972 resultados para Langue romane
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Ce mémoire a pour objectif d’explorer le motif de la quête identitaire. La recherche est composée de deux volets : le premier réflexif et le second créatif. Chaque volet se concentre sur une expérience de lecture particulière, c’est-à-dire l’itinéraire réflexif d’un lecteur durant l’acte de lecture. Dans la partie réflexive, mon propos tire sa source du cheminement de la pensée que Pascal Quignard a mené dans sa quête de l’origine. Hanté par la « scène primitive » qui précède la naissance et la véritable nature du je oublié dès l’enfance, le récit Le nom sur le bout de la langue brosse un tableau de l’expérience de la métamorphose de la pensée, de la redécouverte de l’être et sert d’assise à mon étude sur l’expérience du lecteur. Cette section du mémoire comporte deux chapitres : La relation entre l’auteur et le lecteur et L’expérience de la lecture où je traite des disciplines telles le visible et l’invisible, le dit et le non-dit, la mémoire et l’oubli. La partie création de ce mémoire s’attache à raconter une crise identitaire. Ma fiction se présente en un récit fragmenté intitulé Regard aveugle. Il s’agit d’un ensemble de souvenirs imagés qui défilent devant les yeux de la protagoniste. Dans mon texte de création, la narration devient elle-même un acte de lecture, en ce qu’elle réfléchit sur son univers et celui des personnages de son passé afin de mieux explorer ce qu’elle est devenue et ce qui compose son identité.
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L’enseignement de l’anglais, langue seconde a connu de nombreux changements au courant des 20 dernières années, du primaire au collégial, afin d’assurer une meilleure maîtrise de cette langue par les élèves au Québec. Ainsi, à la fin du parcours secondaire, le niveau visé par le Programme de formation de l’école québécoise et sanctionné par le ministère à l’épreuve unique de secondaire cinq à l’égard de la connaissance de l’anglais, langue seconde se compare au niveau intermédiaire (Intermediate Mid ou High) de l’échelle de l’American Council on the Teaching of Foreign Languages. En somme, l’élève qui possède son diplôme d’études secondaires a normalement une connaissance de niveau intermédiaire de l’ALS lorsqu’il s’inscrit dans un collège d’enseignement général et professionnel (cégep). Or, 20 ans après l’instauration des cours obligatoires d’ALS, les cégeps accueillent toujours 30 à 40 % des étudiants en 604-100 Anglais de base alors que ce cours n’était que temporaire au départ (Commission d’évaluation de l’enseignement collégial, 2001; Fournier 2007). Cet état de fait nous a amenée à proposer une recherche ayant pour objet les caractéristiques des étudiants des cours 604-100 Anglais de base et 604-101 Langue anglaise et communication du Cégep de St-Hyacinthe dans le but de comprendre l’écart entre les deux niveaux quant à leur maîtrise de la langue anglaise. Notre recherche est descriptive avec un volet comparatif afin d’atteindre les deux objectifs suivants: (1) identifier les caractéristiques des étudiants inscrits dans les cours collégiaux de niveau 604-100 Anglais de base et 604-101 Langue anglaise et communication du Cégep de St-Hyacinthe; (2) comparer les réponses des étudiants des deux niveaux pour voir quelles caractéristiques se distinguent et pourraient expliquer l’écart de maîtrise de la langue anglaise entre les étudiants classés au niveau attendu (604-101 Langue anglaise et communication) et ceux du niveau de base (604-100 Anglais de base). Nous avons construit un questionnaire électronique spécifiquement pour cette étude, composé de questions fermées comprenant cinq sections (profil scolaire, attitude et intérêt envers l’ALS, la motivation, l’anxiété linguistique et l’utilisation de stratégies d’apprentissage) que nous avons envoyé à 907 répondants potentiels du Cégep de St-Hyacinthe à l’automne 2015. Nous n’avons retenu que les étudiants qui satisfaisaient à nos trois critères de sélection, soit (1) être inscrit dans le niveau 604-100 Anglais de base ou 604-101 Langue anglaise et communication, (2) avoir fait toutes ses études primaires et secondaires en français au Québec, et (3) être en continuité de formation (sans interruption entre la fin du secondaire et l’entrée au cégep). Au final, notre