944 resultados para Working memory deficits
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Executive functions (EF) such as self-monitoring, planning, and organizing are known to develop through childhood and adolescence. They are of potential importance for learning and school performance. Earlier research into the relation between EF and school performance did not provide clear results possibly because confounding factors such as educational track, boy-girl differences, and parental education were not taken into account. The present study therefore investigated the relation between executive function tests and school performance in a highly controlled sample of 173 healthy adolescents aged 12–18. Only students in the pre-university educational track were used and the performance of boys was compared to that of girls. Results showed that there was no relation between the report marks obtained and the performance on executive function tests, notably the Sorting Test and the Tower Test of the Delis-Kaplan Executive Functions System (D-KEFS). Likewise, no relation was found between the report marks and the scores on the Behavior Rating Inventory of Executive Function—Self-Report Version (BRIEF-SR) after these were controlled for grade, sex, and level of parental education. The findings indicate that executive functioning as measured with widely used instruments such as the BRIEF-SR does not predict school performance of adolescents in preuniversity education any better than a student's grade, sex, and level of parental education.
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TORT, A. B. L. ; SCHEFFER-TEIXEIRA, R ; Souza, B.C. ; DRAGUHN, A. ; BRANKACK, J. . Theta-associated high-frequency oscillations (110-160 Hz) in the hippocampus and neocortex. Progress in Neurobiology , v. 100, p. 1-14, 2013.
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À la fin du 19e siècle, Dr. Ramón y Cajal, un pionnier scientifique, a découvert les éléments cellulaires individuels, appelés neurones, composant le système nerveux. Il a également remarqué la complexité de ce système et a mentionné l’impossibilité de ces nouveaux neurones à être intégrés dans le système nerveux adulte. Une de ses citations reconnues : “Dans les centres adultes, les chemins nerveux sont fixes, terminés, immuables. Tout doit mourir, rien ne peut être régénérer” est représentative du dogme de l’époque (Ramón y Cajal 1928). D’importantes études effectuées dans les années 1960-1970 suggèrent un point de vue différent. Il a été démontré que les nouveaux neurones peuvent être générés à l’âge adulte, mais cette découverte a créé un scepticisme omniprésent au sein de la communauté scientifique. Il a fallu 30 ans pour que le concept de neurogenèse adulte soit largement accepté. Cette découverte, en plus de nombreuses avancées techniques, a ouvert la porte à de nouvelles cibles thérapeutiques potentielles pour les maladies neurodégénératives. Les cellules souches neurales (CSNs) adultes résident principalement dans deux niches du cerveau : la zone sous-ventriculaire des ventricules latéraux et le gyrus dentelé de l’hippocampe. En condition physiologique, le niveau de neurogenèse est relativement élevé dans la zone sous-ventriculaire contrairement à l’hippocampe où certaines étapes sont limitantes. En revanche, la moelle épinière est plutôt définie comme un environnement en quiescence. Une des principales questions qui a été soulevée suite à ces découvertes est : comment peut-on activer les CSNs adultes afin d’augmenter les niveaux de neurogenèse ? Dans l’hippocampe, la capacité de l’environnement enrichi (incluant la stimulation cognitive, l’exercice et les interactions sociales) à promouvoir la neurogenèse hippocampale a déjà été démontrée. La plasticité de cette région est importante, car elle peut jouer un rôle clé dans la récupération de déficits au niveau de la mémoire et l’apprentissage. Dans la moelle épinière, des études effectuées in vitro ont démontré que les cellules épendymaires situées autour du canal central ont des capacités d’auto-renouvellement et de multipotence (neurones, astrocytes, oligodendrocytes). Il est intéressant de noter qu’in vivo, suite à une lésion de la moelle épinière, les cellules épendymaires sont activées, peuvent s’auto-renouveller, mais peuvent seulement ii donner naissance à des cellules de type gliale (astrocytes et oligodendrocytes). Cette nouvelle fonction post-lésion démontre que la plasticité est encore possible dans un environnement en quiescence et peut être exploité afin de développer des stratégies de réparation endogènes dans la moelle épinière. Les CSNs adultes jouent un rôle important dans le maintien des fonctions physiologiques du cerveau sain et dans la réparation neuronale suite à une lésion. Cependant, il y a peu de données sur les mécanismes qui permettent l'activation des CSNs en quiescence permettant de maintenir ces fonctions. L'objectif général est d'élucider les mécanismes sous-jacents à l'activation des CSNs dans le système nerveux central adulte. Pour répondre à cet objectif, nous avons mis en place