992 resultados para Tuberculosis in cattle
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Introduction: Les efforts globaux pour contrôler la tuberculose sont présentement restreints par la prévalence croissante du VIH/SIDA. Quoique les éclosions de la tuberculose multi résistante (TB-MDR) soient fréquemment rapportées parmi les populations atteintes du SIDA, le lien entre VIH/SIDA et le développement de résistance n’est pas clair. Objectifs: Cette recherche visait à : (1) développer une base de connaissances concernant les facteurs associés à des éclosions de la TB-MDR parmi les patients atteints du VIH/SIDA; (2) utiliser ce cadre de connaissances pour accroître des mesures préliminaires pour mieux contrôler la tuberculose pulmonaire chez les patients atteints du VIH/SIDA; et (3) afin d’améliorer l’application des ces mesures, affiner les techniques bactériologiques existantes pour Mycobacterium tuberculosis. Méthodologie: Quatre études ont été réalisées : (1) Une étude longitudinale pour identifier les facteurs associés avec une éclosion de la TB-MDR parmi les patients atteints du SIDA qui ont reçu le traitement directement supervisé de courte durée (DOTS) pour la tuberculose pulmonaire au Lima et au Pérou entre 1999 et 2005; (2) Une étude transversale pour décrire différentes étapes de l’histoire naturelle de la tuberculose, la prévalence et les facteurs associés avec la mycobactérie qu’on retrouve dans les selles des patients atteints du SIDA; (3) Un projet pilote pour développer des stratégies de dépistage pour la tuberculose pulmonaire parmi les patients hospitalisés atteints du SIDA, en utilisant l’essaie Microscopic Observation Drug Susceptibility (MODS); et (4) Une étude laboratoire pour identifier les meilleures concentrations critiques pour détecter les souches MDR de M. tuberculosis en utilisant l’essaie MODS. Résultats : Étude 1 démontre qu’une épidémie de TB-MDR parmi les patients atteints du SIDA qui ont reçu DOTS pour la tuberculose pulmonaire ait été causée par la superinfection du clone de M. tuberculosis plutôt que le développement de la résistance secondaire. Bien que ce clone ait été plus commun parmi la cohorte de patients atteints du SIDA, il n’avait aucune différence de risque pour superinfection entre les patients avec ou sans SIDA. Ces résultats suggèrent qu’un autre facteur, possiblement associé à la diarrhée, peu contribuer à la prévalence élevée de ce clone chez les patients atteints du SIDA. Étude 2 suggère que chez la plupart des patients atteints du SIDA il a été retrouvé une mycobactérie dans leurs selles alors qu’ils étaient en phase terminale au niveau de la tuberculose pulmonaire. Or, les patients atteints du SIDA ayant été hospitalisés pendant les deux dernières années pour une autre condition médicale sont moins à risque de se retrouver avec une mycobactérie dans leurs selles. Étude 3 confirme que la tuberculose pulmonaire a été commune à tous les patients hospitalisés atteints du SIDA, mais diagnostiquée incorrectement en utilisant les critères cliniques présentement recommandés pour la tuberculose. Or, l’essaie MODS a détecté pour la plupart de ces cas. De plus, MODS a été également efficace quand la méthode a été dirigée aux patients soupçonnés d’avoir la tuberculose, à cause de leurs symptômes. Étude 4 démontre les difficultés de détecter les souches de M. tuberculosis avec une faible résistance contre ethambutol et streptomycine en utilisant l’essai MODS avec les concentrations de drogue présentement recommandées pour un milieu de culture. Cependant, l’utilité diagnostique de MODS peut être améliorée ; modifier les concentrations critiques et utiliser deux plaques et non une, pour des tests réguliers. Conclusion: Nos études soulèvent la nécessité d’améliorer le diagnostic et le traitement de la tuberculose parmi les patients atteints du SIDA, en particulier ceux qui vivent dans des régions avec moins de ressources. Par ailleurs, nos résultats font ressortir les effets indirects que les soins de santé ont sur les patients infectés par le VIH et qu’ils peuvent avoir sur le développement de la tuberculose.