recherche compte 294 sujets, 108 étudiants de niveau 604-100 et 186 étudiants de niveau 604-101. Nous avons utilisé l’approche quantitative et réalisé des statistiques descriptives et inférentielles pour analyser nos données. Les analyses ont révélé une différence significative entre les deux niveaux sur plusieurs points, que nous avons regroupés en quatre caractéristiques principales qui peuvent expliquer l’écart quant à leur maîtrise de la langue anglaise. La première est d’avoir un intérêt intégratif et instrumental à apprendre l’anglais, car celui-ci supporte les efforts pour atteindre une maîtrise satisfaisante de la langue. La deuxième est le développement d’une confiance en ses capacités à communiquer dans la langue puisque cette confiance réduit l’anxiété linguistique qui gêne l’apprentissage. La troisième est une préparation adéquate aux études supérieures, tant au niveau des compétences spécifiques (moyenne générale, programmes enrichis) que transversales (comme l’utilisation des stratégies d’apprentissage) au secondaire, car elle offre un bagage de connaissances nécessaires à la maîtrise d’une langue. Finalement, la présence de difficultés liées à l’apprentissage comme les troubles d’apprentissage et des faiblesses dans la langue maternelle est un frein au développement d’une compétence en langue seconde puisqu’elles touchent précisément des compétences essentielles à l’apprentissage soit la lecture et l’écriture. Outre la recherche de Fournier (2007) sur les prédicteurs de réussite, peu ou pas d’études ont porté sur les étudiants collégiaux par rapport à leur profil d’apprenant d’une L2. Nos résultats contribuent donc à documenter une situation peu étudiée, et permettent de quantifier ce que les enseignants constatent sur le terrain depuis des années. Ce faisant, nos données sont utiles tant au niveau de l’organisation scolaire des collèges que des départements de langue et de l’enseignement, car elles permettent l’amélioration du contexte dans lequel ces cours sont offerts et du coup, d’avoir des retombées sur la réussite des étudiants.
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L’acquisition de l’anglais comme langue seconde est faite pour diverses raisons et atteinte par plusieurs moyens. Au Québec, il est enseigné obligatoirement dans les écoles primaires et secondaires ainsi que dans les institutions collégiales. L’approche privilégiée dans tous les cours d’anglais, langue seconde aux niveaux primaire et secondaire, est l’approche communicative. Cependant, bien que le programme de formation doive être respecté dans toutes les écoles de la province, les étudiantes et étudiants ne commencent pas leurs études collégiales avec le même niveau de compétences en anglais. En fait, quatre niveaux d’anglais langue, seconde, sont offerts, permettant à ceux et celles qui sont plus faibles de suivre des cours d’anglais, langue seconde, adaptés à leur niveau de compétence. L’approche communicative vise l’apprentissage d’une langue de la même manière dont on apprend sa langue maternelle. On croit qu’en plaçant les étudiantes et étudiants dans des situations de communication avec leurs pairs, ils se rendent compte de leurs propres erreurs et s’autocorrigent tout au long du cours. Cependant, bien que cette façon d’apprendre soit efficace pour un certain nombre d’étudiantes et d’étudiants, des statistiques démontrent qu’entre 20 % et 25 % d’étudiantes et d’étudiants sont incapables de réussir l’anglais de base au niveau collégial. Or, cette recherche s’est basée sur la prémisse que pour plusieurs étudiantes et étudiants, l’approche communicative au détriment des approches favorisant un enseignement explicite n’est pas suffisante pour apprendre l’anglais adéquatement. Ainsi, nous avons exploré la conception de cartes conceptuelles pour soutenir un enseignement explicite et favoriser un apprentissage significatif, plus précisément des temps de verbes de base visés dans le cours d’anglais de base, soit le Niveau I. Notre recherche-développement se fonde sur un cadre de référence contenant quatre principaux éléments. Premièrement, nous avons examiné deux courants actuels en éducation au Québec, soit l’approche par compétence implantée dans toutes les écoles primaire et secondaire ainsi qu’au niveau collégial, puis l’approche communicative qui est utilisée