deux approches complémentaires chez les souris adultes : 1) L'activation des CSNs hippocampales par l'environnement enrichi (EE) et 2) l'activation des CSNs de la moelle épinière par la neuroinflammation suite à une lésion. De plus, 3) afin d’obtenir plus d’information sur les mécanismes moléculaires de ces modèles, nous utiliserons des approches transcriptomiques afin d’ouvrir de nouvelles perspectives. Le premier projet consiste à établir de nouveaux mécanismes cellulaires et moléculaires à travers lesquels l’environnement enrichi module la plasticité du cerveau adulte. Nous avons tout d’abord évalué la contribution de chacune des composantes de l’environnement enrichi à la neurogenèse hippocampale (Chapitre II). L’exercice volontaire promeut la neurogenèse, tandis que le contexte social augmente l’activation neuronale. Par la suite, nous avons déterminé l’effet de ces composantes sur les performances comportementales et sur le transcriptome à l’aide d’un labyrinthe radial à huit bras afin d’évaluer la mémoire spatiale et un test de reconnaissante d’objets nouveaux ainsi qu’un RNA-Seq, respectivement (Chapitre III). Les coureurs ont démontré une mémoire spatiale de rappel à court-terme plus forte, tandis que les souris exposées aux interactions sociales ont eu une plus grande flexibilité cognitive à abandonner leurs anciens souvenirs. Étonnamment, l’analyse du RNA-Seq a permis d’identifier des différences claires dans l’expression des transcripts entre les coureurs de courte et longue distance, en plus des souris sociales (dans l’environnement complexe). iii Le second projet consiste à découvrir comment les cellules épendymaires acquièrent les propriétés des CSNs in vitro ou la multipotence suite aux lésions in vivo (Chapitre IV). Une analyse du RNA-Seq a révélé que le transforming growth factor-β1 (TGF-β1) agit comme un régulateur, en amont des changements significatifs suite à une lésion de la moelle épinière. Nous avons alors confirmé la présence de cette cytokine suite à la lésion et caractérisé son rôle sur la prolifération, différentiation, et survie des cellules initiatrices de neurosphères de la moelle épinière. Nos résultats suggèrent que TGF-β1 régule l’acquisition et l’expression des propriétés de cellules souches sur les cellules épendymaires provenant de la moelle épinière.
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Dans les dernières années, les études sur les maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer (MA) et la maladie de Parkinson sans démence (MP) et avec démence (MPD) ont été nombreuses, mais la différenciation de ces patients sur la base de leur profil cognitif doit être encore améliorée. Effectivement, l’évaluation clinique peut s’avérer difficile en raison du peu de spécificité dans la présentation de leurs déficits neuropsychologiques. Ceci s’explique par la variabilité et le chevauchement des processus cliniques et pathologiques affectant essentiellement les mêmes régions/fonctions, soit celles liées aux lobes temporaux médians (LTM)/Mémoire (fonction LTM/Mémoire) et aux lobes frontaux (LF)/Fonctions exécutives (fonction LF/Exécutive). Toutefois, il existerait une distinction critique au niveau de l’intégrité relative de ces fonctions dans ces maladies neurodégénératives, ce qui permettrait d’identifier des déficits cognitifs spécifiques à la MA, la MP et la MPD. La présente thèse s’inscrit dans cette volonté de caractériser les profils cognitifs propres à la MA, la MP et la MPD, plus précisément par l’étude novatrice de la mémoire de source et des faux souvenirs. Les quatre chapitres qui composent cette thèse servent donc à documenter la nature de ces mécanismes mnésiques, leurs patrons de performance spécifiques dans la MA, la MP et la MPD, et leur sensibilité aux atteintes des fonctions LTM/Mémoire et LF/Exécutive. Ainsi, le Chapitre I démontre la pertinence d’étudier la mémoire de source et les faux souvenirs dans la MA, la MP et la MPD, en décrivant leurs interactions avec les fonctions LTM/Mémoire et LF/Exécutive, toutes les deux atteintes dans ces maladies. Le Chapitre II, présenté sous forme d’article, révèle des déficits en mémoire de source chez des patients MP, mais seulement dans l’une des tâches employées. Également, malgré des atteintes des fonctions LF/Exécutive et LTM/Mémoire, il est démontré que seule la fonction LTM/Mémoire est liée à l’altération de la mémoire de source chez les patients MP. Le Chapitre III, également sous forme d’article, illustre un taux anormal de faux souvenirs chez des patients MA, tandis que chez des patients MP et MPD, il est démontré qu’ils ont un taux de faux souvenirs comparable à celui des participants contrôles. Il est également rapporté que malgré l’atteinte de la fonction LF/Exécutive chez les patients MA, MP et MPD, elle est seulement liée à l’augmentation des faux souvenirs chez les patients MA. Finalement, dans le dernier Chapitre (IV), les résultats obtenus sont discutés dans leur ensemble à la lumière des prédictions et connaissances actuelles, tout en identifiant les limites afin d’orienter les perspectives de recherche.
