765 resultados para POST-TRAUMATIC STRESS DISORDER
Resumo:
La dysfonction endothéliale vasculaire constitue un marqueur précoce des maladies cardiovasculaires car l’endothélium est l’une des premières cibles des facteurs de risque cardiovasculaire. La présence d'un stress chronique engendré par les facteurs de risque cardiovasculaire sollicite les mécanismes de défense endogènes, tels que les enzymes antioxydantes, qui servent au maintien de la fonction endothéliale. L’environnement vasculaire auquel l’endothélium est exposé a un effet direct sur son fonctionnement à long terme. Certaines habitudes de vie sont ainsi associées à une bonne santé cardiovasculaire. Par exemple, la diète méditerranéenne et/ou la pratique régulière de l’exercice physique aident à maintenir une fonction endothéliale adéquate et à réduire l’incidence des maladies cardiovasculaires. D'autre part, certains gènes clés, comme le gène suppresseur de tumeurs p53, régulent plusieurs voies métaboliques importantes pour préserver l’intégrité des cellules endothéliales. Nous posons l’hypothèse que l’environnement vasculaire post-natal influence la mise en place de mécanismes de défenses endogènes tels que les enzymes antioxydantes afin de faire face à des stress plus tard dans la vie. Notre objectif global était d’évaluer les impacts d’interventions post-natales bénéfiques et d’une diminution endogène du gène suppresseur de tumeurs p53, sur la fonction endothéliale vasculaire et sur sa capacité à faire face à un stress métabolique. Dans une première étude, nous avons soumis des souris saines C57Bl/6 dès leur sevrage et jusqu’à l’âge de 9 mois, à un programme d’exercice physique volontaire (course dans une roue) ou à un antioxydant (catéchine), comparé à un groupe de souris sédentaires et sans antioxydant. Puis les interventions ont été stoppées et une diète riche en gras a été introduite, ou non, pour une période de 3 mois; les souris ont été sacrifiées à l'âge de 9 ou 12 mois. Nous avons observé que l’exercice a protégé les cellules endothéliales des effets délétères induits par la diète riche en gras en préservant la fonction endothéliale par le maintien d’un profil rédox sain et en évitant la hausse de l’inflammation. La catéchine a maintenu la fonction endothéliale aortique, mais n’a pas prévenu le profil inflammatoire en présence de la diète riche en gras. Finalement, chez les souris sédentaires, la fonction endothéliale a été détériorée en présence de la diète riche en gras, sans indice d’inflammation vasculaire. Dans une seconde étude, des souris partiellement déficientes en p53 (p53+/-) et contrôles C57Bl/6 ont été exposées à la même diète riche en gras à partir de 3 mois et ce jusqu’à l’âge de 6 mois. Notre raisonnement était basé sur la démonstration que p53 est un régulateur de l’expression des enzymes antioxydantes in vitro. Chez les souris p53+/-, les cellules endothéliales ont été protégées du stress induit par l’hypercholestérolémie engendrée par la diète riche en gras. Cependant, chez les souris p53+/- cette protection pourrait être secondaire à un métabolisme accru des acides biliaires, qui en prévenant la hausse de cholestérol, protègerait indirectement l'endothélium. Nous avons donc pu démontrer l’importance de l’environnement vasculaire sur la fonction endothéliale. La diète riche en gras a stimulé certains mécanismes de défense vasculaires tels que la voie des EDHF et la superoxyde dismutase afin de maintenir la fonction endothéliale malgré les conditions pro-athérosclérotiques. Nous avons observé que l’exercice et la catéchine influencent différemment l’endothélium malgré leurs capacités antioxydantes. Ces études soulignent la sensibilité de l’endothélium aux changements dans l’environnement vasculaire. En accord avec le vieillissement de la population et la progression des maladies cardiovasculaires, la proportion de personnes ayant une dysfonction endothéliale augmente. Ainsi, une meilleure compréhension des mécanismes ou d’interventions qui permettent le maintien de la fonction endothéliale à long terme s’avère utile.
