645 resultados para Utilité financière
Resumo:
Il en va des organisations comme des personnes. Qu'on le veuille ou non, nous projetons tous une image auprès de nos interlocuteurs. Et c'est sur cette image que se fondent des décisions importantes : un consommateur va-t-il acheter un produit qu'il juge de mauvaise qualité ou trop cher, ou dont il ignore l'utilité? Une personne va-t-elle profiter d'un service public dont elle ignore l'existence? Nous vivons dans un monde de communication. Pour réussir, une organisation doit contrôler l'image qu'elle projette d'elle. Elle doit s'assurer d'être connue du public qui l'entoure. Elle doit faire comprendre ses produits, ses services et les objectifs qu'elle poursuit. De plus en plus d'organismes du secteur public et parapublic font maintenant appel à la recherche dans le but de leur permettre de prendre des décisions éclairées. Les institutions d'enseignement n'échappent pas à cette règle. Au cours des dernières années, la concurrence dans le secteur de l'enseignement secondaire s'est considérablement accrue. Même si la clientèle demeure aussi nombreuse dans les maisons d'enseignement privé de Montréal et de la Rive-Sud, il n'en demeure pas moins que les écoles publiques se sont prises en main, notamment en améliorant la qualité des services et le milieu de vie (Commission scolaire Sainte-Croix, École Pierre-Laporte; cours professionnels de ballet classique intégrés à un programme d'études secondaires régulier dans une école publique). Avec la sélection d'un projet éducatif précis dans chaque institution d'enseignement public, nous découvrons maintenant des écoles publiques spécialisées, possédant des personnalités différentes les unes des autres. Or, avec l'inversion de la pyramide des âges, la volonté de redressement des écoles publiques et leurs campagnes de sensibilisation auprès de la population, l'intégration des commissions scolaires, la concurrence existant entre les écoles privées, ces dernières doivent se définir un positionnement clair, net et précis sur l'échiquier concurrentiel. Afin de savoir si les écoles privées secondaires sont conscientes de leur image, nous avons analysé leur matériel promotionnel, c'est-à-dire brochures et dépliants. [...]
Resumo:
Il peut paraître utopique de s'intéresser à l'influence de la relation informelle entre professeurs et étudiants au moment même où la situation financière des collèges et des universités imposent de sévères restrictions à l'embauche du corps professoral. À l'heure actuelle, les chargés de cours ou les professeurs payés à la leçon assument une proportion importante de l'enseignement au niveau post-secondaire. Ces enseignants n'étant généralement disponibles qu'aux heures de cours, on est en droit de se questionner fortement sur la priorité accordée à l'établissement des relations intenses et soutenues entre professeurs et étudiants à l'extérieur de la salle de classe. Pourtant, on prend généralement pour acquis que la relation professeur/étudiant joue un rôle déterminant dans le développement de l'étudiant. Mais dans quelle mesure la littérature existante sur le développement cognitif et affectif de l'étudiant de niveau post-secondaire permet-elle de confirmer l'importance du rôle des relations professeur/étudiant? Cet essai tente de répondre à cette question en ce qui a trait aux relations professeur/étudiant établies en dehors du contexte formel de la salle de classe. La méthodologie utilisée respecte globalement les recommandations de Jackson (1980) sur les recensions d'écrits. [...]