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Les déficits cognitifs sont centraux à la psychose et sont observables plusieurs années avant le premier épisode psychotique. L’atteinte de la mémoire épisodique est fréquemment identifiée comme une des plus sévères, tant chez les patients qu’avant l’apparition de la pathologie chez des populations à risque. Chez les patients psychotiques, l’étude neuropsychologique des processus mnésiques a permis de mieux comprendre l’origine de cette atteinte. Une altération des processus de mémoire de source qui permettent d’associer un souvenir à son origine a ainsi été identifiée et a été associée aux symptômes positifs de psychose, principalement aux hallucinations. La mémoire de source de même que la présence de symptômes sous-cliniques n’ont pourtant jamais été investiguées avant l’apparition de la maladie chez une population à haut risque génétique de psychose (HRG). Or, leur étude permettrait de voir si les déficits en mémoire de source de même que le vécu d’expériences hallucinatoires sont associés à l’apparition de la psychose ou s’ils en précèdent l’émergence, constituant alors des indicateurs précoces de pathologie. Afin d’étudier cette question, trois principaux objectifs ont été poursuivis par la présente thèse : 1) caractériser le fonctionnement de la mémoire de source chez une population HRG afin d’observer si une atteinte de ce processus précède l’apparition de la maladie, 2) évaluer si des manifestations sous-cliniques de symptômes psychotiques, soit les expériences hallucinatoires, sont identifiables chez une population à risque et 3) investiguer si un lien est présent entre le fonctionnement en mémoire de source et la symptomatologie sous-clinique chez une population à risque, à l’instar de ce qui est documenté chez les patients. Les résultats de la thèse ont permis de démontrer que les HRG présentent une atteinte de la mémoire de source ciblée à l’attribution du contexte temporel des souvenirs, ainsi que des distorsions mnésiques qui se manifestent par une fragmentation des souvenirs et par une défaillance de la métacognition en mémoire. Il a également été observé que les expériences hallucinatoires sous-cliniques étaient plus fréquentes chez les HRG. Des associations ont été documentées entre certaines distorsions en mémoire et la propension à halluciner. Ces résultats permettent d’identifier de nouveaux indicateurs cliniques et cognitifs du risque de développer une psychose et permettent de soulever des hypothèses liant l’attribution de la source interne-externe de l’information et le développement de la maladie. Les implications empiriques, théoriques, méthodologiques et cliniques de la thèse sont discutées.
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Several lines of evidence converge to the idea that rapid eye movement sleep (REMS) is a good model to foster our understanding of psychosis. Both REMS and psychosis course with internally generated perceptions and lack of rational judgment, which is attributed to a hyperlimbic activity along with hypofrontality. Interestingly, some individuals can become aware of dreaming during REMS, a particular experience known as lucid dreaming (LD), whose neurobiological basis is still controversial. Since the frontal lobe plays a role in self-consciousness, working memory and attention, here we hypothesize that LD is associated with increased frontal activity during REMS. A possible way to test this hypothesis is to check whether transcranial magnetic or electric stimulation of the frontal region during REMS triggers LD. We further suggest that psychosis and LD are opposite phenomena: LD as a physiological awakening while dreaming due to frontal activity, and psychosis as a pathological intrusion of dream features during wake state due to hypofrontality. We further suggest that LD research may have three main clinical implications. First, LD could be important to the study of consciousness, including its pathologies and other altered states. Second, LD could be used as a therapy for recurrent nightmares, a common symptom of depression and post-traumatic stress disorder. Finally, LD may allow for motor imagery during dreaming with possible improvement of physical rehabilitation. In all, we believe that LD research may clarify multiple aspects of brain functioning in its physiological, altered and pathological states.
