955 resultados para philosophy, philosophie, ethics, éthique, economics, économie, Microfinance
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La prsente thse entend donner sens un concept qui occupe une place centrale au sein de la pense de Theodor W. Adorno mais qui, parce que notoirement difficile dfinir, na pas reu lattention quil mrite : la mimsis (Mimesis). Il sagira, plus exactement, de comprendre la mimsis comme un point nodal de la critique adornienne, qui nous permet de comprendre au nom et en vue de quoi elle se dploie. Car sous toutes ses acceptions et nous verrons quelles sont fort varies la mimsis adornienne est toujours invoque dans le but de contrecarrer les tendances htronomes (cest--dire : dshumanisantes) propres aux socits capitalistes avances. Surtout, elle est constamment prsente comme un correctif matrialiste au type de rationalit abstraite qui sous-tend ces socits. Cette tche savre dautant plus lourde que, malgr son important poids normatif, la mimsis ne fait pas lobjet, chez Adorno, dune thorisation explicite. Il nous faudra pallier cette indtermination, en identifiant dabord les assises normatives les plus premires de la critique adornienne (0.0. Introduction : les fondements normatifs de la critique adornienne), pour ensuite rendre compte des fonctions particulires quoccupe la mimsis au sein de cette critique (1.0. Les fonctions critiques de la mimsis adornienne). Ce travail de dbroussaillage exgtique et interprtatif nous permettra de constater que la mimsis adornienne recle trois types de potentiels critiques distincts. Dabord, en ce quelle est prsente dans les travaux des annes 1930 et 1940 surtout comme une impulsion psychosomatique mme de trahir, linstant dune brve rsistance, la violence inflige la nature intrieure et extrieure de lhomme par les forces rificatrices de la rationalit instrumentale (Instrumentelle Vernunft), la mimsis adornienne peut tre comprise comme un mimtisme (Mimikry) bioanthropologique dont la valeur est principalement expressive (2.O. Mimikry : le potentiel bioanthropologique de la mimsis). Ensuite, lorsquelle sera pense partir de la fin des annes 50 surtout comme une comptence proprement pistmique qui permet au sujet connaissant de rencontrer nouveau puis de redterminer les objets de son exprience, la mimsis adornienne peut tre comprise comme un correctif critique la logique appropriative de la pense identifiante (identifizierendes Denken) (3.O. Affinitt et Entusserung : le potentiel pistmique de la mimsis). Enfin, dans la mesure o elle informe le modus operandi de loeuvre dart davant-garde telle que dfendue par Adorno dans la Thorie esthtique, et qui consiste dtourner, en les retournant contre elles-mmes, les contraintes imposes par le monde totalement administr (total verwaltete Welt), la mimsis peut tre comprise comme une Methexis subversive, cest--dire comme une stratgie sditieuse mme de conjurer lhtronomie sociale en lanticipant et en lincorporant (4.0. Methexis subversive : le potentiel stratgique de la mimsis). Ainsi, tout en voulant rendre justice la trs grande polysmie du concept, nous aimerions dmontrer que la mimsis adornienne pointe constamment vers une forme ou une autre de rsistance : comme expression, comme extriorisation ou comme subversion.
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In Greek and Latin.
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This manuscript is a literary history of The Book of Covenant, an encyclopedic work of science, philosophy, and ethics written in the late-eighteenth century by Jewish philosopher and polymath Pinhas Hurwitz. Ruderman explores the reasons for the book's huge popularity--it has been republished in forty editions in the last century--as well as its lasting influence on Jewish and kabbalistic thought, and its important place in Jewish society's confrontation with modernity.
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This manuscript is a literary history of The Book of Covenant, an encyclopedic work of science, philosophy, and ethics written in the late-eighteenth century by Jewish philosopher and polymath Pinhas Hurwitz. Ruderman explores the reasons for the book's huge popularity--it has been republished in forty editions in the last century--as well as its lasting influence on Jewish and kabbalistic thought, and its important place in Jewish society's confrontation with modernity.