dans les cours d’anglais langue seconde. En deuxième lieu, nous avons présenté une recension des écrits relatifs à un enseignement explicite et enfin, en troisième lieu, une recension des écrits relatifs à un apprentissage significatif. Finalement, notre cadre de référence porte sur l’usage de cartes conceptuelles en enseignement. Notre méthodologie s’est inscrite dans un devis de recherche-développement qui est qualitative et interprétative. En se basant sur un modèle de Loiselle et Harvey (2001, 2007), notre processus de conception, de mise à l’essai et de validation a été noté dans un journal de bord. La mise à l’essai a été réalisée dans deux classes de niveau de base en anglais, langue seconde, dans un cégep francophone de la région de Québec. Cette étape a été suivie par une validation par voie d’entrevues individuelles et de groupes de discussion auprès d’expertes et d’experts et auprès d’étudiantes et d’étudiants. Les résultats de notre recherche-développement proviennent de constats à la suite d’un examen de notre journal de bord et des commentaires reçus lors de la validation. Principalement, nous avons remarqué un intérêt de la part d’autres enseignantes et enseignants à trouver des façons complémentaires d’enseigner explicitement les temps de verbes de base. De plus, un certain nombre d’étudiantes et d’étudiants ont soutenu avoir appris de façon plus significative des temps de verbes grâce aux cartes conceptuelles. Cette première exploration d’usage de cartes conceptuelles nous a permis de tirer des conclusions positives, mais il est à noter que notre recherche a été limitée en temps et en nombre de participantes et participants. Nous croyons qu’il serait pertinent de continuer à explorer l’usage des cartes conceptuelles pour un enseignement explicite et un apprentissage significatif dans les cours d’anglais langue seconde en faisant des mises à l’essai et des validations plus systématiques.
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Tesis (Licenciado en Lenguas Castellana, Inglés y Francés).--Universidad de La Salle. Facultad de Ciencias de La Educación. Licenciatura en Lengua Castellana, Inglés y Francés, 2014
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La terminologie, telle quelle se pratique au Québec depuis une cinquantaine d'années, s'inscrit dans un projet d'aménagement linguistique qui vise à faire du français la langue d'utilisation commune sur le territoire québécois. La mise en œuvre de ce projet a été confiée à l'Office québécois de la langue française. Dans le cadre de la présente thèse, nous évaluons l'influence de l'aménagement linguistique sur l'orientation des travaux de terminologie à l'Office québécois de la langue française de 1961 à 2004. Notre objectif principal est de montrer que le projet d'aménagement linguistique a engendré une intense activité terminologique à la suite de l'adoption de diverses lois linguistiques au cours des cinquante dernières années. Plus précisément, nous analysons l'impact de ces lois sur le développement de la pratique de la terminologie. Pour ce faire, nous avons proposé six périodes qui caractérisent les travaux de terminologie de l'Office québécois de la langue française de 1961 à 2004. À l'intérieur de ces six périodes, nous analysons les mandats que les lois linguistiques ont confiés à l'Office et leurs répercussions sur l'orientation de ses travaux terminologiques. À l'instar de la problématique que nous avons esquissée au début de cette thèse, les résultats de notre recherche révèlent que la pratique de la terminologie est liée au projet de société que le Québec s'est donné pour assurer la défense du français sur son territoire. En outre, l'adoption des lois linguistiques a favorisé le développement de la pratique de la terminologie. Cette pratique a évolué en fonction des différents mandats confiés à l'Office québécois de la langue française qui a mis au point une méthodologie de travail en terminologie. C'est dans le cadre de l'aménagement linguistique que la terminologie s'est développée au Québec et qu'elle est devenue l'instrument clé de la mise en œuvre du projet d'aménagement linguistique québécois.
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Includes bibliographical references.
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Mode of access: Internet.