Resumo:
Chaque geste porte son origine et cette enquête n'y échappe pas. À l'automne de 1988, la Corporation professionnelle des conseillers et conseillères d'orientation du Québec, par le biais de son Comité de la recherche, invitait un ou plusieurs étudiants-es en orientation professionnelle à produire dans le cadre de leur essai, un travail sur les attitudes et les besoins en matière de recherche, de ses membres. Nous avons alors accepté cette invitation. Un survol de la littérature sur l'usage des revues et rapports de recherche dans la pratique de la profession nous apprend qu'ils sont peu lus et qu'en général, la recherche occupe une place négligeable dans le quotidien des conseillers et conseillères d'orientation du Québec. Ces constatations nous renvoient à la question de l'attitude à l'égard de la recherche chez les conseillers et conseillères d'orientation. Afin de rendre compte de la situation spécifique de la recherche en orientation professionnelle au Québec, nous avons entrepris de questionner tous les membres de cette corporation afin de connaître la recherche qu'ils-elles font, la quantité, la qualité et l'utilité de ses résultats; leurs attitudes à l'égard de la recherche ainsi que leurs besoins de perfectionnement à cet égard. Les résultats de notre enquête confirment qu'il serait urgent que la Corporation se dote d'un plan d'action pour créer une culture de la mise à jour chez ses membres. De même, les résultats de notre enquête indiquent clairement la nécessité pour la Corporation de favoriser le maintien et le développement des aptitudes à faire de la recherche chez ses membres. Un effort particulier doit porter sur la publication et la publicisation des résultats de recherche. Notre enquête enfin nous amène à formuler un certain nombre de recommandations visant à pallier au plus urgent. La question de la recherche, de son utilité et de sa connaissance par les membres de la Corporation nous invitent à prendre position non plus sur qui fait quoi mais plutôt sur quoi fait-on et comment fait-on.
Resumo:
Résumé : Une définition opérationnelle de la dyslexie qui est adéquate et pertinente à l'éducation n'a pu être identifiée suite à une recension des écrits. Les études sur la dyslexie se retrouvent principalement dans trois champs: la neurologie, la neurolinguistique et la génétique. Les résultats de ces recherches cependant, se limitent au domaine médical et ont peu d'utilité pour une enseignante ou un enseignant. La classification de la dyslexie de surface et la dyslexie profonde est la plus appropriée lorsque la dyslexie est définie comme trouble de lecture dans le contexte de l'éducation. L'objectif de ce mémoire était de développer un cadre conceptuel théorique dans lequel les troubles de lecture chez les enfants dyslexiques sont dû à une difficulté en résolution de problèmes dans le traitement de l'information. La validation du cadre conceptuel a été exécutée à l'aide d'un expert en psychologie cognitive, un expert en dyslexie et une enseignante. La perspective de la résolution de problèmes provient du traitement de l'information en psychologie cognitive. Le cadre conceptuel s'adresse uniquement aux troubles de lectures qui sont manifestés par les enfants dyslexiques.||Abstract : An extensive literature review failed to uncover an adequate operational definition of dyslexia applicable to education. The predominant fields of research that have produced most of the studies on dyslexia are neurology, neurolinguistics and genetics. Their perspectives were shown to be more pertinent to medical experts than to teachers. The categorization of surface and deep dyslexia was shown to be the best description of dyslexia in an educational context. The purpose of the present thesis was to develop a theoretical conceptual framework which describes a link between dyslexia, a text-processing model and problem solving. This conceptual framework was validated by three experts specializing in a specific field (either cognitive psychology, dyslexia or teaching). The concept of problem solving was based on information-processing theories in cognitive psychology. This framework applies specifically to reading difficulties which are manifested by dyslexic children.
Resumo:
L'adolescence est une période propice à l'exploration. Durant cette période, l'adolescent ou l'adolescente se découvre graduellement et approfondit sa connaissance du monde extérieur. Ce processus d'exploration se déploie dans la plupart des sphères de vie, dont celle relative au développement de carrière. Dans cette perspective, la projection que l'adolescent fait de lui-même par rapport à son projet professionnel est fonction de nombreux facteurs dont, entre autre, la perception qu'il a de sa propre capacité à répondre à des exigences d'ordre académique. Cette représentation des processus décisionnels liés à la carrière est décrite dans certains modèles théoriques de type socio-cognitif tel que celui de Bandura (1986). La viabilité empirique de cette conception ainsi que son utilité dans l'analyse du développement de carrière à l'adolescence demeurent toutefois des questions qu'il importe de scruter. Dans l'essentiel, la présente recherche s'inscrit dans le prolongement des propositions précédentes et a pour but de cerner le rôle des attentes d'efficacité personnelle dans l'analyse de l'indécision vocationnelle, de la maturité vocationnelle et du maintien des choix professionnels des adolescents et adolescentes de cinquième secondaire. La première partie de ce document nous permet de préciser la problématique à l'étude ainsi que les approches théoriques qui abordent ce problème. Une seconde partie est consacrée à la présentation des études qui mettent en lien les attentes d'efficacité personnelle avec l'indécision vocationnelle, la maturité vocationnelle et le maintien des choix professionnels. Les considérations issues des parties précédentes conduisent à l'élaboration des questions de recherche. La troisième partie traite des aspects méthodologiques utilisés pour la réalisation de cette étude. La partie suivante fait part des divers résultats obtenus et finalement, une interprétation de ces derniers vient conclure le présent document de recherche.