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Ce mmoire explore la relation qui lie dmocratie et lgitimit politique, dans une perspective pistmique. La dmocratie, dans son acception la plus gnrale, confre chacun la possibilit de faire valoir les intrts qu'il estime tre les siens et ceux de sa communaut, en particulier loccasion dun scrutin. Cette procdure dcisionnelle quest le vote consacre ainsi en quelque sorte la libert et lgalit dont profitent chacun des citoyens, et confre une certaine lgitimit au processus dcisionnel. Cela dit, si le vote nest pas encadr par des considrations pistmiques, rien ne garantit que le rsultat politique qui en dcoulera sera souhaitable tant pour les individus que pour la collectivit: il est tout fait permis dimaginer que des politiques discriminatoires, conomiquement nfastes ou simplement inefficaces voient ainsi le jour, et prennent effet au dtriment de tous. En rponse ce problme, diffrentes thories dmocratiques ont vu le jour et se sont succd, afin de tenter de lier davantage le processus dmocratique latteinte dobjectifs politiques bnfiques pour la collectivit. Au nombre dentre elles, la dmocratie dlibrative a propos de substituer la seule confrontation dintrts de la dmocratie agrgative par une recherche collective du bien commun, canalise autour de procdures dlibratives appeles lgitimer sur des bases plus solides lexercice dmocratique. sa suite, la dmocratie pistmique sest inspire des instances dlibratives en mettant davantage laccent sur la qualit des rsultats obtenus que sur les procdures elles-mmes. Au final, un mme dilemme hante chaque fois les diffrentes thories : est-il prfrable de construire les instances dcisionnelles en se concentrant prioritairement sur les critres procduraux eux-mmes, au risque de voir de mauvaises dcisions filtrer malgr tout au travers du processus sans pouvoir rien y faire, ou devons-nous avoir dentre de jeu une conception plus substantielle de ce qui constitue une bonne dcision, au risque cette fois de sacrifier la libert de choix qui est suppos caractriser un rgime dmocratique? La thse que nous dfendrons dans ce mmoire est que le concept dgalit politique peut servir dnouer ce dilemme, en prenant aussi bien la forme dun critre procdural que celle dun objectif politique prtabli. Lgalit politique devient en ce sens une source normative forte de lgitimit politique. En nous appuyant sur le procduralisme pistmique de David Estlund, nous esprons avoir dmontr au terme de ce mmoire que latteinte dune galit politique substantielle par le moyen de procdures galitaires nest pas une tautologie hermtique, mais plutt un mcanisme rflexif amliorant tantt la robustesse des procdures dcisionnelles, tantt latteinte dune galit tangible dans les rapports entre citoyens.
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Certains philosophes affirment que les relations causales sont fondes sur les lois de la nature. Cette conception cadre mal avec la ralit des sciences biomdicales et des sciences humaines. Pour se rapprocher de la pratique relle des diverses sciences, James Woodward propose une conception de la causalit et de lexplication causale fonde sur une relation beaucoup moins exigeante que celle de loi de la nature, quil appelle linvariance. Le but de ce mmoire est de prsenter le concept dinvariance et les autres concepts causaux qui sy rattachent et, didentifier certaines difficults, dans le but de cerner lusage appropri de cette famille de concepts. La conception causale de Woodward suppose que le but de la recherche des causes est pratique plutt que simplement pistmique : il sagit pour les agents de sappuyer sur les causes pour modifier les phnomnes. Cette conception est galement non-rductive; elle utilise des contrefactuels et reflte les mthodes exprimentales des diverses sciences. La cohrence de cette conception avec les gnralisations causales relles des sciences fait en sorte quelle abandonne lobjectif duniversalit rattach la notion de loi de la nature, en faveur dun objectif de fiabilit temporaire. De plus, comme le critre dinvariance est peu exigeant, dautres critres doivent lui tre ajouts pour identifier, parmi les relations causales (cest--dire invariantes), les relations les plus susceptibles dtre employes pour modifier les phnomnes de faon fiable.