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L’émergence du postmodernisme aux Etats-unis, mouvement esthétique rejetant les dogmes modernistes, date des années 1960. En s’imposant, durant les dernières décennies du 20ème siècle, comme le paradigme esthétique de l’architecture, des arts et de la littérature, le postmodernisme a également créé les conditions propres à une renaissance du roman historique. Cependant, la fiction historique postmoderne constitue maintenant une nouvelle forme du genre basée sur la parodie, l’ironie et le scepticisme envers les discours dominants. Cette nouvelle forme ne se limite plus à la présentation des récits dans un cadre historique réaliste. Elle remet plutôt en question la validité et par conséquent la nature même du discours historique, problématisant et mettant ainsi à l’avant le processus d’interprétation et de reconstruction du passé. Dans cette optique, la fiction historique contemporaine reflète les débats actuels sur les formes de l’historiographie, débats lancés par Hayden White. Dans les années 1980, la fiction historique a de nouveau fleuri dans l'espace culturel allemand tout comme ailleurs. Le présent mémoire analyse des formes postmodernes de la fiction historique en se basant sur trois romans historiques de langue allemande parus entre 1981 et 2005: Die Schrecken des Eises und der Finsternis de Christoph Ransmayr, Die Vermessung der Welt de Daniel Kehlmann et Marbot : Eine Biographie de Wolfgang Hildesheimer. L’analyse s'appuie sur divers modèles de la fiction postmoderne, en particulier sur le schéma de catégorisation du roman historique élaboré par Ansgar Nünning. Le mémoire montre dans quelle mesure ces romans appliquent des moyens stylistiques typiques pour le postmodernisme et portent un regard critique ou comique sur l’histoire et la culture allemande et autrichienne.
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Bibliogr.
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Índices
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Tít. del lomo: Bibliographie de la langue basque
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L’émergence du postmodernisme aux Etats-unis, mouvement esthétique rejetant les dogmes modernistes, date des années 1960. En s’imposant, durant les dernières décennies du 20ème siècle, comme le paradigme esthétique de l’architecture, des arts et de la littérature, le postmodernisme a également créé les conditions propres à une renaissance du roman historique. Cependant, la fiction historique postmoderne constitue maintenant une nouvelle forme du genre basée sur la parodie, l’ironie et le scepticisme envers les discours dominants. Cette nouvelle forme ne se limite plus à la présentation des récits dans un cadre historique réaliste. Elle remet plutôt en question la validité et par conséquent la nature même du discours historique, problématisant et mettant ainsi à l’avant le processus d’interprétation et de reconstruction du passé. Dans cette optique, la fiction historique contemporaine reflète les débats actuels sur les formes de l’historiographie, débats lancés par Hayden White. Dans les années 1980, la fiction historique a de nouveau fleuri dans l'espace culturel allemand tout comme ailleurs. Le présent mémoire analyse des formes postmodernes de la fiction historique en se basant sur trois romans historiques de langue allemande parus entre 1981 et 2005: Die Schrecken des Eises und der Finsternis de Christoph Ransmayr, Die Vermessung der Welt de Daniel Kehlmann et Marbot : Eine Biographie de Wolfgang Hildesheimer. L’analyse s'appuie sur divers modèles de la fiction postmoderne, en particulier sur le schéma de catégorisation du roman historique élaboré par Ansgar Nünning. Le mémoire montre dans quelle mesure ces romans appliquent des moyens stylistiques typiques pour le postmodernisme et portent un regard critique ou comique sur l’histoire et la culture allemande et autrichienne.