Resumo:
Il est assez difficile d’évaluer en termes d’autonomie, du moins jusqu’en 1961, l’évolution de la loi concernant les dépenses des commissions scolaires : elles dépendent en partie de leurs sources de revenus, mais il nous semble clair que leur autonomie, du moins théoriquement, a diminué de beaucoup à partir de 1961, à cause de la nécessité de faire approuver leur budget annuel. Si de façon générale on peut dire que les commissaires d’écoles ont moins d’autonomie aujourd’hui qu’en 1846, l’évolution de la législation n’a cependant pas, durant toute cette période, suivi une courbe générale unique pour les six secteurs analysés. Nous avons remarqué deux tendances opposées jusqu’en 1961 : d’une part le législateur a graduellement diminué l’autonomie des commissaires dans leurs relations avec les instituteurs et le domaine pédagogique, et d’autre part il a augmenté leurs pouvoirs dans le domaine financier. Mais à partir de 1961, il a beaucoup diminué leur autonomie financière. En résumé, les commissaires d’écoles sont moins libres aujourd’hui qu’en 1846, mais leurs responsabilités générales sont cependant plus considérables.
Resumo:
L'industrialisation et l'urbanisation de la ville de Sherbrooke débutent au milieu du 19e siècle grâce à l'énergie hydraulique que fournit la rivière Magog et à l'implication de la British American Land Company. Diverses industries s'installent provoquant ainsi l'arrivée de Canadiens français et d'Irlandais en quête de travail. La population, d'abord anglophone et britannique, devient, dès 1871. majoritairement canadienne-française et elle se répartit dans quatre quartiers distincts. Les conditions de vie à Sherbrooke sont alors difficiles, car la promiscuité, le manque d'hygiène, la maladie et la criminalité sévissent. De plus, le chômage frappe assez fréquemment les familles ouvrières dont la vie est façonnée par les cycles économiques. L'insécurité financière dans laquelle elles vivent les oblige à réclamer l'assistance de leur parenté ou de la charité publique. Pour venir en aide à ces familles démunies, l'évêque fondateur du diocèse de Sherbrooke, Mgr Antoine Racine, réclame, dès 1674, la fondation d'une institution de charité. L'année suivante, l'Hospice du Sacré-Coeur ouvre ses portes, sous la direction des Soeurs de la Charité de Saint-Hyacinthe, pour secourir les malades, les vieillards et les orphelins. Dans le cadre de ce mémoire, nous avons limité nos recherches à l’oeuvre des orphelins de l'Hospice du Sacré-Coeur, laissant dans l'ombre les autres oeuvres de cette institution. Il nous apparaissait impossible d'étudier les deux principales catégories de bénéficiaires, les vieillards et les orphelins, car elles relèvent de circonstances et de phénomènes différents. L'Hospice du Sacré-Cœur n'a jamais fait l'objet d'une analyse historique, seules Louise Brunelle-Lavoie et Jovette Dufort-Caron lui ont consacré quelques pages dans leur livre sur l'Hôpital Saint-Vincent-de-Paul de Sherbrooke. Notre mémoire est donc consacré à un sujet jusqu'à présent inexploité par l'historiographie québécoise. Étant située au carrefour de l'histoire de l'enfance, de l'assistance sociale et de la famille, notre étude contribue à une meilleure connaissance de l'ensemble de la société québécoise. L'historiographie de la protection de l'enfance au Canada anglais est dominée par quatre auteurs : Neil Sutherland, Joy Parr, Patricia T. Rooke et Rodolph L. Schnell, le pionnier dans ce domaine. Neil Sutherland a publié en 1976 Children in English-Canadian Society; Framing the Twentieth-Century Consensus. Cet ouvrage présente les différentes réformes concernant la santé des enfants, le traitement des délinquants