627 resultados para NONKETOTIC HYPERGLYCEMIA
Resumo:
Diabetic kidney disease (DKD) is a devastating diabetes complication, with known heritability not fully revealed by previous genetics studies. We performed the largest genome-wide association study of type 1 DKD to date, in a 13-cohort consortium of 15,590 individuals of European ancestry genotyped on the Illumina HumanCoreExome Beadchip, which allows exploration of coding variation in addition to genomic markers.
As prior work has shown that different characterizations of the DKD phenotype highlight distinct genetic associations, we investigated a spectrum of DKD definitions based on proteinuria and renal function criteria. Controls were DKD-free after a minimum of 15 years diabetes duration; cases had diabetes for at least 10 years prior to DKD diagnosis. We also performed a quantitative trait analysis of estimated glomerular filtration rate in all participants.
Our top finding was a missense mutation in COL4A3, rs55703767 (Asp326Tyr); the minor allele is common in Europeans (20%) and East Asians (13%) but not Africans (2%). This SNP had a genome-wide significant association with traditionally defined DKD (macroalbuminuria or end-stage renal disease [ESRD], (OR= 0.79, P=1.9×10-9), and a suggestive association with macroalbuminuria (OR= 0.79, P=1.6×10-6) and ESRD (OR= 0.79, P=4.5×10-5) individually. Though its PolyPhen score is 0.3 (benign), this SNP has been implicated as a splice site disruptor.
The COL4A3 gene encodes the alpha 3 subunit of Type IV collagen, the major structural component of basement membranes. Pathogenic mutations in COL4A3 have been identified in thin basement membrane nephropathy, familial focal segmental glomerulosclerosis, and Alport syndrome. A proxy (r2=0.6) for rs55703767 had no significant associations in the CKDGen consortium, suggesting its pathogenicity occurs solely in the setting of hyperglycemia.
By significantly increasing sample size we have discovered a novel locus underlying DKD risk, paving the way for better understanding of pathology, prevention, and treatment.
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OBJECTIVE: Low HDL cholesterol (HDL-C) and small HDL particle size may directly promote hyperglycemia. We evaluated associations of HDL-C, apolipoprotein A-I (apoA-I), and HDL-C/apoA-I with insulin secretion, insulin resistance, HbA1c, and long-term glycemic deterioration, reflected by initiation of pharmacologic glucose control.
RESEARCH DESIGN AND METHODS: The 5-year Fenofibrate Intervention and Event Lowering in Diabetes (FIELD) study followed 9,795 type 2 diabetic subjects. We calculated baseline associations of fasting HDL-C, apoA-I, and HDL-C/apoA-I with HbA1c and, in those not taking exogenous insulin (n = 8,271), with estimated β-cell function (homeostasis model assessment of β-cell function [HOMA-B]) and insulin resistance (HOMA-IR). Among the 2,608 subjects prescribed lifestyle only, Cox proportional hazards analysis evaluated associations of HDL-C, apoA-I, and HDL-C/apoA-I with subsequent initiation of oral hypoglycemic agents (OHAs) or insulin.
RESULTS: Adjusted for age and sex, baseline HDL-C, apoA-I, and HDL-C/apoA-I were inversely associated with HOMA-IR (r = -0.233, -0.134, and -0.230; all P < 0.001; n = 8,271) but not related to HbA1c (all P > 0.05; n = 9,795). ApoA-I was also inversely associated with HOMA-B (r = -0.063; P = 0.002; n = 8,271) adjusted for age, sex, and HOMA-IR. Prospectively, lower baseline HDL-C and HDL-C/apoA-I levels predicted greater uptake (per 1-SD lower: hazard ratio [HR] 1.13 [CI 1.07-1.19], P < 0.001; and HR 1.16 [CI 1.10-1.23], P < 0.001, respectively) and earlier uptake (median 12.9 and 24.0 months, respectively, for quartile 1 vs. quartile 4; both P < 0.01) of OHAs and insulin, with no difference in HbA1c thresholds for initiation (P = 0.87 and P = 0.81). Controlling for HOMA-IR and triglycerides lessened both associations, but HDL-C/apoA-I remained significant.