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Le mouvement derridien de la diffrance marque la rupture avec l'affirmation de la mtaphysique de la prsence, avec l'autorit du signifi transcendantal. Dans cet univers mouvant de signifiants qui se renvoient perptuellement les uns aux autres, la logique d'univocit se disloque. La "prsence" n'est que fantomatique, s'esquissant au sein d'une chane ininterrompue de signifiants et se laissant toujours creuser par la marque d'un irrductible manque. Face au logocentrisme, corollaire de l'affirmation de la prsence, l'criture se veut sige et articulation de la trace, d'une origine qui ne peut tre que rature, vhicule d'une irrmdiable flure. La volet littraire de la dconstruction a pour but de mettre en vidence le fonctionnement de l'"indcidabilit" du discours, soit une certaine ambivalence dans la signification qui caractrise tout texte. L'objectif principal de la prsente recherche est de fournir une comprhension plus approfondie de la dconstruction en insistant sur l'ancrage langagier de tout texte. Le discours philosophique n'chappe ainsi pas au mcanisme diffrentiel du langage et de la drive mtaphorique. La parent entre la perspective dconstructiviste derridienne et la conception mallarmenne du langage potique semble frappante. La mise en oeuvre, par Mallarm, d'une dislocation de l'espace textuel, son minutieux "creusement" du vers aprs renoncement toute qute d'"Idal", la mise en relief du leurre de l'appropriation langagire, voil qui trouve un cho particulier dans les thses derridiennes. La "mimsis" platonicienne se voit au travers du prisme de la "mimique" mallarmenne. La dconstruction poursuit son travail de "luxation" de l'oreille philosophique, insrant les philosophmes dans la matrice langagire, les livrant ainsi au hasard du cheminement textuel et les confrontant l'aporie. La philosophie n'a alors d'autre choix que d'abandonner ses prtentions transcendantales. La marche de la "diffrance" instaure une inexorable distance qui prive le sujet de tout rapport direct avec une origine assure et lui te toute possibilit de matrise sur le monde. Au travers de la langue, se profile la question de l'altrit, de la relation dissymtrique qui nous lie cet "autre", ce "tout-autre" qui nous fonde et nous constitue. L'accueil inconditionnel de cette altrit nous mnera l'tude de la "religion", la dconstruction se tournant vers le "religieux" tout en effectuant un "retournement" habile de tout credo essentialiste.
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Das quantenmechanische Messproblem ist ein bekanntes Thema der Physik Anfang des 20. Jahrhunderts und bietet ein spannendes Feld interdisziplinrer Betrachtungen. Gerade die Philosophie, deren Arbeitsfeld methodisch oftmals auf einer Metaebene angesiedelt ist, liefert unterschiedliche Aspekte, um die Gesamtproblematik aus anderen Sichtweisen aus zu beleuchten. Im ersten Teil werden die physikalischen Hintergrnde sehr allgemein und verstndlich geklrt, woraufhin sich im zweiten Teil die Auswahl philosophischer Aspekte anschliet. So wird die quantenmechanische Theoriebildung mit Thomas S. Kuhns Wissenschaftsentwicklung rekonstruiert, das Messproblem unter dem Konzept Falsifikationismus von Karl R. Popper widerspruchsfrei dargestellt und eine nicht dichotomische Naturvorstellung durch Michael Esfelds ontischen Strukturenrealismus ermglicht.