et l'éducation dans la communauté anglophone du Canada de 1870 à 1920. Sutherland estime que ces réformes témoignent de l'émergence d'une nouvelle conception de l'enfant à l'aube du 20e siècle. S'intéressant davantage au vécu des enfants qu'à l'organisation de l'assistance, Labouring Children; British immigrant Apprentices to Canada, 1869-1924 de Joy Parr, paru en 1980, retrace les conditions de vie des enfants démunis d'Angleterre qui ont été envoyés au Canada pour être mis en apprentissage chez des cultivateurs. Il faut aussi noter que plusieurs autres historiens et historiennes ont traité ce sujet mais d'une façon plus fragmentaire. En 1982, Childhood and Family in Canadien History, un ouvrage collectif sous la direction de Joy Parr, aborde les questions suivantes : l'enfance en Nouvelle-France, l'éducation en milieu rural, l'exil des jeunes néo-écossais, la (délinquance juvénile et le recours à l'orphelinat comme stratégie familiale en milieu ouvrier. On y retrouve, entre autres, un article de Bettina Bradbury dont nous reparlerons plus loin. Patricia Rooke et Rodolph L. Schnell travaillent en collaboration depuis plusieurs années. Ce sont, sans contredit, les auteurs les plus prolifiques en histoire de la protection de l'enfance. Ils ont étudié, dans quelques articles, les Protestant Orphan Homes, mais ils ne se sont jamais arrêtés sur les institutions catholiques. En 1982, ils ont publié Studies in Childhood History; A Canadien Perspective, un recueil d'articles, mais leur oeuvre majeur demeure Discarding the Asvlum: From Child Rescue to the Welfare State in English-Canada(1800-1950), paru un an plus tard. Fruit de cinq années de recherches, cette monographie retrace l'histoire de l'assistance institutionnelle de l'enfance, ses transformations et finalement son abandon comme méthode d'aide sociale [...].
Resumo:
L'État est une organisation qui revendique et réussit généralement à faire respecter un monopole ultime de la force sur un territoire donné. Un tel monopole se traduit par l’imposition de sanctions à quiconque utilise la force sans une permission spécifique ou générale du monopoleur. Certes, il y a des conditions d'existence de l’État que cette définition ne saisit pas -une certaine reconnaissance de sa légitimité, par exemple-; elle ne réussit pas la tâche difficile de formuler des conditions suffisantes de l'existence de l’État. Mais elle se rapproche suffisamment de l’acception ordinaire du terme et elle nous servira assez bien pour que l'on s’en satisfasse. La revendication et l'exercice habituel d’un monopole ultime de la force constituent certainement, à tout le moins, des conditions nécessaires de l’existence de l'État. En plus de sa compatibilité avec ce que l'usage général perçoit comme le plus petit commun dénominateur, l'expérience historique ou la nature de l'État, cette définition offre l'avantage important de ne rien présumer de la question de l'État, de son fonctionnement de sa finalité, de son utilité et de sa moralité, bref de sa justification. C'est une pétition de principe trop courante que d'inclure dans la définition de l'État les fondements de sa justification. Tel qu’il est vécu, l’État, et surtout l'État démocratique moderne, ressemble fort à un rituel, un ensemble d'actions, de gestes et d'incantations que l’on répète sans effet et dont la véritable valeur réside dans leur répétition même. On chante l’hymne national; on vote tous les deux , quatre ou sept ans; les projets de loi présentés par la majorité parlementaire sont votés en première, deuxième et troisième lecture; on répète que l'État c'est nous. Ces rites ne sont pas nécessairement inoffensifs : les dieux ont toujours aimé les sacrifices. Mais l'une des fonctions sociales du rite, suggère Kenneth Boulding, est de contrer la frustration agressive que les problèmes insolubles engendrent chez les hommes, en leur fournissant un placebo pour solution. Ainsi agiraient les rituels sociaux , la magie, les cérémonies religieuses et les techniques comptables mêmes. Ajoutons le rituel étatique, qui répond au problème redoutable de légitimer une organisation qui prétend employer la force pour imposer l'harmonie. […]