CONCLUSIONS: HDL-C, apoA-I, and HDL-C/apoA-I were associated with concurrent insulin resistance but not HbA1c. However, lower HDL-C and HDL-C/apoA-I predicted greater and earlier need for pharmacologic glucose control.
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L’obésité est un problème de santé publique reconnu. Dans la dernière décennie l’obésité abdominale (OA) a été considérée comme une maladie métabolique qui contribue davantage au risque de diabète et de maladies cardiovasculaires que l’obésité générale définie par l’indice de masse corporelle. Toutefois, dans les populations d’origine africaine, la relation entre l’OA et les autres biomarqueurs de risque cardiométabolique (RCM) demeure obscure à cause du manque d’études chez ces populations et de l’absence de valeurs-seuils spécifiques pour juger d’une OA. Cette étude visait à comparer la prévalence des biomarqueurs de RCM (OA, hypertension artérielle, hyperglycémie, dyslipidémie, résistance à l'insuline et inflammation pré-clinique) chez les Béninois de Cotonou et les Haïtiens de Port-au-Prince (PAP), à étudier l’association de l’OA avec les autres biomarqueurs de RCM, à documenter le rôle du niveau socio-économique (NSE) et du mode de vie dans cette association et à ’identifier les indicateurs anthropométriques de l’OA -tour de taille (TT) et le ratio TT/hauteur (TT/H)- et les seuils qui prédisent le mieux le RCM à Cotonou et à PAP. Il s’est agi d’une analyse de données transversales chez 452 adultes (52 % hommes) apparemment en bonne santé, âgés de 25 à 60 ans, avec 200 sujets vivant à Cotonou (Bénin) et 252 sujets à PAP (Haïti). Les biomarqueurs de RCM considérés étaient : le syndrome métabolique (SMet) d’après les critères harmonisés de 2009 et ses composantes individuelles - une OA à partir d’un TT ≥ 94cm chez les hommes et ≥ 80cm chez les femmes, une hypertension, une dyslipidémie et une hyperglycémie; la résistance à l’insuline définie chez l’ensemble des sujets de l’étude à partir du 75e centile de l’Homeostasis Model Assessment (HOMA-IR); un ratio d’athérogénicité élevé (Cholestérol sérique total/HDL-Cholestérol); et l’inflammation pré-clinique mesurée à partir d’un niveau de protéine C-réactive ultrasensible (PCRus) entre 3 et 10 mg/l. Le ratio TT/H était aussi considéré pour définir l’OA à partir d’un seuil de 0,5. Les données sur les habitudes alimentaires, la consommation d’alcool, le tabagisme, les caractéristiques sociodémographiques et les conditions socio-économiques incluant le niveau d’éducation et un proxy du revenu (basé sur l’analyse par composante principale des biens et des possessions) ont été recueillies au moyen d’un questionnaire. Sur la base de données de fréquence de consommation d’aliments occidentaux, urbains et traditionnels, des schémas alimentaires des sujets de chaque ville ont été identifiés par analyse typologique. La validité et les valeurs-seuils de TT et du ratio TT/H prédictives du RCM ont été définies à partir des courbes ROC (Receiver Operating Characteristics). Le SMet était présent chez 21,5 % et 16,1 % des participants, respectivement à Cotonou et à PAP. La prévalence d’OA était élevée à Cotonou (52,5 %) qu’à PAP (36%), avec une prévalence plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Le profil lipidique sérique était plus athérogène à PAP avec 89,3 % d’HDL-c bas à PAP contre 79,7 % à Cotonou et un ratio CT/HDL-c élevé de 73,4 % à PAP contre 42 % à Cotonou. Les valeurs-seuils spécifiques de TT et du TT/H étaient respectivement 94 cm et 0,59 chez les femmes et 80 cm et 0,50 chez les hommes. Les analyses multivariées de l’OA avec les biomarqueurs de RCM les plus fortement prévalents dans ces deux populations montraient que l’OA était associée à un risque accru de résistance à l’insuline, d’athérogénicité et de tension artérielle élevée et ceci, indépendamment des facteurs socio-économiques et du mode de vie. Deux schémas alimentaires ont émergé, transitionnel et traditionnel, dans chaque ville, mais ceux-ci ne se révélaient pas associés aux biomarqueurs de RCM bien qu’ils soient en lien avec les variables socio-économiques. La présente étude confirme la présence de plusieurs biomarqueurs de RCM chez des sujets apparemment sains. En outre, l’OA est un élément clé du RCM dans ces deux populations. Les seuils actuels de TT devraient être reconsidérés éventuellement à la lumière d’études de plus grande envergure, afin de mieux définir l’OA chez les Noirs africains ou d’origine africaine, ce qui permettra une surveillance épidémiologique plus adéquate des biomarqueurs de RCM.