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Lide selon laquelle les enfants sont des sujets part entire de considrations de justice nest pas trs conteste. Les enfants ont des intrts qui leur sont propres et ont un statut moral indpendant de leurs parents: ils ne sont ni la proprit de ces derniers ni une simple extension de leur personne. Pourtant, les travaux des plus grands thoriciens de la justice en philosophie politique contemporaine ne contiennent pas de discussion systmatique du statut moral et politique des enfants et du contenu de nos obligations leur gard. Cette thse contribue remdier cette omission travers lexamen de quatre grandes questions principales. (1) Quelles sont les obligations de justice de ltat libral envers les enfants ? (2) Quels types de politiques publiques en matire dducation des enfants sont moralement lgitimes ? (3) Jusqu quel point est-il moralement acceptable pour les parents de dlibrment forger la vision du monde de leurs enfants ? (4) Quels critres moraux devraient guider llaboration de politiques en matire dducation morale dans les coles ? Cette thse est constitue de quatre articles. Le premier, Political Liberalism and Childrens Education, aborde les questions du fondement normatif et des implications du principe de neutralit ducative ou anti-perfectionnisme ducatif. Selon ce principe, il nest pas lgitime pour ltat libral de dlibrment promouvoir, travers ses politiques publiques en ducation, une conception particulire de la vie bonne. Larticle dfend les ides suivantes. Dabord, ledit principe est exclusivement fond sur des raisons de justice envers les parents. Ensuite, lanti-perfectionnisme libral nest pas, pour autant, mauvais pour les enfants, puisquune vaste gamme dinterventions politiques dans la vie familiale et lducation des enfants sont, de manire surprenante, justifiables dans ce cadre thorique. Le deuxime article, On the Permissibility of Shaping Childrens Values, examine la question de savoir si les parents ont un droit moral de forger dlibrment lidentit, la conception du monde et les valeurs de leurs enfants. Larticle dveloppe une critique de la conception anti-perfectionniste des devoirs parentaux et propose un nouvel argument libral lappui dun droit parental conditionnel de forger lidentit de leurs enfants. Larticle introduit galement une distinction importante entre les notions dducation comprhensive et denrlement comprhensif. Le troisime article, Common Education and the Practice of Liberal Neutrality: The Loyola High School Case , dfend trois thses principales travers une analyse normative de laffaire juridique de lcole Loyola. Premirement, il est lgitime pour ltat libral dadopter un modle dducation commune fort. Deuximement, la thse selon laquelle la neutralit comme approche ducative serait impossible est injustifie. Troisimement, il existe nanmoins de bonnes raisons pour ltat libral daccommoder plusieurs coles religieuses qui rejettent le modle de la neutralit. Le quatrime article, Which Moral Issues Should be Taught as Controversial?, critique la fois le critre pistmique dominant pour dterminer quels enjeux moraux devraient tre enseigns aux jeunes comme controverss, et la fois la manire dont le dbat sur lenseignement des enjeux controverss fut construit au cours des dernires annes, dun point de vue substantiel et mthodologique. Larticle propose une manire alternative daborder le dbat, laquelle prend adquatement en compte la pluralit des objectifs de lducation et un ensemble dautres considrations morales pertinentes.
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Cette thse porte sur les fondements philosophiques des institutions dmocratiques canadiennes et analyse comment leur conception relle contribue les atteindre. Pour passer de la thorie la pratique, la dmocratie doit tre institutionnalise. Les institutions ne sont pas que de simples contraintes sur les actions du gouvernement. Elles incarnent des normes dmocratiques. Cependant, les thories dmocratiques contemporaines sont souvent abstraites et dsincarnes. Alors quelles tudient les fondements normatifs de la dmocratie en gnral, elles rflchissent rarement sur les mcanismes permettant datteindre lidal dmocratique. linverse, la science politique tente de tracer lensemble du paysage institutionnel entourant laction de ltat. Mais lapproche de la science politique a une faiblesse majeure : elle noffre aucune justification pistmologique ou morale des institutions dmocratiques. Cette dichotomie entre les principes et les institutions est trompeuse. Les principes de la dmocratie librale sont incarns par les institutions. En se concentrant sur les fondements philosophiques des institutions dmocratiques et librales, cette thse fait revivre une longue tradition dAristote John Stuart Mill et runissant des penseurs comme Montesquieu et James Madison. Actuellement, la recherche universitaire se dtourne encore des questions institutionnelles, sous prtexte quelles ne seraient pas assez philosophiques. Cependant, le design institutionnel est une question philosophique. Cette thse propose des amliorations pour que les institutions dmocratiques remplissent leur rle philosophique de manire plus adquate. Le suicide mdicalement assist est utilis comme un exemple de linfluence des institutions sur la dmocratie.