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Pendant la grossesse, les hormones stéroïdes jouent un rôle indispensable dans la régulation des principales manifestations physiologiques telles que la reconnaissance maternelle de la gestation, la réceptivité de l'endomètre, le début du développement embryonnaire ainsi que le maintien de la gestation. Cependant, on sait très peu sur la production de ces hormones et les principaux facteurs des voies intracellulaires impliqués dans le processus de stéroïdogenèse dans le placenta bovin pendant les stades initiaux et plus avancés de la gestation. Par ailleurs, certaines anomalies du placenta chez les bovins suite à une mauvaise production de stéroïdes n'ont pas encore été démontrées. Les objectifs de cette thèse étaient donc de : 1) déterminer la présence et la localisation des principales protéines stéroïdiennes dans le placenta de bovins provenant de gestations de 50 à 120 jours, 2) comparer l'expression placentaire d'une série de gènes et de protéines stéroïdiennes entre une gestation impliquant un transfert de noyaux de cellules somatiques (SCNT) et une gestation non-clonale; 3) étudier l'impact des hormones trophiques et des seconds messagers sur la stéroïdogenèse dans le placenta bovin à 140 +10 jours de gestation. L’utilisation de techniques d’immunohistochimie, d’immunobuvardage et de PCR quantitatif nous a permis d’évaluer la présence d'un large éventail de gènes stéroïdiens (STAR, CYP11A1, HSD3B1, CYP17A1 et SCARB1) qui participent au transport du cholestérol et dans la production de différents types de stéroïdes. Dans cette thèse, nous avons démontré la capacité du placenta bovin d’initier la stéroïdogenèse au début de la gestation et nous avons également déterminé les principales cellules impliquées dans ce processus. Nous avons constaté que les tissus maternels expriment les principaux marqueurs de stéroïdogenèse suggérant une plus grande capacité stéroïdogénique que les tissus fœtaux. En outre, un modèle d'expression des protéines complémentaires stéroïdogéniques entre la caroncule et le cotylédon a été observé, indiquant que la stéroïdogenèse placentaire exige une communication cellule à cellule entre les cellules de la mère et du fœtus. Après avoir démontré les principales cellules impliquées dans la synthèse des hormones stéroïdiennes dans le placenta bovin en début de gestation, nous avons ensuite étudié les modifications possibles de la stéroïdogenèse dans les tissus SCNT cotylédonaires à 40 jours de gestation. Nous avons identifié d'importantes modifications dans l'expression des gènes STAR, CYP11A1, HSD3B1, CYP17A1, et SULT1E1. Conséquemment, nous postulons que l'expression réduite des gènes stéroïdiens peut provoquer une insuffisance de la biosynthèse des hormones stéroïdiennes, ce qui pourrait contribuer à un développement anormal du placenta et du fœtus dans les gestations SCNT à court ou long terme. Finalement, nous avons développé un modèle efficace de culture d’explants de placentome qui nous a permis d'explorer les mécanismes sous-jacents spécifiques à la stéroïdogenèse placentaire. Nous avons exploré l'effet stimulant des hormones trophiques et différents messagers secondaires sur l'expression de différentes protéines stéroïdogéniques ainsi que le taux de progestérone (P4) dans les explants de placentome. En utilisant les techniques de RIA et de PCR quantitatif, nous avons constaté que même si les analogues de l'hormone lutéinisante (hCG) ont un effet stimulant sur plusieurs gènes stéroïdiens, le calcium ionophore est le principal modulateur dans la synthèse de la P4. Ces résultats suggèrent que dans le placenta bovin, la synthèse de la P4 est modulée principalement par l'afflux de calcium intracellulaire, et apparemment les nucléotides cycliques ne semblent pas contrôler ce processus. En conclusion, cette étude contribue de manière significative à une meilleure compréhension des mécanismes d'entraînement de la synthèse des stéroïdes placentaires au début de la gestation et permet aussi d’apporter de nouveaux éclairages sur l'importance des stéroïdes placentaires dans la régulation du développement du placenta et du fœtus.
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La technique de clonage par transfert nucléaire de cellules somatiques (SCNT) présente une page importante dans les annales scientifiques, mais son application pratique demeure incertaine dû à son faible taux de succès. Les anomalies placentaires et de développement fœtal se traduisent par des pertes importantes de gestation et des mortalités néonatales. Dans un premier temps, la présente étude a caractérisé les changements morphologiques des membranes fœtales durant la gestation clonée en les comparant à des gestations contrôles obtenues à partir de l’insémination artificielle. Les différentes anomalies morphologiques des placentomes telles que l’œdème chorioallantoique, la présence de zones hyperéchoiques et irrégulières dans la membrane amniotique et la présence de cellules inflammatoires dégénérées compromettent le développement fœtal normal de la gestation clonée. L’examen ultrasonographique représente