Resumo:
Depuis le début de notre jeune carrière, nous avons toujours porté un intérêt manifeste envers les Pays en Voie de Développement (PVD). Étant nous-même originaire d'un pays pauvre, de part une enfance passée en Afrique centrale, la situation économique difficile de ces pays demeure une question très préoccupante pour nous. Dès la création des Nations-Unies et au lendemain de l'indépendance des colonies africaines, l'aide internationale a pris beaucoup d'ampleur. La communauté internationale est entrée dans une vaste opération de coopération économique, financière et technique, visant à aider les anciennes colonies à se développer. Depuis une dizaine d'années, face aux résultats plutôt décevants de près de quarante ans d'aide au développement, nombreux sont ceux qui s'interrogent sur l'efficacité des programmes jusqu'alors préconisés. Certes comme semblent l'indiquer certains indicateurs, tous les efforts n'ont pas été vains. Dans la plupart des pays en développement le niveau de santé s'est nettement amélioré. La chute du taux de mortalité infantile a prolongé l'espérance de vie à 55 ans, niveau que n'a atteint l'Europe Occidentale qu'en début de siècle. En matière d'éducation, des progrès considérables ont également été accomplis. Depuis 1950, le nombre d'enfants fréquentant les écoles primaires, a pratiquement triplé et six fois plus d'étudiants atteignent maintenant le secondaire.1 Mais malgré ces quelques résultats encourageants, le bilan global demeure fort peu réjouissant. Les projets souvent mal gérés, et conçus sans concertation avec le milieu ont rarement atteint leurs objectifs…
Resumo:
La rédaction de cet essai fait partie d'une démarche académique mais aussi d'une réflexion sur un sujet qui touche une majorité de la population mondiale: les femmes. Nous voulons à travers cette réalisation contribuer si peu soit il aux difficultés que rencontrent les femmes africaines dans l'atteinte d'une autonomie financière. La participation des femmes au développement est indispensable et devrait être encouragée tant au niveau national qu'international. Bien que les femmes à l'échelle planétaire retrouvent des difficultés plus ou moins semblables, nous allons pour des besoins méthodologiques et géographiques, nous attarder sur les problèmes spécifiques aux femmes africaines. Malgré les difficultés à la réalisation de cet essai (manque d'information, financement), nous pensons que cette démarche pourra contribuer à sensibiliser plusieurs personnes et organismes impliqués dans le développement. Nous allons dans un premier temps, définir l'objet de la recherche, ses objectifs et la démarche à suivre pour sa réalisation. Dans un deuxième chapitre, nous allons décrire et analyser la situation des coopératives et pré-coopératives du Congo et la place des femmes congolaises dans ce mouvement. Ensuite, nous allons étudier trois cas d'entrepreneurship féminin, leurs caractéristiques et difficultés. Dans les chapitres suivants, nous allons apporter des solutions et stratégies appropriées pour une meilleure gestion des entreprises et un épanouissement social. Enfin, il va s'en suivre une conclusion et des recommandations pour des actions futures.