Resumo:
Plusieurs études ont montré que les maladies cardiovasculaires constituent un risque majeur de développement du trouble dépressif chez l’homme. Plus précisément, à la suite d’un infarctus du myocarde, 15 à 30 % des patients développent une dépression majeure dans les 6 à 8 mois suivant l’évènement cardiaque. Dans un modèle d’infarctus du myocarde chez le rat, développé dans notre laboratoire, nous avons noté la présence de comportements compatibles avec une dépression, deux semaines après l’infarctus. Nous avons également détecté des cellules apoptotiques dans le système limbique dès les premières minutes de reperfusion, nombre qui atteint son apogée à 3 jours de reperfusion. Nous avions émis l’hypothèse que l’apoptose que l’on observe dans le système limbique serait reliée à la réponse inflammatoire induite par l’infarctus du myocarde. Les comportements reliés à de la dépression ont été prévenus par l’administration d’un inhibiteur de la synthèse des cytokines pro-inflammatoires, la pentoxifylline, le célécoxib, un inhibiteur de la cyclooxygenase-2, par des probiotiques ainsi que par différents antidépresseurs. Les résultats des deux premières études de cette thèse montrent que la desvenlafaxine, un Inhibiteur de la recapture de la sérotonine et noradrénaline (IRSN) prévient les comportements dépressifs tout en diminuant l’apoptose à 3 jours post-infarctus dans le système limbique. Les comportements similaires à ceux d’une dépression que présentent les rats deux semaines après l’évènement cardiaque sont encore présents à 4 mois post-infarctus, si aucun traitement n’est entrepris. De plus, ces animaux développent des troubles d’apprentissage que la desvenlafaxine peut prévenir, et ceci même si le traitement n’est présent que pendant les 2 premières semaines post-infarctus. Dans la troisième étude de cette thèse, nous avons voulu savoir si le nerf vague était impliqué dans les effets bénéfiques de deux probiotiques sur l’apoptose dans le système limbique après un infarctus du myocarde. Nos résultats ont démontré que les probiotiques réduisent l’apoptose dans le système limbique après un infarctus du myocarde, mais que cet effet est perdu en présence d’une vagotomie. Les résultats obtenus démontrent que l’infarctus du myocarde induit une mort par apoptose dans le système limbique de même que des comportements dépressifs et des problèmes d’apprentissage à long terme. Ces problèmes peuvent être diminués par un traitement à la desvenlafaxine, et ceci même si le traitement n’est présent que pour les deux premières semaines post-infarctus. Finalement, nous avons observé que les probiotiques avaient des effets bénéfiques sur l’apoptose dans le système limbique par un mécanisme impliquant le nerf vague. En conclusion, plusieurs interventions différentes sont efficaces pour limiter les conséquences de l’infarctus du myocarde sur le système limbique et un traitement court est efficace pour prévenir les problèmes à plus long terme.
Resumo:
Le trouble d’anxiété de séparation (TAS) est le trouble anxieux le plus prévalent chez les enfants. Il apparaît tôt et entraîne plusieurs conséquences négatives. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) a été reconnue efficace pour traiter les troubles anxieux. Toutefois, peu d’études ont vérifié son efficacité pour le traitement spécifique du TAS et très peu en ont examiné l’effet auprès d’enfants de moins de 7 ans. Les quelques interventions étudiées visant les moins de 7 ans ont en commun d’inclure le parent dans le traitement ou de l’offrir directement à celui-ci. L’objectif principal de cette thèse est de vérifier l’efficacité d’un programme d’entraînement parental de type TCC, adapté pour les parents d’enfants de 4 à 7 ans souffrant de TAS. Cette étude vise également deux objectifs spécifiques : observer la fluctuation des symptômes de TAS de l’enfant pendant le traitement et examiner l’impact du programme sur les variables parentales. Un devis à cas unique à niveaux de base multiples a été utilisé. Six familles ont pris part à l’étude. Des entrevues semi-structurées, des questionnaires auto-administrés et des calepins d’auto-observations quotidiennes ont été utilisés auprès des parents pour mesurer les symptômes anxieux des enfants, leurs pratiques parentales, le stress parental et leurs symptômes anxieux et dépressifs. Des questionnaires sur les difficultés de l’enfant incluant l’anxiété ont aussi été envoyés à l’éducatrice ou à l’enseignante. Tous les questionnaires ont été administrés aux trois temps de mesure (prétraitement, post-traitement et relance 3 mois). Les calepins d’auto-observations ont été remplis quotidiennement durant le niveau de base, pour toute la durée de l’intervention et pendant une à deux semaines à la relance. Les résultats de l’étude indiquent que cinq enfants sur six ne répondent plus au diagnostic de TAS suite au traitement ainsi que trois mois plus tard. Les résultats des calepins d’auto-observations montrent une amélioration