une technique diagnostique importante pour faire le suivi d’une gestation et de caractériser les changements placentaires dans le cadre d’évaluation globale du bien-être fœtal. Le profil hormonal de trois stéroïdes (progestérone (P4), estrone sulfate (E1S), et œstradiol (E2)) et de la protéine B spécifique de gestation (PSPB) dans le sérum des vaches porteuses de clones SCNT a été déterminé et associé aux anomalies de gestations clonées. Une diminution de la P4 sérique au jour 80, une élévation du niveau de la concentration de la PSPB au jour 150, et une augmentation de la concentration d’E2 sérique durant le deuxième et troisième tiers de la gestation clonée coïncident avec les anomalies de gestation déjà reportées. Ces changements du profil hormonal associés aux anomalies phénotypiques du placenta compromettent le déroulement normal de la gestation clonée et gênent le développement et le bien-être fœtal. Sur la base des observations faites sur le placenta de gestation clonée, le mécanisme moléculaire pouvant expliquer la disparition de l’épithélium du placenta (l’interface entre le tissue maternel et le placenta) a été étudié. L’étude a identifié des changements dans l’expression de deux protéines d’adhérence (E-cadhérin et β-catenin) de cellules épithéliales pouvant être associées aux anomalies du placenta chez les gestations clonées. Le tissu de cotylédons provenant de gestations clonées et contrôles a été analysé par Western blot, RT-PCR quantitatif, et par immunohistochimie. Les résultats présentaient une diminution significative (p<0.05) de l’expression des dites protéines dans les cellules trophoblastiques chez les gestations clonées. Le RT-PCR quantitatif démontrait que les gènes CCND1, CLDN1 et MSX1 ciblés par la voie de signalisation de la Wnt/β-catenin étaient significativement sous exprimés. La diminution de l’expression des protéines E-cadherin et β-catenin avec une réduction de l’activation de la protéine β-catenin durant le période d’attachement de l’embryon peut potentiellement expliquer l’absence totale ou partielle de l’attachement des membranes fœtales au tissu maternel et éventuellement, l’insuffisance placentaire caractéristique des gestations clonées chez la vache. La caractérisation morphologique et fonctionnelle du placenta durant les gestations clonées à haut risque est essentielle pour évaluer le statut de la gestation. Les résultats de la présente étude permettront de prédire le développement et le bien-être fœtal de façon critique à travers un protocole standardisé et permettre des interventions médicales pour améliorer le taux de succès des gestations clonées chez les bovins.
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La nature a développé diverses stratégies afin d’assurer le commencement de la vie dans des conditions d’homoplasmie, c’est-à-dire des conditions telles que les cellules sont dotées du même ADN mitochondrial. Toutefois, des nouveaux haplotypes de l’acide désoxyribonucléique mitochondrial (ADNmt) peuvent apparaitre et croître de plusieurs façons tout au long de la durée d’une vie menant à l’hétéroplasmie. Par exemple, l’hétéroplasmie de l’ADNmt peut être créée artificiellement par des technologies reproductives assistées, ainsi que naturellement par le processus de vieillissement. De ce fait, la thèse de ce doctorat fut divisée en deux principaux objectifs. Le premier étant celui d’analyser les changements survenus dans l’hétéroplasmie de l’ADNmt produit par le transfert nucléaire des cellules somatiques (SCNT) lors du développement de l’embryon jusqu’au fœtus et aux tissus adultes de bovins clonés. En ce qui concerne le second objectif, il s’agit d’analyser les changements survenus dans l’hétéroplasmie de l’ADNmt causés par le vieillissement dans une cellule somatique adulte et dans des tissus germinaux durant l’ovogénèse, ainsi qu’au début de l’embryogenèse et dans la procédure de culture in vitro sur des souris. Dans la première série d’expériences sur des bovins, des fibroblastes fœtaux transportant une mutation d’ADNmt (insertion de 66 pb) furent fusionnés avec des ovocytes receveurs transportant l’ADNmt du type sauvage. La présence d’ADNmt venant de la cellule donneuse a été analysée à différents stades de développement, soit sur des embryons âgés de 17 jours (n=17), des fœtus âgés de 40 jours (n=3), des fœtus âgés de 60 jours (n=3), un fœtus âgé de 240 jours et 3 clones post-nataux âgés de 18 à 24 mois. Chaque individu s’est avéré être hétéroplasmique et 99 % (103/104) des échantillons de tissus analysés étaient également hétéroplasmiques. Cependant, l’ovaire venant du fœtus de 240 jours fut le seul à être homoplasmique pour l’ADNmt de l’ovocyte receveur. Dans la plupart des échantillons analysés (95,2 %, soit 99/104) la moyenne d’hétéroplasmie était de 1,46 %. Par contre, un fœtus âgé de 40 jours a présenté un niveau élevé d’hétéroplasmie (20,9 %), indiquant ainsi que des évènements rares d’augmentation de l’ADNmt des cellules donneuses peuvent survenir. Étant donné que la majorité des clones SCNT montrait de l’hétéroplasmie de l’ADNmt à des proportions comparables à celles des cellules donneuses au moment de la reconstruction de l’embryon, on a pu conclure que l’hétéroplasmie produite par des techniques de transfert nucléaire utilisant des cellules somatiques est due à une ségrégation neutre de l’ADNmt. Dans la seconde série d’expériences sur des souris, des femelles de différents âges, c.