Resumo:
L'esprit coopératif en Afrique tire son origine de la nature même de l'être africain; celui-ci vit toujours en communauté et partage ses biens avec ses pairs, d'où la solidarité africaine. Bien avant l'époque coloniale, les Africains se regroupaient sous plusieurs formes pré-coopératives. C'est avec l'arrivée des colons européens que ce système a pris de l'ampleur et s'est transformé en véritables coopératives. La République du Zaïre qui fait l'objet de notre travail est un pays qui traverse actuellement une crise économico-financière sans précédent. Toutes les mesures et politiques de redressement de la situation ont été vouées à l'échec. La quasi-totalité des institutions financières sont en situation de faillite. La crise monétaire s'est ajoutée à l'ensemble des problèmes économiques que connaît le pays, avec une dépréciation du taux de change dépassant les 1000% entre 1990-1995. Le système bancaire se trouve donc paralysé et cela a entraîné comme conséquences, entre autres, la méfiance des épargnants. Présentement, le seul moyen de financement qui reste possible au pays est l'endettement externe qui, à son tour, entraîne une totale dépendance de la politique économique zaïroise aux caprices des organismes financiers internationaux comme la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Il est temps pour le Zaïre de savoir rectifier ses tirs. Pour y arriver, il doit d'abord réorganiser ses ressources de financement interne et les orienter vers son développement intégral grâce à un système bien adapté aux réalités de la population tant rurale qu'urbaine. Pour ce faire, nous pensons que les coopératives d'épargne et de crédit devraient être un instrument privilégié pour faire redémarrer l'économie zaïroise.
Resumo:
Depuis l'année 1960, jusqu'au début des années '90, une institution financière, dite coopérative, s'est imposée sur le marché au Québec, accumulant durant cette période près de un milliard et demi de dollars (1 500 000 000,00 $) d'actifs. Presque jusqu'à sa "mort" coopérative, elle a connu des taux de croissance atteignant soixante pourcent (60%) par année. Beaucoup de personnes ont perdu des sommes importantes dans cette galère. L'image des coopératives en a pris pour son rhume et n'eût été du Mouvement Desjardins, nous doutons fort que la coopération aujourd'hui encore bénéficierait des mêmes appuis! Cette institution financière se nomme : le mouvement des caisses d'entraide économique. Pour éviter une situation semblable dans l'avenir, nous croyons pertinent de faire un retour dans le passé et d'analyser les comportements que ces caisses privilégiaient. À la lecture de ce travail, certains seront surpris de connaître les méthodes utilisées par elles et, à notre avis, le peu de dimension coopérative qu'on apportait avec les membres. Leur "faillite technique" en '81 a obligé le Gouvernement du Québec à réagir en conséquence. C'est alors que fut créé au Ministère des Institutions Financières un service d'inspection opérant avec des règles et des suivis relativement élaborés. On se rappelle qu'à cette époque aussi plusieurs banques à charte canadiennes ont connu des problèmes financiers majeurs, nécessitant l'intervention de l'État fédéral. Il a donc fallu des situations critiques avant qu'on apporte les correctifs requis, et cela même si le gouvernement de l'époque savait par un rapport secret depuis 1978, l'existence d'un problème potentiel! En 1979, alors que nous étions à l'emploi du Mouvement Desjardins, nous nous sommes intéressés à leurs techniques de ventes et à leur fonctionnement parce que certains dirigeants, gestionnaires et recruteurs des Caisses d'Entraide Économique laissaient courir le bruit que leur réseau était regroupé avec le Mouvement Desjardins, et aussi parce que leur agressivité causait des saignées de fonds très importantes dans les caisses populaires. On profitait ainsi de la grande crédibilité et confiance accordées à Desjardins pour accroître les ventes de leurs plans d'épargne. En collaboration avec certaines fédérations, nous avons compilé plusieurs informations pour fins d'analyse et de compréhension de leur système. Peu de temps après le début de ce travail, des problèmes majeurs au niveau de la liquidité, de la sécurité des fonds et de privilèges accordés à certains de leurs membres ont été soulevés au réseau TVA. Dès lors, étant donné la précarité de leur système financier, les membres n'avaient plus accès à leurs épargnes. La confiance en cette institution financière fut détruite presque sur le coup. […]