claire des manifestations principales de TAS pour la moitié des enfants et plus mitigée pour l’autre moitié, de même qu’une amélioration systématique de la fréquence hebdomadaire totale de manifestations de TAS suite à l’intervention pour quatre enfants. Les résultats aux questionnaires remplis par les parents montrent une amélioration des symptômes d’anxiété et de TAS chez quatre enfants au post-test et/ou à la relance, tandis que les questionnaires de l’éducatrice (ou enseignante) suggèrent que les symptômes anxieux des enfants se manifestaient peu dans leur milieu scolaire ou de garde. L’impact du programme sur le stress parental et les pratiques parentales est également mitigé. Ces résultats suggèrent que le Programme d’entraînement parental pour les enfants souffrant d’anxiété de séparation (PEP-AS) est efficace pour réduire les symptômes de TAS chez les enfants d’âge préscolaire ou en début de parcours scolaire et appuient la pertinence d’offrir le traitement aux parents et d’inclure un volet relationnel. D’autres études seront cependant nécessaires pour répliquer ces résultats auprès d’un plus vaste échantillon. Il serait également intéressant de vérifier les effets indépendants des différentes composantes du traitement et d’évaluer les effets du programme sur davantage de pratiques parentales associées spécifiquement à l’anxiété.
Resumo:
L’étude de la sexualité dans le contexte des maladies neurologiques est un domaine émergent qui nous permet de mieux comprendre les corrélats cérébraux et neurocomportementaux de divers aspects de la sexualité. Les changements au sujet de la sexualité sont fréquents à la suite de troubles neurologiques tels que les blessures de la moelle épinière, la sclérose en plaques, l’accident vasculaire cérébral, l'épilepsie et les traumatismes craniocérébraux (TCC). Compte tenu de la complexité de la sexualité après un TCC, celle-ci doit être analysée à partir d'une perspective biopsychosociale qui comprend trois facteurs interdépendants : a) les facteurs neuropsychologiques et psychologiques, b) les variables médicales et physiques, et c) les facteurs relationnels. L’objectif de cette thèse était d’étudier certains éléments de la sexualité auprès de personnes ayant subi un TCC afin de fournir des preuves empiriques pour contribuer à la validation d’une perspective biopsychosociale de la sexualité après un TCC. Trois études quantitatives originales ont été effectuées auprès de personnes ayant subi un TCC léger, modéré ou grave et ayant reçu des services de réadaptation post-TCC, et d’un groupe de témoins en bonne santé, tous vivant dans la communauté. Les groupes étaient comparables en ce qui concerne l’âge, le sexe, le nombre d’années de scolarité, le statut d’emploi et relationnel, et le revenu annuel. Les variables ciblant la sexualité, incluses dans cette thèse, étaient la qualité de vie sexuelle, le comportement sexuel à risque, et la sociosexualité (p. ex., les différences individuelles en ce qui concerne la volonté d’une personne à avoir des relations sexuelles sans engagement). Les variables neuropsychologiques et psychologiques incluaient les fonctions exécutives, la dépression et l’anxiété. Les aspects médicaux et physiques englobaient les symptômes postcommotionnels. Les facteurs relationnels comprenaient les attitudes envers l'infidélité. Les résultats démontrent que par rapport aux témoins en santé, les individus avec un TCC ont montré une diminution de la qualité de vie sexuelle, alors que les groupes étaient comparables sur le plan du comportement sexuel à risque, de la sociosexualité et des attitudes envers l'infidélité. Par ailleurs, les résultats ont montré une différence entre les hommes et les femmes sur le plan de la sociosexualité (p. ex., plus restrictive chez la femme). Chez les personnes ayant subi un TCC, une faible qualité de vie sexuelle était significativement associée à un nombre élevé de symptômes postcommotionnels, un comportement sexuel plus à risque corrélait avec une plus grande fréquence de symptômes dysexécutifs, et une plus faible acceptation de l'infidélité était liée à une sociosexualité moins restrictive. Les résultats de ces trois études soutiennent une perspective biopsychosociale de la sexualité après le TCC. Elles apportent des connaissances nouvelles en ce qui a trait aux domaines de la sexualité qui peuvent être touchés après un TCC, ainsi qu’à certaines variables neuropsychologiques et psychologiques, médicales et physiques, et relationnelles qui sont associées à ces changements. Les implications théoriques, ainsi que pour la pratique clinique et la réadaptation sont discutées. Les limitations des études sont présentées et des recommandations pour la recherche sont proposées. Le modèle biopsychosocial peut être utilisé comme une référence pour guider la recherche future dans ce domaine. D’autres études sur la sexualité et le développement d'interventions multidisciplinaires dans ce domaine pour les personnes TCC sont nécessaires.