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Background We have previously shown that either the continuous intake of a palatable hyperlipidic diet (H) or the alternation of chow (C) and an H diet (CH regimen) induced obesity in rats. Here, we investigated whether the time of the start and duration of these feeding regimens are relevant and whether they affect brain glucose metabolism. Methods Male Wistar rats received C, H, or CH diets during various periods of their life spans: days 30-60, days 30-90, or days 60-90. Experiments were performed the 60th or the 90th day of life. Rats were killed by decapitation. The glucose, insulin, leptin plasma concentration, and lipid content of the carcasses were determined. The brain was sliced and incubated with or without insulin for the analysis of glucose uptake, oxidation, and the conversion of [1-14C]-glucose to lipids. Results The relative carcass lipid content increased in all of the H and CH groups, and the H30-60 and H30-90 groups had the highest levels. Groups H30-60, H30-90, CH30-60, and CH30-90 exhibited a higher serum glucose level. Serum leptin increased in all H groups and in the CH60-90 and CH30-90 groups. Serum insulin was elevated in the H30-60, H60-90, CH60-90, CH30-90 groups. Basal brain glucose consumption and hypothalamic insulin receptor density were lower only in the CH30-60 group. The rate of brain lipogenesis was increased in the H30-90 and CH30-90 groups. Conclusion These findings indicate that both H and CH diet regimens increased body adiposity independent treatment and the age at which treatment was started, whereas these diets caused hyperglycemia and affected brain metabolism when started at an early age.
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Altered tissue fatty acid (FA) composition may affect mechanisms involved in the control of energy homeostasis, including central insulin actions. In rats fed either standard chow or a lard-enriched chow (high in saturated/low in polyunsaturated FA, HS-LP) for eight weeks, we examined the FA composition of blood, hypothalamus, liver, and retroperitoneal, epididymal and mesenteric adipose tissues. Insulin-induced hypophagia and hypothalamic signaling were evaluated after intracerebroventricular insulin injection. HS-LP feeding increased saturated FA content in adipose tissues and serum while it decreased polyunsaturated FA content of adipose tissues, serum, and liver. Hypothalamic C20:5n-3 and C20:3n-6 contents increased while monounsaturated FA content decreased. HS-LP rats showed hyperglycemia, impaired insulin-induced hypophagia and hypothalamic insulin signaling. The results showed that, upon HS-LP feeding, peripheral tissues underwent potentially deleterious alterations in their FA composition, whist the hypothalamus was relatively preserved. However, hypothalamic insulin signaling and hypophagia were drastically impaired. These findings suggest that impairment of hypothalamic insulin actions by HS-LP feeding was not related to tissue FA composition.
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L’obésité est de nos jours un problème croissant à travers le monde. La morbidité qui y est associée est surtout reliée au développement des différentes composantes du syndrome métabolique (SMet), une constellation de facteurs de risque regroupant l’hypertension, la dyslipidémie (concentration faible de cholestérol des lipoprotéines à haute densité (C-HDL) et élevée de triglycérides (TG)), l’hyperglycémie et l’obésité. Cependant, certains sujets obèses demeurent métaboliquement sains. Les facteurs génétiques joueraient donc un rôle important dans le développement de l’obésité et de ses complications. Les facteurs épigénétiques semblent également y avoir des effets. L’analyse de tissu adipeux viscéral (TAV) a donc été réalisée pour mener à la découverte de plusieurs gènes différentiellement exprimés et méthylés entre les obèses atteints et non atteints par le SMet. Les deux gènes candidats NMT1 et DGKZ font partie de ce groupe et leurs associations avec les composantes du SMet ont été testées. Leurs niveaux de méthylation et d’expression génique ont aussi été analysés.