Resumo:
[…] Depuis le succès, parfois trop galvaudé, de la Banque Grameen au Bengladesh, la microfinance est de plus en plus vue comme un des outils privilégiés de développement dans les pays où les capitaux sont rares. L'intérêt pour la microfinance a cumulé au Sommet sur le microcrédit tenu à Washington en février 1997. Le sommet a réuni une pléiade d'acteurs parmi les plus importants de la planète. Un objectif a fait consensus : atteindre 100 millions de familles pauvres de la planète d'ici 2005 et beaucoup d'argent en jeux. D'un autre côté, certains disent qu'il y a un danger à vouloir tourner un outil en une panacée et doutent de ce genre de déclaration typique des grands sommets. L'expansion de la microfinance serait trop rapide et aléatoire et «jeter» trop d'argent aux pauvres est la meilleure recette pour en assurer l'échec D'autres opposants disent également que la microfinance est en train de drainer beaucoup d'argent et d'efforts vers des programmes dont la viabilité est douteuse au détriment des programmes essentiels de santé et d'éducation. Cet essai vise essentiellement à dresser un portrait général de la microfinance dans le contexte du développement international. L'accent est mis sur l'évaluation de la performance de la microfinance sous deux angles : [1] Les performances financières et opérationnelles des institutions de microfinance (IMF). Ici, on considère l'institution comme l'objet de l'évaluation. L'objectif est d'évaluer la pérennité de l'institution, laquelle peut être estimée à travers des indicateurs (ratios) de viabilité financière, de la qualité du portefeuille, de la productivité et d'efficacité dans l'utilisation des actifs immobiles et des capitaux, etc. Plus précisément, on s'intéressera au rendement ajusté sur l'actif, au portefeuille à risque, à l'autosuffisance financière et opérationnelle. [2] Les impacts socio-économiques de la microfinance. Une des prétentions des adeptes de la microfinance est qu'elle puisse contribuer à réduire la pauvreté ou du moins à améliorer le sort des bénéficiaires de crédits. Dans cette optique, l'objet de l'évaluation n'est plus seulement l'institution, il devra aussi englober les effets sur les clients et parfois même sur l'environnement financier si l'objectif est d'amener les clients à intégrer éventuellement le marché financier formel. Or, il n'est pas aisé d'évaluer tous ces impacts de la microfinance. L'essai exposera la problématique entourant ces évaluations d'impacts. Les évaluations de la performance et des impacts sont devenues incontournables. Sans trop entrer en détails sur l'importance de ces évaluations, on peut relever au passage les éléments suivants : - Les bailleurs de fonds veulent savoir si leurs fonds sont utilisés efficacement et s'ils ont des impacts en fonction des objectifs fixés. - Les gestionnaires veulent mieux gérer leurs institutions et satisfaire les bailleurs. - Les organisations d'appuis techniques veulent mieux servir les IMF et avancer les connaissances. - Quant aux clients, on ne leur demande pas souvent leurs avis. Pourtant, ils sont les mieux placés pour connaître les impacts des crédits sur leurs conditions de vie. Les clients informés veulent aussi connaître les risques qu'ils encourent sur les prêts. Certains placent leurs épargnes dans les EMF, ils veulent donc connaître les rendements et les risques de leurs placements. […]
Resumo:
[…] L'objectif visé est de faire une synthèse des connaissances accumulées sur les systèmes financiers informels du monde rural dans les pays du tiers-monde. Nous procéderons en deuxième lieu à l'application du modèle des coopératives d'épargne et de crédit comme alternative aux circuits financiers informels présents dans les économies à faible revenu. Enfin par l'analyse sommaire d'une C.E.C. située en milieu rural haïtien nous tenterons de justifier notre hypothèse de recherche. Dans cette étude, nous posons l'hypothèse que la coopérative d'épargne et de crédit, lorsqu'elle répond à certaines conditions de base, serait une réelle alternative aux systèmes financiers informels dans le monde rural des pays du tiers-monde. Il serait prétentieux de vouloir décrire tous les systèmes financiers informels rencontrés dans le monde rural des