Resumo:
L’encéphalopathie hépatique (EH) est une complication neuropsychiatrique de la maladie de foie telle que la cirrhose, caractérisée par des dysfonctions cognitives et motrices. Le seul traitement curatif est la transplantation hépatique (TH). Historiquement, l’EH est considérée comme un désordre métabolique réversible et il est attendu qu’il soit résolu suivant la TH. Cependant, il a été démontré que des complications neurologiques persistent chez 47% des patients transplantés. La TH est une opération chirurgicale complexe accompagnée de stress péri-opératoire telle que la perte sanguine et l’hypotension. L’hypothèse de ce projet d’étude est que l’EH minimale (EHm) rend le cerveau plus susceptible à une perte neuronale suite à une insulte hypotensive. Nous avons donc caractérisé un modèle d’hypotension chez des rats cirrhotiques avec ligation de la voie biliaire (BDL) dans lequel une hypovolémie de l’artère fémorale a été faite. Avec ce modèle, nous avons étudié l’impact de différentes pressions sanguines de 120 minutes sur le compte neuronal. Nos résultats démontrent que les BDL hypotendus à une pression artérielle moyenne de 60 mmHg et 30 mmHg ont une diminution du compte neuronal et que les neurones mourraient par apoptose (observée par la présence de caspase-3 clivée). Nous avons également déterminé que le flot sanguin cérébral était altéré chez les rats cirrhotiques BDL. Le second objectif était d’évaluer si le traitement de l’EHm par l’ornithine phénylacétate (OP) permettait d’éviter la perte neuronale chez les BDL hypotendus. Nos résultats ont démontrés que l’OP permettait de partiellement rétablir les fonctions cognitives chez les rats BDL. De plus, les rats BDL traités avec l’OP peuvent éviter la mort neuronale. Cependant, le processus apoptotique est toujours enclenché. Ce résultat suggère la possibilité de mort cellulaire retardée par l’OP. Ces résultats suggèrent que les patients cirrhotiques avec EHm sont plus susceptibles à une mort neuronale induite par hypotension. La combinaison de l’EHm et l’hypotension permet d’expliquer les complications neurologiques rencontrées chez certains patients. Le diagnostic et le traitement de ce syndrome doit donc être fait chez les patients cirrhotiques pour éviter ces complications post-TH.