à.d. jeunes (0 – 8 mois), moyennes (8 – 16 mois) et vieilles (16 – 24 mois), ont été synchronisées (gonadotrophines) et sacrifiées dans le but d’obtenir des ovocytes au stade de vésicule germinal, et des ovocytes au stade métaphase-II produits in vivo et in vitro. De plus, des embryons in vivo et in vitro au stade de deux-cellules et des embryons au stade de blastocystes ont été obtenus de femelles jeunes. Différents tissus somatiques, venant de femelles des trois stades d’âge ont été obtenus : cerveau, foie, muscle et du cumulus ovocytaire. De plus, l’effet du vieillissement a été mesuré selon la fertilité de la femelle. En effet, les effets sur l’hétéroplasmie du vieillissement, du stade de développement et de la culture in vitro ont été mesurés dans des ovocytes et dans des embryons. Les effets du vieillissement sur les mitochondries ont été mesurés par rapport au nombre total de copies de l’ADNmt, au pourcentage des délétions communes et sur l’expression de trois gènes : Ndufs4, Mt-nd2 and Mt-nd4. Il a été possible d’observer que la fertilité des femelles dans la colonie de souris diminuait avec l’âge. En fait, le vieillissement affectait l’ADNmt dans les tissus somatiques, cependant il n’avait pas d’effet sur le cumulus, les ovocytes et les embryons. Le nombre de délétions de l’ADNmt augmentait pendant la reprise de la méiose et celui-ci diminuait au début du développement embryonnaire. La culture in vitro n’affectait pas la quantité d’ADNmt dans la plupart des tissus germinaux. Puisque nous n’avons pas trouvé d’effet de l’âge dans la majorité des paramètres mitochondriaux analysés dans les ovocytes et les embryons, il est suggéré que la délétion commune de l’ADNmt dans les tissus germinaux est davantage reliée au statut cellulaire de la production d’énergie qu’au processus de vieillissement. Deux sources différentes de mutations de l’ADNmt produites dans les ovocytes normaux ou reconstitués ont produit différents résultats d’hétéroplasmie au début de l’embryogénèse. Chez les bovins, l’hétéroplasmie artificielle impliquant une petite insertion (66 pb) dans la région non codante (D-loop) de l’ADNmt a été vraisemblablement non nocive pour l’embryon, tolérant la persistance de l’ADNmt étranger pendant les différents stades du développement des clones. Chez les souris, l’hétéroplasmie naturelle produite par une grande délétion (4974 pb délétion commune) dans la région codante de l’ADNmt a été vraisemblablement nocive pour l’embryon et par conséquent éliminée pour assurer l’homoplasmie au début du développement embryonnaire.
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Comprendre les événements paracriniens qui régulent la fertilité chez la vache est nécessaire non seulement en raison de l'importance agricole de cette espèce, mais aussi pour son utilisation potentielle comme modèle chez l’humain. L'oxyde nitrique (NO), un gaz de radicaux libres, a été impliqué dans la croissance folliculaire et l'ovulation chez les rongeurs et d'autres espèces, mais chez la vache c’est une énigme fascinante : le NO est produit par les cellules de la granulosa bovine et est régulé par la FSH, mais la présence et le profil d'expression des enzymes responsables de la synthèse de NO (NOS) dans les cellules de la granulosa tout au long de la croissance folliculaire ne sont pas claires. Les objectifs de cette thèse sont: (1) élucider le mécanisme de contrôle des NOS et les conséquences de la production d'oxyde nitrique pour le fonctionnement des cellules de la granulosa au cours du développement folliculaire chez la vache et (2) déterminer la régulation des NOS pendant la cascade ovulatoire induite par LH chez les cellules de la granulosa bovine et si l'activité des NOS pour l’expression des gènes critiques dans la cascade ovulatoire chez cette espèce. Les résultats sont séparés en 2 articles. Dans le premier article, la régulation de NOS2 dans les cellules de la granulosa bovine a été explorée. L'abondance des ARNm codant pour NOS2 a été stimulée par la FSH et l’IGF1 en augmentant l’estradiol, et un blocage de l'action de l’estradiol a conséquemment réduit les niveaux d'ARNm codant pour NOS2. De plus, l'inhibition de l'activité des NOS a augmenté l'apoptose dans les cellules de la granulosa in vitro. Dans le second article, il a été démontré que le pic de LH induit une activation des NOS dans les cellules de la granulosa, et que l'activité de NOS induit la production de NO, ce qui est essentiel pour l’expression des gènes critiques dans la cascade ovulatoire induite par LH comme EREG/AREG/PTGS2. Ensemble, les résultats présentés dans ces 2 articles suggèrent que les niveaux physiologiques d'activité des NOS peuvent contribuer à la croissance et la survie des cellules de la granulosa et indiquent également que NO peut être essentiel pour l'ovulation chez les bovins.