pays du tiers-monde. Aussi en vue de circonscrire le champ de notre étude nous nous sommes limités à analyser le cadre général de l’intermédiation financière dans un échantillon de quelques pays en développement appartenant à trois continents soit l'Afrique, l'Asie et l'Amérique Latine, couvrant les secteurs formel et informel en milieu rural. Dans le but d'atténuer le dualisme financier et son incidence sur le développement, nous proposons comme alternative aux systèmes financiers informels, la formule coopérative. Considérant qu'il y a autant de modèle coopératif de développement qu'il y a de contexte culturel, il nous a semblé important de relever les principales conditions de base pouvant assurer le succès d'une telle intégration. Nous avons choisi de tester la faisabilité de notre choix à travers un cas particulier qui est celui d'une C.E.C. située en milieu semi-rural à 104 Km de la Capitale dans le Département du Sud-Est d'Haïti. […]
Resumo:
Cette recherche a pour objectif de mesurer la valeur marginale estimée par les investisseurs canadiens à la suite de l’ajout de 1 dollar d’encaisse, pour la période trimestrielle s’étalant de 2001 à 2013. Autrement dit, nous tentons d’évaluer si l’investisseur déprécie, estime à sa juste valeur nominale ou apprécie la valeur de 1 dollar de trésorerie, et ce à travers son impact sur la valeur marchande de l’équité. Parallèlement, nous tentons d’analyser l’influence des variables liées à la rentabilité, le financement, la croissance et le risque sur la valeur que place l’investisseur à l’ajout de 1 dollar d’encaisse. L’effet sectoriel sera notamment exploré sur l’ensemble de ces périodes. Des études passées ont démontré qu’il existe une asymétrie entre la valeur nominale de 1 dollar d’encaisse et celle estimée par les investisseurs. Plus précisément que l’ajout de 1 dollar de liquidité est évalué à prime. Somme toute, ces analyses affinent leurs résultats en tenant compte de l’influence des autres variables telles que mentionnées plus haut, afin de déterminer celles qui entraînent une appréciation de l’encaisse de celles qui conduisent à sa dépréciation. Nous avons conclu qu’en moyenne la valeur marginale de 1 dollar de liquidité est évaluée à 2,13$ par les investisseurs. Nous avons également pu prouver que les anticipations des investisseurs et le risque total influencent significativement cette estimation. Pour tenter de mesurer la valeur que place l’investisseur à l’ajout de 1 dollar d’encaisse, nous avons utilisé la méthodologie de Pinkowitz et Williamson (2002). Ce faisant, nous avons dans un premier temps mesuré l’impact net de l’encaisse sur la valeur marchande de l’équité en élimant du modèle les variables tenant compte des variations trimestrielles t-2 et t+2. L’hypothèse à vérifier en ce qui concerne l’impact net de l’encaisse est qu’il existe une asymétrie significative entre la valeur de 1 dollar et celle estimée par l’investisseur qui n’est pas uniquement provoquée par l’influence des variations passées et futures de l’encaisse. Les résultats obtenus nous ont permis de prouver que la valeur de 1 dollar d’encaisse est appréciée par l’investisseur, et ce malgré la suppression ou la présence des variables tenant compte des variations. Dans la même ligné, nous avons pu démontrer que, conjointement à l’encaisse au temps t, seules les variations liées aux anticipations des investisseurs impactaient significativement la valeur marchande de l’équité. En ce qui concerne le risque dont l’analyse s’est effectuée en dissociant le risque systématique du risque systémique. L’hypothèse à vérifier est qu’une augmentation du risque systématique entraîne une augmentation de la valeur de l’encaisse estimée par l’investisseur. Les résultats obtenus viennent appuyer cette affirmation. Quant au risque systémique, l’hypothèse à vérifier tente à affirmer qu’en période de crise l’encaisse est sous-estimée par l’investisseur et son impact sur la VME non significatif. Nos résultats nous conduisent à démontrer que pour la crise financière de 2006, cette hypothèse est justifiée, mais nous ne permettent pas de la vérifier pour chaque crise. Finalement, nous tenions à vérifier que dépendamment du secteur étudié, l’encaisse pouvait être plus appréciée par les investisseurs. Or, nos résultats ont montré qu’en présence de la liquidité aucun secteur ne se distingue significativement de ses pairs.