Resumo:
Le cancer de l’ovaire (COv) est le cancer gynécologique le plus létal chez la femme et les traitements existants, chirurgie et chimiothérapie, ont peu évolué au cours des dernières décennies. Nous proposons que la compréhension des différents destins cellulaires tels que la sénescence que peuvent choisir les cellules du cancer de l’ovaire en réponse à la chimiothérapie pourrait conduire à de nouvelles opportunités thérapeutiques. La sénescence cellulaire a été largement associée à l’activité de la protéine TP53, qui est mutée dans plus de 90% des cas de cancer de l’ovaire séreux de haut grade (COv-SHG), la forme la plus commune de la maladie. Dans nos travaux, à partir d’échantillons dérivés de patientes, nous montrons que les cultures primaires du cancer de l’ovaire séreux de haut grade exposées au stress ou à des drogues utilisées en chimiothérapie entrent en senescence grâce à l’activité d’un isoforme du gène CDKN2A (p16INK4A). Dans ces cellules, nous avons évalué les caractéristiques fondamentales de la sénescence cellulaire tels que les altérations morphologiques, l’activité béta galactosidase associée à la sénescence, les dommages à l’ADN, l’arrêt du cycle cellulaire et le phénotype sécrétoire associé à la sénescence. En utilisant des micromatrices tissulaires construites à partir d’échantillons humains de COv-SHG pré- et post-chimiothérapie, accompagnées de leurs données cliniques, nous avons quantifié des marqueurs de sénescence incluant une diminution de la prolifération cellulaire quelques semaines après chimiothérapie. De façon intéressante, l’expression de p16INK4A dans les échantillons de COv-SHG prétraitement corrèle avec une survie prolongée des patientes suite au traitement. Ceci suggère ainsi pour la première fois un impact biologique bénéfique pour la présence de cellules cancéreuses qui sont capable d’activer la sénescence, particulièrement pour le traitement du cancer de l’ovaire. Dans le but de complémenter les thérapies actuelles avec des approches de manipulation pharmacologique de la sénescence, nos résultats suggèrent qu’il serait important de déterminer l’impact positif ou négatif de la sénescence induite par la thérapie sur la progression de la maladie et la survie, pour chaque type de cancer de façon indépendante.
Resumo:
L’acceptabilité d’un décès lors d’une simulation médicale reste débattue mais il existe peu de données sur la perspective des apprenants. Des médecins résidents ont effectué une pratique de code et ont rempli un questionnaire pré et post-simulation. Ils ont été exposés à deux scénarios où un bébé naissait sans signe de vie: 1. Nouveau-né ne répondant pas aux manœuvres de réanimation (DCD); 2. Nouveau-né s’améliorant avec une réanimation adéquate (REA). Les performances étaient évaluées à l’aide de la grille standardisée du Programme de Réanimation Néonatale. Le stress objectif (cortisol salivaire) et subjectif a été mesuré après le code. La rétroaction («feedback»), individuelle et en groupe, fut analysée à l’aide de méthodologies qualitatives. 59/62 apprenants ont répondu au questionnaire et 42 ont participé à la simulation. Tous les résidents trouvent les simulations bénéfiques et souhaitent y être exposés davantage. Le type et l’ordre des scénarios n’ont pas eu d’impact sur la performance. Un seul résident a interrompu les manœuvres de réanimation après 10 minutes d’asystolie, tel que recommandé, et 31% ont poursuivi après 20 minutes. Les participants trouvaient le scénario DCD plus stressant. Les niveaux de cortisol salivaire ont augmenté après les simulations (p<0.001) et ce, pour les deux scénarios. Cette augmentation était indépendante du scénario (p=0.06) et n’était pas associée à la performance. Les réponses à la question « Comment a été votre expérience? », ont permis d’identifier deux thèmes: 1. Le mannequin ne meurt pas en simulation médicale; 2. Le décès lors de la simulation signifie une réanimation inadéquate. Le décès lors d’une pratique de code est stressant, mais n’interfère pas avec la performance des soignants. Les apprenants trouvent cet exercice acceptable et bénéfique à leur pratique future.