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But: Le diabète est un problème important de santé publique et la complication oculaire la plus commune est la rétinopathie diabétique (RD). Certaines études indiquent que la choroïde des patients diabétiques est affectée sans signe apparent de RD. Notre hypothèse est que l’élévation du stress oxydant liée à l’hyperglycémie chronique affecte la fonction choroïdienne à un stade précoce de la RD. Nous proposons d’étudier la glycolyse, le métabolisme mitochondrial, le stress nitrosatif et la méthylation de l’ADN ainsi que de caractériser les modifications histologiques dans la choroïde diabétique. Méthodes: L’expression des gènes/protéines associés à la glycolyse, au métabolisme mitochondrial et à la production de l’oxyde nitrique a été comparée par profilage génique et immunobuvardage Western entre les choroïdes saines et diabétiques. Les niveaux globaux de méthylation et d’hydroxyméthylation de l’ADN ont été quantifiés par immunoslot blot et HPLC-MS/MS dans ces tissus. Enfin, des coupes tissulaires d’yeux de donneurs sains ou diabétiques avec RD non proliférante (RDNP) ou proliférante (RDP) ont été colorées au trichrome de Masson et au Weigert. L’épaisseur de la choroïde et de la membrane de Bruch, ainsi que la densité et le diamètre des vaisseaux sanguins choroïdiens ont été analysés. Résultats: Nos résultats montrent une dérégulation de l’expression de certains transcrits de la choroïde diabétique, mais peu de différences au niveau de l’expression protéique des cibles validées. Le niveau global de méthylation de l’ADN est similaire entre les donneurs sains et diabétiques. Nos analyses histologiques démontrent une diminution de l’épaisseur de la choroïde et une dégénérescence des choriocapillaires et des veines/veinules chez les donneurs diabétiques atteints de RDP. Conclusions: L’étude de la choroïde est importante, car l’atteinte de ce tissu a de graves répercussions sur la fonction rétinienne. L’identification de cibles dans la choroïde ouvre de nouvelles perspectives pour un traitement préventif de la RD.
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Background: Parenteral nutrition (PN) is a costly therapy that can also be associated with serious complications. Therefore, efforts are focusing on reducing rate of complications, and costs related to PN. Objective: The aim was to analyze the effect of the implementation of PN standardization on costs and quality criteria. Secondary aim was to assess the use of individualized PN based on patient's clinical condition. Methods: We compare the use of PN before and after the implementation of PN standardization. Demographic, clinical and PN characteristics were collected. Costs analysis was performed to study the costs associated to the two different periods. Quality criteria included were: 1) PN administration; 2) nutrition assessment (energy intake between 20-35 kcal/kg/day; protein contribution according to nitrogen balance); 3) safety and complications (hyperglycemia, hypertriglyceridemia, hepatic complications, catheter-related infection); 4) global efficacy (as serum albumin increase). Chi-square test was used to compare percentages; logistic regression analysis was performed to evaluate the use of customized PN. Results: 296 patients were included with a total of 3,167 PN compounded. During the first period standardized PN use was 47.5% vs 85.7% within the second period (p < 0.05). No differences were found in the quality criteria tested. Use of individualized PN was related to critical care patients, hypertriglyceridemia, renal damage, and long-term PN. Mean costs of the PN decreased a 19.5%. Annual costs savings would be 86,700. Conclusions: The use of customized or standard PN has shown to be efficient and flexible to specific demands; however customized PN was significantly more expensive.