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RESUMO Objetivos. O défice mnésico é uma das alterações cognitivas que mais afeta as pessoas idosas. A idade é considerada um dos fatores de relevo nas alterações de memória, inclusivamente pelas próprias pessoas idosas. A investigação tem mostrado que existem outros fatores além da idade que afetam a memória das pessoas idosas. Contudo, fica por esclarecer qual o real papel da idade sobre a memória quando é controlada a influência de outras variáveis. Assim, o presente estudo pretende analisar o impacto da idade no funcionamento mnésico de pessoas idosas e verificar se, ao controlar o papel de outras variáveis (sexo, escolaridade, profissão, situação civil, situação residencial e situação clínica), esse potencial impacto se mantém. Métodos. A amostra global foi constituída por 1126 participantes (283 homens e 843 mulheres; 226 residentes na comunidade e 900 em resposta social dirigida à população idosa) com idades compreendidas entre os 60 e os 100 anos. A avaliação foi realizada com recurso aos itens do Mini-Mental State Examination (memória de trabalho), o fator do Montreal Cognitive Assessment (memória declarativa verbal) e Figura Complexa de ReyOsterrieth (memória visuoespacial). Resultados. Globalmente, a idade, escolaridade, profissão, situação civil, residencial e clínica influenciaram a memória de forma diferenciada consoante o tipo de memória. As análises de regressão hierárquica mostraram que a idade é um fator preditivo em todos os tipos de memória. Emergiram ainda outros fatores preditivos com coeficientes de regressão superiores à idade conforme o tipo de memória (exceto na memória de trabalho). Conclusões. A idade, a escolaridade e a profissão influenciam a memória, assim como os fatores que potencialmente estimulam cognitiva e socialmente (como ter um companheiro e residir na comunidade). Os resultados apontam para a importância de intervir em pessoas em respostas sociais, mais idosas, sem companheiro, com baixa escolaridade e profissão manual. ABSTRACT Goals. Memory impairment is one of the types of cognitive impairment that most affects the elderly. Age is considered one of the major factors in memory impairment, including by the elderly themselves. Research has shown that there are other factors affecting memory of elderly persons. It remains, however, unclear what is the real impact of age in memory when controlling the influence of other variables. Thus, this study aims to analyze the impact of age on memory functioning of elderly persons and check if the potential impact remains when controlling the role of other variables (sex, education, profession, marital status, residential status, and clinical situation). Methods. The global sample comprised 1126 subjects (283 men and 843 women, 226 residents in the community and 900 institutionalized elderly) aged from 60 to 100 years. The assessment included items from the MiniMental State Examination (working memory), the Montreal Cognitive Assessment factor (verbal declarative memory), and Rey-Osterrieth Complex Figure (visuospatial memory). Results. Overall, age, education, profession, marital, residential, and clinical condition have differently influenced memory, depending on the type of memory. The hierarchical regression analysis showed that age is a predictive factor in all types of memory. However, other predictors have emerged with higher regression coefficients compared to age, according to the type of memory (except in working memory). Conclusions. Age, education and profession influence memory, as well as factors that potentially stimulate cognitively and socially (like having a partner and living in the community). The results indicate the importance of intervening, especially among institutionalized elderly, older, unmarried, with low education, and manual profession.
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Second language (L2) learning outcomes may depend on the structure of the input and learners’ cognitive abilities. This study tested whether less predictable input might facilitate learning and generalization of L2 morphology while evaluating contributions of statistical learning ability, nonverbal intelligence, phonological short-term memory, and verbal working memory. Over three sessions, 54 adults were exposed to a Russian case-marking paradigm with a balanced or skewed item distribution in the input. Whereas statistical learning ability and nonverbal intelligence predicted learning of trained items, only nonverbal intelligence also predicted generalization of case-marking inflections to new vocabulary. Neither measure of temporary storage capacity predicted learning. Balanced, less predictable input was associated with higher accuracy in generalization but only in the initial test session. These results suggest that individual differences in pattern extraction play a more sustained role in L2 acquisition than instructional manipulations that vary the predictability of lexical items in the input.
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TORT, A. B. L. ; SCHEFFER-TEIXEIRA, R ; Souza, B.C. ; DRAGUHN, A. ; BRANKACK, J. . Theta-associated high-frequency oscillations (110-160 Hz) in the hippocampus and neocortex. Progress in Neurobiology , v. 100, p. 1-14, 2013.