Resumo:
Parkinson’s disease is a chronic progressive neurodegenerative disorder characterized by the selective loss of dopaminergic neurons in the SNpc resulting in severe motor impairments. Serotonergic system plays an important regulatory role in the pathophysiology of PD in rats, the evaluation of which provides valuable insight on the underlying mechanisms of motor, cognitive and memory deficits in PD. We observed a decrease in 5-HT content in the brain regions of 6-OHDA infused rat compared to control. The decreased 5-HT content resulted in a decrease of total 5-HT, 5-HT2A receptors and 5-HTT function and an increase of 5-HT2C receptor function. 5-HT receptor subtypes - 5-HT2A and 5-HT2C receptors have differential regulatory role on the modulation of DA neurotransmission in different brain regions during PD. Our observation of impaired serotonergic neurotransmission in SNpc, corpus striatum, cerebral cortex, hippocampus, cerebellum and brain stem demonstrate that although PD primarily results from neurodegeneration in the SNpc, the associated neurochemical changes in other areas of the brain significantly contributes to the different motor and non motor symptoms of PD. The antioxidant enzymes – SOD, CAT and GPx showed significant down regulation which indicates increased oxidative damage resulting in neurodegeneration. We also observed an increase in the level of lipid peroxidation. Reduced expression of anti-apoptotic Akt and enhanced expression of NF-B resulting from oxidative stress caused an activation of caspase-8 thus leading the cells to neurodegeneration by apoptosis. BMC administration in combination with 5-HT and GABA to PD rats showed reversal of the impaired serotonergic neurotransmission and oxidative stress mediated apoptosis. The transplanted BMC expressed NeuN confirming that 5-HT and GABA induced the differentiation and proliferation of BMC to neurons in the SNpc along with an increase in DA content and an enhanced expression of TH. Neurotrophic factors – BDNF and GDNF rendered neuroprotective effects accompanied by improvement in behavioural deficits indicating a significant reversal of altered dopaminergic and serotonergic neurotransmission in PD. The restorative and neuroprotective effects of BMC in combination with 5-HT and GABA are of immense therapeutic significance in the clinical management of PD.
Resumo:
Influence of acute salinity stress on the immunological and physiological response of Penaeus monodon to white spot syndrome virus (WSSV) infection was analysed. P. monodon maintained at 15‰ were subjected to acute salinity changes to 0‰ and 35‰ in 7 h and then challenged orally with WSSV. Immune variables viz., total haemocyte count, phenol oxidase activity (PO), nitroblue tetrazolium salt (NBT) reduction, alkaline phosphatase activity (ALP), acid phosphatase activity (ACP) and metabolic variables viz., total protein, total carbohydrates, total free amino acids (TFAA), total lipids, glucose and cholesterol were determined soon after salinity change and on post challenge days 2 (PCD2) and 5 (PCD5). Acute salinity change induced an increase in metabolic variables in shrimps at 35‰ except TFAA. Immune variables reduced significantly (Pb0.05) in shrimps subjected to salinity stress with the exception of ALP and PO at 35‰ and the reduction was found to be more at 0‰. Better performance of metabolic and immune variables in general could be observed in shrimps maintained at 15‰ that showed significantly higher post challenge survival following infection compared to those under salinity stress. Stress was found to be higher in shrimps subjected to salinity change to lower level (0‰) than to higher level (35‰) as being evidenced by the better immune response and survival at 35‰. THC (Pb0.001), ALP (Pb0.01) and PO (Pb0.05) that together explained a greater percentage of variability in survival rate, could be proposed as the most potential health indicators in shrimp haemolymph. It can be concluded from the study that acute salinity stress induces alterations in the haemolymph metabolic and immune variables of P. monodon affecting the immunocompetence and increasing susceptibility to WSSV, particularly at low salinity stress conditions
Resumo:
La presente revisión de la literatura tiene el objetivo de identificar las intervenciones psicológicas pre y postquirúrgicas para pacientes con amputación no traumática. Se identifica que las amputaciones por artropatía diabética son más frecuentes que las causadas por otras enfermedades aunque las amputaciones por cáncer, arterioesclerosis e infección también son prevalentes. La amputación es un evento altamente significativo en el sujeto y demanda un costoso reajuste que se ve influenciado por variables sociodemográficas y que tiene consecuencias psicosociales que requieren de la atención y acompañamiento de un equipo interdisciplinario. En la fase preoperatoria, al manifestarse ansiedad y temores subjetivos con respecto la amputación, las intervenciones se dirigen a favorecer la verbalización e identificación de recursos. En la fase postoperatoria se acompaña el proceso de adaptación y rehabilitación con el manejo de las consecuencias psicosociales más demandantes para el sujeto. La terapia cognitivo conductual en el proceso postoperatorio es la más frecuentemente utilizada.
