The Iowa State Capitol Grounds 1913 Extension and Reconstruction Project, October 2012

The Capitol grounds have been evolving through planned and unplanned actions for more than 150 years. The 1857 Constitutio established Des Moines as the capital. The commissioners appointed to choose a site decided on land donated by Wilson Alexander Scott and Harrison Lyon. Located on the east side of the Des Moines River, on a gently rising hill, the site for the Iowa State Capitol began with fewer than 10 acres. The Old Brick Capitol was built in the center of that 10-acre plot, and the area to the north was used as a public park until work began on the present day Capitol. In 1884, the two-year process of moving from the Old Brick Capitol to the new Capitol began. The state commissioned John Weidenman to design the first formal decoration of the grounds. Weidenman’s plans for the west approach to the Capitol included planting statues, and walkways. The State held some additional land but not necessarily land adjacent to the Capitol. In 1909, legislation was passed, and in 1913, the Thirty-Fifth General Assembly enacted controversial legislation to acquire additional land. A commission was formed to locate a purposed monument honoring the long-serving U.S. Senator William B. Allison. E.L. Masqueray was hired as the architect expert focusing on the selection of a proper site for the proposed Allison Memorial. Masqueray’s plan detailed the placement of buildings and potential monuments. Growth of the Capitol Complex, as known today, began.

L'analyse économique face à l'épuisement des ressources naturelles, de William Stanley Jevons à Harold Hotelling (1865-1931) : le cas de énergies fossiles

L'épuisement des énergies fossiles est un thème d'actualité dont les prémices datent, selon l'opinion courante, des années 1970 et du premier choc pétrolier. En réalité, c'est une préoccupation plus ancienne, intimement liée à l'ère industrielle. Dans la deuxième partie du XIXème siècle, les économistes se sont penchés sur la question de l'épuisement des minerais, 'objet non identifié' jusqu'alors et nécessitant la mise sur pied de nouveaux outils d'analyse (effet-rebond chez Jevons, rente minière chez Marshall-Einaudi notamment). Avec le progrès des techniques et l'apparition de nouvelles énergies (pétrole, hydro-électricité), leurs craintes de déclin industriel se sont progressivement dissipées dans les années 1910 et 1920. Mais ces évolutions tenant à l'histoire des faits ne sont pas les seules à considérer. Des facteurs internes à la discipline économique, comme l'émergence du marginalisme dans les années 1870 et de la théorie de l'épargne et du capital dans les années 1890, ont aussi changé le regard des économistes sur la question de l'épuisement des ressources. Pourquoi ? Comment ? Quels enseignements peut-on en tirer pour les défis environnementaux d'aujourd'hui ? Voilà les questions qui sont traitées dans ce travail de thèse.

Réunion et désunions autour du cinéma-vérité : le MIPE-TV 1963 de Lyon

Au début des années 1960, les documentaristes Jean Rouch, Mario Ruspoli, Richard Leacock, Robert Drew et Michel Brault se réclament d'une proximité inédite avec le réel filmé et oeuvrent activement à la création de nouvelles caméras légères et synchrones: c'est le temps du « cinéma-vérité » qui déchaîne en France de vives polémiques. En mars 1963, constructeurs d'appareils, cinéastes et journalistes sont invités par Pierre Schaeffer à discuter de ces questions lors des Journées d'Etudes du MIPE-TV. Cette manifestation, moment nodal du « cinéma-vérité », est l'occasion de se réunir autour des nouvelles techniques légères, mais aussi de débattre des enjeux éthiques et moraux de ce cinéma et de prendre position sur la controverse terminologique qui oppose les partisans de l'expression consensuelle « cinéma direct » aux adeptes de la notion polémique « cinéma-vérité ».