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The main purpose of the current study was to examine the role of vocabulary knowledge (VK) and syntactic knowledge (SK) in L2 listening comprehension, as well as their relative significance. Unlike previous studies, the current project employed assessment tasks to measure aural and proceduralized VK and SK. In terms of VK, to avoid under-representing the construct, measures of both breadth (VB) and depth (VD) were included. Additionally, the current study examined the role of VK and SK by accounting for individual differences in two important cognitive factors in L2 listening: metacognitive knowledge (MK) and working memory (WM). Also, to explore the role of VK and SK more fully, the current study accounted for the negative impact of anxiety on WM and L2 listening. The study was carried out in an English as a Foreign Language (EFL) context, and participants were 263 Iranian learners at a wide range of English proficiency from lower-intermediate to advanced. Participants took a battery of ten linguistic, cognitive and affective measures. Then, the collected data were subjected to several preliminary analyses, but structural equation modeling (SEM) was then used as the primary analysis method to answer the study research questions. Results of the preliminary analyses revealed that MK and WM were significant predictors of L2 listening ability; thus, they were kept in the main SEM analyses. The significant role of WM was only observed when the negative effect of anxiety on WM was accounted for. Preliminary analyses also showed that VB and VD were not distinct measures of VK. However, the results also showed that if VB and VD were considered separate, VD was a better predictor of L2 listening success. The main analyses of the current study revealed a significant role for both VK and SK in explaining success in L2 listening comprehension, which differs from findings from previous empirical studies. However, SEM analysis did not reveal a statistically significant difference in terms of the predictive power of the two linguistic factors. Descriptive results of the SEM analysis, along with results from regression analysis, indicated to a more significant role for VK.
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Pour être performant au plus haut niveau, les athlètes doivent posséder une capacité perceptivo-cognitive supérieure à la moyenne. Cette faculté, reflétée sur le terrain par la vision et l’intelligence de jeu des sportifs, permet d’extraire l’information clé de la scène visuelle. La science du sport a depuis longtemps observé l’expertise perceptivo-cognitive au sein de l’environnement sportif propre aux athlètes. Récemment, des études ont rapporté que l’expertise pouvait également se refléter hors de ce contexte, lors d’activités du quotidien par exemple. De plus, les récentes théories entourant la capacité plastique du cerveau ont amené les chercheurs à développer des outils pour entraîner les capacités perceptivo-cognitives des athlètes afin de les rendre plus performants sur le terrain. Ces méthodes sont la plupart du temps contextuelles à la discipline visée. Cependant, un nouvel outil d’entraînement perceptivo-cognitif, nommé 3-Dimensional Multiple Object Tracking (3D-MOT) et dénué de contexte sportif, a récemment vu le jour et a fait l’objet de nos recherches. Un de nos objectifs visait à mettre en évidence l’expertise perceptivo-cognitive spécifique et non-spécifique chez des athlètes lors d’une même étude. Nous avons évalué la perception du mouvement biologique chez des joueurs de soccer et des non-athlètes dans une salle de réalité virtuelle. Les sportifs étaient systématiquement plus performants en termes d’efficacité et de temps de réaction que les novices pour discriminer la direction du mouvement biologique lors d’un exercice spécifique de soccer (tir) mais également lors d’une action issue du quotidien (marche). Ces résultats signifient que les athlètes possèdent une meilleure capacité à percevoir les mouvements biologiques humains effectués par les autres. La pratique du soccer semble donc conférer un avantage fondamental qui va au-delà des fonctions spécifiques à la pratique d’un sport. Ces découvertes sont à mettre en parallèle avec la performance exceptionnelle des athlètes dans le traitement de scènes visuelles dynamiques et également dénuées de contexte sportif. Des joueurs de soccer ont surpassé des novices dans le test de 3D-MOT qui consiste à suivre des cibles en mouvement et stimule les capacités perceptivo-cognitives. Leur vitesse de suivi visuel ainsi que leur faculté d’apprentissage étaient supérieures. Ces résultats confirmaient des données obtenues précédemment chez des sportifs. Le 3D-MOT est un test de poursuite attentionnelle qui stimule le traitement actif de l’information visuelle dynamique. En particulier, l’attention sélective, dynamique et soutenue ainsi que la mémoire de travail. Cet outil peut être utilisé pour entraîner les fonctions perceptivo-cognitives des athlètes. Des joueurs de soccer entraînés au 3D-MOT durant 30 sessions ont montré une amélioration de la prise de décision dans les passes de 15% sur le terrain comparés à des joueurs de groupes contrôles. Ces données démontrent pour la première fois un transfert perceptivo-cognitif du laboratoire au terrain suivant un entraînement perceptivo-cognitif non-contextuel au sport de l’athlète ciblé. Nos recherches aident à comprendre l’expertise des athlètes par l’approche spécifique et non-spécifique et présentent également les outils d’entraînements perceptivo-cognitifs, en particulier le 3D-MOT, pour améliorer la performance dans le sport de haut-niveau.