Resumo:
This paper considers how environmental threat may contribute to the child's use of avoidant strategies to regulate negative emotions, and how this may interact with high emotional reactivity to create vulnerability to conduct disorder symptoms. We report a study based on the hypothesis that interpreting others' behaviours in terms of their motives and emotions - using the intentional stance - promotes effective social action, but may lead to fear in threatful situations, and that inhibiting the intentional stance may reduce fear but promote conduct disorder symptoms. We assessed 5-year-olds' use of the intentional stance with an intentionality scale, contrasting high and low threat doll play scenarios. In a sample of 47 children of mothers with post-natal depression ( PND) and 35 controls, children rated as securely attached with their mothers at the age of 18 months were better able to preserve the intentional stance than insecure children in high threat scenarios, but not in low threat scenarios. Girls had higher intentionality scores than boys across all scenarios. Only intentionality in the high threat scenario was associated with teacher-rated conduct disorder symptoms, and only in the children of women with PND. Intentionality mediated the associations between attachment security and gender and conduct disorder symptoms in the PND group.
Resumo:
Background: The aim of this study was to evaluate stimulant medication response following a single dose of methylphenidate (MPH) in children and young people with hyperkinetic disorder using infrared motion analysis combined with a continuous performance task (QbTest system) as objective measures. The hypothesis was put forward that a moderate testdose of stimulant medication could determine a robust treatment response, partial response and non-response in relation to activity, attention and impulse control measures. Methods: The study included 44 children and young people between the ages of 7-18 years with a diagnosis of hyperkinetic disorder (F90 & F90.1). A single dose-protocol incorporated the time course effects of both immediate release MPH and extended release MPH (Concerta XL, Equasym XL) to determine comparable peak efficacy periods post intake. Results: A robust treatment response with objective measures reverting to the population mean was found in 37 participants (84%). Three participants (7%) demonstrated a partial response to MPH and four participants (9%) were determined as non-responders due to deteriorating activity measures together with no improvements in attention and impulse control measures. Conclusion: Objective measures provide early into prescribing the opportunity to measure treatment response and monitor adverse reactions to stimulant medication. Most treatment responders demonstrated an effective response to MPH on a moderate testdose facilitating a swift and more optimal titration process.
Resumo:
Parental emotional distress, particularly high maternal anxiety, is one of the most consistent predictors of child anxiety treatment outcome. In order to identify the cognitive, affective and behavioural parenting characteristics of mothers of children with anxiety disorders who themselves have an anxiety disorder, we assessed the expectations and appraisals of 88 mothers of anxious children (44 not anxious (NONANX) and 44 with a current anxiety disorder (ANX)) before and after interacting with their 7-12 year old children. There were no observed differences in anxiety and avoidance among children of ANX and NONANX mothers, but, compared to NONANX mothers, ANX mothers held more negative expectations and differed on observations of intrusiveness, expressed anxiety, warmth and the quality of the relationship. Associations were moderated by the degree to which children expressed anxiety during the tasks. Maternal reported negative emotions during the task significantly mediated the association between maternal anxiety status and the observed quality of the relationship. These findings suggest that maternal anxiety disorder is associated with reduced tolerance of children’s negative emotions. This may interfere with the maintenance of a positive, supportive mother-child interaction under conditions of stress, and as such impede optimum treatment outcomes. The findings identify potential cognitive, affective and behavioural targets to improve treatment outcomes for children with anxiety disorders in the context of a current maternal anxiety disorder.
Resumo:
Background Psychophysiological theories suggest that individuals with anxiety disorders may evidence inflexibility in their autonomic activity at rest and when responding to stressors. In addition, theories of social anxiety disorder, in particular, highlight the importance of physical symptoms. Research on autonomic activity in childhood (social) anxiety disorders, however, is scarce and has produced inconsistent findings, possibly because of methodological limitations. Method The present study aimed to account for limitations of previous studies and measured respiratory sinus arrhythmia (RSA) and heart rate (HR) using Actiheart heart rate monitors and software (Version 4) during rest and in response to a social and a non-social stressor in 60 anxious (30 socially anxious and 30 ‘other’ anxious), and 30 nonanxious sex-and age-matched 7–12 year olds. In addition, the effect of state anxiety during the tasks was explored. Results No group differences at rest or in response to stress were found. Importantly, however, with increases in state anxiety, all children, regardless of their anxiety diagnoses showed less autonomic responding (i.e., less change in HR and RSA from baseline in response to task) and took longer to recover once the stressor had passed. Limitations This study focused primarily on parasympathetic arousal and lacked measures of sympathetic arousal. Conclusion The findings suggest that childhood anxiety disorders may not be characterized by inflexible autonomic responding, and that previous findings to the contrary may have been the result of differences in subjective anxiety between anxious and nonanxious groups during the tasks, rather than a function of chronic autonomic dysregulation.