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Certains philosophes affirment que les relations causales sont fondes sur les lois de la nature. Cette conception cadre mal avec la ralit des sciences biomdicales et des sciences humaines. Pour se rapprocher de la pratique relle des diverses sciences, James Woodward propose une conception de la causalit et de lexplication causale fonde sur une relation beaucoup moins exigeante que celle de loi de la nature, quil appelle linvariance. Le but de ce mmoire est de prsenter le concept dinvariance et les autres concepts causaux qui sy rattachent et, didentifier certaines difficults, dans le but de cerner lusage appropri de cette famille de concepts. La conception causale de Woodward suppose que le but de la recherche des causes est pratique plutt que simplement pistmique : il sagit pour les agents de sappuyer sur les causes pour modifier les phnomnes. Cette conception est galement non-rductive; elle utilise des contrefactuels et reflte les mthodes exprimentales des diverses sciences. La cohrence de cette conception avec les gnralisations causales relles des sciences fait en sorte quelle abandonne lobjectif duniversalit rattach la notion de loi de la nature, en faveur dun objectif de fiabilit temporaire. De plus, comme le critre dinvariance est peu exigeant, dautres critres doivent lui tre ajouts pour identifier, parmi les relations causales (cest--dire invariantes), les relations les plus susceptibles dtre employes pour modifier les phnomnes de faon fiable.
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Le mouvement derridien de la diffrance marque la rupture avec l'affirmation de la mtaphysique de la prsence, avec l'autorit du signifi transcendantal. Dans cet univers mouvant de signifiants qui se renvoient perptuellement les uns aux autres, la logique d'univocit se disloque. La "prsence" n'est que fantomatique, s'esquissant au sein d'une chane ininterrompue de signifiants et se laissant toujours creuser par la marque d'un irrductible manque. Face au logocentrisme, corollaire de l'affirmation de la prsence, l'criture se veut sige et articulation de la trace, d'une origine qui ne peut tre que rature, vhicule d'une irrmdiable flure. La volet littraire de la dconstruction a pour but de mettre en vidence le fonctionnement de l'"indcidabilit" du discours, soit une certaine ambivalence dans la signification qui caractrise tout texte. L'objectif principal de la prsente recherche est de fournir une comprhension plus approfondie de la dconstruction en insistant sur l'ancrage langagier de tout texte. Le discours philosophique n'chappe ainsi pas au mcanisme diffrentiel du langage et de la drive mtaphorique. La parent entre la perspective dconstructiviste derridienne et la conception mallarmenne du langage potique semble frappante. La mise en oeuvre, par Mallarm, d'une dislocation de l'espace textuel, son minutieux "creusement" du vers aprs renoncement toute qute d'"Idal", la mise en relief du leurre de l'appropriation langagire, voil qui trouve un cho particulier dans les thses derridiennes. La "mimsis" platonicienne se voit au travers du prisme de la "mimique" mallarmenne. La dconstruction poursuit son travail de "luxation" de l'oreille philosophique, insrant les philosophmes dans la matrice langagire, les livrant ainsi au hasard du cheminement textuel et les confrontant l'aporie. La philosophie n'a alors d'autre choix que d'abandonner ses prtentions transcendantales. La marche de la "diffrance" instaure une inexorable distance qui prive le sujet de tout rapport direct avec une origine assure et lui te toute possibilit de matrise sur le monde. Au travers de la langue, se profile la question de l'altrit, de la relation dissymtrique qui nous lie cet "autre", ce "tout-autre" qui nous fonde et nous constitue. L'accueil inconditionnel de cette altrit nous mnera l'tude de la "religion", la dconstruction se tournant vers le "religieux" tout en effectuant un "retournement" habile de tout credo essentialiste.