rénale, évaluée par la créatinine sérique, et l’hyperglycémie, évaluée par la fructosamine sérique (R2 = 0.6982, p < 0.0001). Cependant, cet état hyperglycémique n’est pas observable lors d’une glycémie à jeun. Lors d’un test de tolérance au glucose, on observe une plus grande élévation de la glycémie (AUC 1.25 fois, p < 0.0001) chez le rat atteint d’IRC. Par contre, la sécrétion d’insuline au cours de ce même test n’augmente pas significativement (AUC ≈ 1.30 fois, N.S.) en comparaison aux rats témoins. Malgré une élévation des taux d’insuline en IRC suivant un bolus de glucose, les tissus périphériques ne montrent pas d’augmentation de la captation du glucose sanguin suggérant un défaut d’expression et/ou de fonction des transporteurs de glucose chez ces rats. En effet, on observe une diminution de ces transporteurs dans divers tissus impliqués dans le métabolisme du glucose tel que le foie (≈ 0.60 fois, p < 0.01) et le muscle (GLUT1 0.73 fois, p < 0.05; GLUT4 0.69 fois, p < 0.01). En conséquence, une diminution significative du transport insulinodépendant du glucose est observable dans le muscle des rats atteint d’IRC (≈ 0.63 fois, p < 0.0001). Puisque les muscles sont responsables de la majorité de la captation insulinodépendante du glucose, la diminution de l’expression du GLUT4 pourrait être associée à la résistance à l’insuline observée en IRC. La modulation de l’expression des transporteurs de glucose pourrait être à l’origine de la résistance à l’insuline en IRC. Cela dit, d’autres mécanismes peuvent aussi être impliqués. En dépit de cette importante perturbation du transport du glucose, nous n’avons pas observé de cas de diabète de type II chez le rat CD atteint d’IRC. Dans un modèle de rat atteint d’un syndrome métabolique, le rat Zucker Leprfa/fa, l’IRC provoque une forte hyperglycémie à jeun (1.5 fois, p < 0.0001). De plus, l’IRC chez le rat Zucker provoque une réponse glycémique (AUC 1.80 fois, p < 0.0001) exagérée lors d’un test de tolérance au glucose. Une forte résistance à l’insuline est mesurée au niveau des muscles puisque la dose usuelle d’insuline (2mU/mL) n’est pas suffisante pour stimuler la captation du glucose chez le rat Zucker atteint d’IRC. De plus, une modulation similaire des transporteurs de glucose peut être observée chez ces deux espèces. Par contre, environ 30% (p < 0.001) des rats Zucker atteints d’IRC avaient une glycosurie. L’IRC en soi ne mènerait donc pas au développement d’un diabète de type II. Par contre, lorsqu’une résistance à l’insuline est présente antérieurement au développement d’une IRC, cela pourrait précipiter l’apparition d’un diabète de type II chez ces patients prédisposés.