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L’objectif de cette étude qualitative est de décrire et de comprendre le processus décisionnel sous-jacent à la rétroaction corrective d’un enseignant de langue seconde à l’oral. Pour ce faire, elle décrit les principaux facteurs qui influencent la décision de procéder à une rétroaction corrective ainsi que ceux qui sous-tendent le choix d’une technique de rétroaction particulière. Trois enseignantes de français langue seconde auprès d’un public d’adultes immigrants au Canada ont participé à cette recherche. Des séquences complètes d’enseignement ont été filmées puis présentées aux participantes qui ont commenté leur pratique. L’entretien de verbalisation s’est effectué sous la forme d’un rappel stimulé et d’une entrevue. Cet entretien constitue les données de cette étude. Les résultats ont révélé que la rétroaction corrective ainsi que le choix de la technique employée étaient influencés par des facteurs relatifs à l’erreur, à l’apprenant, au curriculum, à l’enseignant et aux caractéristiques des techniques. Ils ont également révélé que l’apprenant est au cœur du processus décisionnel rétroactif des enseignants de langue seconde. En effet, les participantes ont affirmé vouloir s’adapter à son fonctionnement cognitif, à son état affectif, à son niveau de langue et à la récurrence de ses erreurs. L’objectif de cette étude est d’enrichir le domaine de la formation initiale et continue des enseignants de L2. Pour cela, des implications pédagogiques ont été envisagées et la recommandation a été faite de porter à la connaissance des enseignants de L2 les résultats des recherches sur l’efficacité des techniques de rétroaction corrective, particulièrement celles qui prennent en compte les caractéristiques des apprenants.
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Mon travail s’inspire de l’idée de la Direction nationale de l’enseignement scolaire suédoise (Skolverket, 2011) qui suggère que « les élèves doivent avoir la possibilité de développer une capacité de communication et de compréhension de la langue ». Mon mémoire commence par une introduction générale, continue avec une analyse des manuels utilisés dans l’apprentissage du FLE et des activités favorisant l’interaction - échange réciproque verbale ou non verbale, pour terminer par une conclusion générale. Comme il n’existe pas d’enseignement sans méthodes appropriées, il existe des manuels qu’on peut utiliser afin de faciliter l’apprentissage par l’interaction de la langue cible. Les activités de communication orale et écrite d’ordre pédagogique sont indispensables. Tout comme l’écrit Revue française de pédagogie (1994 :133) « La classe est un système social complexe dont les parties sont en interaction dynamique, acteurs (enseignant et élève[s]), situation, matière selon des statuts sociaux. ». Pour effectuer mes recherches, j’ai porté mon attention sur l’analyse des manuels scolaires qu’il m’a été permis de consulter. Il s’agit des manuels d’entraide comme : Mais oui 3 et Escalade littéraire. Concernant l’analyse du matériel didactique favorisant l’interaction, ces deux manuels proposent des exercices de réflexion selon le niveau de l’apprenant. Dans mon travail, je m’intéresse à l’aspect didactique et linguistique de ces deux manuels scolaires.
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L’objectif de cette étude qualitative est de décrire et de comprendre le processus décisionnel sous-jacent à la rétroaction corrective d’un enseignant de langue seconde à l’oral. Pour ce faire, elle décrit les principaux facteurs qui influencent la décision de procéder à une rétroaction corrective ainsi que ceux qui sous-tendent le choix d’une technique de rétroaction particulière. Trois enseignantes de français langue seconde auprès d’un public d’adultes immigrants au Canada ont participé à cette recherche. Des séquences complètes d’enseignement ont été filmées puis présentées aux participantes qui ont commenté leur pratique. L’entretien de verbalisation s’est effectué sous la forme d’un rappel stimulé et d’une entrevue. Cet entretien constitue les données de cette étude. Les résultats ont révélé que la rétroaction corrective ainsi que le choix de la technique employée étaient influencés par des facteurs relatifs à l’erreur, à l’apprenant, au curriculum, à l’enseignant et aux caractéristiques des techniques. Ils ont également révélé que l’apprenant est au cœur du processus décisionnel rétroactif des enseignants de langue seconde. En effet, les participantes ont affirmé vouloir s’adapter à son fonctionnement cognitif, à son état affectif, à son niveau de langue et à la récurrence de ses erreurs. L’objectif de cette étude est d’enrichir le domaine de la formation initiale et continue des enseignants de L2. Pour cela, des implications pédagogiques ont été envisagées et la recommandation a été faite de porter à la connaissance des enseignants de L2 les résultats des recherches sur l’efficacité des techniques de rétroaction corrective, particulièrement celles qui prennent en compte les caractéristiques des apprenants.