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Urban and peri-urban agriculture (UPA) increasingly supplies food and non-food values to the rapidly growing West African cities. However, little is known about the resource use efficiencies in West African small-scale UPA crop and livestock production systems, and about the benefits that urban producers and retailers obtain from the cultivation and sale of UPA products. To contribute to filling this gap of knowledge, the studies comprising this doctoral thesis determined nutrient use efficiencies in representative urban crop and livestock production system in Niamey, Niger, and investigated potential health risks for consumers. Also assessed was the economic efficiency of urban farming activities. The field study, which was conducted during November 2005 to January 2008, quantified management-related horizontal nutrient flows in 10 vegetable gardens, 9 millet fields and 13 cattle and small ruminant production units. These farms, selected on the basis of a preceding study, represented the diversity of UPA crop and livestock production systems in Niamey. Based on the management intensity, the market orientation and especially the nutrient input to individual gardens and fields, these were categorized as high or low input systems. In the livestock study, high and low input cattle and small ruminant units were differentiated based on the amounts of total feed dry matter offered daily to the animals at the homestead. Additionally, economic returns to gardeners and market retailers cultivating and selling amaranth, lettuce, cabbage and tomato - four highly appreciated vegetables in Niamey were determined during a 6-months survey in forty gardens and five markets. For vegetable gardens and millet fields, significant differences in partial horizontal nutrient balances were determined for both management intensities. Per hectare, average annual partial balances for carbon (C), nitrogen (N), phosphorus (P) and potassium (K) amounted to 9936 kg C, 1133 kg N, 223 kg P and 312 kg K in high input vegetable gardens as opposed to 9580 kg C, 290 kg N, 125 kg P and 351 kg K in low input gardens. These surpluses were mainly explained by heavy use of mineral fertilizers and animal manure to which irrigation with nutrient rich wastewater added. In high input millet fields, annual surpluses of 259 kg C ha-1, 126 kg N ha-1, 20 kg P ha-1 and 0.4 kg K ha-1 were determined. Surpluses of 12 kg C ha-1, 17 kg N ha-1, and deficits of -3 kg P ha-1 and -3 kg K ha-1 were determined for low input millet fields. Here, carbon and nutrient inputs predominantly originated from livestock manure application through corralling of sheep, goats and cattle. In the livestock enterprises, N, P and K supplied by forages offered at the farm exceeded the animals’ requirements for maintenance and growth in high and low input sheep/goat as well as cattle units. The highest average growth rate determined in high input sheep/goat units was 104 g d-1 during the cool dry season, while a maximum average gain of 70 g d-1 was determined for low input sheep/goat units during the hot dry season. In low as well as in high input cattle units, animals lost weight during the hot dry season, and gained weight during the cool dry season. In all livestock units, conversion efficiencies for feeds offered at the homestead were rather poor, ranging from 13 to 42 kg dry matter (DM) per kg live weight gain (LWG) in cattle and from 16 to 43 kg DM kg-1 LWG in sheep/goats, pointing to a substantial waste of feeds and nutrients. The economic assessment of the production of four high value vegetables pointed to a low efficiency of N and P use in amaranth and lettuce production, causing low economic returns for these crops compared to tomato and cabbage to which inexpensive animal manure was applied. The net profit of market retailers depended on the type of vegetable marketed. In addition it depended on marketplace for amaranth and lettuce, and on season and marketplace for cabbage and tomato. Analysis of faecal pathogens in lettuce irrigated with river water and fertilized with animal manure indicated a substantial contamination by Salmonella spp. with 7.2 x 104 colony forming units (CFU) per 25 g of produce fresh matter, while counts of Escherichia coli averaged 3.9 x 104 CFU g-1. In lettuce irrigated with wastewater, Salmonella counts averaged 9.8 x 104 CFU 25 g-1 and E. coli counts were 0.6 x 104 CFU g-1; these values exceeded the tolerable contamination levels in vegetables of 10 CFU g-1 for E. coli and of 0 CFU 25 g-1 for Salmonella. Taken together, the results of this study indicate that Niamey’s UPA enterprises put environmental safety at risk since excess inputs of N, P and K to crop and livestock production units favour N volatilisation and groundwater pollution by nutrient leaching. However, more detailed studies are needed to corroborate these indications. Farmers’ revenues could be significantly increased if nutrient use efficiency in the different production (sub)systems was improved by better matching nutrient supply through fertilizers and feeds with the actual nutrient demands of plants and animals.