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Dissertação de Mestrado, Ciências Biomédicas, 28 de Junho de 2016, Universidade dos Açores.
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Several lines of evidence converge to the idea that rapid eye movement sleep (REMS) is a good model to foster our understanding of psychosis. Both REMS and psychosis course with internally generated perceptions and lack of rational judgment, which is attributed to a hyperlimbic activity along with hypofrontality. Interestingly, some individuals can become aware of dreaming during REMS, a particular experience known as lucid dreaming (LD), whose neurobiological basis is still controversial. Since the frontal lobe plays a role in self-consciousness, working memory and attention, here we hypothesize that LD is associated with increased frontal activity during REMS. A possible way to test this hypothesis is to check whether transcranial magnetic or electric stimulation of the frontal region during REMS triggers LD. We further suggest that psychosis and LD are opposite phenomena: LD as a physiological awakening while dreaming due to frontal activity, and psychosis as a pathological intrusion of dream features during wake state due to hypofrontality. We further suggest that LD research may have three main clinical implications. First, LD could be important to the study of consciousness, including its pathologies and other altered states. Second, LD could be used as a therapy for recurrent nightmares, a common symptom of depression and post-traumatic stress disorder. Finally, LD may allow for motor imagery during dreaming with possible improvement of physical rehabilitation. In all, we believe that LD research may clarify multiple aspects of brain functioning in its physiological, altered and pathological states.
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Little is known about the functional and neural architecture of social reasoning, one major obstacle being that we crucially lack the relevant tools to test potentially different social reasoning components. In the case of belief reasoning, previous studies tried to separate the processes involved in belief reasoning per se from those involved in the processing of the high incidental demands such as the working memory demands of typical belief tasks (e.g., Stone et al., 1998; Samson et al., 2004). In this study, we developed new belief tasks in order to disentangle, for the first time, two perspective taking components involved in belief reasoning: (1) the ability to inhibit one’s own perspective (self-perspective inhibition) and (2) the ability to infer someone else’s perspective as such (other-perspective taking). The two tasks had similar demands in other-perspective taking as they both required the participant to infer that a character has a false belief about an object’s location. However, the tasks varied in the self-perspective inhibition demands. In the task with the lowest self-perspective inhibition demands, at the time the participant had to infer the character’s false belief, he or she had no idea what the new object’s location was. In contrast, in the task with the highest self-perspective inhibition demands, at the time the participant had to infer the character’s false belief, he or she knew where the object was actually located (and this knowledge had thus to be inhibited). The two tasks were presented to a stroke patient, WBA, with right prefrontal and temporal damage. WBA performed well in the low-inhibition false belief task but showed striking difficulty in the task placing high self-perspective inhibition demands, showing a selective deficit in inhibiting self-perspective. WBA also made egocentric errors in other social and visual perspective taking tasks, indicating a difficulty with belief attribution extending to the attribution of emotions, desires and visual experiences to other people. The case of WBA, together with the recent report of three patients impaired in belief reasoning even when self-perspective inhibition demands were reduced (Samson et al., 2004), provide the first neuropsychological evidence that (a) the inhibition of one’s own point of view and (b) the ability to infer someone else’ s point of view, rely on distinct neural and functional processes.
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Objectives: Patients with mild cognitive impairment (MCI) may have difficulties in time perception, which in turn might contribute to some of their symptoms, especially memory deficits. The aim of this study was to evaluate perception of interval length and subjective passage of time in MCI patients as compared to healthy controls. Methods: Fifty-five MCI patients and 57 healthy controls underwent an experimental protocol for time perception on interval length, a questionnaire for the subjective passage of time and a neuropsychological evaluation. Results: MCI patients presented no changes in the perception of interval length. However, for MCI patients, time seemed to pass more slowly than it did for controls. This experience was significantly correlated with memory deficits but not with performance in executive tests, nor with complaints of depression or anxiety. Conclusions: Memory deficits do not affect the perception of interval length, but are associated with alterations in the subjective passage of time.