Resumo:
Background Cognitive–behavioural therapy (CBT) for childhood anxiety disorders is associated with modest outcomes in the context of parental anxiety disorder. Objectives This study evaluated whether or not the outcome of CBT for children with anxiety disorders in the context of maternal anxiety disorders is improved by the addition of (i) treatment of maternal anxiety disorders, or (ii) treatment focused on maternal responses. The incremental cost-effectiveness of the additional treatments was also evaluated. Design Participants were randomised to receive (i) child cognitive–behavioural therapy (CCBT); (ii) CCBT with CBT to target maternal anxiety disorders [CCBT + maternal cognitive–behavioural therapy (MCBT)]; or (iii) CCBT with an intervention to target mother–child interactions (MCIs) (CCBT + MCI). Setting A NHS university clinic in Berkshire, UK. Participants Two hundred and eleven children with a primary anxiety disorder, whose mothers also had an anxiety disorder. Interventions All families received eight sessions of individual CCBT. Mothers in the CCBT + MCBT arm also received eight sessions of CBT targeting their own anxiety disorders. Mothers in the MCI arm received 10 sessions targeting maternal parenting cognitions and behaviours. Non-specific interventions were delivered to balance groups for therapist contact. Main outcome measures Primary clinical outcomes were the child’s primary anxiety disorder status and degree of improvement at the end of treatment. Follow-up assessments were conducted at 6 and 12 months. Outcomes in the economic analyses were identified and measured using estimated quality-adjusted life-years (QALYs). QALYS were combined with treatment, health and social care costs and presented within an incremental cost–utility analysis framework with associated uncertainty. Results MCBT was associated with significant short-term improvement in maternal anxiety; however, after children had received CCBT, group differences were no longer apparent. CCBT + MCI was associated with a reduction in maternal overinvolvement and more confident expectations of the child. However, neither CCBT + MCBT nor CCBT + MCI conferred a significant post-treatment benefit over CCBT in terms of child anxiety disorder diagnoses [adjusted risk ratio (RR) 1.18, 95% confidence interval (CI) 0.87 to 1.62, p = 0.29; adjusted RR CCBT + MCI vs. control: adjusted RR 1.22, 95% CI 0.90 to 1.67, p = 0.20, respectively] or global improvement ratings (adjusted RR 1.25, 95% CI 1.00 to 1.59, p = 0.05; adjusted RR 1.20, 95% CI 0.95 to 1.53, p = 0.13). CCBT + MCI outperformed CCBT on some secondary outcome measures. Furthermore, primary economic analyses suggested that, at commonly accepted thresholds of cost-effectiveness, the probability that CCBT + MCI will be cost-effective in comparison with CCBT (plus non-specific interventions) is about 75%. Conclusions Good outcomes were achieved for children and their mothers across treatment conditions. There was no evidence of a benefit to child outcome of supplementing CCBT with either intervention focusing on maternal anxiety disorder or maternal cognitions and behaviours. However, supplementing CCBT with treatment that targeted maternal cognitions and behaviours represented a cost-effective use of resources, although the high percentage of missing data on some economic variables is a shortcoming. Future work should consider whether or not effects of the adjunct interventions are enhanced in particular contexts. The economic findings highlight the utility of considering the use of a broad range of services when evaluating interventions with this client group. Trial registration Current Controlled Trials ISRCTN19762288. Funding This trial was funded by the Medical Research Council (MRC) and Berkshire Healthcare Foundation Trust and managed by the National Institute for Health Research (NIHR) on behalf of the MRC–NIHR partnership (09/800/17) and will be published in full in Health Technology Assessment; Vol. 19, No. 38.