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In the pastoral production systems, mobility remains the main technique used to meet livestock’s fodder requirements. Currently, with growing challenges on the pastoral production systems, there is urgent need for an in-depth understanding of how pastoralists continue to manage their grazing resources and how they determine their mobility strategies. This study examined the Borana pastoralists’ regulation of access to grazing resources, mobility practices and cattle reproductive performances in three pastoral zones of Borana region of southern Ethiopia. The central objective of the study was to contribute to the understanding of pastoral land use strategies at a scale relevant to their management. The study applied a multi-scalar methodological approach that allowed zooming in from communal to individual herd level. Through participatory mapping that applied Google Earth image print out as visual aid, the study revealed that the Borana pastoralists conceptualized their grazing areas as distinctive grazing units with names, borders, and specific characteristics. This knowledge enables the herders to communicate the condition of grazing resources among themselves in a precise way which is important in management of livestock mobility. Analysis of grazing area use from the participatory maps showed that the Borana pastoralists apportion their grazing areas into categories that are accessed at different times of the year (temporal use areas). This re-organization is an attempt by the community to cope with the prevailing constraints which results in fodder shortages especially during the dry periods. The re-organization represents a shift in resource use system, as the previous mobility practice across the ecologically varied zones of the rangelands became severely restricted. Grazing itineraries of 91 cattle herds for over 16 months obtained using the seasonal calendar interviews indicated that in the areas with the severest mobility constraints, the herders spent most of their time in the year round use areas that are within close proximity to the settlements. A significant change in mobility strategy was the disallowing of foora practice by the communities in Dirre and Malbe zones in order to reduce competition. With the reduction in mobility practices, there is a general decline in cattle reproductive parameters with the areas experiencing the severest constraints showing the least favourable reproductive performances. The study concludes that the multi-scalar methodology was well suited to zoom into pastoral grazing management practices from communal to individual herd levels. Also the loss of mobility in the Borana pastoral system affects fulfilment of livestock feed requirements thus resulting in reduced reproductive performances and herd growth potentials. While reversal of the conditions of the situations in the Borana rangelands is practically unfeasible, the findings from this research underscore the need to protect the remaining pastoral lands since the pastoral production system remains the most important livelihood option for the majority of the Borana people. In this regards the study emphasises the need to adopt and domesticate regional and international policy frameworks such as that proposed by the African Union in 2010.
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La Tuberculosis es la segunda enfermedad infecciosa que más muertes ocasiona en adultos luego del VIH. La mayoría de casos pueden ser tratados adecuadamente con los antibióticos disponibles, sin embargo, la prevalencia de multidrogorresistencia está aumentando, generando más fallas en el tratamiento, mayores costos en el sistema de salud y mayor mortalidad. Objetivo: Determinar los factores de riesgo asociados al desarrollo de tuberculosis multidrogorresistente en pacientes de 18 años o más, afiliados a 3 Empresas Administradoras de Planes de Beneficios en Colombia, durante los años 2008 a 2011. Métodos: Se realizó un estudio de casos y controles emparejado, 1 a 4, 45 casos y 180 controles, de pacientes de la base de datos del programa de tuberculosis de 3 Empresas Administradoras de Planes de Beneficios, evaluando variables demográficas, socioeconómicas y clínicas. Resultados: La mediana de edad de los casos fue de 43 años y la de los controles de 39.5 años, en los casos predominó el sexo masculino con 73.3%, mientras que en los controles fue mayor el sexo femenino con 51.1%. Se encontró asociación estadísticamente significativa entre la tuberculosis multidrogorresistente y el sexo masculino (OR ajustado 4.47 IC 95% [1.01; 19.75]), seguridad social (OR ajustado 57.6 IC 95% [4.6; 712.8]) y tratamiento previo (OR ajustado 56.2 IC 95% [10.03; 314.79]. Conclusiones: Ser hombre y tener tratamiento previo para tuberculosis son factores de riesgo para el desarrollo de multidrogorresistencia. Es necesario realizar más estudios con el sistema de salud colombiano para profundizar en los hallazgos con respecto al régimen subsidiado y el desarrollo de Tuberculosis multidrogorresistente.
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Los asentamientos indígenas y los habitantes de zonas rurales presentan un elevado riesgo de padecertuberculosis. Las estrategias de promoción de la salud y prevención de la enfermedad debenacompañarse de los conocimientos, actitudes y prácticas (CAP) que las comunidades tienen sobreesta temática. Objetivo: describir los CAP sobre tuberculosis y su asociación con algunos aspectossociodemográficos de habitantes de zonas rurales e indígenas de Córdoba (Colombia) en 2012 yevaluar la validez y confiabilidad de la escala CAP. Materiales y métodos: estudio descriptivo transversalen 300 individuos, 100 indígenas zenúes y 200 campesinos. Los datos se recolectaron de fuenteprimaria y los análisis se realizaron con medidas de resumen, frecuencia y estadística no paramétricaen SPSS 20. Resultados: los CAP presentaron buena fiabilidad y validez de apariencia, contenido yconstructo. En conocimientos, un 76% mostró un grado satisfactorio; en las actitudes, un 77% fueinsatisfactorio y un 48% presentó buenas prácticas. No se halló asociación estadística de los CAPcon el sexo ni con las creencias religiosas; en la etnia se encontraron diferencias estadísticamentesignificativas en los conocimientos y las prácticas; la edad demostró asociación estadística con losconocimientos y la escolaridad evidenció asociación con las prácticas. Conclusión: se observó unadecuado conocimiento sobre tuberculosis, en tanto que las actitudes y las prácticas fueron insatisfactorias;los principales factores asociados con los CAP fueron etnia, edad y escolaridad.
