995 resultados para Dialogue de science politique


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L'économiste russe Tugan-Baranovskij (1865-1919) a publié en 1899 une notice sur le développement de la « science économique russe » pour la première encyclopédie universelle russe, le Brockhaus-Efron. Sous la forme d'un catalogue chronologique des économistes russes et de leurs ouvrages tout au long du XIXe siècle, le récit de Tugan-Baranovskij représente une des premières tentatives d'écrire une histoire de la pensée économique russe. L'intérêt du texte se manifeste lorsqu'on s'interroge sur l'existence d'une telle science « nationale » de l'économie politique. Nous présentons ici en traduction française ce récit jamais encore traduit du russe, et nous l'accompagnons de notes sur les auteurs et les ouvrages qui y sont signalés.

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Afin de saisir la portée du débat nord-américain sur les communautarismes pour l'éthique théologique chrétienne actuelle, il paraît nécessaire de faire le point sur la différence entre le communautarisme des traditions intellectuelles, morales et spirituelles partagées, ou communautarisme éthico-religieux et éthico-politique, et le communautarisme politique. Le second, pour autant qu'il postule l'existence de communautés séparées au sein du politique, en est selon nous réduit à échouer comme modèle politique, aussi bien en ce qui concerne la démocratie à l'intérieur des États-nations (il est impossible de circonscrire des communautés distinctes stables en leur sein) qu'en ce qui touche les relations entre États-nations (qui ne constituent pas des communautés). D. Mûller prête ici attention à la valeur herméneutique constructive des traditions intellectuelles, morales et ou spirituelles, et plaide pour la fécondité partielle d'une telle approche lorsqu'il est question de construire une éthique théologique à visée vraiment universelle.

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Fin observateur des mutations du religieux au cours des trente dernières années, Pierre Gisel fait l'objet, dans ce livre, d'analyses sur les enjeux qui marquent ses recherches fondamentales : la mise à l'épreuve des religions par leurs confrontations avec la science, la culture et le politique. La pensée de Pierre Gisel est l'une des rares à prendre en compte les défis que pose la sécularisation aux postulats des traditions religieuses en général, et au christianisme en particulier. Le statut des textes sacrés, la légitimité des institutions religieuses, les généalogies des monothéismes : autant d'objets auxquels Pierre Gisel adresse des questions exigeantes et « théologiquement incorrectes », pour le meilleur des débats actuels sur les transformations et les valeurs de nos sociétés. Dans ce livre, sociologues, philosophes, théologiens, historiens, journalistes ainsi qu'une représentante politique rendent compte de la réception qu'ils accordent aux travaux de Pierre Gisel, pour les prolonger, les déplacer et les critiquer, tout en soulignant leur incontestable pertinence.