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Résumé : Bien que l’hypoxie soit un puissant inducteur de l’angiogenèse, l’activation des facteurs de croissance est perturbée en hyperglycémie au niveau du pied et du cœur. Cette perturbation entraîne la perte de prolifération et de migration chez les cellules endothéliales, musculaires lisses vasculaires et péricytes empêchant la formation de nouveaux vaisseaux qui mènera à l’amputation des membres inférieurs chez les patients diabétiques. Une étude a démontré qu’une augmentation de la protéine tyrosine phosphatase Src homology-2 domain-containing phosphatase-1 (SHP-1) en condition hyperglycémique chez les péricytes entraînait l’inhibition de la signalisation du PDGF-BB, ce qui résultait en le développement d’une rétinopathie diabétique. Nous avons alors soulevé l’hypothèse que l’expression de SHP-1 dans les cellules musculaires lisses vasculaires affecte la prolifération et la migration cellulaire par l’inhibition de la signalisation de l’insuline et du PDGF-BB en condition diabétique. Nos expérimentations ont été effectuées principalement à l’aide d’une culture primaire de cellules musculaires lisses primaires provenant d’aortes bovines. Comparativement aux concentrations normales de glucose (NG : 5,6 mM), l’exposition à des concentrations élevées de glucose (HG : 25 mM) pendant 48 h a résulté en l’inhibition de la prolifération cellulaire par l’insuline et le PDGF-BB autant en normoxie (20% O2) qu’en hypoxie (24 dernières heures à 1% O2). Lors des essais de migration cellulaire, aucun effet de l’insuline n’a été observé alors que la migration par le PDGF-BB fut inhibée en HG autant en normoxie qu’en hypoxie. L’exposition en HG à mener à l’inhibition de la signalisation de la voie PI3K/Akt de l’insuline et du PDGF-BB en hypoxie. Aucune variation de l’expression de SHP-1 n’a été observée mais son activité phosphatase en hypoxie était fortement inhibée en NG contrairement en HG où on observait une augmentation de cette activité. Finalement, une association a été constatée entre SHP-1 et la sous-unité bêta du récepteur au PDGF. En conclusion, nous avons démontré que l’augmentation de l’activité phosphatase de SHP-1 en hypoxie cause l’inhibition des voies de l’insuline et du PDGF-BB réduisant les processus angiogéniques des cellules musculaires lisses vasculaires dans la maladie des artères périphériques.
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This article belongs to the Special Issue Diet and Metabolic Dysfunction
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L’obésité est un problème de santé publique reconnu. Dans la dernière décennie l’obésité abdominale (OA) a été considérée comme une maladie métabolique qui contribue davantage au risque de diabète et de maladies cardiovasculaires que l’obésité générale définie par l’indice de masse corporelle. Toutefois, dans les populations d’origine africaine, la relation entre l’OA et les autres biomarqueurs de risque cardiométabolique (RCM) demeure obscure à cause du manque d’études chez ces populations et de l’absence de valeurs-seuils spécifiques pour juger d’une OA. Cette étude visait à comparer la prévalence des biomarqueurs de RCM (OA, hypertension artérielle, hyperglycémie, dyslipidémie, résistance à l'insuline et inflammation pré-clinique) chez les Béninois de Cotonou et les Haïtiens de Port-au-Prince (PAP), à étudier l’association de l’OA avec les autres biomarqueurs de RCM, à documenter le rôle du niveau socio-économique (NSE) et du mode de vie dans cette association et à ’identifier les indicateurs anthropométriques de l’OA -tour de taille (TT) et le ratio TT/hauteur (TT/H)- et les seuils qui prédisent le mieux le RCM à Cotonou et à PAP. Il s’est agi d’une analyse de données transversales chez 452 adultes (52 % hommes) apparemment en bonne santé, âgés de 25 à 60 ans, avec 200 sujets vivant à Cotonou (Bénin) et 252 sujets à PAP (Haïti). Les biomarqueurs de RCM considérés étaient : le syndrome métabolique (SMet) d’après les critères harmonisés de 2009 et ses composantes individuelles - une OA à partir d’un TT ≥ 94cm chez les hommes et ≥ 80cm chez les femmes, une hypertension, une dyslipidémie et une hyperglycémie; la résistance à l’insuline définie chez l’ensemble des sujets de l’étude à partir du 75e centile de l’Homeostasis Model Assessment (HOMA-IR); un ratio d’athérogénicité élevé (Cholestérol