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This paper applies an attribute-based stated choice experiment approach to estimate the value that society places on changes to the size of the badger population in England and Wales. The study was undertaken in the context of a rising incidence of bovine tuberculosis (bTB) in cattle and the government's review of current bTB control policy. This review includes consideration of culling badgers to reduce bTB in cattle, since badgers are thought to be an important wildlife reservoir for the disease. The design of the CE involved four attributes (size of badger population, cattle slaughtered due to bTB, badger management strategy and household tax) at four levels with eight choice sets of two alternatives presented to respondents. Telephone interviews were undertaken with over 400 respondents, which elicited their attitudes and preferences concerning badgers, bTB in cattle and badger management strategies. The study estimated a willingness to pay of 0.10 pound per household per year per 100,000 badgers and 1.52 pound per household per year per 10,000 cattle slaughtered due to bTB which aggregated to 22 per badger and 3298 pound per bTB slaughtered animal for all households in England and Wales. Management strategy toward badgers had a very high valuation, highlighting the emotive issue of badger culling for respondents and the importance of government policy towards badgers.
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Grass-based diets are of increasing social-economic importance in dairy cattle farming, but their low supply of glucogenic nutrients may limit the production of milk. Current evaluation systems that assess the energy supply and requirements are based on metabolisable energy (ME) or net energy (NE). These systems do not consider the characteristics of the energy delivering nutrients. In contrast, mechanistic models take into account the site of digestion, the type of nutrient absorbed and the type of nutrient required for production of milk constituents, and may therefore give a better prediction of supply and requirement of nutrients. The objective of the present study is to compare the ability of three energy evaluation systems, viz. the Dutch NE system, the agricultural and food research council (AFRC) ME system, and the feed into milk (FIM) ME system, and of a mechanistic model based on Dijkstra et al. [Simulation of digestion in cattle fed sugar cane: prediction of nutrient supply for milk production with locally available supplements. J. Agric. Sci., Cambridge 127, 247-60] and Mills et al. [A mechanistic model of whole-tract digestion and methanogenesis in the lactating dairy cow: model development, evaluation and application. J. Anim. Sci. 79, 1584-97] to predict the feed value of grass-based diets for milk production. The dataset for evaluation consists of 41 treatments of grass-based diets (at least 0.75 g ryegrass/g diet on DM basis). For each model, the predicted energy or nutrient supply, based on observed intake, was compared with predicted requirement based on observed performance. Assessment of the error of energy or nutrient supply relative to requirement is made by calculation of mean square prediction error (MSPE) and by concordance correlation coefficient (CCC). All energy evaluation systems predicted energy requirement to be lower (6-11%) than energy supply. The root MSPE (expressed as a proportion of the supply) was lowest for the mechanistic model (0.061), followed by the Dutch NE system (0.082), FIM ME system (0.097) and AFRCME system(0.118). For the energy evaluation systems, the error due to overall bias of prediction dominated the MSPE, whereas for the mechanistic model, proportionally 0.76 of MSPE was due to random variation. CCC analysis confirmed the higher accuracy and precision of the mechanistic model compared with energy evaluation systems. The error of prediction was positively related to grass protein content for the Dutch NE system, and was also positively related to grass DMI level for all models. In conclusion, current energy evaluation systems overestimate energy supply relative to energy requirement on grass-based diets for dairy cattle. The mechanistic model predicted glucogenic nutrients to limit performance of dairy cattle on grass-based diets, and proved to be more accurate and precise than the energy systems. The mechanistic model could be improved by allowing glucose maintenance and utilization requirements parameters to be variable. (C) 2007 Elsevier B.V. All rights reserved.
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Advancing maturity of forage maize is associated with increases in the proportion of dry matter (DM) and starch and decreases in the proportions of structural carbohydrates in the ensiled crop. Three maize silages (286 (low, L), 329 (medium, M) and 379 (high, H) g DM per kg fresh weight) plus a concentrate formulated to give isonitrogenous intakes were offered to Holstein-Friesian steers fitted with a cannula in the dorsal sac of the rumen and a 'T' piece cannula in the proximal duodenum in an experiment with a cross-over design that allowed four collection periods. Nutrient flow to the duodenum was estimated using chromium-EDTA. Steers consumed approximately 0(.)6 kg DM per day less of diet L compared with the other two diets (P=0(.)026), resulting in less DM being digested (P=0(.)005) but digestibility did not differ between diets. Similar results were obtained for organic matter. There were no differences between diets in the intake or digestibility of neutral-detergent fibre. Intake, duodenal flow and faecal output of starch were greater for steers offered diets M and H compared with those given diet L (P < 0(.)05). In all diets rumen digestion contributed to over 90% of total digestion of starch, although rumen digestibility declined significantly with advancing maize maturity (P=0(.)002). Molar proportions of acetic acid were higher in diet H (P < 0(.)05) whilst proportions of propionic acid and n-butyric acid were higher in diets M and L. There were no significant differences between diets in mean rumen pH or ammonia concentrations. Mean circulating concentrations of insulin were higher (P=0(.)009) in cattle given diets L and M compared with diet H. There were no differences between diets in the mean circulating concentration of growth hormone, or the frequency, amplitude and duration of growth hormone pulses, or the mean circulating concentrations of IGF-1. Changes in forage composition that accompany advancing maize maturity affect overall silage digestion and circulating concentrations of insulin.