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Cette étude porte sur la recherche biomédicale en Suisse dans une perspective interprétative. Elle s'intéresse à l'usage que font les acteurs scientifiques et institutionnels de la catégorie «biomédical», à la signification qu'ils en donnent et aux processus de structuration de la recherche biomédicale autour de ces enjeux de catégorisation. Nous avons formulé l'hypothèse que le «biomédical» pouvait être considéré comme un label, à savoir une stratégie discursive de positionnement des acteurs, ou pouvait constituer un champ, à savoir un espace social de recherche fortement structuré. Pour pouvoir vérifier la validité de ces hypothèses, trois perspectives analytiques ont été retenues: topographie, discours et pratiques. Dans un premier temps, nous avons établi une topographie de la recherche biomédicale en repérant les acteurs (et leur appartenance disciplinaire) et les institutions qui s'associent au terme «biomédical», que ce soit pour décrire des institutions ou des projets de recherche. Les résultats de cette analyse offrent une première approximation d'un espace de la recherche en donnant une image d'un domaine peu unifié. Ainsi, l'usage de la catégorie «biomédical» dans les projets des chercheurs n'est pas le fait des seuls médecins et biologistes, mais également de représentants d'autres disciplines. La physique, la chimie et les sciences de l'ingénieur occupent ainsi également une place très importante dans cet espace de recherche. Puis, dans une perspective discursive, nous avons analysé le «biomédical» non seulement comme un label, mais également comme un objet-frontière permettant d'articuler différentes significations, de produire du sens là où des univers de recherche pourraient s'opposer, ou à coordonner des politiques qui ne l'étaient pas. L'analyse des différentes définitions du «biomédical» nous a confirmé l'existence d'un espace social marqué par une grande diversité disciplinaire, toutefois articulé autour d'un coeur médical et, plus particulièrement, d'une application médicale (potentielle ou actuelle). De plus, il ne semble pas y avoir de profondes luttes pour l'établissement de limites claires au «biomédical». Finalement, nous avons étudié les différentes activités de la production des savoirs (carrières, financement, collaboration, publication, etc.). Cette analyse a permis de comprendre que la diversité des définitions et des significations que les acteurs attribuent à la catégorie «biomédical» a aussi un ancrage dans la matérialité des réseaux sociotechniques dans lesquels les chercheurs s'inscrivent. Ces éléments confirment l'idée d'une fragmentation et d'une hétérogénéité de l'espace de la recherche biomédicale. En dépit de cette fragmentation, nous avons également montré que différentes mesures et instruments d'action publique visant à organiser et réguler les pratiques des chercheurs sont mis en oeuvre. Néanmoins et paradoxalement, la recherche biomédicale ne constitue pas pour autant un objet de politique scientifique abordé par les autorités politiques, en tous les cas pas sous l'angle de la catégorie «biomédical». Ces différents niveaux d'analyse ont permis d'arriver à la conclusion que la catégorie «biomédical» n'est pas suffisamment institutionnalisée et que le degré d'interaction entre l'ensemble des chercheurs qui en font usage est trop faible pour que l'on puisse considérer le «biomédical» comme un espace social fortement organisé et structuré, à savoir un champ de la recherche biomédicale. Cela est principalement lié au fait que les acteurs ne partagent pas les mêmes définitions de ce qu'est (ou devrait être) le «biomédical», que leurs pratiques de recherche s'inscrivent dans des univers relativement séparés, et que cette diversité ne donne pas lieu à de fortes luttes pour l'imposition d'une définition légitime ou de normes d'excellence scientifiques dominantes. Par contre, les analyses ont permis de confirmer la validité du «biomédical» comme label, puisque les acteurs se servent de cette catégorie pour valoriser leurs pratiques de recherche et se positionner, même si d'autres notions ont émergé ces dernières années («translationnel», «biotech», «medtech», médecine personnalisée, etc.). On peut, in fine, considérer le «biomédical» comme un probable langage commun («objet-frontière») reposant tant sur la scientificisation du médical que sur la médicalisation des sciences («de base» et «techniques »), visant à améliorer les conditions de possibilité d'un dialogue fructueux entre chercheurs fondamentaux et cliniciens.

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Peut-on débattre sur cet arrière-plan topique universel que sont les Droits de l'Homme ? Si tout le monde est d'accord avec ces principes, est-il encore possible d'assister à d'irrémédiables coupures argumentatives entre deux camps pratiquant le dialogue de sourds (Angenot 2008) ? L'analyse d'un corpus tout à fait particulier qui représente toute une production textuelle servant aux citoyens suisses pour se forger une opinion avant un référendum tend à montrer que oui. Ce corpus journalistique et politique se fonde sur un cas assez aigu de débat autour de la liberté d'expression. Ces textes commentent un projet émanant de citoyens suisses qui visait à interdire à l'exécutif fédéral de se prononcer sur un sujet de vote pendant la campagne précédant la votation, le but étant de ne pas influencer par leur autorité le choix des citoyens. Restreindre ainsi la liberté d'expression au profit supposé d'une liberté de choix et de discernement conduit à une bataille entre deux camps. La rhétorique éristique qui en résulte confirme l'hypothèse du dialogue de sourds en se fondant sur une stigmatisation du camp adverse, un combat autour de définitions clés et un désaccord sur le relevé des problèmes. Moins que des arguments, les adversaires se renvoient des questions de frontières, de lexique et de légitimité.