sérique total/HDL-Cholestérol); et l’inflammation pré-clinique mesurée à partir d’un niveau de protéine C-réactive ultrasensible (PCRus) entre 3 et 10 mg/l. Le ratio TT/H était aussi considéré pour définir l’OA à partir d’un seuil de 0,5. Les données sur les habitudes alimentaires, la consommation d’alcool, le tabagisme, les caractéristiques sociodémographiques et les conditions socio-économiques incluant le niveau d’éducation et un proxy du revenu (basé sur l’analyse par composante principale des biens et des possessions) ont été recueillies au moyen d’un questionnaire. Sur la base de données de fréquence de consommation d’aliments occidentaux, urbains et traditionnels, des schémas alimentaires des sujets de chaque ville ont été identifiés par analyse typologique. La validité et les valeurs-seuils de TT et du ratio TT/H prédictives du RCM ont été définies à partir des courbes ROC (Receiver Operating Characteristics). Le SMet était présent chez 21,5 % et 16,1 % des participants, respectivement à Cotonou et à PAP. La prévalence d’OA était élevée à Cotonou (52,5 %) qu’à PAP (36%), avec une prévalence plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Le profil lipidique sérique était plus athérogène à PAP avec 89,3 % d’HDL-c bas à PAP contre 79,7 % à Cotonou et un ratio CT/HDL-c élevé de 73,4 % à PAP contre 42 % à Cotonou. Les valeurs-seuils spécifiques de TT et du TT/H étaient respectivement 94 cm et 0,59 chez les femmes et 80 cm et 0,50 chez les hommes. Les analyses multivariées de l’OA avec les biomarqueurs de RCM les plus fortement prévalents dans ces deux populations montraient que l’OA était associée à un risque accru de résistance à l’insuline, d’athérogénicité et de tension artérielle élevée et ceci, indépendamment des facteurs socio-économiques et du mode de vie. Deux schémas alimentaires ont émergé, transitionnel et traditionnel, dans chaque ville, mais ceux-ci ne se révélaient pas associés aux biomarqueurs de RCM bien qu’ils soient en lien avec les variables socio-économiques. La présente étude confirme la présence de plusieurs biomarqueurs de RCM chez des sujets apparemment sains. En outre, l’OA est un élément clé du RCM dans ces deux populations. Les seuils actuels de TT devraient être reconsidérés éventuellement à la lumière d’études de plus grande envergure, afin de mieux définir l’OA chez les Noirs africains ou d’origine africaine, ce qui permettra une surveillance épidémiologique plus adéquate des biomarqueurs de RCM.
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Dissertação (mestrado)—Universidade de Brasília, Programa de Pós-Graduação em Ciências da Saúde, 2015.
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International audience
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Introduction: Studies have shown that oxidative stress, found in patients with type 2 diabetes, may be due to changes in the metabolism of minerals, such as magnesium and iron. Data related to compartmentalization of these minerals in diabetes are scarce and controversial. Objective: This study assessed the influence of magnesium on biochemical parameters of iron and oxidative stress in patients with type 2 diabetes. Methods: A case-control study in male and female subjects aged 27-59 years, divided into two groups: type 2 diabetes (n=40) and control (n=48). Intake of magnesium and iron was assessed by three-day food record. Plasma, erythrocyte and urinary levels of magnesium, serum iron, ferritin, total iron binding capacity, fasting glucose, glycated hemoglobin, insulin, creatinine clearance and plasma thiobarbituric acid reactive substances (TBARS) were analyzed. Results and Discussion: Magnesium intake and plasma magnesium were lower in diabetic subjects. There was low urinary magnesium excretion, with no difference between groups. Although normal, the diabetic group had lower serum iron and ferritin concentrations compared to control subjects. Plasma TBARS in diabetic patients was higher than control while creatinine clearance was lower. An inverse correlation between erythrocyte magnesium and serum iron and ferritin was observed in the diabetes group. Conclusions: Diabetes induced hypomagnesemia and this, associated with chronic hyperglycemia, may have enhanced oxidative stress. Erythrocyte magnesium may have contributed to prevent iron overload and worsening of oxidative stress and hyperglycemic status.