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Effects of increased ammonia and/or arginine absorption on net splanchnic (portal-drained viscera [PDV] plus liver) metabolism of nonnitrogenous nutrients and hormones in cattle were examined. Six Hereford x Angus steers (501 +/- 1 kg BW) prepared with vascular catheters for measurements of net flux across the splanchnic bed were fed a 75% alfalfa:25% (as-fed basis) corn and soybean meal diet (0.523 MJ of ME/[kg BW(0.75.)d]) every 2 h without (27.0 g of N/kg of DM) and. with 20 g of urea/kg of DM (35.7 g of N/kg of DM) in a split-plot design. Net flux measurements were made immediately before and after a 72-h mesenteric vein infusion Of L-arginine (15 mmol/h). There were no treatment effects on PDV or hepatic 02 consumption. Dietary urea had no effect on splanchnic metabolism of glucose or L-lactate, but arginine infusion decreased net hepatic removal Of L-lactate when urea was fed (P < 0.01). Net PDV appearance of n-butyrate was increased by arginine infusion (P < 0.07), and both dietary urea (P < 0.09) and arginine infusion (P < 0.05) increased net hepatic removal of n-butyrate. Dietary urea also increased total splanchnic acetate output (P < 0.06), tended to increase arterial glucagon concentration (P < 0.11), and decreased arterial ST concentration (P < 0.03). Arginine infusion increased arterial concentration (P < 0.07) and net PDV release (P < 0.10) and tended to increase hepatic removal (P < 0.11) of insulin, as well as arterial concentration (P < 0.01) and total splanchnic output (P < 0.01) of glucagon. Despite changes in splanchnic N metabolism, increased ammonia and arginine absorption had little measurable effect on splanchnic metabolism of glucose and other nonnitrogenous components of splanchnic energy metabolism.
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Our objective was to determine the effect of feeding rumen-inert fats differing in their degree of saturation on dry matter intake (DMI), milk production, and plasma concentrations of insulin, glucagon-like peptide 1 (7-36) amide (GLP-1), glucose-dependent insulinotropic polypeptide (GIP), and cholecystokinin (CCK) in lactating dairy cows. Four midlactation, primiparous Holstein cows were used in a 4 x 4 Latin square experiment with 2-wk periods. Cows were fed a control mixed ration ad libitum, and treatments were the dietary addition (3.5% of ration dry matter) of 3 rumen-inert fats as sources of mostly saturated fatty acids (SFA), monounsaturated fatty acids (MUFA), or polyunsaturated fatty acids (PUFA). Daily DMI, milk yield, and composition were measured on the last 4 d of each period. Jugular vein blood was collected every 30 min over a 7-h period on d 12 and 14 of each period for analysis of plasma concentrations of hormones, glucose, and nonesterified fatty acids. Feeding fat decreased DMI, and the decrease tended to be greater for MUFA and PUFA compared with SFA. Plasma concentration of GLP-1 increased when fat was fed and was greater for MUFA and PUFA. Feeding fat increased plasma glucose-dependent insulinotropic polypeptide and CCK concentrations and decreased plasma insulin concentration. Plasma CCK concentration was greater for MUFA and PUFA than for SFA and was greater for MUFA than PUFA. Decreases in DMI in cows fed fat were associated with increased plasma concentrations of GLP-1 and CCK and a decreased insulin concentration. The role of these peptides in regulating DMI in cattle fed fat requires further investigation.
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A cross-sectional serological survey of A. marginale was conducted on 200 randomly selected smallholder farms in each of the Tanga and Iringa Regions of Tanzania between January and April 1999. Sera, from dairy cattle of all ages, sexes and breeds were tested for antibodies against A. marginale using an indirect enzyme-linked immunosorbent assay. Antibodies to A. marginale were present in cattle throughout the study areas and the overall prevalence was 20% for Tanga and 37% for Iringa. The forces of infection based on the age seroprevalence profile were estimated at 8 for Tanga and 15 for Iringa per 100 cattle years-risk, respectively. In both regions, seroprevalence increased with age (β = 0.01 and 0.017 per year of age, p < 0.005, in Tanga and Iringa, respectively). Older animals in Iringa were significantly and negatively associated with decreased seropositivity (β = −0.002, p = 0.0029). Further results of logistic regression models reveal that geographic location of animals in Tanga was associated with seropositivity (odds ratio (OR) = 2.94, p = 0.005, for Tanga Rural and OR = 2.38, p = 0.066, for Muheza). Animals acquired as a gift in Iringa had higher odds for seropositivity than brought-in cattle (OR = 2.44, p = 0.005). Our study has identified and quantified some key risk factors that can guide planners devising disease control strategies.